Journal de Sévelin - Gymnase du Bugnon

Transcripción

Journal de Sévelin - Gymnase du Bugnon
Journal de Sévelin
2
EDITORIAL ET TABLE DES MATIERES
Chères lectrices, chers lecteurs,
Une deuxième édition del Periódico a vu le jour. Et en français cette fois-ci ! Cela a permis à
notre journal d’élargir ses horizons, agrandissant son comité de rédaction (cinq élèves ont
rejoint le groupe initial de l’OS espagnol deuxième année), son nombre de pages, mais aussi,
le plus important, son cercle de lecteurs ! Toutefois, pour garder une trace de son origine, El
Periódico garde son nom ainsi que quelques articles en langue espagnole.
Rassurez-vous, loin de nous l’idée de concurrencer le « Matin bleu » et autres « 20 minutes » !
Ainsi, c’est notre gymnase, sa vie, son calendrier, ses élèves et les adultes qui y travaillent qui
sont au cœur de nos articles. Avec, pour ce deuxième numéro, une petite exception pour
l’ « Euro 2008 », incontournable. Quelques rubriques ont pour mission de durer : « Passe ton bac
d’abord » et « Maître invité » ou les profs vus autrement ; « 20 minutes (de pause !) », où
s’expriment nos mordues de mode et les élèves ayant des annonces à passer ; « 16h00 –
8h00 », où sont commentés des événements culturels, et enfin la rubrique « L.B.D. » : vous aurez
tous reconnu « notre » manuel de français « Littérature et Bande dessinée », ici devenu
l’espace où s’expriment les talents divers du gymnase, quel que soit leur moyen d’expression –
dans ce numéro, la littérature-, et où s’invite un mystérieux personnage « sévelinesque » :
Super Forty-Four (la bande dessinée).
Avant de vous laisser dévorer ces articles, nous aimerions adresser nos remerciements à tous
ceux qui ont rendu possible la parution de cette deuxième édition, en particulier messieurs
Jean Paschoud, Yves Zbinden et Yves Ecuyer !
Bonne lecture à vous !
La rédaction
3
ACTU
E u r o f o o t
2 0 0 8
www.virus.rsr.ch
www.eurofoot2008.fr
L'année touche à sa fin. Les examens arrivent pour les « troisièmes années » et les vacances pour
les autres. Mais cette année tout cela est presque anecdotique si l’on en croit les médias: qui dit
année 2008, dit Euro! Nous avons en plus la chance de l'accueillir en Suisse. Les « mordus » du
football doivent être plus que ravis. Cette année la Grèce essaiera de renouveler l'exploit de
2004. Tâche difficile car des équipes telles que l'Italie, championne du monde, la France ou
l'Espagne tenteront de l'emporter. La grande perdante est bien l'Angleterre, éliminée aux
qualifications par la Croatie qui, pourquoi pas, pourrait créer la surprise. Avec tous ces
ingrédients, nous pouvons être sûrs que ce championnat d'Europe nous fera vibrer!
Groupe A
Portugal: Ricardo – Miguel, Ricardo
Carvalho, Andrade, Ferreira – Maniche,
Petit – Quaresma, Deco, C.Ronaldo –
Nuno Gomes
Rép. Tchèque: Cech – Ujfalusi, Kovac,
Rozehnal, Grygera – Plasil, Galasek,
Rosicky, Pudil – Baros, Koller
Groupe C
France : Coupet – Sagnol, Thuram,
Gallas, Abidal – Vieira, Makelele, Ribéry,
Malouda – Benzema, Henry.
Italie: Buffon – Zambrotta, Cannavaro,
Materazzi, Grosso – Gattuso, De Rossi,
Pirlo – Camoranesi - Del Piero, Toni
Suisse: Benaglio – Degen, Senderos,
Muller, Magnin – Barnetta, Gelson, Inler,
Yakin – N'kufo, Frei.
Pays-Bas: Van Der Sar – Ooijer, Bouma,
Mathijsen, Van Bronckhorst – Sneijder,
Van Persie, Van der Vaart, Robben –
Kuyt, Van Nistelrooy
Turquie: Volkan – Servet, Gökhan,
Ibrahim, Aurelio – Emre, Basturk, Tuncay,
Altintop – Nihat, Semih.
Roumanie: Lobont – Contra, Chivu,
Tamas, Ogararu – Codrea, Fl. Petre,
Dica, Margaritescu – Marica, Mutu.
Groupe B
Allemagne: Lehmann – A. Friedrich,
Metzelder, Mertesacker, Lahm – Frings,
Odonkor, Schweinsteiger, Ballack –
Gomez, Klose
Autriche: Manninger - Garics, Stranzl,
Standfest,
Pogatetz
Aufhauser,
Ivanschitz, Weissenberger, Prager - Kuljic,
Linz.
Croatie: Pletikosa – Corluka, Robert
Novac, Simic, Simunic – Rakitic, Niko
Kovac, Modric, Kranjcar – Petric,
Eduardo
Pologne: Boruc - G owacki, Bronowicki,
Bak, Jop – Sobolewski, Krzynówek,
Radomski,
Kazmierczak
–
Jelen,
Smolarek
Groupe D
Espagne: Casillas – Sergio Ramos, Puyol,
Marchena, Capdevilla – Fabregas, Xavi,
Iniesta, Silva – Villa, Fernando Torres.
Suède: Isaksson – Nilsson, Mellberg,
Hansson,
Edman
–
Svensson,
Wilhelmsson, Kallström, Ljungberg –
Ibrahimovic, Elmander
Grèce: Nikopolidis – Seitaridis, Kyrgiakos,
Patsatzoglou,
Kapsis
–
Basinas,
Karagounis,
Katsouranis,
Giannakopoulos – Charisteas, Gekas
Russie: Gabulov – A. Berezutskiy,
Ignashevich, Anyukov, V. Berezutskiy –
Kolodine,
Zhirkov,
Sytchev,
Pavlyuchenko – Arshavin , Kerzhakov
4
ACTU
Groupe A
Pts
G
N
P
Bp
Bc
Groupe B
Portugal
Allemagnel
R.Tchèque
Autriche
Suisse
Croatie
Turquie
Pologne
Groupe C
Pts
G
N
P
Bp
Bc
Groupe D
France
Espagne
Italie
Suède
Roumanie
Grèce
Pays-Bas
Ruissie
Pts
G
N
P
Bp
Bc
Pts
G
N
P
Bp
Bc
D
6-7
Quarts de finale:
A
1-4
B
2-3
C
5-8
Demi-finale:
A-B
C-D
Finale:
Rafael Abando, 2M03
5
ACTU SEVELIN
En
a t t en d an t
un e
c a fé t ér i a
Pour assouvir son besoin de nourriture, le gymnasien
de Sévelin doit se rendre en territoire ennemi.
¿ Mais lequel choisir ?
Point faible : le gymnase du Bugnon, site de
Sévelin ne possède pas (encore) de
cafétéria.
Point fort : les élèves disposent de plusieurs
lieux où ils peuvent se restaurer tels que Le
Mistral, la cafétéria de l’ETML ou celle de
l’EPSIC.
Adresses utiles :
Le Mistral
Á l’Avenue de Sévelin
46, au-dessus du Base
Bar, avec ses grandes
fenêtres
et
ses
magnifiques plantes
vertes, Le Mistral, est
un lieu agréable.
