water - Naxos Music Library

Transcripción

water - Naxos Music Library
HANDEL TEL
WATER
BAROQUEORCHESTRA
Un hkmiml h s m m e n & / w r i e n d'8pogue
Marcello G4lT w r c rwmo
Rlfredo BERNAROlMl& Marcello Gnrn nslrr~oota
Alfredo EERNARDINI 8 Paolo GRAm &
Albert0 GRAZZl mamo
Gabriele CASSONE & Luca MARZANA TROMBE
Dileno BALDIN 8 Francssoo MEUCCI mwl
Stefano MONTANARI (wncertino), StefaniaTRWESI, Renata SPOm,
Stsfano ROSS1& Paob DlNUNl VIWNImlml
h e m COLITTO, Laura MIRRI, Ulrlh FISCHEA & A l m n d m MWNA VIWI smaro~
Glwannl DE ROSA& C h i m ZANISI vlotn
Gaetano M I L L O & Sara BENNlCf v ~ m ~ c ~ u o
G'iancado DE FEN24 c w r ~ ~ s o
A ~ MFONTAN4 c m v ~ ~ m e w ,
.
Evangelina MASCARD1rlaen E MIMA w
c
c
n
A R M 0 BERNARDINI, corramoE
Enwlstrement live du conoert de Londres, St. Jhn's Smith Square, Is 9 Juin 2003, dans le cadre
du Lufthansa FBstival of Baroque Music, par IIsssoins ds Slmon FOX-64L (Muslca Numeris)
mM6 de Justin MARCUS.
RemerciememP:Glauoo ONGARl Ohotos des artistes) Mary PARDOE (tsxt~s)
Treductiws :Mary PARDOE, Margit K U M T A (Allernand)Pablo GRLONCE (Espagmd)
ah G ~ d r d
WATERM V S I C K
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Two FRXNCIJ
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HARPS1 CORD
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E n k . M dAu I-**~
* ~ x & k a v b 4 n a?~
# - * * ~
Water Musick, Suite in F HWV348 (London, 1715 ?)
1
Overture -Adagio e
2
[Allegro] 2'16
Andante 2'11
[Allegro] 2'18
[Pasxpied] 3'07
Air 3'29
3
4
5
6
7
8
9
10
B o u d e l'SI
[Andante] 3'44
Hompipe2'31
Menuet 1 & 2 2'26
-am
5'32
Ouvelture in C major Wasxrmusik
"Hamburger Ebb' und nut" W 55: C 3 (Hamburg 1723)
11 Ouverture 7'56
12 Sarabande. Die schlafPnde 7 h e h 2'35
13 Bourree. Die e ~ h d fhstis
e
1'49
14 Loure. DBr wrl~ebtsNewnus 1'48
15 Gavotte. Die verliebte Amphitrk 0'53
16 Harlequinade.Dersch&~deTn~nus 1'31
17 firstiimende Aeolus 2'05
18 Menuet. Der un~nehmeZephir 2'56
19 Cigue. Ebbe rnd Rut 1'06
20 Canarie. Die lwstigen 8&-kute 136
endon on 1717 1)
Wamr Musick, Suite in D H W 349
&Suite in G HWV 350 (London 1736 7)
[ A l l e p ] 2'12
22 [Hornpipe] 3'54
23 [Sarabande] 3'08
24 Aria 1 & 2 3'70
25 Menuet 1 & 2 2'31
26 [G~gue1 &2] 1'33
27 [Bourrbe] 7 ' 7 1
28 Lenternent 2'77
29 Coro 1'30
21
WQI timing : 75'29
L'eau ert I'eltment commun de ces deux cornpositions instrumentales de Haendel et de
Telemann, ecrites A quelques annCes d'intervalle. Ce sont routes les deux des m u m s de circonstance, celle de Haendel dstinCe a des
f@wsroyles sur la Tarnise, celle de Telernann
pour c&lCbmrle centmaire de PAmiraute de la
Ville de Hambouq. De plus, les auteurs font
preuve d'une grande makrise de I'&riture pour
cordes etwnts, aucantdans les 'wai' qua dans
18s solos.
La fameuse We&r Music (ou Water Musick, dans
son orthographe d'origine) de Georg Fridrich
Haendel n'Ctait pas p r h e comme p i k e d e r
cripdw. L'explication de son titre M Musrque
sur I'eau a - dside aiileurs ...
Haendel s'inscalle
Londra en 1713, aphs
une premiere visite en 1710, et ap&r un stjour
rriornphal en ltalie (1707-30),'oir il acquiert
une aisance dans le styie icatien. & ! i ~ & , son
premier optra h i t pour la capitale, y connak
un franc succbs ( I ' m m est d o n n k cinquantetmis b i s !) et f a i t de lui, du jourau lendernain,
une cdldbrite aupdr du public londonien. En
1714, la wine Anne &Angletern meurt. Faute
d'hdritier direct, c'est Ceorg Ludwig, hecteur
d e Hanovre et ancien employeur de Haendel,
q u ~dwient Ceorges ler d'Angle-m. Curiwse
situation pour Haendel qui avaic prolong6 son
sejour en Angleterre contre la volont+ de
I'flecteur ! Selon la lbgende, gOnC d'avoir
manque A sa parole, Haendel h i t e tout
-
contact avec le nouveau souwrain. Et c'est le
baron Kilrnanseck (johann Adolf, Baron von
Kielmansegge), arni des deux hommes er
C m d k y e r d e I'clecteur, qui &out la situation. En aodt 1715, I'occasion d'une excursion royale en barque sur la Tamise, le baron
organise un diuertissernent musical : Ies musiciens, d i r i e s par Haendel, suivent sur une
autre ernbarcation. Cette musique plait A re1
y i n t au souverain qu'il pardonne a son music~en-dtsemuret lui accorde In m u sm
brines pku.
Une autre f&te myale sur I'eau bien documentee celle-ci
a lieu le 17 juillet 1717.
