water - Naxos Music Library
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water - Naxos Music Library
HANDEL TEL WATER BAROQUEORCHESTRA Un hkmiml h s m m e n & / w r i e n d'8pogue Marcello G4lT w r c rwmo Rlfredo BERNAROlMl& Marcello Gnrn nslrr~oota Alfredo EERNARDINI 8 Paolo GRAm & Albert0 GRAZZl mamo Gabriele CASSONE & Luca MARZANA TROMBE Dileno BALDIN 8 Francssoo MEUCCI mwl Stefano MONTANARI (wncertino), StefaniaTRWESI, Renata SPOm, Stsfano ROSS1& Paob DlNUNl VIWNImlml h e m COLITTO, Laura MIRRI, Ulrlh FISCHEA & A l m n d m MWNA VIWI smaro~ Glwannl DE ROSA& C h i m ZANISI vlotn Gaetano M I L L O & Sara BENNlCf v ~ m ~ c ~ u o G'iancado DE FEN24 c w r ~ ~ s o A ~ MFONTAN4 c m v ~ ~ m e w , . Evangelina MASCARD1rlaen E MIMA w c c n A R M 0 BERNARDINI, corramoE Enwlstrement live du conoert de Londres, St. Jhn's Smith Square, Is 9 Juin 2003, dans le cadre du Lufthansa FBstival of Baroque Music, par IIsssoins ds Slmon FOX-64L (Muslca Numeris) mM6 de Justin MARCUS. RemerciememP:Glauoo ONGARl Ohotos des artistes) Mary PARDOE (tsxt~s) Treductiws :Mary PARDOE, Margit K U M T A (Allernand)Pablo GRLONCE (Espagmd) ah G ~ d r d WATERM V S I C K J m @&J lil viz. Two FRXNCIJ HORNS TwoVEQLINS or HOBOYS a TENOR dlgw~ @# /h- d.4 HARPS1 CORD m BASS VTOLJN z 5 99 & %do *BP"lfkmf&aTkW*yd E n k . M dAu I-**~ * ~ x & k a v b 4 n a?~ # - * * ~ Water Musick, Suite in F HWV348 (London, 1715 ?) 1 Overture -Adagio e 2 [Allegro] 2'16 Andante 2'11 [Allegro] 2'18 [Pasxpied] 3'07 Air 3'29 3 4 5 6 7 8 9 10 B o u d e l'SI [Andante] 3'44 Hompipe2'31 Menuet 1 & 2 2'26 -am 5'32 Ouvelture in C major Wasxrmusik "Hamburger Ebb' und nut" W 55: C 3 (Hamburg 1723) 11 Ouverture 7'56 12 Sarabande. Die schlafPnde 7 h e h 2'35 13 Bourree. Die e ~ h d fhstis e 1'49 14 Loure. DBr wrl~ebtsNewnus 1'48 15 Gavotte. Die verliebte Amphitrk 0'53 16 Harlequinade.Dersch&~deTn~nus 1'31 17 firstiimende Aeolus 2'05 18 Menuet. Der un~nehmeZephir 2'56 19 Cigue. Ebbe rnd Rut 1'06 20 Canarie. Die lwstigen 8&-kute 136 endon on 1717 1) Wamr Musick, Suite in D H W 349 &Suite in G HWV 350 (London 1736 7) [ A l l e p ] 2'12 22 [Hornpipe] 3'54 23 [Sarabande] 3'08 24 Aria 1 & 2 3'70 25 Menuet 1 & 2 2'31 26 [G~gue1 &2] 1'33 27 [Bourrbe] 7 ' 7 1 28 Lenternent 2'77 29 Coro 1'30 21 WQI timing : 75'29 L'eau ert I'eltment commun de ces deux cornpositions instrumentales de Haendel et de Telemann, ecrites A quelques annCes d'intervalle. Ce sont routes les deux des m u m s de circonstance, celle de Haendel dstinCe a des f@wsroyles sur la Tarnise, celle de Telernann pour c&lCbmrle centmaire de PAmiraute de la Ville de Hambouq. De plus, les auteurs font preuve d'une grande makrise de I'&riture pour cordes etwnts, aucantdans les 'wai' qua dans 18s solos. La fameuse We&r Music (ou Water Musick, dans son orthographe d'origine) de Georg Fridrich Haendel n'Ctait pas p r h e comme p i k e d e r cripdw. L'explication de son titre M Musrque sur I'eau a - dside aiileurs ... Haendel s'inscalle Londra en 1713, aphs une premiere visite en 1710, et ap&r un stjour rriornphal en ltalie (1707-30),'oir il acquiert une aisance dans le styie icatien. & ! i ~ & , son premier optra h i t pour la capitale, y connak un franc succbs ( I ' m m est d o n n k cinquantetmis b i s !) et f a i t de lui, du jourau lendernain, une cdldbrite aupdr du public londonien. En 1714, la wine Anne &Angletern meurt. Faute d'hdritier direct, c'est Ceorg Ludwig, hecteur d e Hanovre et ancien employeur de Haendel, q u ~dwient Ceorges ler d'Angle-m. Curiwse situation pour Haendel qui avaic prolong6 son sejour en Angleterre contre la volont+ de I'flecteur ! Selon la lbgende, gOnC d'avoir manque A sa parole, Haendel h i t e tout - contact avec le nouveau souwrain. Et c'est le baron Kilrnanseck (johann Adolf, Baron von Kielmansegge), arni des deux hommes er C m d k y e r d e I'clecteur, qui &out la situation. En aodt 1715, I'occasion d'une excursion royale en barque sur la Tamise, le baron organise un diuertissernent musical : Ies musiciens, d i r i e s par Haendel, suivent sur une autre ernbarcation. Cette musique plait A re1 y i n t au souverain qu'il pardonne a son music~en-dtsemuret lui accorde In m u sm brines pku. Une autre f&te myale sur I'eau bien documentee celle-ci a lieu le 17 juillet 1717. AccompagnC de ra cour, e t SUM par coute une flottille, le mi se rend B Chelsea, OG il pmnd le souper avant de retourner par Ie fleuve Whitehall w i s h e u w du matin. A la dernande expresse du mi, c'est !e baron Kilrnanseck qui ~ g a n i s eIs festivites. A x s proprer frais, celuici engage des rnusiciens (cordes, bois et cuiwes), qui jouent sur une barque des munes m m p o s k s pour I'occasion par Haendel. Un ternoignage daM du 19 juillet 1717 prkise que a Sa Majestt apprkcia rant [la musique] qu'Ellr la fit exkutw m i s h i s , bien que chaque exkution d u e t une heure : deux fois avanr et une fois a p r k le souper n. Une rmisikme promenade myale sur la Tamise a lieu le 26 a i l 1736, la veille du manage du ~ r i n c ede Galles, FrCderic Louis (fils de Gmrges 11, roi depuis 1727) avec Augusta, f i l l e de Fddkric i l , duc de Saxe Cerha. Waendel - - ayant Ccrit un a anhem s pour les noces du lendemain, il est probable qu'il ait bgalernent eu la charge du divertissement musical pour cette excursion sur I'eau. II semblemit donc que Haendel air cornpod cmis versions de la Water Music Ce fait est confirme par les trois tonatifes ucilistes dans les matdriaux qui nous sont parvenus. Ceux-ci