Avec un coin fumeur et un autre nonfumeur, il y a également un coin restaurant
avec service à table et la possibilité de louer
une salle annexe pour des banquets ou
autres événements. Les menus pour
étudiants sont à 9.50.- et un menu
« fourchette verte » est à disposition.
comme Le Mistral, une assiette « fourchette
verte » y est proposée.
L’ETML
Cet espace convivial
se trouve au deuxième
étage du bâtiment de
l’école des métiers, à la route de Genève
69, malheureusement un peu restreint pour
accueillir tous les étudiants. En effet, les
élèves de l’école ont la pause de midi en
même temps que les gymnasiens de Sévelin.
Néanmoins, une terrasse avec des tables est
prévue pour les jours de beau temps. Un
menu équilibré est proposé à 9.-, ainsi que
des menus à 7.50. Il y a également la
possibilité d’acheter un carnet de bons à
90.-.
Synthèse :
ETML
7.5
8
10
Décor
6
6
7.5
Ambiance
5
6
7.5
L’EPSIC
Services
7
6.5
7
Après une petite série
d’escaliers pour s’ouvrir
l’appétit, le gymnasien
trouve
enfin
le
réconfort devant un
bon menu à 9.- à la
route de Genève 63.
L’immense baie vitrée laisse passer le soleil
dans ce grand espace inoccupé durant la
pause déjeuné du gymnase. Il n’est pas
permis de fumer à l’intérieur, mais une
terrasse est prévue à cet usage. Tout
Qualité des
aliments
5
5
6.5
Prix
7.5
7
7
Moyenne
6.3
6.4
7.6
Information
disponible
www.cafetlemistral.com
sur
Emplacement
EPSIC Mistral
Enquête réalisée auprès des élèves du gymnase.
Le Mistral est conseillé aux gourmands qui
aiment le calme, ainsi qu’aux amoureux de
la verdure. Les fumeurs aussi y trouveront leur
compte. L’EPSIC est plutôt pour les bavards
qui ne sont pas de fines bouches mais qui
6
ACTU SEVELIN
aiment les endroits éclairés. Et enfin l’ETML
conviendra aux agoraphiles fauchés qui
aiment se dorer au soleil devant un bon plat
de spaghettis.
Pour rencontrer des hommes d’affaires
sortant des bureaux des alentours de
Sévelin, il vaut mieux se rendre au Mistral.
Tandis que pour faire des rencontres de son
âge, le gymnasien fera mieux d’aller à
l’EPSIC ou à l’ETML.
Mais aussi:
o
La Migros, à deux pas du gymnase, qui
offre beaucoup d’articles, y compris une
série M-budget pour les sans-le-sou.
o
Domino’s Pizza, avenue de Tivoli 70 (voir
encadré ci-contre).
o
Les vendredi à midi, un vendeur de
poulets rôtis tient une roulotte sur la route
de genève, en face de la rue du
gymnase. Pas cher, super bon, avec une
odeur à faire s’arrêter les voitures qui
passent.
o
Il y a également le Base Bar, lieu de
détente pour boire un verre après les
cours. Á éviter si l’on n’apprécie pas la
compagnie des autres travailleurs du
quartier.
Le choix est donc très vaste. Mais ne seraiton pas mieux chez soi, dans notre cher
gymnase ?
La question reste d’actualité, sa réalisation
ne dépend plus que de vous….
Éléonore Tappy & Yves Duebi, 2M03
7
ACTU SEVELIN
D o m i n o ’ s P i z z a
N°1 mondial de l’exploitation
« Des franchises et un personnel exceptionnel ayant pour
mission d ’être la meilleure compagnie de livraison de pizza dans le mo nde »
Mais à quel prix ?
Domino’s Pizza SA est une entreprise de
livraison de pizza à domicile. Cette société
américaine est implantée partout dans le
monde, y compris en Suisse. Aujourd’hui,
Domino’s Pizza possède 8’000 magasins,
dont 3’000 en dehors des Etats-Unis.
Domino’s Pizza Switzerland compte 10
magasins dont 2 à Lausanne (Tivoli et
Renens). Un nouvel établissement va ouvrir
sous peu dans le quartier de Bel-Air. Global
Brands SA détient en exclusivité la franchise
de Domino’s Pizza Switzerland qui fait donc
d’eux les propriétaires de l’entreprise. La
marque Domino’s Pizza® a gagné 5,1
milliards en 2006. C’est la compagnie de
livraison de pizza leader du marché mondial.
Après un reportage de la TSR, nous avons
décidé de réagir. Domino’s Pizza a été très
critiqué. Seuls les mauvais côtés comme les
salaires ou les scooters ont été mentionnés
en oubliant toutce qui peut être bien. Les
gens ne voient que les points négatifs en
oubliant les bons côtés.
Effectivement, les salaires sont très bas. Il faut
travailler beaucoup pour obtenir un revenu
décent. Ainsi, un système appelé Labour
Cost a été mis en place concernant la
masse salariale par rapport au chiffre
d’affaire de la soirée. Celle-ci ne doit pas
dépasser 30%. Mais si c’est le cas, les
employés se voient soustraire des heures
pour arriver au pourcentage exigé !
Toutefois, les horaires sont flexibles. Il est
possible de choisir ses jours de travail en
début de semaine, ce qui laisse une
certaine indépendance aux employés.
La plupart sont donc étudiants au gymnase
ou à l’université, ou ont un autre travail qui
ne leur rapporte pas assez. L’équipe est
jeune, dynamique et sympathique. Les gens
s’entendent généralement bien entre eux,
hormis quelques exceptions qui sont toujours
présentes sur tout lieu de travail. Des relations
se créent. Mais malheureusement, il faut
faire attention à ne rien laisser traîner sous
peine de se faire voler.
Il est aussi vrai que l’état des scooters laisse à
désirer. La plupart n’ont plus de béquille, de
rétroviseur, ni de clignotant ou même de
freins. Les carrosseries sont en très mauvais
état. Certains ont le pot d’échappement
percé et font un bruit d’enfer. Cela
provoque de nombreux accidents qui
peuvent être dangereux pour les livreurs
mais aussi pour les autres conducteurs.
De plus, les livraisons sont garanties à 30
minutes maximum. Pour tenter d’arriver à
l’heure, les livreurs doivent souvent passer
par des sens interdits, rouler sur le trottoir,
dépasser les limites de vitesses, remonter les
files de voitures arrêtées ou encore brûler
des feux rouges.
En défintitive, il apparaît que travailler à
Domino’s Pizza à temps plein ne va jamais
rapporter assez pour bien vivre avec une
famille. Par contre, pour un étudiant qui veut
juste avoir un peu d’argent ou pour une
personne qui ne gagne pas beaucoup et
qui désire arrondir ses fins de mois, c’est une
bonne alternative. Les horaires flexibles
permettent de choisir de travailler plus ou
moins suivant ses disponibilités. De plus, le
travail est agréable mis à part aux heures de
pointe.
C’est une option qui permet de s’amuser et
de faire des rencontres tout en gagnant de
l’argent.