AccompagnC de ra cour, e t SUM par coute une
flottille, le mi se rend B Chelsea, OG il pmnd le
souper avant de retourner par Ie fleuve
Whitehall w i s h e u w du matin. A la dernande
expresse du mi, c'est !e baron Kilrnanseck qui
~ g a n i s eIs festivites. A x s proprer frais, celuici engage des rnusiciens (cordes, bois et
cuiwes), qui jouent sur une barque des munes
m m p o s k s pour I'occasion par Haendel. Un
ternoignage daM du 19 juillet 1717 prkise que
a Sa Majestt apprkcia rant [la musique]
qu'Ellr la fit exkutw m i s h i s , bien que
chaque exkution d u e t une heure : deux fois
avanr et une fois a p r k le souper n.
Une rmisikme promenade myale sur la Tamise
a lieu le 26 a i l 1736, la veille du manage du
~ r i n c ede Galles, FrCderic Louis (fils de
Gmrges 11, roi depuis 1727) avec Augusta, f i l l e
de Fddkric i l , duc de Saxe Cerha. Waendel
-
-
ayant Ccrit un a anhem s pour les noces du
lendemain, il est probable qu'il ait bgalernent
eu la charge du divertissement musical pour
cette excursion sur I'eau.
II semblemit donc que Haendel air cornpod
cmis versions de la Water Music Ce fait est
confirme par les trois tonatifes ucilistes dans
les matdriaux qui nous sont parvenus. Ceux-ci
existent sous forme de prerni6res tdicions et de
partitions d ' o r c h ~ t r e ; le manuwrit autographe a dispaw. Mais A quelle @ce comspond chaque sulce ? O n I'ignore. D e plus,
I'ordre des rnowemenu au sein de chaque
suite reste conjactural. Dans un souci de varibt6 et d'kquilibre, nous avons donc intkgr4 des
mowemencs de la Suite en sol (013 il manque
I'ouwrture) L des mouwments de la Suite en
r4 ; I'ordre des mouvemenm de la Suite en fa
est egalement different de celui qui est pmpod dans la premihre idition de John Walsh,
ainsi que dans toutes les editions rnudernes.
La Water Music rassemble d i w r x s influences
adrnirablement maltrisks : franqaise (la suite
de danses avec ouwrture), italienne (I'Adgo,
I'Addnte et les Am) et anglaise (les Hmpipss
ou matelows -, les airs militaires jouCs par les
mrmpates, les appels des cors).
-
Georg Philipp Telemann
-
sans doute le compositeur le plus fkond de mute I'histoire de la
musique - dtait considkr4 de son vivant comme
le plus krninent des compositeurs allemands. 11
jouissait du ~
p dembon nombre de ses
contemporains, pour qui il repksenrait un
modhle de syle. Haendel, par exemple, n'hbica pas L plagier sa Tafdmurik, p u b l i k en 1733,
dans son Concerto pour orgue en rh mineur. Et
la resemblance thematique enue I'alkgro de
I'Ouverture de la Suite en fa (UbrerMmic) de
Haendel et lepmto de la 5e Partita de la K h e
Cummer-Musk de Telemann, pubjibe en 1716,
est moublante, au point que I'on re demande
s'il nefaudrait pas rmir la datatien de I'rpuwe
de Haendel ! Vers la fin de leur vie, P g k et retik s de la vie musicale, les deux compsiteurs
echangent une correspondance ; mais curieusement, les f e a qui
~ nous sont parvenues ne
font aucune mention de la musique, alws
qu'eller; c4moignent d'un in'&& commun pour
le jardinage ...
Telemann kit preuve d'une grande aisance
dans la musique wcale (sac& et profane), le
concerto
I'iralienne er la musique de
charnbm. On dit aussi qu'en I'upace d'un an i t
composa deux centE ouvertur~.d la fransaize,
dans l'intention de se familiarism avec ce style.
Et c'est pkisdment dans le style franpis qu'il
composa sa Wmmusik, connue Qalement
sous d'autres noms : Hamburger Ebb' und Rut,
Musiar rnorim:mo ou Wmr-Ouvertrrr.
Comma pour la Wut# Music de Haendel, la
commande lui vient a d'en haut *, xrur b
forme d'une institution d m e m e n t importante er influente : I'Amiraut6 de la Mlle de
Harnbourg. Ce 6 avril 1723, le t o m e i l de
I'Amiraut6, qui est charge de I'organisation
militaim pour la dCfenre de la navigation dans
le port de Hambourga du wnaBle de l a signalisation r u t I'Elbe, celebre son cenrenaire. Un
grand banquet est organid' dans la salle des
fetes du Baumhaus, situc pr+s du pert, auquel
sonc convies les rnernbres de I'Amiraud, ainsi
que des capicainer de la marine marchande,
des nkgociants, le maire et les conszillers municipaux. A m toasts port& au tours du banquet
font echo des coups de canon ti& par des
navires mouillant dwant la wlle, qui dbploient
tgalement faoions et pavois.
A I'encontre de la Water Music de Haendel, la
suite de Telemann cherche d m r e I'dldment
eau dans ses difirents mouvements physiques.
On peut ainsi la considdrer comrne une
musique 4 A programme r ;rvant I'heure. Deja
dans la section lente de l'olmemre,la ligne de
I'horizon est repkentee par les notes
la rner I
longues des hautbo~s,alors que les cordes &oquent le clapotis de I'eau sur des rmhers ou
dans le port. Et dans la section vive de la mCme
Ouuerture, I'agitation d~ uagues est rendue par
des notes k p k t k s et des garnmes en doublescmches.
-
Les mouvements qui suivent A I'exception de
Der stdirmende Awlars - ronr toutes der danrer
fran~aises.Sans pour autant abandonner les
iyhmes de celles-ci, ils s'inspirent pour la plupart de sdnes rnychologiques w font appel aux
dieux antique.Thbtir, d€esse de la rner et m k e
daAchille, est represent& d a m une L m b n d e et
une Bcurn?e : endormie dans la premiere (Die
s d r w e 7hebis). elle ze k i l l e dans la seconde (Die m d m d e Tketk). Puis dans une Loarm,
Neptune, le m a b e d u mers et des oceans, est
ddpeim en amoureux, tout comma son kpouse
Amphiaite, reine de la mer, h q u & dans la
Ccmm qui suit. Leur fils, le bienveillantTriwn,
apporte ensuite un changernent de climat awc
une Harlquinade pleine d'enwain. 13
la @ce du
Mmuet de S p h y ~ , dieu aimable du vent
d'ouest, conwaste fortement a m la fureur
d'iole, le maitre d u rents, qui se dkhaine
dans DershirnwndeM m .