existent sous forme de prerni6res tdicions et de partitions d ' o r c h ~ t r e ; le manuwrit autographe a dispaw. Mais A quelle @ce comspond chaque sulce ? O n I'ignore. D e plus, I'ordre des rnowemenu au sein de chaque suite reste conjactural. Dans un souci de varibt6 et d'kquilibre, nous avons donc intkgr4 des mowemencs de la Suite en sol (013 il manque I'ouwrture) L des mouwments de la Suite en r4 ; I'ordre des mouvemenm de la Suite en fa est egalement different de celui qui est pmpod dans la premihre idition de John Walsh, ainsi que dans toutes les editions rnudernes. La Water Music rassemble d i w r x s influences adrnirablement maltrisks : franqaise (la suite de danses avec ouwrture), italienne (I'Adgo, I'Addnte et les Am) et anglaise (les Hmpipss ou matelows -, les airs militaires jouCs par les mrmpates, les appels des cors). - Georg Philipp Telemann - sans doute le compositeur le plus fkond de mute I'histoire de la musique - dtait considkr4 de son vivant comme le plus krninent des compositeurs allemands. 11 jouissait du ~ p dembon nombre de ses contemporains, pour qui il repksenrait un modhle de syle. Haendel, par exemple, n'hbica pas L plagier sa Tafdmurik, p u b l i k en 1733, dans son Concerto pour orgue en rh mineur. Et la resemblance thematique enue I'alkgro de I'Ouverture de la Suite en fa (UbrerMmic) de Haendel et lepmto de la 5e Partita de la K h e Cummer-Musk de Telemann, pubjibe en 1716, est moublante, au point que I'on re demande s'il nefaudrait pas rmir la datatien de I'rpuwe de Haendel ! Vers la fin de leur vie, P g k et retik s de la vie musicale, les deux compsiteurs echangent une correspondance ; mais curieusement, les f e a qui ~ nous sont parvenues ne font aucune mention de la musique, alws qu'eller; c4moignent d'un in'&& commun pour le jardinage ... Telemann kit preuve d'une grande aisance dans la musique wcale (sac& et profane), le concerto I'iralienne er la musique de charnbm. On dit aussi qu'en I'upace d'un an i t composa deux centE ouvertur~.d la fransaize, dans l'intention de se familiarism avec ce style. Et c'est pkisdment dans le style franpis qu'il composa sa Wmmusik, connue Qalement sous d'autres noms : Hamburger Ebb' und Rut, Musiar rnorim:mo ou Wmr-Ouvertrrr. Comma pour la Wut# Music de Haendel, la commande lui vient a d'en haut *, xrur b forme d'une institution d m e m e n t importante er influente : I'Amiraut6 de la Mlle de Harnbourg. Ce 6 avril 1723, le t o m e i l de I'Amiraut6, qui est charge de I'organisation militaim pour la dCfenre de la navigation dans le port de Hambourga du wnaBle de l a signalisation r u t I'Elbe, celebre son cenrenaire. Un grand banquet est organid' dans la salle des fetes du Baumhaus, situc pr+s du pert, auquel sonc convies les rnernbres de I'Amiraud, ainsi que des capicainer de la marine marchande, des nkgociants, le maire et les conszillers municipaux. A m toasts port& au tours du banquet font echo des coups de canon ti& par des navires mouillant dwant la wlle, qui dbploient tgalement faoions et pavois. A I'encontre de la Water Music de Haendel, la suite de Telemann cherche d m r e I'dldment eau dans ses difirents mouvements physiques. On peut ainsi la considdrer comrne une musique 4 A programme r ;rvant I'heure. Deja dans la section lente de l'olmemre,la ligne de I'horizon est repkentee par les notes la rner I longues des hautbo~s,alors que les cordes &oquent le clapotis de I'eau sur des rmhers ou dans le port. Et dans la section vive de la mCme Ouuerture, I'agitation d~ uagues est rendue par des notes k p k t k s et des garnmes en doublescmches. - Les mouvements qui suivent A I'exception de Der stdirmende Awlars - ronr toutes der danrer fran~aises.Sans pour autant abandonner les iyhmes de celles-ci, ils s'inspirent pour la plupart de sdnes rnychologiques w font appel aux dieux antique.Thbtir, d€esse de la rner et m k e daAchille, est represent& d a m une L m b n d e et une Bcurn?e : endormie dans la premiere (Die s d r w e 7hebis). elle ze k i l l e dans la seconde (Die m d m d e Tketk). Puis dans une Loarm, Neptune, le m a b e d u mers et des oceans, est ddpeim en amoureux, tout comma son kpouse Amphiaite, reine de la mer, h q u & dans la Ccmm qui suit. Leur fils, le bienveillantTriwn, apporte ensuite un changernent de climat awc une Harlquinade pleine d'enwain. 13 la @ce du Mmuet de S p h y ~ , dieu aimable du vent d'ouest, conwaste fortement a m la fureur d'iole, le maitre d u rents, qui se dkhaine dans DershirnwndeM m . Les deux demiives danses, une et une Cawarie, nous ramanent la vie ponuaire de Harnbourg, avec le flux et le reflux (Ebbe und nut) - impomnts non seulernent pour le port, rnais dgalernent pour azsurer la ralubrit4 dcanaux de la ville e t les joyew matetots (Die + - Boos-leure). /us+ Les nombreuses partitions d'epoque qui nous sont palvenues thmoignent du p n d succes dont jouissait deja cette rnusique au XVllle sibcle. II est int6ressant de noter que la description de I'eau et des Cltmenrs en gkntral est asxz courante dans la rnusique vocale ec inwmmentale A I'kpoque baroque. Ceau se pEte t+s bien un traitement musical, sans doute parce qu'elle permet dgalernent d'wplorer les e a k t s P (drnotions) si chen aux compo- - - siteurs de cette epoque. Telemann nous en foumit un bel exemple dans sa Wmermvsik par I'utilisation de contrastes lent/viF, rnajeur/mineur, articulations courtes/longues, et par un phrase rhetorique. Alfredo Bernard~ni,2003 Tmduit ds I'an&is pur MOT Psrdoe I Ensemble