Éléonore Tappy & Yves Duebi, 2M03
8
ACTU SEVELIN
« Porte ce que tu n’as jamais osé, ose ce que tu n’as jamais porté ! »
Le temps d’une journée, le gymnase de Sévelin se mêle à la multitude des couleurs ainsi qu’à la
créativité de chacun de ses élèves. De quoi en surprendre bien plus d’un dans le quartier…
Le mardi 29 avril 2008, la journée de l’extravagance a en effet ouvert ses portes : Gorille, bonne
sœur, super nanas, schtrumpfs, ours, triplées, grenouille, Minnie, Paris Hilton, fans de tecktonik,
militaires et bien d’autres « spécimens » encore étaient de la partie ! Pendant les pauses de vingt
minutes, tous les élèves s’admirent, se comparent. Rires et bruit sont au programme ! Nombreux
sont ceux à avoir pris leur appareil photo pour garder des souvenirs de cette amusante journée.
A 13h, le défilé a eu lieu au niveau 2 du bâtiment. Le jury était composé du doyen, M.
Schuppisser, d’un enseignant, M.Hunkeler et de quelques délégués. Tous les élèves déguisés ont
pu se présenter au concours, par groupes de trois maximum. Néanmoins, les gymnasiens
n’étaient pas tous présents, peut-être à cause d’une mauvaise transmission de l’information. En
effet, la journée avait été annoncée au sein du comité des délégués et rappelée grâce aux
affiches couleur créées par deux élèves de l’établissement, mais n’y figuraient pas d’indications
pratiques telles que le lieu ou l’heure du défilé. Une feuille circulait à midi pour pouvoir s’inscrire
mais, tous les étudiants ne mangeant pas au gymnase, cela n’a pas suffi.
Mme Braham, vêtue d’habits traditionnels japonais (ou chinois ?!), était le seul membre du corps
enseignant qui ait participé à cette journée mouvementée.
Après avoir vu tous les groupes, le jury a délibéré et le présentateur annoncé le classement des
meilleurs déguisements :
1. Scotch Boys
2. Crom et La dame d’argent
3. Les Supers Nana
Ces gagnants ont reçu des places de cinéma pour récompenser leur imagination et pour leur
participation au concours. Cette journée a été un grand plaisir pour tous, même si certains
élèves ont dépassé quelques limites. Un gymnasien déguisé en pédophile, par exemple, n’avait
sans doute pas réellement compris le sens que la journée devait avoir.
Shkurte Agushi & Camille Grunberg, 2M04
9
ACTU SEVELIN
Le prix Visinand
Le lundi 19 mai fut, pour certains d’entre
nous, un jour de grande tension. Non, ça
n’était pas encore le début des examens…
mais la présentation des travaux autour du
thème «les petites fugues» dans le cadre du
prix Visinand.
Ce prix est en fait un concours artistique
organisé par le gymnase du Bugnon et offert
par la fondation Visinand. Ce concours existe
depuis 1985. M. et Mme Etienne Visinand
l’ont crée en mémoire de leur fille, MarieJeanne, qui était étudiante dans notre
gymnase. Cette jeune fille avait un cancer et
est malheureusement décédée à la fin de sa
première année de gymnase. Elle s’intéressait
beaucoup à l’art : elle aimait dessiner,
peindre, écouter de la musique, la littérature
etc. Ses parents ont donc décidé de créer
un prix à sa mémoire.
Un thème est imposé au début de l’année
scolaire, les élèves intéressés s’inscrivent et
commencent leur travail. Les moyens
d’expression autour du thème sont
complètement libres. Cela peut aller de la
musique à un film d’animation en passant
par de la danse ou même de l’écriture, tout
est envisageable!
Le thème de cette année 2007-2008, «Les
petites fugues», est le titre d’un film suisse
réalisé en 1979 par Yves Yersin. Bien sûr, le
travail ne devait pas forcément être en lien
avec ce film.
Le travail a dû être rendu deux semaines
avant le 19 mai. Depuis le début du projet, les
élèves ont pu être suivis par un professeur
désigné selon leur mode d’expression.
Cependant, il leur était laissé l’entière liberté
de consulter ou non leur «tuteur».
Nombreux sont les élèves qui ont abandonné
en cours de route. En effet, au lancement du
projet, il y avait beaucoup d’inscrits sur les
deux sites (Place de l’Ours et Sévelin). Mais
pour finir, ils n’ont été que onze à présenter
un travail abouti. Ce n’est pas que les
professeurs les aient fait travailler comme des
tortionnaires... En fait, sur les onze candidats, il
y avait huit groupes. Quatre ayant produit
une nouvelle, un une pièce de théâtre, deux
un travail d’art visuel et une personne une
composition musicale accompagnée d’un
texte. Cette année, la littérature dominait
donc !
Le 19 mai, ils ont donc présenté leur projet
devant un jury, qui pour cette édition 2008
était composé de Valérie Cicurel, Laura
Georgantas, Géraldine Giddey, Catherine
Tirelli, Daniel Carel, Olivier Reymond ainsi que
deux membres de la famille de Marie-Jeane
Visinand, sa mère, Mme Merle, et sa sœur.
Chacun a eu droit à quelques minutes pour
expliquer son concept, dire quelques mots
sur son travail et terminer par ses impressions.
Ensuite sont venues les questions du jury et
des gens présents.
Le nom du gagnant/e de l’édition 2008
devait être affiché le lendemain sur le
panneau d’affichage au Bugnon, et sur
l’écran de Sévelin. C’est dire la tension qui
régnait le matin à l’arrivée au gymnase !
Cette année, le prix Visinand a été attribué à
Fabio Gaffo (1M4 site de l’Ours) pour sa
nouvelle, «La Constance».
Mais les juges ont trouvé qu’un deuxième
travail méritait un prix pour sa qualité. Nous
avons alors un deuxième
lauréat, qui est à Sévelin,
Pablo Choffat de la 1M5, qui
a écrit une pièce de
théâtre, «Petites fugues d’un
esprit libre». Le prix leur sera
remis lors des promotions.
Pablo Choffat,
Félicitez-le !
Je vous conseille de lire ces créations qui
seront mises sur la page web du gymnase, et
peut-être également tirées sur papier pour la
bibliothèque. Vous pourrez aussi admirer le
travail d’art visuel réalisé par Marion Stucky
(2M4) et Anna Lazzarotto (Cité) dans le
gymnase de Sévelin.
Espérons que l’année prochaine, vous serez
nombreux à être intéressés par ce concours
artistique !
Maya Maharjan, 2M04
10
ACTU SEVELIN
Partir
en
échange linguistique
Qui n’a pas rêvé ou du moins pensé partir en
Allemagne, en Angleterre, au Canada ou
encore en Australie pour apprendre une langue
et y approfondir ses connaissances ?
Partir à l’étranger, ce n’est pas seulement parler
une autre langue, c’est également découvrir de
nouveaux horizons, une nouvelle culture, un pays
que l’on ne connaît pas, au mode de vie
différent de chez nous. C’est aussi en apprendre
un peu plus sur soi-même et gagner en
indépendance, car être loin de ses proches
(famille et amis), ne peut que nous amener à
cette évolution.