Les deux demiives danses, une
et une
Cawarie, nous ramanent la vie ponuaire de
Harnbourg, avec le flux et le reflux (Ebbe und
nut) - impomnts non seulernent pour le port,
rnais dgalernent pour azsurer la ralubrit4 dcanaux de la ville e t les joyew matetots (Die
+
-
Boos-leure).
/us+
Les nombreuses partitions d'epoque qui nous
sont palvenues thmoignent du p n d succes
dont jouissait deja cette rnusique au XVllle
sibcle.
II est int6ressant de noter que la description de
I'eau et des Cltmenrs en gkntral est asxz
courante dans la rnusique vocale ec inwmmentale A I'kpoque baroque. Ceau se pEte t+s
bien
un traitement musical, sans doute
parce qu'elle permet dgalernent d'wplorer
les e a k t s P (drnotions) si chen aux compo-
-
-
siteurs de cette epoque. Telemann nous en
foumit un bel exemple dans sa Wmermvsik par
I'utilisation
de
contrastes
lent/viF,
rnajeur/mineur, articulations courtes/longues,
et par un phrase rhetorique.
Alfredo Bernard~ni,2003
Tmduit ds I'an&is pur MOT Psrdoe
I
Ensemble Zsfiro
Dans la mythologie greque, Zephy~(Zetim en
italien) est le dieu du vent de I'Ouest, le plus
doux et le plus accueilli des vents. Fond6 en
1989 par lu hautboi'stes AlFredo Bemardini et
Paolo Gram, at la bassoniste Alberto t d ,
tous les trois rnernbrs d'orchesaes baroques
parmi les plus renornrnes, Zefiro est un
ensemble patyualent, oh les instruments A vent
sonc au premier plan.
Dts sa creation, Zefiro est inv1t4 dons les
grands festivals europeens (dont Amsterdam,
Barcelone, G e n k , Innsbruck, Londres, Lyon,
Mancheswr, Milan, Paris, Palma de Majorque,
Prague, Ratisbonne, Rome, Salzbourg,
Utrecht, Tenerife, Menne), ainsi qu'en IsraCI et
en Egypte. C'est toujours avec enthousiasme
que le public et la preve sp6cialisfie accueillent
res prestations.
En 1999 Zefiro a & I I ~
un film dmumenmire
sur Antonio Vjvaldi pour la tblk.ision belge
(RTB). Des toumber en Am6rique du Sud et au
Japon figurent parmi ses projets actuels.
Les enregistrernents d s Sonates pour deux
hautbois et basson de Jan Uisrnas Zelenka et
I'integrale de la murique pour harmonie de
Marart, pour le label Astde, ont 6t6 coumnnes de ecornpenses internationales, dont le
Grand Prbt du Disque, &levant Zefiro au rang
des r n e i l l e u ~
interpdtes sur instrumena I v e n t
d'ipoque.
Plus recernment, les enregistrements che2
Ambm~s~e
montrent Inouveau I'intdk de
Zefiro pour la reddcouvem de rnusiques
remarquables Bcrites par der makres peu
connus comme Georg Drusch*
et Luigi
Gatti.
Zefim se prnduit de plus en plus dans sa hmatlon d'orchestre baroque, dont I- acuvitds
ont ete applaudies I o n de tournks en h m p e :
Italie, Espagne, Auaiche, Allemagne et le
Royaurne-Uni.
Water is the element that unites Handel and
Telemann in thew two works, composed w i h i n
a few years of each other. Both are occasional
pieces, Handel's Water Music (or Water Musick,
in i- original spelling) being wriuen for royal
water parties on the Thames and Telemann's
Wawrmurik t o celebrate the centenary o f the
Admiralg in Hamburg. And both are instrumental pieces displaying great expertise in writing for different string and wind instruments,
together and in dialogue.
carlying musicians under Handel's direction.
The music so captibated the monarch that he
pardoned the delinquent composer and
restored him t o favour.
There is a well-auhenticated account o f another water party on 17 July 1717, when king
and courtiers, Followad by a large number of
boats, sailed from Whitehall to Chelsea; there
they had supper, before returning by the same
mute at three o' c l x k in the morning. k the
king's particular request Kielmansegge organired at his own expense a second barge of musiGeorge Frideric Handel's famous Water MUSIC cians, including strings, woodwinds and brass,
does not claim to be a description o f water: it who played music especially composed by
got itc tide for another reason.
Handel. According to an account written two
Handel settled in Condon in 1713 after a visit d a y later, 'His Majesty approved ofit so greatthem in 1710 and after his successful Italian kchat hecaused it to be repeated three times in
stay (1707-1710), which gave him confidence all, although each performance lasted an hour
with the Italian style. His first opera wrimn for namelymice before and once after suppe?.
London, Rinaldu, was extremely successhl (as There is evidence of a third boat trip accomshown by its fiftythree performances), bringing panied with music on 26 April '1736,on the
him almost immediate celebrity. Following the occasion ofthe marriage ofthe Prince oFWales,
death of Queen Anne in 1714, Handel's former Frederick Louis (son o f George II, who had
employer, the Elector o f Hanover acceded to come to the throne in 1727) to Augusta of
the throne as George I. Anecdotes relate that Saxe-Cotha. 4s Handel m t e an anthem for
Handel was afraid to appear at court, as he the marriage, which was celebrated the followhad earlier hiled to keep his pmmise to return ing day, it is likely that he was in charge o f the
to Hanover. The awkwardness was resolved by musical pan ofthis water excursion too.
the diplomacy o f Baron Kielmansegge, a com- So it seams that Handel composed three
mon &end and former Master o f the Horse to different versions o f his Wuter Music, this is
the Elector: when the king and his court took corroborated by the three ronalities found in
an excursion by barge on the Thames in August the materials that surviue. These consisr o f first
1715, Kielmansegge organised a second barge editions and score copies; the autograph
-
Water
is the element
that
unites
Handel
and
Telemann in these two works, composed within
a few years of each other. Both are occasional
pieces, Handel's Water Music (or Water Musick,
in its original spelling) being written for royal
water parties on the Thames and Telemann's
Wasserrnusik to celebrate the centenary of the
Admiralty in Hamburg. And both are instrumental pieces displaying great expertise in writing for different string and wind instruments,
together and in dialogue.