Zsfiro Dans la mythologie greque, Zephy~(Zetim en italien) est le dieu du vent de I'Ouest, le plus doux et le plus accueilli des vents. Fond6 en 1989 par lu hautboi'stes AlFredo Bemardini et Paolo Gram, at la bassoniste Alberto t d , tous les trois rnernbrs d'orchesaes baroques parmi les plus renornrnes, Zefiro est un ensemble patyualent, oh les instruments A vent sonc au premier plan. Dts sa creation, Zefiro est inv1t4 dons les grands festivals europeens (dont Amsterdam, Barcelone, G e n k , Innsbruck, Londres, Lyon, Mancheswr, Milan, Paris, Palma de Majorque, Prague, Ratisbonne, Rome, Salzbourg, Utrecht, Tenerife, Menne), ainsi qu'en IsraCI et en Egypte. C'est toujours avec enthousiasme que le public et la preve sp6cialisfie accueillent res prestations. En 1999 Zefiro a & I I ~ un film dmumenmire sur Antonio Vjvaldi pour la tblk.ision belge (RTB). Des toumber en Am6rique du Sud et au Japon figurent parmi ses projets actuels. Les enregistrernents d s Sonates pour deux hautbois et basson de Jan Uisrnas Zelenka et I'integrale de la murique pour harmonie de Marart, pour le label Astde, ont 6t6 coumnnes de ecornpenses internationales, dont le Grand Prbt du Disque, &levant Zefiro au rang des r n e i l l e u ~ interpdtes sur instrumena I v e n t d'ipoque. Plus recernment, les enregistrements che2 Ambm~s~e montrent Inouveau I'intdk de Zefiro pour la reddcouvem de rnusiques remarquables Bcrites par der makres peu connus comme Georg Drusch* et Luigi Gatti. Zefim se prnduit de plus en plus dans sa hmatlon d'orchestre baroque, dont I- acuvitds ont ete applaudies I o n de tournks en h m p e : Italie, Espagne, Auaiche, Allemagne et le Royaurne-Uni. Water is the element that unites Handel and Telemann in thew two works, composed w i h i n a few years of each other. Both are occasional pieces, Handel's Water Music (or Water Musick, in i- original spelling) being wriuen for royal water parties on the Thames and Telemann's Wawrmurik t o celebrate the centenary o f the Admiralg in Hamburg. And both are instrumental pieces displaying great expertise in writing for different string and wind instruments, together and in dialogue. carlying musicians under Handel's direction. The music so captibated the monarch that he pardoned the delinquent composer and restored him t o favour. There is a well-auhenticated account o f another water party on 17 July 1717, when king and courtiers, Followad by a large number of boats, sailed from Whitehall to Chelsea; there they had supper, before returning by the same mute at three o' c l x k in the morning. k the king's particular request Kielmansegge organired at his own expense a second barge of musiGeorge Frideric Handel's famous Water MUSIC cians, including strings, woodwinds and brass, does not claim to be a description o f water: it who played music especially composed by got itc tide for another reason. Handel. According to an account written two Handel settled in Condon in 1713 after a visit d a y later, 'His Majesty approved ofit so greatthem in 1710 and after his successful Italian kchat hecaused it to be repeated three times in stay (1707-1710), which gave him confidence all, although each performance lasted an hour with the Italian style. His first opera wrimn for namelymice before and once after suppe?. London, Rinaldu, was extremely successhl (as There is evidence of a third boat trip accomshown by its fiftythree performances), bringing panied with music on 26 April '1736,on the him almost immediate celebrity. Following the occasion ofthe marriage ofthe Prince oFWales, death of Queen Anne in 1714, Handel's former Frederick Louis (son o f George II, who had employer, the Elector o f Hanover acceded to come to the throne in 1727) to Augusta of the throne as George I. Anecdotes relate that Saxe-Cotha. 4s Handel m t e an anthem for Handel was afraid to appear at court, as he the marriage, which was celebrated the followhad earlier hiled to keep his pmmise to return ing day, it is likely that he was in charge o f the to Hanover. The awkwardness was resolved by musical pan ofthis water excursion too. the diplomacy o f Baron Kielmansegge, a com- So it seams that Handel composed three mon &end and former Master o f the Horse to different versions o f his Wuter Music, this is the Elector: when the king and his court took corroborated by the three ronalities found in an excursion by barge on the Thames in August the materials that surviue. These consisr o f first 1715, Kielmansegge organised a second barge editions and score copies; the autograph - Water is the element that unites Handel and Telemann in these two works, composed within a few years of each other. Both are occasional pieces, Handel's Water Music (or Water Musick, in its original spelling) being written for royal water parties on the Thames and Telemann's Wasserrnusik to celebrate the centenary of the Admiralty in Hamburg. And both are instrumental pieces displaying great expertise in writing for different string and wind instruments, together and in dialogue. George Frideric Handel's famous Water Music does not claim to be a description of water: it got its title for another reason. Handel settled in London in 1713 after a visit there in 1710 and after his successful Italian stay (1707-1710), which gave him confidence with the Italian style. His first opera written for London, Rinaldo, was extremely successful (as shown by its fifty-three performances), bringing him almost immediate