lire - Paroisse Saint Vincent des coteaux du Bédat
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★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ Le pardon, ma force et ma joie SOMMAIRE N° 64 - avril 2014 éditorial p. 2 Paroisse St-Vincent p. 3 à 7 La force du pardon (commun aux deux paroisses) p. 8 et 9 Paroisse St-Jean du Patural p. 10 à 12 Diocèse p. 13 à 16 éditorial Vive le Carême ! Le Carême, ce sont quarante jours qui nous sont donnés pour nous préparer à entrer dans la joie de Pâques, quarante jours offerts par la liturgie. Autant dire une éternité dans notre monde où tout nous oblige à aller si vite ! C’est un temps que nous nous donnons en communauté pour approfondir la Bonne Nouvelle que la Résurrection de Jésus a fait briller dans le matin de Pâques. Et ce n’est pas un luxe, car l’Évangile est d’un autre ordre que les nouvelles dont nos médias nous abreuvent. Il a besoin de temps pour trouver le chemin de nos cœurs. Notre sagesse humaine se plaît à analyser les informations, petites ou grandes, que nous échangeons dans le quotidien de nos vies, car elle est très forte pour trouver des causes au mal et à la souffrance. Mais ne soyons pas dupes : livrée à elle-même, notre sagesse est incapable d’entendre l’Évangile, cette Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu pour chacun de ses enfants. Cet amour nous a donné la vie et il révèle sa perfection lorsqu’il se fait pardon et qu’il ouvre des chemins de salut quand le mal et la mort semblent avoir tout emporté. Cet amour venu de Dieu nous fait grandir en humanité, mais nous ne pouvons le découvrir en raisonnant en sage : nous l’accueillons en le partageant à notre prochain. Ne passons pas à côté de ce temps de Carême, et laissons l’Esprit Saint ouvrir nos intelligences et nos cœurs à la Bonne Nouvelle de la Résurrection. Pour cela, n’hésitons pas à nous replonger dans la force du pardon, et à goûter les fruits de justice et de paix que cette force fait grandir en nos vies. C’est à cette aventure spirituelle que nous invitent les pages centrales de ce numéro. P. Paul Carbonaro Curé de Saint-Jean du Patural Coordonnées du diocèse diocèse de Clermont-Ferrand 133, avenue de la République 63051 Clermont-Ferrand Cedex 2 - 04 73 92 27 62 Site internet : www.clermont.catholique.fr - Site internet relooké et création d’une web TV paroisse saint-jean du patural paroisse saint-vincent des coteaux du Bédat 4, place de la Liberté - 63360 Gerzat - 04 73 25 04 08 E-mail : [email protected] Accueil : le vendredi, de 16 h 30 à 18 h 30 5, rue Blaise Pascal - 63118 Cébazat - 04 73 24 27 76 E-mail : [email protected] Site paroisse : www.paroissesaintvincent-cl.cef.fr COMITÉ DE Journal réalisé en collaboration avec Bayard Service Régie Centre Alpes Méditerranée DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : PÈRE ALAIN THÉALLIER RÉDACTION : Père Paul Carbonaro, Jacques Borel, Corinne Marques, Catherine Floret, Anne-Marie Réthoré, Francis Roques, Valérie Roussel, Anne-Marie Solvignon EDITEUR : Bayard Service Edition Centre Alpes – Savoie Technolac - BP 308 – 73377 Le Bourget du Lac ✆ 04 79 26 16 60 [email protected] – www.bayard-service.com – SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Béatrice Collier – MAQUETTISTE : Francis Poncet Impression : Imprimerie Decombat - 63360 Gerzat – Dépot légal : à parution Crédit photos : Sauf mention contraire © La Grande Ourse La Grande Ourse 2 - Avril 2014 - Semaine Sainte Pâques Dimanche des rameaux et de la Passion Jeudi saint 17 avril Vendredi saint 18 avril Samedi saint 19 avril Dimanche de Pâques 20 avril 18 h 30 Samedi 12 avril à Cébazat 9 h 30 Dimanche 13 avril à Blanzat 11 h Dimanche 13 avril à Châteaugay 17 h Sayat 19 h Blanzat 20 h 30 à 22 h 30 Cébazat : messe suivie de l’adoration du Saint Sacrement 15 h Chemins de croix animés par les laïcs à Argnat, Cébazat, Châteaugay 18 h Chemins de croix à Blanzat avec les enfants et les catéchistes 19 h Célébration de la Passion et de la croix : Sayat 21 h Veillée pascale à cébazat 9 h 30 Blanzat 11 h Châteaugay 18 h 30 Argnat Denier de l’église C’est la grande collecte annuelle qui permet aux prêtres et aux salariés de l’Église catholique de vivre et d’agir. Tous