George Frideric Handel's famous Water Music
does not claim to be a description of water: it
got its title for another reason.
Handel settled in London in 1713 after a visit
there in 1710 and after his successful Italian
stay (1707-1710),
which gave him confidence
with the Italian style. His first opera written for
London, Rinaldo, was extremely successful (as
shown by its fifty-three performances),
bringing
him almost immediate celebrity. Following the
death of Queen Anne in 1714, Handel's former
employer, the Elector of Hanover acceded to
the throne as George I. Anecdotes relate that
Handel was afraid to appear at court, as he
had earlier failed to keep his promise to return
to Hanover. The awkwardness was resolved by
the diplomacy of Baron Kielmansegge, a common friend and former Master of the Horse to
the Elector: when the king and his court took
an excursion by barge on the Thames in August
1715, Kielmansegge organised a second barge
carrying musicians under Handel's direction.
The music so captivated the monarch that he
pardoned
the delinquent
composer
and
restored him to favour.
There is a well-authenticated
account of another water party on 17 July 1717, when king
and courtiers, followed by a large number of
boats, sailed from Whitehall to Chelsea; there
they had supper, before returning by the same
route at three 0' clock in the morning. At the
king's particular request Kielmansegge organised at his own expense a second barge of musicians, including strings, woodwinds and brass,
who played music especially composed
by
Handel. According to an account written two
days later, 'His Majesty approved of it so greatly that he caused it to be repeated three times in
all, although each performance lasted an hournamely twice before and once after supper'.
There is evidence of a third boat trip accompanied with music on 26 April 1736, on the
occasion of the marriage of the Prince of Wales,
Frederick Louis (son of George II, who had
come to the throne in 1727) to Augusta of
Saxe-Gotha. As Handel wrote an anthem for
the marriage, which was celebrated the following day, it is likely that he was in charge of the
musical part of this water excursion too.
So it seems that Handel composed
three
different versions of his Water Music; this is
corroborated
the materials
editions
and
by the three tonalities found in
that survive. These consist of first
score
copies;
the
autograph
manuscript
got lost. However, it is still uncertain which suite was written for which occasion, and also what was the original order of the
movements for each suite. Therefore, on this
recording, for the sake of variety and balance,
movements of the Suite in G (missing an overture) have been integrated with others from the
Suite in 0, and the order of the movements of
the Suite in F is also different from that suggested by the first John Walsh edition, as well as
all modern editions.
Handel's Water Music shows an excellent combination of different influences. Although the
music is based on the typical French genre of
the dance suite with overture, there is an
Italian intluence in the Adagio, the Andante and
the Airs, and the use of Hornpipes, as well as
military tunes for the trumpets and hunting
calls for the horns, is typically English.
Georg Philipp Telemann was said to be the
most famous composer in Germany during his
lifetime, and he was one of the most prolific
composers ever. Many of his contemporaries
respected him as an example to follow in several styles. Handel, for example, did not hesitate to plagiarise his Tafelmusik, published in
1733, and to recycle it into his Organ
Concerto
in D minor. Also, the thematic
resemblance
between
the allegro of the
Overture of the Suite in F from Handel's Water
Music and the presto from the 5th Partita
of
Telemann's
Kleine Cammer-Music,
first
pub-
lished in 1716, is suspicious
and offers
grounds to reconsider the dating of Handel's
work. Curiously, the surviving correspondence
be-tween these two old and retired musicians
does not say a word about music, although it
does testify to their common
devotion to
gardening.
Telemann was at home with sacred and secular vocal music, Italian concertos and chamber
music. He is reported to have also written two
hundred French overtures in just one year, in
order to make himself acquainted
with the
French style, and it is in this style that he wrote
his Wassermusik, also called Hamburger Ebb' und
Flut, Musica marittima and Wasser-Ouvertur. Like
Handel's Water Music, the occasion for such
composition came from above, in the shape of
the Hamburg civil and military authorities.
On 6 April 1723 the college of the Admiralty,
which was largely responsible for the military
defence of the city's harbour and for the maritime marking and sign posting on the Elbe,
celebrated
its centenary.
A great banquet
organised in the Baumhaus, near the harbour,
was attended
by the members
of the
Admiralty, as well as sea captains, merchants,
the mayor and local councillors. The toasts
proposed during the banquet were echoed by
cannon shots fired from the ships moored in
the harbour, which were richly embellished
with tlags and ribbons.
Unlike Handel's Waw Mwsic, Telemann's suite
aims t o dexribe the element o f water in its
different physical mowmen- and may therefore be considered as 'programme music'.
Already in rhe slow section of the werture WT
can mognise the line ofthe sea at the horizon
as repwented by the long notes fmm the
oboes, while the smngs seem t
o recall water
s in the harbour. In the
splashing on the r ~ k or
fast section o f h e same o w m r e , a restless
movement o f the waver is rendered by slurreci
repemd notes and by the scales o f semiquavers.
In the following mowmenu, mainly French
style dancfi, scenes and charactem a m i a t e d
with water, most o f them mythological, have
served to inspire t h e composer. However, the
dance rhythms are never abandoned. A
Sarabande and a Bw& depict Thetis, the zea
goddess and mother ofAchille$ sleeping in the
and waking in the
former (Die d h j p n d e WI)
latter (Die m c h e n d s Th&). A Loure represents
the ruler o f the oceans and seas Neptune in
Iwe - like his wife Amphitrite, queen ofthe sea,
as evoked in the following C u m . Their son,
the good-natured Triton, turns the m o d in
the spirited Harlequinude. The graceful M i d
ofthe mild Zephy, god ofthe west wnd, is in
sharp contrast w ~ t hthe raving o f che furious
Aeolus, keeper o f the winds.
The last hva dances, a Cigue and a G n a r i e ,
take u s back to Hamburg harbour life: ebb and
flow (Ebk und Flut) - important not only For
the harbour but also for the cleaning o f the
city's canals - and the sailws in high spirits
(Die IusCigen Boc&/euk).
The large amount o f surviving scores from the
composer's lifetime witness t h e succev this
music had achieved already in the eighteenth
century.
It is inrerescing m note that the description of
warer - and Ehe elemems in general - was quite
common in vocal and instvurnentd music ofthe
Baroque era. Water lends itself very well
to musical treatment because it implies rnwe
men& that are parallel to the various states of
the soul - t h e 'affeca' or emotions, which
Barque music aspired m represent This is
illusrated particularly well by Telemann in his
U k e m d : he makes q e r t use o f contrasts
between slow and &st, major and minor, short
and longarriculacions,with rhemricd phrasing.