Bien entendu, il y a quelques petits
désavantages. Les cours manqués engendrent
un rattrapage important au retour de
l’échange, mais cela n’est qu’un détail lorsque
l’on veut vraiment partir. La durée peut
également être un frein. D’ailleurs, Severin
Knecht, élève venu de Schaffhouse pour un
échange au gymnase de Sévelin, dit à ce
sujet: «Pour apprendre une langue, découvrir
une ville et faire de bonnes connaissances, six
mois suffisent. Si l’on reste plus longtemps, ce
n’est plus très intéressant car cela fait déjà partie
du quotidien ». La durée favorise également le
fait de s’ennuyer de sa famille, de ses amis et de
ses habitudes. L’accueil d’une personne durant
quelques mois n’est pas toujours évident. Mais
Florence Zuppinger, élève de la classe 2M05,
nuance : « C’est peut-être long de recevoir une
personne pendant trois mois, mais ça fait partie
de l’échange et c’est toujours « drôle » de faire
découvrir son pays et ses habitudes à un
étranger.» En effet, tout l’intérêt de tels échanges
repose sur le principe même du partage,
chacun faisant visiter son pays. Il ne faut pas
oublier que, si l’on apprend beaucoup en
partant, on reçoit également lorsque l’on
accueille. Tous ces éléments sont riches en
enseignement.
L’idée de faire un échange m’a tentée lorsque
notre professeur d’anglais, Mme Meystre, nous
en a parlé en classe. Les modalités étaient
intéressantes car elles nous permettaient de
partir au Canada ou en Australie pour deux mois
et demi à un coût relativement bas, étant
donné la durée du séjour. Outre l’intérêt
linguistique, j’avais ainsi l’occasion de me rendre
au Canada, le pays de mon père. Après avoir
rempli plusieurs formulaires et entrepris toutes les
démarches nécessaires, je suis partie en août
2007. Avec les autres correspondants suisses,
nous avons passé deux merveilleux jours à
Toronto, vu les chutes du Niagara, puis chacun a
rencontré sa famille d’accueil.
Lorsque j’imaginais cet échange, je ne
m’attendais certainement pas à me retrouver
au milieu de nulle part. Ma correspondante
travaillait énormément et durant trois semaines je
me suis retrouvée seule, chez elle, perdue dans
la campagne, sans transports. Certains soirs, nous
faisions de petites fêtes avec ses amis. Ces trois
semaines se déroulèrent en quelque sorte dans
l’attente de la rentrée scolaire, mais
globalement tout se passait plutôt bien avec ma
famille d’accueil. Cela n’a pas toujours été facile
et il a parfois fallu que je prenne sur moi-même
pour que nos relations restent cordiales.
Malheureusement, cela s’est moins bien passé
en Suisse et ma correspondante a préféré finir
son séjour dans une autre famille.
L’école au Canada est vraiment différente de la
nôtre car ils mettent l’accent sur son aspect
ludique. Des jours tels que le « Pyjama Day » ou
encore le « Ugly Sweater Day » sont fréquents.
Pour mes quelques semaines dans une High
School, jai choisi quatre matières: mode, gym,
histoire de l’Amérique et anglais. L’horaire était le
même tous les jours, les périodes duraient 75
minutes et la journée finissait à 14h30. Ensuite, le
fameux bus jaune des films américains nous
ramenait à la maison. Ainsi, j’ai découvert làbas de nouvelles habitudes, comme le fait de
souper à 17h30.
Si vous êtes intéressé(e) à vivre une expérience
comme la nôtre, je vous donnerais deux conseils
: n’ayez pas peur de communiquer avec les
personnes qui vous accueillent et n’hésitez pas à
partir, car vous en retirerez forcément quelque
chose de bénéfique.
Florine Baillot, 2M05. Avec les témoignages de
Florence Zuppinger et de Severin Knecht.
11
ACTU SEVELIN
La lutte des
classes
Vous avez sans doute remarqué l’étrange
atmosphère qui régnait le mercredi 23 avril
dans notre cher gymnase. Le gymnase du
Bugnon site de Sévelin a en effet été le
théâtre d’affrontements entre deux classes
dans le cadre de ‘’la lutte des classes’’ une
émission sur Couleur 3. Le concept est simple,
les deux classes doivent proposer des sujets
sur lesquels elles vont débattre en défendant
une position qui leur sera attribuée. Un jury,
impartial évidemment, donne ensuite la
victoire à la classe ayant le mieux
argumenté.
Au cours de la journée, certains élèves se
sont fait interviewer par Yves Zahno,
commentateur sur la chaîne. Ce dernier
posait toutes les questions qui lui passaient
par la tête, sur l’avenir des élèves, leur
sentiment par rapport au gymnase, à leur
classe ou encore sur leurs origines. 13h30,
début des hostilités, les premiers débateurs se
préparent à argumenter sur un sujet très
controversé à savoir l’utilisation des OGM
dans nos cultures. La tension est palpable, les
élèves crient et applaudissent pour soutenir
leur classe attirant professeurs et élèves
d’autres classes. Les débats s’enchainent,
certains se débrouillent comme des chefs,
d’autres craquent, au bout du compte
beaucoup de rires. L’émission propose
également aux élèves, entre les débats, de
diffuser une vidéo ou musique de leur choix.
Ainsi, certains ont pu faire partager leur
musique, à l’image d’un élève de deuxième
qui a diffusé un titre de son propre groupe,
ou encore leur humour en proposant une
vidéo de l’extraordinaire Jean-Claude Van
Damme.
A la fin de l’émission (qui a duré près de 4h
tout de même) les meilleurs débateurs ont dû
préparer, en une heure, un débat sur un sujet
final. En l’occurrence : ‘’la vie privée de nos
élus doit-elle être irréprochable ?’’. Finale
qu’a finalement remporté la 2M02 qui n’avait
pourtant pas eu la cote auprès des juges
jusque là. Bilan de la journée, beaucoup de
stress pour certains, des fous rires, des
protestations et surtout de la fatigue ! Les
gagnants se sont vus remettre de superbes T-
à Sévelin
shirts et sacs Couleur 3 avant de rentrer chez
eux pour goûter à un repos bien mérité ! Tous
ces débats
et profils d’élèves sont
disponibles en podcast sur le site de Couleur
3.
Raphaël Breitschmid, 2M02
12
16H00 – 8H00
La Zona
La Zona fue recompensada con el León del
futuro, premio a la mejor primera película.
Ganó también el premio FIPRESCI (premio a
la crítica internacional), el premio del público
y varios otros premios.
Esta película es el primer largometraje del
uruguayo Rodrigo Plá, el director y, junto con
su esposa, guionista.
En el reparto, tenemos
a dos famosos actores
españoles
Maribel
Verdú (El Laberinto del
Fauno de Guillermo
del Toro; Y Tu Mamá
También de Alfonso
Cuarón)
y
Daniel
Giménez
Cacho
(Perder es Cuestión de
Método de Sergio
Cabrera; La Mala
Educación de Pedro
Almodóvar). Hay dos
otros
actores
importantes,
Daniel
Tovar (que tiene el
papel de Alejandro) y
Alan Chávez (Miguel),
aunque no son por el
momento
muy
conocidos.
La policía también intenta descubrir lo que
pasa en la Zona.
Durante las búsquedas, Miguel se hace
amigo con Alejandro, el hijo de un gran
representante de la Zona.
Comentario:
La Zona trata de
diversos temas de
actualidad, como la
sociedad
dividida
entre ricos y pobres, la
corrupción
de
la
policía y la violencia
humana. Pienso que
estos
temas
son
importantes
e
interesantes, pero la
intriga de la película
es un poco corriente.
Cuando vemos el
anuncio
de
la
película,
pensamos
que es un “thriller”,
que da miedo y que
el
punto
más
importante
es
encontrar al chico. En
realidad,
lo
que
descubrimos es el
miedo a la sociedad
que tienen algunos,
Sinopsis:
esa angustia que
termina
por
el
La Zona es el barrio en
encerramiento.
el que los más ricos de
Podemos ver hasta
México
se
han
qué
punto
las
establecido.