celebrity. Following the death of Queen Anne in 1714, Handel's former employer, the Elector of Hanover acceded to the throne as George I. Anecdotes relate that Handel was afraid to appear at court, as he had earlier failed to keep his promise to return to Hanover. The awkwardness was resolved by the diplomacy of Baron Kielmansegge, a common friend and former Master of the Horse to the Elector: when the king and his court took an excursion by barge on the Thames in August 1715, Kielmansegge organised a second barge carrying musicians under Handel's direction. The music so captivated the monarch that he pardoned the delinquent composer and restored him to favour. There is a well-authenticated account of another water party on 17 July 1717, when king and courtiers, followed by a large number of boats, sailed from Whitehall to Chelsea; there they had supper, before returning by the same route at three 0' clock in the morning. At the king's particular request Kielmansegge organised at his own expense a second barge of musicians, including strings, woodwinds and brass, who played music especially composed by Handel. According to an account written two days later, 'His Majesty approved of it so greatly that he caused it to be repeated three times in all, although each performance lasted an hournamely twice before and once after supper'. There is evidence of a third boat trip accompanied with music on 26 April 1736, on the occasion of the marriage of the Prince of Wales, Frederick Louis (son of George II, who had come to the throne in 1727) to Augusta of Saxe-Gotha. As Handel wrote an anthem for the marriage, which was celebrated the following day, it is likely that he was in charge of the musical part of this water excursion too. So it seems that Handel composed three different versions of his Water Music; this is corroborated the materials editions and by the three tonalities found in that survive. These consist of first score copies; the autograph manuscript got lost. However, it is still uncertain which suite was written for which occasion, and also what was the original order of the movements for each suite. Therefore, on this recording, for the sake of variety and balance, movements of the Suite in G (missing an overture) have been integrated with others from the Suite in 0, and the order of the movements of the Suite in F is also different from that suggested by the first John Walsh edition, as well as all modern editions. Handel's Water Music shows an excellent combination of different influences. Although the music is based on the typical French genre of the dance suite with overture, there is an Italian intluence in the Adagio, the Andante and the Airs, and the use of Hornpipes, as well as military tunes for the trumpets and hunting calls for the horns, is typically English. Georg Philipp Telemann was said to be the most famous composer in Germany during his lifetime, and he was one of the most prolific composers ever. Many of his contemporaries respected him as an example to follow in several styles. Handel, for example, did not hesitate to plagiarise his Tafelmusik, published in 1733, and to recycle it into his Organ Concerto in D minor. Also, the thematic resemblance between the allegro of the Overture of the Suite in F from Handel's Water Music and the presto from the 5th Partita of Telemann's Kleine Cammer-Music, first pub- lished in 1716, is suspicious and offers grounds to reconsider the dating of Handel's work. Curiously, the surviving correspondence be-tween these two old and retired musicians does not say a word about music, although it does testify to their common devotion to gardening. Telemann was at home with sacred and secular vocal music, Italian concertos and chamber music. He is reported to have also written two hundred French overtures in just one year, in order to make himself acquainted with the French style, and it is in this style that he wrote his Wassermusik, also called Hamburger Ebb' und Flut, Musica marittima and Wasser-Ouvertur. Like Handel's Water Music, the occasion for such composition came from above, in the shape of the Hamburg civil and military authorities. On 6 April 1723 the college of the Admiralty, which was largely responsible for the military defence of the city's harbour and for the maritime marking and sign posting on the Elbe, celebrated its centenary. A great banquet organised in the Baumhaus, near the harbour, was attended by the members of the Admiralty, as well as sea captains, merchants, the mayor and local councillors. The toasts proposed during the banquet were echoed by cannon shots fired from the ships moored in the harbour, which were richly embellished with tlags and ribbons. Unlike Handel's Waw Mwsic, Telemann's suite aims t o dexribe the element o f water in its different physical mowmen- and may therefore be considered as 'programme music'. Already in rhe slow section of the werture WT can mognise the line ofthe sea at the horizon as repwented by the long notes fmm the oboes, while the smngs seem t o recall water s in the harbour. In the splashing on the r ~ k or fast section o f h e same o w m r e , a restless movement o f the waver is rendered by slurreci repemd notes and by the scales o f semiquavers. In the following mowmenu, mainly French style dancfi, scenes and charactem a m i a t e d with water, most o f them mythological, have served to inspire t h e composer. However, the dance rhythms are never abandoned. A