Alfredo Bernardini, 2003
E m b l *M r o
According to Greek mythology, Zephyr (Zefim
in Italian) was the tender and kind god o f the
Western Wind. In 1989 oboists Alfredo
Bernardini and Paole C a n i and bassoonist
Alberta Graui, members o f some ofthe most
highly acclaimed baroque orchestm, founded
Zefim, a versatile music group in w h i h wind
instrumen- are in the foreground.
Since then, Zefrm has perFormed at major
European festivals (Amsrerdam, Barcelona,
Lyons,
Geneva,
Innsbruck,
London,
Manchester, Milan, Paris, Palma de Mallorca,
Prague, Regensburg, h m e , Salzburg, Uvecht,
Tenerift, Vienna) as well as in Israel and Egypt,
always receiving positive response b r n both
audiences and press.
In 1999, Zefiro made a d ~ u m e n t a r yfilm
about Anwnio Vmldi for Belgkn Television.
Tours in South America and Japan are among
the plans for the near future.
Zefim's recordings o f the cornptete wnatas o f
1.0.
Zelenka and the complete music For 4 n d
band by W.A. Mozart, en the Ax& label,
haw been awarded 1international prizes,
inchding the Grand Prix du Disque, and have
made Zefim a worldwide reference for the
wind repertoire. More recent =ordings with
the labd Ambroisie have displayed Ztfiro's
cornmiunenr to the rediscowry o f remarkable
music by unknown masters such as Georg
Druscheab and Luigi Garri.
Zefiro's increasing activity as a baroque
orchesua has been acknowledgedwith tours in
Italy, Spin, Austria, Germany and United
Kingdom.
Wasser ist das Bindeglied mischen d~esenbeiden Kompositionen von Handel und
Telemann, die mir wenigen Jahren Abstand
zueinander entstanden sind. Beide sind
Kdsudien, wobei Handel sein Werk f i r die kbniglichen Bootsfahrten auf der Thernse und
Telemann fllr die "Centenarfe~er" der
Hamburger Admiralitat komponierte.
Die beriihmte Wa5s~rrnuv'kvon Georg Fr~edrich
Handel zielte nicht darauf ab, Wasser zu vers~nnbildlichen.DerTitel efMart s~chanderdc
Wandel lieR sich 1713 nach Jahren des
In denen er sich
Triumphs In Italien (1707-lo),
den italieni~hen Stil zu eigen machre, und
eincm ersten Londonbesuch 1710 in der britischen Hauptsmdt nieder. Rinaldo, seine ersre
Londoner Oper, war ein durchschlagender
Erfolg (das Werk wurde dreiundfiinfdgmal aufgefihrt) und machte ihn beim Londoner
Publikum uon heute auf margen ru einer
Beruhmtheit. A15 die Kiinigin Anna von England
1714 wrrtarb, w r d e Georg Ludwig, KurRlrst
von Hannowr und ehemaliger Arbeitgeber
Hmdels, als C m r g I. r u m M n i g von England
gekrdnt. Eine heikle Situation fur Handel, der
seinen Englandaufenthalr gegen den Willen des
Kurkrsten wrlangert hatte! Handel soll jeder
Begegnung mit dem neuen Landeshemn aus
dem Weg gegangen sein. Letztlich fand ein
hannoverische
Freund
beider,
der
Obersrallmeister, Baron von Kielmansegge,
einen diplomatischen Ausweg. Im August 1715
sorge er anlasslich eines Bootsausflugs des
Konigshauxs auf der Themx fur musikalische
Unterhaltung; die Musiker unter der Leitung
Handels folgten In elnem zwelten Boot. Der
6 n i g war von der Musik so angetan, dasr er
seinem abuiinnigen Musiker wrzieh und ihn
wieder in Cnaden aufnahm.
Eine weicere diesrnal gut dokumentime kiini$iche Bootrfahrtfand am 17.Juli 1717 s m . Der
Kbnig begab sich rnit seinern ganzen Hoktaat in
einer Bootckavalkade van Whitehall nach
Chdsea, wo w tafelte und e m gegen drei Uhr
morgens
wieder
mruckkehrte.
Dz
Untehakungsprogramm wurde auf ausdrircklichen Wunsch des Kanigs Baron wm Klmansegge
anwnraut, der auf eigene Kosen Musiker
Streicher und Bl&r - engagierte, die in einem der
Boore folgten und die fur diuen Anlass komp*
nierten Werke Handels spidten. Ein Augenzeuge
berichrwe m e i Tage sparer: 'lhre Majesat fand
[an der Musik] ein mlches Gefallen, dass Sie sie
dreirnal wiederholen lieR, obwohl jede Reprise ein
Stunde in Anspruch nahm: zweimal vor dem
Souper und einrnal danach".
Am 26. 4. 1736 sollte nech eine dritce kanigliche Bootsfahrt auf der Themse stattfinden.
Es warder Tag vor ddr Vermahlung des Pr~nce
ofWales, Frederick Louis (Sohn Ceorg II., des
Kdnigs von England, der 1727 den Thron bestiegen hatte) mit Augusta, der Tochcer
Friedrich II., des Herzogs von Sachsen-Gotha.
WPndel schrieb ein "Wedding Anthemh fir die
a m darauf folgenden Tag startfindende
Trauung, und vermutlich erhielt er auch einen
-
-
-
Auftrag fur die musikalische Unterhaltung
wahrend dies- Bootsausflugs.
Handel scheint somlt drei Versionen seiner
Wmwmusik komponiert zu haben, wie es die
dr@iTonarten betegen, die aus den uns hberlieferten Schriften heruorgehen. Es sind
Erstausgaben und Orchesterpart~turen; das
autographe Manuskript ist verschollen.
Welche Suite k r welch- Fest komponierc
wurde, wissen wir allerdings nicht. Auch die
Anordnung der Saue innerhalb jeder Suite
beruht a u f reinen Vermutungen. Im Sinne von
Abwechslung und Ausgewogenheit haben wir
S&e der Suite in C-Dur (bei der die Ouvercrjre
fehlt) rnit S k e n der Suite in D-Dur verbunden;
die Reihenhlge der Suite in F-Dur ist ebenfalls
anders als in der Erstausgabe w n John Walsh
und allen modernen Ausgaben.