Este
www.lazona-lapelicula.com
personas
se
convierten
en
paranoicas.
Al
barrio tiene muros a su alrededor y está muy
final, asistimos al triste espectáculo de la
bien vigilado. Una noche, tres jóvenes pobres
violencia, de la venganza y de la pérdida de
entran en la Zona. Intentan robar una casa,
control. Es un retrato de una sociedad,
pero la propietaria los descubre. Ella tiene un
aunque rica, primitiva.
revolver y el robo se termina muy mal; dos
jóvenes, la mujer robada y un vigilo, mueren.
Para los fanáticos de cine, esta película
puede presentar algunos defectos como
Los habitantes de la Zona se reúnen y
algunos planos o el volumen de la música en
deciden buscar al tercer chico, Miguel, sin la
ciertos momentos, pero tenemos que ser
ayuda de la policía y sin declarar lo que ha
indulgentes, recordemos que es el primer
pasado. Reaccionan según el principio de
largometraje de Rodrigo Plá.
“ojo por ojo, diente por diente” Ahí empieza
la “caza”.
Maya Maharjan, 2M0
13
16H00 – 8H00
Kaktusfieber
« Une pièce de théâtre en allemand? » « Qui
a eu le courage de l’écrire ? »
Telles étaient les réactions de la plupart des
élèves lorsqu’ils ont appris qu’une pièce de
théâtre, qui plus est en allemand, avait été
écrite par une de leurs camarades.
La jeune écrivaine en herbe qui s’est lancée
dans cet incroyable défi s’appelle Arianne
Urfer et étudie dans la classe 2M5.
Contrairement à un certain nombre
d’étudiants, Arianne aime l’allemand et a
décidé d’en faire son travail de maturité. Elle
a donc écrit elle-même cette pièce de
théâtre avant de demander à quelques-uns
de ses amis s’ils seraient d’accord de jouer le
rôle des personnages qu’elle avait inventé.
Après avoir reçu des réponses affirmatives
de la part de ses amis et futurs acteurs, elle
s’est attaquée à la mise en scène de son
histoire. S’en sont suivies des dizaines
d’heures de travail, des cours afin
d’améliorer la prononciation et enfin
l’apprentissage du texte. Après quelques
mois de répétitions, la pièce a enfin été
prête à être dévoilée au public.
Nous, les élèves de première et deuxième
année avons eu la chance de découvrir
cette pièce à l’aula du Belvédère, il y a de
cela quelques semaines. Voici un court
résumé de cette sympathique histoire :
Une jeune fille
suisse,
prénommée
Constance, fait un échange linguistique
dans une famille peu ordinaire d’Allemagne,
et vit plein d’aventures, drôles comme
émouvantes. À son retour en Suisse, elle
retrace son séjour avec humour et sensibilité,
et se réjouit de revoir son petit ami Rainer.
Moi qui étais assise dans le public, j’ai été
impressionnée tant par le jeu des jeunes
acteurs que par l’imagination qui a permis la
création de cette pièce. Mon niveau
d’allemand ne m’a pas permis de
comprendre chaque dialogue, mais le jeu
des acteurs, les chansons, l’histoire ainsi que
la bonne humeur et l’humour qui se
dégageaient de cette pièce ont accroché
un sourire sur le visage de chaque élève
présent dans la salle. Tous ceux qui ont
participé à la création de cette pièce ont
été chaleureusement applaudis par tous les
gymnasiens et professeurs qui constituaient
le public.
Afin d’étayer mes propos, j’ai rencontré il y a
peu de temps, la directrice de l’école ainsi
que la disco dame qui ont eu la gentillesse
de répondre à quelques-unes de mes
questions. Voici l’intégralité de ces deux
interviews.
Interview avec la directrice de l’école :
•
Est-ce que vous êtes toujours aussi
nerveuse dans la vie de tous les jours?
•
Non, je suis toujours très calme et
disposée à travailler en communauté!
Mais vous savez, mon associé a vraiment
le chic pour m'énerver !
•
Pourquoi avez-vous
comme associé ?
•
Honnêtement, parfois je me demande
vraiment pourquoi! Mais au fond, c'est
quelqu'un d'attachant même si au
premier abord il n'a pas vraiment l'air
d'être efficace!
•
Votre médecin vous a-t-il prescrit des
médicaments
adaptés
à
votre
nervosité?
pris
Hofmeister
14
16H00 – 8H00
•
Bien sûr!!! Quelle question ! Vous croyez
vraiment que j'aurais survécu sur scène si
je n'avais pas eu mes pilules ?!
Interview avec la disco dame :
•
Pensez-vous que
apprécient?
vous
•
Est-ce que vous êtes toujours aussi
aguicheuse?
•
Oh c'est une question difficile! Mais je
pense tout de même que mes élèves
ont de l'affection pour moi!
•
Oh oui! Vous savez c'est quelque chose
qu'on a dans la peau! Je suis une
charmeuse depuis mon plus jeune âge!
•
Vos leçons de yoga sont-elles efficaces?
•
•
Non, alors vraiment pas, ça me crispe
encore plus et la prof m'énerve !
Savez-vous réellement lire l'avenir dans la
main?
•
•
Qu’est-ce qui vous énerve le plus en tant
que directrice d’une école ?
Entre nous, je bluffe complètement mes
clients! Je n'ai absolument aucune idée
de ce que je leur prédis !
Vous savez, je crois que c’est de faire
régner l’ordre dans l’établissement. Les
élèves sont de plus en plus turbulents. Je
pense que mon collègue Monsieur
Fürrer pourrait en témoigner.
•
•
Avez-vous réussi à gagner de l'argent
avec votre vente de roses?
•
Pas énormément, j'économise pour une
boule de cristal, il me manque encore
quatre francs.
vos
élèves
Léonore Favez, 2M03 & Virginie Ecoffey, 2M05
15
L.B.D
Le passage
Marie était étendue, sa chevelure s’étalant autour de sa tête, telle une auréole chatoyante. À
travers ses paupières closes, la jeune femme parvenait à distinguer la pâle lumière de son
environnement. Reprenant peu à peu ses esprits, elle se demanda où elle se trouvait. Son
dernier souvenir peinait à lui revenir, sa mémoire était encore dans le flou, un flou qui
commençait toutefois à s’estomper. La voiture…je revenais du restaurant après la dispute… et
puis… Et puis rien, le vide. Marie s’efforça de réfléchir à ce qui lui était arrivé ensuite. Soudain,
dans un véritable flash, tout lui revint en mémoire ; son brusque mal de ventre, la perte de
contrôle du véhicule, les graviers, le dérapage, l’arbre qu’elle avait embouti de plein fouet…
Marie eut le souffle coupé par la netteté de son souvenir. Elle ouvrit enfin les yeux et regarda
d’un air affolé autour d’elle. Ce qu’elle vit ne fit que rajouter à sa panique. Rien ne lui
permettait d’identifier le lieu où elle se trouvait, mais ce n’était sans doute pas, comme elle
l’aurait cru, un hôpital. Il s’agissait d’un espace intemporel, une sorte de platitude désertique
s’étendant à l’infini de tous les côtés. Tout était terne, mort. Le ciel avait une étrange teinte bleu
cendré. Nul nuage n’y voguait, nul oiseau n’y volait. Aucun signe de vie, aucun être humain ou
animal à perte de vue. Une vague odeur de rouille semblait incrustée dans l’air et le seul son
audible ressemblait au bruit d’une légère brise, même si aucun vent ne se faisait sentir. Marie se
leva d’un bond et se mit à courir en jetant des regards affolés de tous les côtés, n’osant même
pas troubler le silence de l’endroit en appelant à l’aide.