Sarabande and a Bw& depict Thetis, the zea goddess and mother ofAchille$ sleeping in the and waking in the former (Die d h j p n d e WI) latter (Die m c h e n d s Th&). A Loure represents the ruler o f the oceans and seas Neptune in Iwe - like his wife Amphitrite, queen ofthe sea, as evoked in the following C u m . Their son, the good-natured Triton, turns the m o d in the spirited Harlequinude. The graceful M i d ofthe mild Zephy, god ofthe west wnd, is in sharp contrast w ~ t hthe raving o f che furious Aeolus, keeper o f the winds. The last hva dances, a Cigue and a G n a r i e , take u s back to Hamburg harbour life: ebb and flow (Ebk und Flut) - important not only For the harbour but also for the cleaning o f the city's canals - and the sailws in high spirits (Die IusCigen Boc&/euk). The large amount o f surviving scores from the composer's lifetime witness t h e succev this music had achieved already in the eighteenth century. It is inrerescing m note that the description of warer - and Ehe elemems in general - was quite common in vocal and instvurnentd music ofthe Baroque era. Water lends itself very well to musical treatment because it implies rnwe men& that are parallel to the various states of the soul - t h e 'affeca' or emotions, which Barque music aspired m represent This is illusrated particularly well by Telemann in his U k e m d : he makes q e r t use o f contrasts between slow and &st, major and minor, short and longarriculacions,with rhemricd phrasing. Alfredo Bernardini, 2003 E m b l *M r o According to Greek mythology, Zephyr (Zefim in Italian) was the tender and kind god o f the Western Wind. In 1989 oboists Alfredo Bernardini and Paole C a n i and bassoonist Alberta Graui, members o f some ofthe most highly acclaimed baroque orchestm, founded Zefim, a versatile music group in w h i h wind instrumen- are in the foreground. Since then, Zefrm has perFormed at major European festivals (Amsrerdam, Barcelona, Lyons, Geneva, Innsbruck, London, Manchester, Milan, Paris, Palma de Mallorca, Prague, Regensburg, h m e , Salzburg, Uvecht, Tenerift, Vienna) as well as in Israel and Egypt, always receiving positive response b r n both audiences and press. In 1999, Zefiro made a d ~ u m e n t a r yfilm about Anwnio Vmldi for Belgkn Television. Tours in South America and Japan are among the plans for the near future. Zefim's recordings o f the cornptete wnatas o f 1.0. Zelenka and the complete music For 4 n d band by W.A. Mozart, en the Ax& label, haw been awarded 1international prizes, inchding the Grand Prix du Disque, and have made Zefim a worldwide reference for the wind repertoire. More recent =ordings with the labd Ambroisie have displayed Ztfiro's cornmiunenr to the rediscowry o f remarkable music by unknown masters such as Georg Druscheab and Luigi Garri. Zefiro's increasing activity as a baroque orchesua has been acknowledgedwith tours in Italy, Spin, Austria, Germany and United Kingdom. Wasser ist das Bindeglied mischen d~esenbeiden Kompositionen von Handel und Telemann, die mir wenigen Jahren Abstand zueinander entstanden sind. Beide sind Kdsudien, wobei Handel sein Werk f i r die kbniglichen Bootsfahrten auf der Thernse und Telemann fllr die "Centenarfe~er" der Hamburger Admiralitat komponierte. Die beriihmte Wa5s~rrnuv'kvon Georg Fr~edrich Handel zielte nicht darauf ab, Wasser zu vers~nnbildlichen.DerTitel efMart s~chanderdc Wandel lieR sich 1713 nach Jahren des In denen er sich Triumphs In Italien (1707-lo), den italieni~hen Stil zu eigen machre, und eincm ersten Londonbesuch 1710 in der britischen Hauptsmdt nieder. Rinaldo, seine ersre Londoner Oper, war ein durchschlagender Erfolg (das Werk wurde dreiundfiinfdgmal aufgefihrt) und machte ihn beim Londoner Publikum uon heute auf margen ru einer Beruhmtheit. A15 die Kiinigin Anna von England 1714 wrrtarb, w r d e Georg Ludwig, KurRlrst von Hannowr und ehemaliger Arbeitgeber Hmdels, als C m r g I. r u m M n i g von England gekrdnt. Eine heikle Situation fur Handel, der seinen Englandaufenthalr gegen den Willen des Kurkrsten wrlangert hatte! Handel soll jeder Begegnung mit dem neuen Landeshemn aus dem Weg gegangen sein. Letztlich fand ein hannoverische Freund beider, der Obersrallmeister, Baron von Kielmansegge, einen diplomatischen Ausweg. Im August 1715 sorge er anlasslich eines Bootsausflugs des Konigshauxs auf der Themx fur musikalische Unterhaltung; die Musiker unter der Leitung Handels folgten In elnem zwelten Boot. Der 6 n i g war von der Musik so angetan, dasr er seinem abuiinnigen Musiker wrzieh und ihn wieder in Cnaden aufnahm. Eine weicere diesrnal gut dokumentime kiini$iche Bootrfahrtfand am 17.Juli 1717 s m . Der Kbnig begab sich rnit seinern ganzen Hoktaat in einer Bootckavalkade van Whitehall nach Chdsea, wo w tafelte und e m gegen drei Uhr morgens wieder mruckkehrte. Dz Untehakungsprogramm wurde auf ausdrircklichen Wunsch des Kanigs Baron wm Klmansegge anwnraut, der auf eigene Kosen Musiker Streicher und Bl&r - engagierte, die in einem der Boore folgten und die fur diuen Anlass komp* nierten Werke Handels spidten. Ein Augenzeuge berichrwe m e i Tage sparer: 'lhre Majesat fand [an der Musik] ein mlches Gefallen, dass Sie sie dreirnal wiederholen lieR, obwohl jede Reprise ein Stunde in Anspruch nahm: zweimal vor dem Souper und einrnal danach". Am 26. 4. 