les catholiques sont donc appelés, chacun selon ses moyens, à donner au Denier. Des enveloppes sont à votre disposition au fond des églises. Nous les renvoyer à l’évêché ou au presbytère de votre paroisse. Merci d’avance. la collecte eN quelqueS chiFFreS DaNS Notre ParoiSSe année Nombre de donateurs Montant de la collecte (en euros) 2009 425 58238 2010 426 58716 2011 401 58058 2012 409 60837 La Grande Ourse 3 - Avril 2014 - Moment festif au Secours catholique de Cébazat Tous rassemblés. L e samedi 21 décembre dernier, les bénévoles du Secours catholique de Cébazat ont fêté Noël (au local 1 bis, rue de la Rivière), autour d’un apéritif dînatoire avec les familles accueillies au long de l’année. Nous avons noté la présence de notre délégué du Puy de Dôme, Pierre Nollevalle, et du père Alain Théallier. Tous ensemble, nous avons partagé un moment festif très agréable et convivial, et espérons le renouveler. Chacun est reparti avec une petite flamme dans son cœur pour aborder les fêtes. Merci à toutes les familles. Les bénévoles du Secours catholique Jeanne France Malergue Moment apprécié ! Contact Joie de l’accueil. Secours catholique Antenne locale de la paroisse Saint-Vincent des Coteaux du Bédat 1 bis, rue de la Rivière 63118 Cebazat Permanence : tous les vendredis de 14 h 30 à 16 h 30 En dehors des permanences : contact possible tous les jours sur le portable de l’équipe : 06 30 28 46 88 La Grande Ourse 4 - Avril 2014 - Carnet Récapitulatif du 1er octobre 2013 au 1er février 2014 Baptêmes Blanzat Sara Da Silva Cébazat Maxence Avel Lisa Da Rocha Sarah Gironde Nathan Puech Loreyna Serre Châteaugay Tania Barbosa Raphaël Emy Sayat © ciric Léandre Berthuit Décès Blanzat Pagès Jean, 81 ans Estrade Jean-Claude, 64 ans Mestre, née Olivier Suzanne, 55 ans Baillet, née Boutonnet Marie-Thérèse, 65 ans Collinet, née Pelletier Colette, 60 ans Levray, née Lopez Epifania, 80 ans Ghelfi, née Del Sarto Maria, 90 ans © ciric Cébazat Mariage Blanzat Guirimand Jean-Baptiste et Guitton Anne Tixier, née Goffier Paulette, 83 ans Bertrand Jean-Claude 72 ans Bonnefoy Robert, 84 ans Rocha, née D’Aguanno Rita, 64 ans Bernard André, 92 ans Mathieu Guillaume, 21 ans Goutorbe Bernard, 77 ans Dias Antonio, 93 ans Bonnet Jacques, 69 ans Magne Claude, 74 ans La Grande Ourse 5 - Avril 2014 - Gaumet, née Brun Jeanne, 96 ans Barland, née Tuffery Monique, 60 ans Juazez Fernandez Grâce, 66 ans Fernandès, née De Lima Maria, 83 ans Dumont, née Pailleret Madeleine, 85 ans Mur Charles, 85 ans Châteaugay Depouilly Jocelyne, 53 ans De Freitas, née Macedo Adelina, 75 ans Delgado Lima Ramon, 88 ans Brosson, née Roch Josett, 79 ans Maulat Victoire, 1 an Lourenço Claude, 81 ans Tournade, née Rech Yolande, 88 ans Sayat Nauton, née Arion Augusta, 90 ans Perol, née Combre Lucie, 91 ans Levadoux Alain, 65 ans Faure André, 81 ans Saint Vincent dignement fêté le 26 janvier L’église au coeur de la cité C’était sa fête le 22 janvier. Ce diacre, vivant à Saragosse, fut martyrisé pour sa foi au début du IVe siècle. Notre paroisse, qui porte le nom de ce patron des vignerons, l’a fêté en ce dernier dimanche de janvier. Tout a commencé par la messe rassemblant l’ensemble de la communauté (Argnat, Blanzat, Cébazat, Châteaugay, Sayat), célébrée par Alain Théallier, curé de la paroisse, assisté par Pierre Reynaud, diacre. Une fois de plus, la salle polyvalente de Sayat a été transformée en lieu convivial, décoré, sonorisé, où il fait bon vivre ce moment de fête. En marche vers la célébration. Les textes de ce jour nous rappellent avec Isaïe que Dieu est lumière, source de vie et salut ; saint Paul conseille aux Corinthiens de vivre en harmonie de pensée et de sentiments, et de supprimer les divisions existant entre eux ; Matthieu relate l’appel des quatre premiers disciples. Unité des chrétiens, unité de la paroisse, mission particulière pour chacun de ses membres… autant de pistes qui sont proposées à nos réflexions. à l’autel, le père Théallier et P. Reynaud. L a célébration commence par un temps de joie : l’accueil de Benjamin, qui se prépare au baptême. Avant de recevoir la croix, il témoigne du chemin qu’il a parcouru, épaulé d’amis, de sa fiancée et d’aînés dans la foi, pour « franchir