Die Wassemusik vereint verschidene Einflusse,
die der Komponlst all* meisterhafr beherrschte. Die trundlage bildet der Franzosische Stil
(Suite mlt Ouwrture und einer Folge uon
Tanzen); irn Adagio, Andante und den Airs ist
jedoch der italienische Einflusszu spuren, wahrend die Hornpipes, die militgrischen
Trompetenpassagen und d ~ Jagdhornrufe
e
eindeutig englische Stilelemente sind.
t e o r g Philipp Telemann, zweifellos der produktivsre Komponist der Musikgeschichte, sol1
zu seinerhit in Deutschland der meist angesehene Komponist gewesen sein. Erstand ber vielen seiner Ze~tgenossen,fur die sein 5til ein
Vorbild darstellte, in hohem Ruf. Hxndel
mgerte zum Beispiel nicht desxn 1733 veroffentl~chteTufilm~ikin seinem Orgelkonzere in
d-Moll nachzuahmen. Auhllend ist auch die
thematlache Ahnlichkeit rwischen dem A M e p
der Ouvertiire der Suite in F-Dur (Wamusik)
von Handel und dem P m t o der 5. Paruta der
Kleinen
bmrner-Music
von
Telemann
(Erstausgabe 1716); so whr, dass es sogar
Anlass gabe, die Oatierung der Hwindelschen
Werlts nochmals untw die Lupe zu nehmen!
Der ilberlieferte Briefwechselzwischen den beiden Komponisten an ihrem Lebensabend gibt
erstaunlicherweise keinerlei musikalische
Hinweise, ~ u g t j e d o c hw n einer gemeinsamen
Liebe zur Cilrmerei.
Ob geistige oder profane Vokalrnusik, Concerti
oder Kammermusik, alles ging Telemann gleich
leicht von der Feder. Urn sich mit dern franzasischen 5til vemaut zu machen, sol1 er innerhalb eines einzigenJahres zweihundert franzosische Ouverturen komponiert haben. In eben
diesem Stil kornponierre er auch seine
Wasrennusik, die auch unter anderen Namen
bekannt ist: Hamhger Ebb' und Flut, MuSira
marittimu ad er WosrerOuwrtrrr.
Wie bei der Wermusik WiIndels handelr es
sich urn ein AuFtragswtrk hier von einer uberaus bedeutendtn, einflussreichen Einrichwng,
der Hamburger Admiralitlt, der das gesarnte
Hafen- und Lotsenwesen und die Konaolle der
Seezeichen auf der Elbe unterstand. Am 6. 4.
1723 feierre sit ihr hundertjihrige Bestehen.
-
Irn in Hafennahe gelegenen Baumhaus wurde
ein Bankett wranstalret, zu dern die Mitglieder
der Admiralifit s d e Kapir%ne, Kaufleute, der
Biirgermeister und Senatoren geladen waren.
Als Echo auf die T-inkspruche erklangen die
Kanonenschusx der vor Anker liegenden, festlich geschmkkren beflagpen Schiffe.
Im Cegensatz zur tlfndelschen Wassermusik
versucht Telemann in seiner Suite, das Element
Wasser In all seinen Ausdmcksformen zu beschreiben. Man konnte sogar von programmatischcr Musik spnchen. Bereia im langamen
Teil der Ouverture stehen lang anhaltende
Oboenklfnge fir die linie am Horizont, wo
sich das Meet in den Himmel verliert, wihrend
die Smicher das leiw ptaschernde Anschlagen
am Felsen oder an der Kaimauer wiedergeben.
der
Irn schnelltnTeil der selben O y v e r t u r e ~ r d
nie enden wllende Wellenschtag durch bindende Widerholungen und AchtelnotenlXufe
verletirpert.
Die nachfolgenden Sam sind ausgenommen
Der stdirmende Awrliw alle franzosische Tanze.
Vor dern Hintergrund dieser Tamrhythmen
berufen sich die meisten a u f Szenen der
Mythologie oder Gbtter der Antike. In einer
Samknde und einer BdurrBg trin Thetis, die
Gottin des Meeres und Mutter des Achilles, in
Erscheinung. Die Loure w i g einen wrliebten
Neptunus, H e m c h e r uber allp nzr;lnr llnd
Meere, und in gleicher Weise seine Gattin
Amphitrite, Kiinigin des Meeres, der die darauf
-
-
folgende trrgewidmet ist. Ihr scherzender
Sohn Triton sorgt in einer Harlequin& fur
einen mitreisenden 5timrnungswechxl. D a
anmutige MBnuert Zephys, des Gottes der milden Westwinde, steht in scharfem Kontrast
zum WUten &Is, des Herren der Winde, dar
sich in DersUmnde Awlrrrr entldt.
Die be~denlemen n n z e fihren unr wieder mit
EbbpundHut- wichtig nicht nur fur den Hafen,
sondem auch urn die smdtidtischen Kanfle sauber zu halten und Die lustigsn BuohIeuts in das
Hamburger Hafenleben zurflck.
Die rahlreichen Partituren, die uns aus der
damaligcn Z t i t Uberliefe~wurden, zeugen vem
@en Erfolg, der dieser Musik bereiu irn 18.
Jahrhundcrt bwchitden war.
-
-
Die Darsteltung von Wasser und generell von
Naturgewalten fand sich in der barocken
Vokal- und lnstrumentalmusik immer wieder.
Wasser eignet sich ganz besonders gut fur eine
rnusikalische Vwarbeitung gewiss, m i l sich
Parallelen zu Cemutszustanden ziehen lassen;
und Gckhle b w . Emotionen zum Ausdruckzu
bringen warja ein Anliegen, das den damaligen
Kornponistcn btsonders am Herzen lag.
Telemann liefert uns davur in seiner
Wassermusik eln ganz besonders schtines
Beispiel mic den Konmtpaaren lento/uivo,
Dur/Moll, kurzellange Artikulationcn und
rinrr rhmorisrhm Phrncierr~ng
-
A l f d o Bernardini, 2003
In der griechischen Mythologie 1st Zephyr der
sanke, freundliche Cott der Westwinde.