1736 sollte nech eine dritce kanigliche Bootsfahrt auf der Themse stattfinden. Es warder Tag vor ddr Vermahlung des Pr~nce ofWales, Frederick Louis (Sohn Ceorg II., des Kdnigs von England, der 1727 den Thron bestiegen hatte) mit Augusta, der Tochcer Friedrich II., des Herzogs von Sachsen-Gotha. WPndel schrieb ein "Wedding Anthemh fir die a m darauf folgenden Tag startfindende Trauung, und vermutlich erhielt er auch einen - - - Auftrag fur die musikalische Unterhaltung wahrend dies- Bootsausflugs. Handel scheint somlt drei Versionen seiner Wmwmusik komponiert zu haben, wie es die dr@iTonarten betegen, die aus den uns hberlieferten Schriften heruorgehen. Es sind Erstausgaben und Orchesterpart~turen; das autographe Manuskript ist verschollen. Welche Suite k r welch- Fest komponierc wurde, wissen wir allerdings nicht. Auch die Anordnung der Saue innerhalb jeder Suite beruht a u f reinen Vermutungen. Im Sinne von Abwechslung und Ausgewogenheit haben wir S&e der Suite in C-Dur (bei der die Ouvercrjre fehlt) rnit S k e n der Suite in D-Dur verbunden; die Reihenhlge der Suite in F-Dur ist ebenfalls anders als in der Erstausgabe w n John Walsh und allen modernen Ausgaben. Die Wassemusik vereint verschidene Einflusse, die der Komponlst all* meisterhafr beherrschte. Die trundlage bildet der Franzosische Stil (Suite mlt Ouwrture und einer Folge uon Tanzen); irn Adagio, Andante und den Airs ist jedoch der italienische Einflusszu spuren, wahrend die Hornpipes, die militgrischen Trompetenpassagen und d ~ Jagdhornrufe e eindeutig englische Stilelemente sind. t e o r g Philipp Telemann, zweifellos der produktivsre Komponist der Musikgeschichte, sol1 zu seinerhit in Deutschland der meist angesehene Komponist gewesen sein. Erstand ber vielen seiner Ze~tgenossen,fur die sein 5til ein Vorbild darstellte, in hohem Ruf. Hxndel mgerte zum Beispiel nicht desxn 1733 veroffentl~chteTufilm~ikin seinem Orgelkonzere in d-Moll nachzuahmen. Auhllend ist auch die thematlache Ahnlichkeit rwischen dem A M e p der Ouvertiire der Suite in F-Dur (Wamusik) von Handel und dem P m t o der 5. Paruta der Kleinen bmrner-Music von Telemann (Erstausgabe 1716); so whr, dass es sogar Anlass gabe, die Oatierung der Hwindelschen Werlts nochmals untw die Lupe zu nehmen! Der ilberlieferte Briefwechselzwischen den beiden Komponisten an ihrem Lebensabend gibt erstaunlicherweise keinerlei musikalische Hinweise, ~ u g t j e d o c hw n einer gemeinsamen Liebe zur Cilrmerei. Ob geistige oder profane Vokalrnusik, Concerti oder Kammermusik, alles ging Telemann gleich leicht von der Feder. Urn sich mit dern franzasischen 5til vemaut zu machen, sol1 er innerhalb eines einzigenJahres zweihundert franzosische Ouverturen komponiert haben. In eben diesem Stil kornponierre er auch seine Wasrennusik, die auch unter anderen Namen bekannt ist: Hamhger Ebb' und Flut, MuSira marittimu ad er WosrerOuwrtrrr. Wie bei der Wermusik WiIndels handelr es sich urn ein AuFtragswtrk hier von einer uberaus bedeutendtn, einflussreichen Einrichwng, der Hamburger Admiralitlt, der das gesarnte Hafen- und Lotsenwesen und die Konaolle der Seezeichen auf der Elbe unterstand. Am 6. 4. 1723 feierre sit ihr hundertjihrige Bestehen. - Irn in Hafennahe gelegenen Baumhaus wurde ein Bankett wranstalret, zu dern die Mitglieder der Admiralifit s d e Kapir%ne, Kaufleute, der Biirgermeister und Senatoren geladen waren. Als Echo auf die T-inkspruche erklangen die Kanonenschusx der vor Anker liegenden, festlich geschmkkren beflagpen Schiffe. Im Cegensatz zur tlfndelschen Wassermusik versucht Telemann in seiner Suite, das Element Wasser In all seinen Ausdmcksformen zu beschreiben. Man konnte sogar von programmatischcr Musik spnchen. Bereia im langamen Teil der Ouverture stehen lang anhaltende Oboenklfnge fir die linie am Horizont, wo sich das Meet in den Himmel verliert, wihrend die Smicher das leiw ptaschernde Anschlagen am Felsen oder an der Kaimauer wiedergeben. der Irn schnelltnTeil der selben O y v e r t u r e ~ r d nie enden wllende Wellenschtag durch bindende Widerholungen und AchtelnotenlXufe verletirpert. Die nachfolgenden Sam sind ausgenommen Der stdirmende Awrliw alle franzosische Tanze. Vor dern Hintergrund dieser Tamrhythmen berufen sich die meisten a u f Szenen der Mythologie oder Gbtter der Antike. In einer Samknde und einer BdurrBg trin Thetis, die Gottin des Meeres und Mutter des Achilles, in Erscheinung. Die Loure w i g einen wrliebten Neptunus, H e m c h e r uber allp nzr;lnr llnd Meere, und in gleicher Weise seine Gattin Amphitrite, Kiinigin des Meeres, der die darauf - - folgende trrgewidmet ist. Ihr scherzender Sohn Triton sorgt in einer Harlequin& fur einen mitreisenden 5timrnungswechxl. D a anmutige MBnuert Zephys, des Gottes der milden Westwinde, steht in scharfem Kontrast zum WUten &Is, des Herren der Winde, dar sich in DersUmnde Awlrrrr entldt. Die be~denlemen n n z e fihren unr wieder mit EbbpundHut- wichtig nicht nur fur den Hafen, sondem auch urn die smdtidtischen Kanfle sauber zu halten und Die lustigsn BuohIeuts in das Hamburger Hafenleben zurflck. Die rahlreichen Partituren, die uns aus der damaligcn Z t i t Uberliefe~wurden, zeugen vem @en Erfolg, der dieser Musik bereiu irn 18. Jahrhundcrt bwchitden war. - - Die Darsteltung von Wasser und generell von Naturgewalten fand sich in der barocken Vokal- und lnstrumentalmusik immer wieder. Wasser eignet sich ganz besonders gut fur eine rnusikalische Vwarbeitung gewiss, m i l sich Parallelen zu Cemutszustanden ziehen lassen; und Gckhle b w . Emotionen zum Ausdruckzu bringen warja ein Anliegen, das den damaligen Kornponistcn btsonders am Herzen lag. Telemann liefert uns davur in seiner Wassermusik eln ganz besonders schtines Beispiel mic den Konmtpaaren lento/uivo, Dur/Moll, kurzellange Artikulationcn und rinrr rhmorisrhm Phrncierr~ng - A l f d o Bernardini, 2003 In der griechischen Mythologie 1st Zephyr der sanke, freundliche Cott der Westwinde. 