Joachim était un cuisinier réputé. L’année précédente, il avait réalisé son rêve d’enfant : ouvrir
un restaurant à son nom, qui, de plus, marchait déjà fort bien, ce qui ne gâchait rien à son
plaisir. Les tables étaient toujours occupées et les critiques l’encensaient. Jamais Joachim
n’aurait osé espérer un tel succès, encore moins un succès aussi fulgurant. Il avait désormais la
chance de se réveiller chaque jour, heureux de vivre. Sa femme adorée et son fils Nicolas, âgé
de quatre ans, achevaient de le rendre parfaitement heureux. Hélas, ce n’est que dans les
contes de fées que l’on peut vivre heureux jusqu’à la fin des temps (en ayant beaucoup
d’enfants). Cette triste journée avait mal commencé dès le réveil. Nicolas était tombé malade
la veille et avait beaucoup souffert pendant la nuit, à en juger par ses nombreux pleurs, qui
avaient empêché Joachim et sa femme de bien dormir. Joachim se leva pourtant à l’heure
habituelle, bien plus fatigué que d’habitude, embrassa sa femme, jeta un coup d’œil à son
enfant malade enfin endormi, et se rendit à son restaurant.
Il n’avait pas acquis sa réputation de maître cuisinier pour rien. Il mettait un soin tout particulier
à ce que chacun de ses plats tende au maximum vers la perfection. Pour cela, il sélectionnait
évidemment tous les ingrédients avec la plus grande attention, la moindre des choses étant de
s’assurer de la qualité et de la fraîcheur de ceux-ci. Mais, ce jour-là, son manque de sommeil
avait légèrement affecté sa vigilance habituelle, tant et si bien qu’il ne vit pas qu’il restait un
fond d’épices dans un paquet ayant dépassé la date de péremption. Son nouvel apprenti
cuisinier ne prit pas la peine de vérifier et utilisa les dernières épices pour un plat avant de jeter
le paquet à la poubelle.
Dans son « antre », comme il l’appelait, Joachim commençait à se remettre de sa nuit blanche,
le plaisir procuré par son travail l’emportant sur le reste, lorsqu’il fut sauvagement abattu par
trois balles qui ne lui étaient même pas destinées.
À présent, il était assis, songeur, dans un endroit à des lieues de la représentation qu’il se faisait
du paradis ou de l’enfer, en se demandant s’il n’était pas plutôt en train de rêver, lorsqu’il
16
L.B.D
aperçut une silhouette indistincte en train de courir dans sa direction. Il lui fit aussitôt de grands
signes des bras, en espérant que cette apparition était bien humaine et non une autre
bizarrerie de cet endroit improbable.
Klaus n’avait pas été gâté par la nature. Il avait passé une enfance malheureuse et sa vie
d’adulte ne valait guère mieux. Il n’avait pas eu de père alcoolique qui le battait, de mère
prostituée, ou quoi que ce soit du genre, mais ses parents n’étaient simplement jamais à la
maison. Il avait grandi sans amis ni véritable famille, abandonné de tous, sans même un poisson
rouge pour lui tenir compagnie. Est-ce pour ça qu’il développa une certaine instabilité
mentale ? Peut-être bien qu’il ait pu y être prédestiné.
Sa vie avait pourtant connu une embellie à l’âge de 37 ans, lorsqu’il avait rencontré Marie. Il
était chômeur, elle était assistante sociale. Leur relation avait rapidement dépassé le cadre
strictement professionnel. Malheureusement, Klaus était d’une jalousie maladive et sa relation
avec Marie commença à se dégrader pour finalement s’achever sur un « Adieu » au
restaurant. Klaus, qui ne voyait pas les choses comme tout le monde, fut persuadé que tout
était de la faute du serveur. Celui-ci avait en effet très certainement aguiché Marie, ce qui
l’avait décidée à le quitter, lui. Mais cela n’allait pas se passer comme ça ! À peine Marie
partie, emportant avec elle un cornet de crème glacée, il injuria le serveur et en vint aux mains
avec lui. Le patron de l’établissement eut la mauvaise idée de s’interposer entre eux alors que
Klaus avait déjà sorti son pistolet. Il fit feu trois fois. Quitte à s’être trompé de cible, autant
achever le patron, puisqu’il devait de toute façon aussi être impliqué dans le complot visant à
lui voler Marie. Après avoir tiré, il tourna les talons, courut jusqu’à la sortie, dérapa sur la glace
que Marie avait lancé par terre, ayant sans doute perdu l’appétit suite à la querelle, et chuta
lourdement en arrière, se fracturant le crâne au passage. Un secours rapide aurait
probablement pu le sauver, mais la dernière ambulance encore disponible avait été envoyée
sur les lieux d’un accident de voiture.
Lorsqu’il reprit conscience, Klaus ne s’étonna pas de l’aspect incroyable du paysage. Il vit au
loin deux silhouettes et se dirigea vers elles. Les trois défunts se rencontrèrent au même moment
et s’immobilisèrent à quelques pas les uns des autres. En un instant, sans que rien ne l’eût laissé
présager, tout leur fut révélé : leurs points de vue s’étaient mélangés, tous avaient eu droit à
l’intégralité de l’histoire qui les avait menés à leur mort. Après s’être regardé ébahi quelques
secondes, ils se mirent tous à rire de bon cœur devant l’absurde de la situation. Que faire
d’autre lorsque le sort vous joue pareil tour ?
Klaus, qui avait désormais l’esprit clair, s’excusa d’avoir abattu Joachim, qui s’excusa de ne pas
avoir vu que les épices étaient périmées. Marie, elle, s’excusa de ne pas avoir jeté la glace à la
poubelle. Elle aurait dû le faire, ne serait-ce que pour protéger la planète du réchauffement
climatique. Ce n’est pas pour rien que les écolos disent toujours qu’il faut trier ses déchets.
Décidément, elle avait failli à son devoir de citoyenne.
Plus aucune raison ne les retenait désormais en ce lieu. Une ouverture irradiant une lumière
blanche et incroyablement pure s’ouvrit tout d’un coup devant eux. Ils s’y engagèrent tous,
l’esprit en paix et ne gardant aucune rancune envers le responsable de leur mort, sachant déjà
ce qu’ils trouveraient de l’autre côté.
Daniel Gaumier, 2M05
17
L.B.D
El
nacimiento de los
cinco anillos
Se cuentan muchas historias sobre el origen de los juegos olímpicos, pero la realidad es muy
diferente.
800 años antes de J.C., la ciudad de Atenas fue invadida por unos mercenarios venidos del
Sur. Aquellos hombres eran muy poderosos y de gran tamaño. Sus embarcaciones se
encontraban en el puerto de Atenas y desde allí los mercenarios imponían sus leyes a la
ciudad y sus habitantes. Los aterrorizaban, se apoderaban de sus víveres, violaban a sus
mujeres y se alojaban en sus casas. En la antigua ciudad sólo quedaba desolación.