1989 griindeten die Oboisten, Alfredo
Bernardini und Paolo Crani, gerneinsarn mit
dern Fagoaisren, Alberto Grani, als Mirglieder
einiger der renemmiertsten Barockorchester
mit Zefiro ein vielseitiges Ensemble, in denen
Blasinswumente den Ton angeben. fefiro ist
seither bei den grijRten eumpaischen Festivals
(Amsterdam, Barcelona, Cenf, Innsbruck,
Lyon, Manchester, Mailand, Paris, Palma de
Mallorca, Prag, Regensburg, Rom, Salzburg,
Utrechr) sowie in Israel und A m t e n aufgetreten stets mit positiwm Echo seitens Publikum
und Presse. 1999 wirkte Zefiro fir das
belgischt Fernsthen an einem Dokumentarfilm
ilber Antonio Vivaldi mit. Fur die komplette
Aufnahme aller 1.0. Zelenka-Sonaten sowie
aller Werke fir Bllser von W.A. Mozart for
das Label Asthe wurdt das Ensemble rnit
mehreren internationalen Preisen, daruntcr rnit
dem Grand Prix du Dique, ausgezeichnet.
Damir i$t f e f i r o zur weltweiten Referenr kr
das Blasempertoire geworden.
-
Die jungsten Einspielungen fur Ambroisie
zeugen vom Engagement des Ensembles Zefiro
fur die Wiederenrdeckung bemerkenswerter
musikalischer Werke wenig bekannter Meister
wie Cwrg Druscheaky und Luigi C a m Bei
immer hiufigeren Auftritten als
Barockorchester wrbuchte Zefiro a u f
seiner durch Italien, Spanien, Osterreich,
Deurwhland und GroBbritannien fuhrenden
Europatournee einen Erfolg nach dem
anderen.
El agua es el elemenm com6n a esfas dos
obras de Haendel y Telemann, c o m p u e w a
tan d l 0 unos cuantos aios d e distancia. Las
dos son obras de circunstancias, la WaterMwic
de Haendel habiendo sidd exrita para una
fiesta acuatica real en el Timesis y la
Wassermurjk de Telernann para celebrar el centenario del A l m ~ r a n c q ode Hamburgo.
La famosa Water Music de Haendel no m e n de ser una descripci6n del agua: su tltulo tiene
otro origen.
Haendel se establecid en Londres en 1713 was
una virita en 1710 y derpuCs de su estancia en
ltalia (1307 1710) que I@
permiti6 de familiarizarse con el estilo italiano. Su primera +era
escrita para L o n d ~ ,RirPaldo, arvo un gran
h i t o (como Io demuestnn las cincuenta y rn
reprexntaciones), o k i d n d o l e adernis una
farna casi inmediata. T a r la muerte de la reina
Ana en 1714, el antiguo patron0 de Haendel,
el Elector de Hanmr, accede al trono con el
nornbre deJorge I. Se cuenta que Handel tenla
miedo de aparecer por la come ya que no
habla curnplido su pmmesa de volver a
Hanover. E t a situacidn incbmcda he resuelta
por le bar6n Kielrnansegge, arnigo wmOn y
antiguo Caballerizo del Elector: con motivo de
una excursi6n en barca por el T h e s i s del rey y
su corte en agosto de 1715, Kielrnansegge prep a d una segunda barca con rn6sicos bajo la
direccidn de Haendel. La mllsica agradb tanm
al my que 6ste perdon6 al composiwr fugitivo
y le acord6 de nuevo su favor. Gtiste un relato
-
bien autentico de otra fi- a c u a t k el 17 de
julio de 1717, cuando el rey Im comsanos,
seguidos de un gran o h e m de barcas, navegaron desde Whiwhall a Chelsea, donde cenamn antes de w l w r por el mismo carnino a las
aes de la madrugada. A petici6n del rey,
Kielmarrsegge dispum, pagando de w p p i o
bolsillo, urn segunda barca con instrumenws
de werda, maderas y rnetales que tocaron
mdsica especialmenre compuesta para la Masion por Haendel. Segun el relato escrito dos
dfas m k tarde, T u Majestad he tan maravillado que pidi6 que [la rn~jsica]&era tocada
tm veces, aunque cada ejecucibn durd una
hora, es decir, dos v e c u antes y una rez despub de -nap.
histen pmebas de una tercera excursidn en
barca acornpaflada de mhsica, el 26 de abrit
de 7736, con mot& de la boda del Prlncipe
de Gales, Federico Luis (hgo de Jorge II, quien
habia llegado al tmno e n 1727) con Augusta
de Sajonia-Gotha. Dado qua Haendel compuwr un a n r h m para la M a , que se celeb6 al
dla siguiente, as probable que se haya ocupado tambibn de la pqre musical de la excumion
acuacrca.
Parece p u s que Haendel ha cornpuewo tres
wrsiones diferentes de su Wuter Music, lo cual
es confirmado pw las tres tonalidad- que 5e
encuenuan en 10s materiales que nos han Ilegado. Ewos materialesse compnen de las primwas ediciones y Ias pane5 de orquesta, el
manuscrim a u t 6 p f o habiendose perdido. Sin
embargo, sigue sin saberse para qud fesaejo h e
escritacada suite y cu61fue el orden original de
10s mdmienws de cada suite As1 pues, per
m n e s de variedad y equilibrio, e n este disco
10s mwimientos de la suite en sol (que carece
de obertura) han sido mezclador con otrcs de
la suite en re, y el orden de los rnov~mientosde
fa suite en fa es tambidn diferente del sugerido
en la primera edicibn de John Walsh asl como
en las ediciones modemas.
l a Wder Marsic de Haendel muestra una m e lente combinacibn de influencias diversas.
Aunque la musica sigue las reglas de la tlpica
suite francesa de danzas con obertura, el adagio, el andante y lor airs tienen una influencra
itatiana, y el UKI de Hompip y de morivos militares en I= trompetas y de llamadas de caza
en las tmmpar;, es tlpicamente ingles.