1989 griindeten die Oboisten, Alfredo Bernardini und Paolo Crani, gerneinsarn mit dern Fagoaisren, Alberto Grani, als Mirglieder einiger der renemmiertsten Barockorchester mit Zefiro ein vielseitiges Ensemble, in denen Blasinswumente den Ton angeben. fefiro ist seither bei den grijRten eumpaischen Festivals (Amsterdam, Barcelona, Cenf, Innsbruck, Lyon, Manchester, Mailand, Paris, Palma de Mallorca, Prag, Regensburg, Rom, Salzburg, Utrechr) sowie in Israel und A m t e n aufgetreten stets mit positiwm Echo seitens Publikum und Presse. 1999 wirkte Zefiro fir das belgischt Fernsthen an einem Dokumentarfilm ilber Antonio Vivaldi mit. Fur die komplette Aufnahme aller 1.0. Zelenka-Sonaten sowie aller Werke fir Bllser von W.A. Mozart for das Label Asthe wurdt das Ensemble rnit mehreren internationalen Preisen, daruntcr rnit dem Grand Prix du Dique, ausgezeichnet. Damir i$t f e f i r o zur weltweiten Referenr kr das Blasempertoire geworden. - Die jungsten Einspielungen fur Ambroisie zeugen vom Engagement des Ensembles Zefiro fur die Wiederenrdeckung bemerkenswerter musikalischer Werke wenig bekannter Meister wie Cwrg Druscheaky und Luigi C a m Bei immer hiufigeren Auftritten als Barockorchester wrbuchte Zefiro a u f seiner durch Italien, Spanien, Osterreich, Deurwhland und GroBbritannien fuhrenden Europatournee einen Erfolg nach dem anderen. El agua es el elemenm com6n a esfas dos obras de Haendel y Telemann, c o m p u e w a tan d l 0 unos cuantos aios d e distancia. Las dos son obras de circunstancias, la WaterMwic de Haendel habiendo sidd exrita para una fiesta acuatica real en el Timesis y la Wassermurjk de Telernann para celebrar el centenario del A l m ~ r a n c q ode Hamburgo. La famosa Water Music de Haendel no m e n de ser una descripci6n del agua: su tltulo tiene otro origen. Haendel se establecid en Londres en 1713 was una virita en 1710 y derpuCs de su estancia en ltalia (1307 1710) que I@ permiti6 de familiarizarse con el estilo italiano. Su primera +era escrita para L o n d ~ ,RirPaldo, arvo un gran h i t o (como Io demuestnn las cincuenta y rn reprexntaciones), o k i d n d o l e adernis una farna casi inmediata. T a r la muerte de la reina Ana en 1714, el antiguo patron0 de Haendel, el Elector de Hanmr, accede al trono con el nornbre deJorge I. Se cuenta que Handel tenla miedo de aparecer por la come ya que no habla curnplido su pmmesa de volver a Hanover. E t a situacidn incbmcda he resuelta por le bar6n Kielrnansegge, arnigo wmOn y antiguo Caballerizo del Elector: con motivo de una excursi6n en barca por el T h e s i s del rey y su corte en agosto de 1715, Kielrnansegge prep a d una segunda barca con rn6sicos bajo la direccidn de Haendel. La mllsica agradb tanm al my que 6ste perdon6 al composiwr fugitivo y le acord6 de nuevo su favor. Gtiste un relato - bien autentico de otra fi- a c u a t k el 17 de julio de 1717, cuando el rey Im comsanos, seguidos de un gran o h e m de barcas, navegaron desde Whiwhall a Chelsea, donde cenamn antes de w l w r por el mismo carnino a las aes de la madrugada. A petici6n del rey, Kielmarrsegge dispum, pagando de w p p i o bolsillo, urn segunda barca con instrumenws de werda, maderas y rnetales que tocaron mdsica especialmenre compuesta para la Masion por Haendel. Segun el relato escrito dos dfas m k tarde, T u Majestad he tan maravillado que pidi6 que [la rn~jsica]&era tocada tm veces, aunque cada ejecucibn durd una hora, es decir, dos v e c u antes y una rez despub de -nap. histen pmebas de una tercera excursidn en barca acornpaflada de mhsica, el 26 de abrit de 7736, con mot& de la boda del Prlncipe de Gales, Federico Luis (hgo de Jorge II, quien habia llegado al tmno e n 1727) con Augusta de Sajonia-Gotha. Dado qua Haendel compuwr un a n r h m para la M a , que se celeb6 al dla siguiente, as probable que se haya ocupado tambibn de la pqre musical de la excumion acuacrca. Parece p u s que Haendel ha cornpuewo tres wrsiones diferentes de su Wuter Music, lo cual es confirmado pw las tres tonalidad- que 5e encuenuan en 10s materiales que nos han Ilegado. Ewos materialesse compnen de las primwas ediciones y Ias pane5 de orquesta, el manuscrim a u t 6 p f o habiendose perdido. Sin embargo, sigue sin saberse para qud fesaejo h e escritacada suite y cu61fue el orden original de 10s mdmienws de cada suite As1 pues, per m n e s de variedad y equilibrio, e n este disco 10s mwimientos de la suite en sol (que carece de obertura) han sido mezclador con otrcs de la suite en re, y el orden de los rnov~mientosde fa suite en fa es tambidn diferente del sugerido en la primera edicibn de John Walsh asl como en las ediciones modemas. l a Wder Marsic de Haendel muestra una m e lente combinacibn de influencias diversas. Aunque la musica sigue las reglas de la tlpica suite francesa de danzas con obertura, el adagio, el andante y lor airs tienen una influencra itatiana, y el UKI de Hompip y de morivos militares en I= trompetas y de llamadas de caza en las tmmpar;, es tlpicamente ingles. 