En una casa pequeña vivía, con su madre y sus hermanas, un joven llamado Kostis. No
tenía padre ya que había sido asesinado durante un ataque llevado a cabo por los
atenienses contra los ocupantes, y desde entonces su familia vivía en la miseria. Kostis
trabajaba como herrero, sin embargo su sueldo no les permitía vivir decentemente y la
familía tenía que robar para sobrevivir. La hermana menor, Atina, era la más pequeña y la
más ágil. Por eso fue a ella a quien se le asignó la tarea de robar. Aunque la familia era muy
pobre, sus miembros siempre se mostraban optimistas para intentar vivir felices.
En los cuatro años que duró la ocupación del puerto de Atenas, los mercenarios habían
comenzado a jugar a los juegos griegos, como la jabalina o el lanzamiento del disco,...
Como no tenían ninguna distracción, se aburrían muchísimo y decidieron organizar un
torneo, en el cual dos equipos tendrían que enfrentarse: los mercenarios y los griegos. El
torneo debía durar cinco días y tendría lugar en un gran estadio del norte, construido
especialmente para este acontecimiento. El premio que recibirían los ganadores sería el
título de soberanos de Atenas.
Los atenienses decidieron entonces reclutar a todos los chicos en edad de participar al
torneo. Nuestro joven fue designado para participar en el torneo lucha, aunque no tuviera
ninguna experiencia en los deportes de lucha. Al enterarse de esto, su familia mostró su
preocupación. De hecho, toda la ciudad temía por sus jugadores: la superioridad numérica
y física de los adversarios era indiscutible y el tiempo que los atenienses tenían para
entrenarse era sólo de cincuenta días. El pueblo sabía que no sobraba tiempo y a medida
que los días pasaban, su moral caía cada vez más. Las pérdidas humanas iban a ser
terribles y la ciudad permanecería para siempre bajo el poder de sus invasores.
El tiempo volaba y la fecha de los juegos estaba muy cercana. Kostis, sólo con pensar en lo
que iba a tener que hacer, se ponía cada vez más nervioso. La familia se daba cuenta
perfectamente del estado de Kosti, y eso provocaba un clima de incertidumbre. Cuatro
días antes del principio de los juegos, la madre no soportó más la angustia. Pidió a su hija,
Atina, de ir a Olimpia en busca de su tío. Él tenía 3 hijos que eran muy fuertes ya que les
tenían acostumbrados a participar a torneos de este tipo. La madre quería que Atina
viajase con el caballo del padre y convenciera a sus primos de venir a ayudarles. Atina se
alejó discretamente de la cuidad esa misma noche. Llegó a Olimpia al atardecer del día
siguiente, después de haber galopado toda noche. Su madre le había explicado cómo
18
L.B.D
llegar a casa de su tío, pero las cosas no fueron tan fáciles como ella lo había pensado.
Después de algunas horas de búsqueda, Atina logró encontrarlos y les explicó el motivo de
su visita. Sus parientes la hospedaron y mientras ella descasaba, ellos discutieron el asunto
con calma.
Al día siguiente, la despertaron temprano. Tres caballos estaban listos en el patio, sólo
faltaba ensillar el caballo de Atina y así estarían preparados para marcharse. Un día de
viaje bastó para llegar a Atenas. Cuando los atenienses vieron aquellos jóvenes en
compañía de Atina, recobraron su fe. Un plan fue elaborado y el día en cuestión, todo se
desarrolló como previsto.
¡Los atenienses ganaron! La ciudad les fue devuelta y los mercenarios, fieles a su palabra,
desaparecieron de Grecia para siempre.
Es por eso que Grecia decidió organizar de nuevo los juegos en honor a estos hombres
valientes que lograron vencer al enemigo. El nombre oficial que se le dio a estos juegos fue
"Los Juegos Olímpicos". Iban a ser realizados cada cuatros años y confrontarían a griegos
con Turcos, Albaneses, Yugoslavos y Búlgaros. Así es como nació el símbolo de los cincos
anillos que representan estos cincos países. Hoy en día, los juegos son accesibles a todos los
países, y estos cincos anillos se utilizan para representar los cincos continentes.
Eléonore Tappy, 2M03
19
L.B.D
Les
aventures
de Super
Un jeune couple de gymnasiens
voulait profiter de pouvoir passer la pause
en tête-à-tête,
mais malheureusement ils ne
trouvèrent autour d’eux que la grisaille du béton et
l’odeur des gaz de camion…
A l’aide de ses supers pouvoirs, Super FortyFour décida de venir en aide à nos deux
étudiants…
Forty-Four
Mais heureusement, du haut des airs, quelqu’un
aperçut leur désespoir…
Ils eurent donc tout le loisir de s’aimer dans une
oasis de verdure et de tranquillité, oubliant
presque le décor extérieur…
Constance Allaz, Maya Maharaja, 2M04 & Yasmine Boulos, 2M03
20
INVITE
Passe ton bac d’abord !
On l’oublie parfois, mais nos maîtres aussi ont dû obtenir leur maturité avant de passer « de l’autre
côté ». A chaque numéro, un prof nous raconte donc comment il a vécu ses examens.
Aujourd’hui, c’est M. Paschoud qui redevient bachelier et se remémore un certain mois de juin...
J’ai passé mon Bac X au Gymnase du Belvédère (Lausanne) en 1971.
L’option math-spé d’alors combinait math renforcées et latin-anglais d’aujourd’hui.
Virtuose du passage à la raclette au cours de ma scolarité, j’ai toujours ignoré ce qu’étaient les
points « de trop » et ma plus grande surprise a probablement été de réussir sans note en dessous de
la moyenne.
La proximité de mai 68 et ses répliques romandes avaient plombé l’ambiance des derniers
semestres d’étude. Pour le plus grand soulagement des profs et des élèves, les examens sont
apparus comme un retour rassurant à la normale, au train-train de l’école.
Avec le recul et en passant notamment de l’autre côté du pupitre, j’ai découvert que les examens
étaient un rite tribal de passage et que le stress en faisait intégralement partie.
Jean Paschou, professeur de philosophie
21
INVITE (Rubrique « maître invité » : à chaque numéro, un maître nous fait partager un coup de cœur, une
anecdote…et nous ouvre une fenêtre sur son « 16h00-8h00 ».)
(A)necdotes
alphabétiques
agacé se bouche les oreilles avec ses
écouteurs. Il ferme les yeux.
(a) Une voiture de sport de couleur noire. Sur la
vitre arrière figure une feuille blanche, pour la
vente, comportant la mention « à discuter ». (m) Le merle ne m’a pas réveillé ce matin.
J’imagine un bref instant la discussion.
(n) L’eau de la fontaine s’écoule sans se soucier
(b) Sur le parvis de l’esplanade du Centre
du dialogue de deux mères préoccupées par
Pompidou, assises à même le sol, deux
leurs enfants acrobates sur les chevaux de bois
femmes birmanes distantes d’une centaine
bordeaux.
de mètres jouent d’un instrument monocorde
en stéréo. Personne ne les écoute. Comme (o) Dans la volière, un oiseau miaule devant
l’admiration des badauds.
reliées par les astres, elles commencent et
arrêtent leur litanie en même temps.
(p) C’est le printemps. Un couple de pigeons se
poursuit à toute allure. Cessant leur ronde
(c) Dans l’avenue, ce matin, des branches
nuptiale pour quelques miettes abandonnées
jonchent le sol, tels les restes d’une
par un adolescent tout de noir vêtu, songeur.
immense installation d’arte povera nocturne.