5e dice que durante su vida Georg Philipp
Telemann fue el compositor mas dlebre en
Alemania y uno de 10s mas prollficos de todos
10s tiempos. Fue respecado por rnuchos de sus
contempodneos como un ejemplo a seguir en
muchos estilos. Haendel, por ejemplo, no
dud& en copiar su Tatilrnusik, aparecida en
1733, para reciclarla en su Conciertu porn 6 p n o
en re menor Asimismo, el parecido temdtico
enae el allegro de la obertura de la suite en fa
de la W ~ s e r M u s i cde Haendel y el presto de la
quinta paruta de la #sine Gmmer-Music de
Telemann, publicada per primera vez en 1716,
es sospechoso y permite reconsiderar la crono-
logia de la obra de Haendel. Curioso, la correspondencla que existe entre esws dos
hombres, una vez mirados de la vida musical,
no contiene una sola palabra sobre rnfisica,
per0 rnuestra sin embargo su pasi6n cornpartida por la jardineria.
Telemann se rnovla a gusto en la rndsica m a l
sagrada y profana, en 10s concierms de estilo
italiano y la rnrlsica de cirnara. Se dice queen
el espacio de un aflo compuse dosciemas
oberturas a la francesa para familiarizarse con
el estilo frands, y as en este estilo que escribib
su Wammwsik, tam bi4n llamada Humburger
EbB' und Rut, Musm marimmmay W d W r .
Como en el caso de la WukrMusicde Haendel,
el encargo leg6 de las altas esferas, las aumridades civiler y militam de Hamburgo.
El 6 de abril de 1723 el colegio del
Almirantazgo, responsable en gran medida de
fa defensa miiitar de la bahla de la ciudad, del
comemio matitimo y la sefializacidn del Elba,
celebraba su centenario. Los miembros del
Almirantazgo, as1 como capitanes, mercaderes, el alcalde y lor concejales de la ciudad
asistieron a un gran banquece en l a Baumhaus,
junto a la bahla. Los brindis propuertos
durante la cena tuvieron como eco 10s tiros de
caR6n desde 10s barcos anclados en la bahia,
10s cuales fuemn ricamente adornados con
banderas y rubaner.
A dlferencia de la Wster Mmic de Haendel, la
suite de Telernann pmende desctibir los d i k -
rentes mwimientos del elemenw acukico y
puede por lo tanm definirse como "rn0sica
programiticaA.En la wccibn lenta de la obertura puede reconecerse la llnea del horizonte
representada por las notas largas de Ios oboes,
mientras que las cuerdas parecen recordamas
la5 salpicaduras del agua sobre las m a s de la
bahla. En la seccidn rApida de la misma obertura, el mwimiento incesanre de las alas es
traduc~dopor las notas repetidar, y por las
escalas e n sernicorcheas.
En 10s rnov~mientossiguientes, principalmence
danzas en escilo franc&, el compositor se ha
inspindo en las escenas y 10s personajes asociados con el agua, muchos de ellor rnitolbgicos. Sin embargo, los ritmos de danm no son
en ningljn momenco abandonados. Tetis, la
diosa del mar y madre de A q u i l ~ u
, representada en una urubondc y una bow&. Una hum
representa al enamorado dLeAo d t 10s odanos, Neptuno. Lo mismo que su esposa
Amfitrita, reina del mar, evocada en la p t t e
que sigue. SU hjjo, e l bonachdn Trit6n, cambia
el ambiente en la an imada Hadquinde. El grAcil Minuet del pldcido Zetiro, dios del vienm del
oeste, contrasta con la c4lera del hrioso Eolo,
guardiln de lo5 vientos.
l a s dos Ultimas danzas nos devuelwn a l a vida
de la bahla de Hamburgo : la nuje y reflujo
imporanre no d o para la bahla sino tambitn
para la limpiera de lor canales de la ciudad- y
los a l e p marineros.
l a gran cantidad de partituras cotrantas que
-
nos han Ilegado pweba el k i t o de esta mfisica
ya en el siglo XVIII.
Es intemsante observar que la descripcihn del
agua - y de 10s element05 en general- he muy
extmdida en la rndsica vocal e instrumental
durante el Barmco. El agua x presta rnuy bien
a un tratarnienm rnusiml en a26n de sus
movimienros, retlejo de 10s atad- del alma
(10s "afecms"o ernociones que la m15sica barroca pretendia representar). Esto es bien itustrado en la W a w m u i k de Telemann, quien
utiliza con gan habilidad Ios con-s
enue
lento y rApido, modo mayor y modo menor,
amculaciones cortas y largas, junm a un fraseo d t i c o .
A l M o Bernardini, 2003
En la mitologla grlega, M r o (Zefiro en italianos) es el dim del vlento del oeste, el m& dulce
y afable de 10s vielrtos. Fundado en 1989 por
10s oboistas Alfredo Bemardini y Paolo Gmzzi
y el fagotista Alberto Graui, todos miembros
de las orquestas banocas mhs prestigiosas,
Zmro es un wnjunto pdivaknte en el que
IN instrumentcis de vienta se e n c u e n h en
primer plano.
Desds du creacih, Zefiro es invltado por 10s
grandes festivales europeos (Amsterdam,
Barcelona, Ginebra, Innshuck, Londres, Lyon,
Manchester, Milan, Paris, Palma de Mallorca,
Praga, Ratisbona, Roma, Salzburgo, UtrecM,
Tenerife, Viena) asi corno en Israel yen Eglpto.
Todas sus actuacirrnes han sido acogidas con
enluasiasrno pot el public y la prensa espspeclaIlzada.
En 1999 Zefiro ha realimdo un documental
sobre Antonio Yialdi para la television belga
(RTB). fntre sus pmyectos a-es
se encuentran glras por Ambrlca Latina y Japon.
Las grabaciones de las sonatas para dos oboes
y fagot de Jan Dlmas Zelenka y la integral de
la muslca para wnjuntos de vlento de Mozart,
publicldas pot Astrke, han sido recompensdas
con diversos prernics inkmacionales mtre 10s
cuales el Grand Prk du DQsque, olevando Zefim
al nivel de 10s mepres int@fe& de Instrumentos de viento de Bpoca.
En 10s Q B i mahs, las grabaciones para e4
sell0 Ambroisie muestran un nuew inter& de
Zefiro por la descubrimiento & obms eswitas por maestos poco m i d m m o Georg
Druxhelzky y Luigi Gatti.
Zefiro a h a cada vez mhs en su form& de
wquesta barroca, siendo aplaudida durante
sus giras europeas :Italla, EspaLia, Austrh, Allemanla y Gran Bretab.

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