5e dice que durante su vida Georg Philipp Telemann fue el compositor mas dlebre en Alemania y uno de 10s mas prollficos de todos 10s tiempos. Fue respecado por rnuchos de sus contempodneos como un ejemplo a seguir en muchos estilos. Haendel, por ejemplo, no dud& en copiar su Tatilrnusik, aparecida en 1733, para reciclarla en su Conciertu porn 6 p n o en re menor Asimismo, el parecido temdtico enae el allegro de la obertura de la suite en fa de la W ~ s e r M u s i cde Haendel y el presto de la quinta paruta de la #sine Gmmer-Music de Telemann, publicada per primera vez en 1716, es sospechoso y permite reconsiderar la crono- logia de la obra de Haendel. Curioso, la correspondencla que existe entre esws dos hombres, una vez mirados de la vida musical, no contiene una sola palabra sobre rnfisica, per0 rnuestra sin embargo su pasi6n cornpartida por la jardineria. Telemann se rnovla a gusto en la rndsica m a l sagrada y profana, en 10s concierms de estilo italiano y la rnrlsica de cirnara. Se dice queen el espacio de un aflo compuse dosciemas oberturas a la francesa para familiarizarse con el estilo frands, y as en este estilo que escribib su Wammwsik, tam bi4n llamada Humburger EbB' und Rut, Musm marimmmay W d W r . Como en el caso de la WukrMusicde Haendel, el encargo leg6 de las altas esferas, las aumridades civiler y militam de Hamburgo. El 6 de abril de 1723 el colegio del Almirantazgo, responsable en gran medida de fa defensa miiitar de la bahla de la ciudad, del comemio matitimo y la sefializacidn del Elba, celebraba su centenario. Los miembros del Almirantazgo, as1 como capitanes, mercaderes, el alcalde y lor concejales de la ciudad asistieron a un gran banquece en l a Baumhaus, junto a la bahla. Los brindis propuertos durante la cena tuvieron como eco 10s tiros de caR6n desde 10s barcos anclados en la bahia, 10s cuales fuemn ricamente adornados con banderas y rubaner. A dlferencia de la Wster Mmic de Haendel, la suite de Telernann pmende desctibir los d i k - rentes mwimientos del elemenw acukico y puede por lo tanm definirse como "rn0sica programiticaA.En la wccibn lenta de la obertura puede reconecerse la llnea del horizonte representada por las notas largas de Ios oboes, mientras que las cuerdas parecen recordamas la5 salpicaduras del agua sobre las m a s de la bahla. En la seccidn rApida de la misma obertura, el mwimiento incesanre de las alas es traduc~dopor las notas repetidar, y por las escalas e n sernicorcheas. En 10s rnov~mientossiguientes, principalmence danzas en escilo franc&, el compositor se ha inspindo en las escenas y 10s personajes asociados con el agua, muchos de ellor rnitolbgicos. Sin embargo, los ritmos de danm no son en ningljn momenco abandonados. Tetis, la diosa del mar y madre de A q u i l ~ u , representada en una urubondc y una bow&. Una hum representa al enamorado dLeAo d t 10s odanos, Neptuno. Lo mismo que su esposa Amfitrita, reina del mar, evocada en la p t t e que sigue. SU hjjo, e l bonachdn Trit6n, cambia el ambiente en la an imada Hadquinde. El grAcil Minuet del pldcido Zetiro, dios del vienm del oeste, contrasta con la c4lera del hrioso Eolo, guardiln de lo5 vientos. l a s dos Ultimas danzas nos devuelwn a l a vida de la bahla de Hamburgo : la nuje y reflujo imporanre no d o para la bahla sino tambitn para la limpiera de lor canales de la ciudad- y los a l e p marineros. l a gran cantidad de partituras cotrantas que - nos han Ilegado pweba el k i t o de esta mfisica ya en el siglo XVIII. Es intemsante observar que la descripcihn del agua - y de 10s element05 en general- he muy extmdida en la rndsica vocal e instrumental durante el Barmco. El agua x presta rnuy bien a un tratarnienm rnusiml en a26n de sus movimienros, retlejo de 10s atad- del alma (10s "afecms"o ernociones que la m15sica barroca pretendia representar). Esto es bien itustrado en la W a w m u i k de Telemann, quien utiliza con gan habilidad Ios con-s enue lento y rApido, modo mayor y modo menor, amculaciones cortas y largas, junm a un fraseo d t i c o . A l M o Bernardini, 2003 En la mitologla grlega, M r o (Zefiro en italianos) es el dim del vlento del oeste, el m& dulce y afable de 10s vielrtos. Fundado en 1989 por 10s oboistas Alfredo Bemardini y Paolo Gmzzi y el fagotista Alberto Graui, todos miembros de las orquestas banocas mhs prestigiosas, Zmro es un wnjunto pdivaknte en el que IN instrumentcis de vienta se e n c u e n h en primer plano. Desds du creacih, Zefiro es invltado por 10s grandes festivales europeos (Amsterdam, Barcelona, Ginebra, Innshuck, Londres, Lyon, Manchester, Milan, Paris, Palma de Mallorca, Praga, Ratisbona, Roma, Salzburgo, UtrecM, Tenerife, Viena) asi corno en Israel yen Eglpto. Todas sus actuacirrnes han sido acogidas con enluasiasrno pot el public y la prensa espspeclaIlzada. En 1999 Zefiro ha realimdo un documental sobre Antonio Yialdi para la television belga (RTB). fntre sus pmyectos a-es se encuentran glras por Ambrlca Latina y Japon. Las grabaciones de las sonatas para dos oboes y fagot de Jan Dlmas Zelenka y la integral de la muslca para wnjuntos de vlento de Mozart, publicldas pot Astrke, han sido recompensdas con diversos prernics inkmacionales mtre 10s cuales el Grand Prk du DQsque, olevando Zefim al nivel de 10s mepres int@fe& de Instrumentos de viento de Bpoca. En 10s Q B i mahs, las grabaciones para e4 sell0 Ambroisie muestran un nuew inter& de Zefiro por la descubrimiento & obms eswitas por maestos poco m i d m m o Georg Druxhelzky y Luigi Gatti. Zefiro a h a cada vez mhs en su form& de wquesta barroca, siendo aplaudida durante sus giras europeas :Italla, EspaLia, Austrh, Allemanla y Gran Bretab.