(d) Au parc, sur les pavés gris, deux pigeons
(q) Sur la place et dans une rue, les gens font la
(e) Sur une petite place, l’homme délabré est
(r)
marchent côte à côte. En face, deux
mamans promènent leurs poussettes grises.
(f)
queue pour l’art ou pour une glace. Pour le
plaisir.
inanimé, couché en plein soleil. Personne ne le
voit. Je passe mon chemin, ne sachant que
faire.
(s)
Dans un magasin, une jeune femme aux
cheveux noirs fait ses courses. Les hommes
célibataires la rêvent du regard.
Un homme immobile à sa fenêtre observe un
enfant chassant innocemment un groupe de
quelques pigeons. Que Venise semble loin.
Une femme et un homme se tiennent à
distance,
chacun
absorbé
par
sa
conversation téléphonique. Que d’histoires
invisibles et inaudibles dans le ciel.
En classe, deux filles discutent avec passion de
la durée de leurs amours respectifs. Dehors, le
ciel est encore gris.
(g) Au sein d’un bac à sable gris, deux enfants
(t)
(h) Au sommet des arbres d’un vert tendre, la bise
(u) Dans le flux des voitures, le bruit de la route
inévitablement détruisent les tours
venaient de construire, sans violence.
qu’ils
joue avec leur souplesse naturelle.
(i)
(j)
occulte le silence des habitacles. Que de
pensées mobiles.
Deux tourterelles blanches se poursuivent dans
le ciel maussade. Face à leur envol, une (v) Le contraste entre la délicatesse des gestes
appliquant de la peinture sur une feuille
maman cesse la promenade de ses jumeaux
blanche et les camions chargés de déchets
blonds assis l’un devant l’autre.
rouillés me touche.
Sur la place, un homme sans âge se tient
debout, un foulard blanc dans les cheveux, (w) Dans l’avenue, une voiture noire à l’arrêt. Une
femme attend à l’intérieur. Un homme y
avec à ses côtés ce qui reste de sa vie.
pénètre. La voiture demeure immobile. La vie
Quelques valises et menus objets. C’était mon
aussi.
ami.
(x) Une inconnue.
orange en attendant son repas. Une jeune
(y) ves
femme vêtue de mauve s’assied en face de
(z) binden
lui. Il interrompt sa lecture.
(k) Au restaurant, un homme seul feuillette un livre
(l)
Dans le train, deux étudiantes font des plans
de visite à haute voix. Non loin, un voyageur
Yves Zbinden, professeur d’arts visuels
22
20 MIN. (DE PAUSE)
Virginia, la extravagante
¿Por qué ser discreto cuando se puede ser llamativo? La nueva
tendencia del verano es una ropa de colores que da energía. El pelo
también es muy importante, y tiene que quedar bien con la ropa. El
conjunto tiene que enfatizar sus cualidades físicas. Es un estilo un poco
diferente de lo habitual, pero tiene su encanto. ¡Va a hacerlo volverse
más de uno!
El pelo: rizado y
rubio. Todo para
dar el tono de
vida de esta
chica llena de
energía.
La
camiseta:
rosa
que
va
especialmente
bien
con
el
negro.
Es
cómoda
y
elegante.
Los pantalones
sintéticos
brillantes:
los
pantalones
de
campana están
siempre
de
moda. Da el
estilo
retro
y
“flashy”.
La camisa: negra
para pegar con
todo. Puede ser
clásica
y
elegante.
Pero
puede
también
combinarse
con
ropa
extravagante.
La
pulsera
de
algodón naranja:
un
clásico
también, pero que
combina con el
rosa
de
la
camiseta. ¡No hay
nada dejado al
azar!
Los zapatos: aunque no los vemos,
podemos imaginar los tacones para
poner en evidencia los pantalones de
campana.
23
20 MIN. (DE PAUSE)
Yasmine, la retro
Este verano la moda se hace multicolor y recupera los cortes y los
impresos de los años setenta. Atreveros a llevar ropa amplia, cómoda, y
de tendencia hippie. ¡ No olvidéis que para ahorrar dinero podéis
explorar el armario de su madre o de su abuela!
El vestido retro:
Es perfecto, corto o
largo,
eso
depende
de
vuestros
gustos,
pero tiene que ser
ligero.
Se
adapta
a
cualquier situación,
para la playa o
¡para la ceremonia
de entrega de los
diplomas!
Las sandalias: para
completar vuestra
vestimenta,
solamente os faltán
las sandalias. Hay
de varios
tipos,
pero por ejemplo el
estilo spartiato está
muy de moda este
verano
y
es
práctico
porque
agarra bien el pie.
Las gafas de sol:
¡Si por casualidad
tenemos sol durante
las vacaciones!
Entonces,
tened
siempre listo en su
bolso un par de
gafas de sol. A ser
posible
las
más
grandes
que
encontréis, en el
estilo de los años 6070.
El bolso:
Siempre
imprescindible en
cada
estación.
Tiene
que
ser
amplio, y no os
olvidéis
de
compaginar
el
color o el estilo del
bolso con el resto
de la ropa.
Constance Allaz, Marion Stucky, Maya Maharjan, 2M04 & Virginie Ecoffey, 2M05
24
20 MIN. (DE PAUSE)
Petites
« Vous avez perdu un iPod, un
natel, ou un livre ? De
nombreuses affaires ont été
retrouvées, venez les chercher au
secrétariat ou à la bibliothèque ! »
annonces
« Cherche guitare classique
d’occasion, contactez-moi au
079/576.81.90 »
« Jeune homme pronostique la
victoire de la Croatie à l’Euro
2008 »
« Famille à Bussigny-prèsLausanne cherche une gentille
gymnasienne, de préférence de
langue maternelle anglaise,
aimant faire des activités avec les
enfants (jeux, bicolage, lecture
etc…), pour garder nos enfants
de 5 et 8 ans (pas besoin de
préparer le repas à midi), du 28.07
au 22.08.2008 (lundi et jeudi toute
la journée, mardi, mercredi et
vendredi le matin). N’hésitez pas
à nous contacter pour de plus
amples détails au 078/775.05.64 »
« Jeune demoiselle recherche un
mec mortel 078/840.62.63
N’hésite pas, appelle ! »
Anniversaires :
2 juin 1990: Bruno Daniel Da Silva,
2M01,
9 juin 1990 : Marie Künzler, 2M02,
12 juin 1990 :Fabien Forestier, 2M03,
15 juin 1990 :Aline Maylan, 3M04,
17 juin 1989 :Amélie Billaud, 3D01,
« Batterie Yamaha Stage Custom
à vendre pour 1'300.- Appelez le
076/515.65.81»
20 juin 1989 :Quentin Pasquier,
3M02,
22 juin 1989 :Luka Trosic, 2M02,
30 juin 1990 :Artida Ulaj, 2M02.
Camille Grunberg, Shkurte Agushi, 2M04 & Yasmine Boulos, 2M03
25
Rédaction: Raphaël Breitschmid, 2M02
Rafael Abando, Yasmine Boulos, Vves Duebi, Léonore Favez et Tappy
Eléonore, 2M03
Shkurte Agushi, Constance Allaz, Camille Grunberg, Maya Maharjan et
Marion Stuky, 2M04
Florine Baillot, Daniel Gaumier et Virginie Ecoffey, 2M05
Direction: Marie Villarejo
Graphisme: Constance Allaz, 2M04
Gymnase du Bugnon, site de Sévelin
Juin 2008

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