le pas » en demandant à entrer dans la grande famille chrétienne. Chorale et musiciens soutiennent la prière de l’assemblée, et, au fil de l’office, on peut sentir véritablement vivre l’entité paroissiale, toutes générations confondues. « J’ai choisi d’être chrétien à 32 ans » Bonjour à tous, Je me présente aujourd’hui devant vous car mes parents ont décidé de ne pas me faire baptiser à ma naissance, afin de me laisser un choix une fois adulte. J’ai 32 ans et ce n’était pas chose facile de se présenter devant M. le curé, pour lui dire qu’après tant d’années, je souhaitais me tourner vers Dieu. Enfant, c’est à l’âge où l’on apprend en regardant ses parents, et je ne les entendais pas parler de Jésus. Adulte, je crois que certains passages de ma vie l’ont mis sur ma route, parfois de façon assez subtile. Un jour j’ai arrêté de me poser la question de son existence : il était là. Toutefois, ce n’était pas quelque chose que j’assumais devant les autres, j’avais peur d’entendre : « Toi, tu veux te baptiser, mais pourquoi tu veux faire ça ? » Grâce à ma future femme, j’ai réussi à me livrer en toute confiance et après nos fiançailles, nous sommes allés voir le père Théallier : il m’a alors dit que la rencontre de Jésus commençait par la rencontre d’autres chrétiens. Nous avons demandé à quatre personnes de la paroisse de m’accompagner dans ce cheminement. Depuis presque un an, nous nous retrouvons régulièrement et nous échangeons autour de la vie de Jésus, ainsi que sur nos propres parcours. Aujourd’hui, la première étape signifie pour moi que j’ai pris le temps de mûrir le désir de cet engagement et je me sens à « vrai dire plus accompli en tant qu’homme que je ne l’étais auparavant ». Je remercie le Seigneur d’avoir mis sur ma route toutes les personnes qui m’accompagnent dans cette aventure, et tout spécialement Alain Théallier, qui restera toujours mon père dans la foi. La Grande Ourse 6 - Avril 2014 - Accueil de Benjamin. Partage et papotages autour d’un verre. Tous unis dans la prière. Petits et grands rassemblés par le Christ. La chorale impulse les chants. Et maintenant, bon appétit ! Jésus au temple. Pour clôturer la célébration, c’est avec foi et enthousiasme que le dernier chant jaillit : « Christ aujourd’hui nous appelle, Christ aujourd’hui nous envoie… » Le pot qui est servi à l’issue de la célébration crée une ambiance amicale et détendue. Ensuite, près de cent vingt personnes prennent un repas partagé Site de la paroisse présenté par Henri Guyot. Bravo pour les acteurs ! en commun, chacun ayant amené des plats gourmands déposés et rangés par nature sur une longue table ou chacun peut se servir à sa guise. L’après-midi débute par une pièce de théâtre : récit de Jésus au temple revisité de manière contemporaine par les jeunes de la paroisse. Puis Henri Guyot présente le site internet de notre paroisse dont il assure la gestion, explications, questions, réponses… Ensuite c’est au tour du père Alain Théallier, qui nous entraîne en présentant un diaporama sur les pas de Mgr Guillaume Douarre, originaire de la Forie près La Grande Ourse 7 - Avril 2014 - d’Ambert, premier évêque de Nouvelle Calédonie en 1843. La chorale Saint-Vincent clôture cet après-midi festif par des chants bien connus que les spectateurs peuvent reprendre en chœur. Et l’on finit par des chants. La force Du poids de la faute à la blessure qui ne cicatrisera jamais, en passant par le pardon impossible, et la soif de ou infligée ouvre un long chemin vers le pardon ou la demande de pardon, seule issue vivable pour les d célèbrent cette aspiration profonde de l’homme à la paix intérieure. Les grands rendez-vous liturgique Pécheurs en quête d’unité Le pardon : nous le célébrons ! Dans nos démarches personnelles, nous venons rejoindre la communauté rassemblée pour célébrer le pardon du Seigneur. Avec le soutien de nos frères, nous nous tournons vers Dieu et nous lui demandons de voir plus clair en nos vies. Dans la célébration du pardon, nous cherchons une unité intérieure et col- « ... une envie de vivre fraternellement l’amour de Dieu... » lective, une envie de vivre fraternellement l’amour de Dieu en vérité, malgré nos différences, avec l’espoir d’en être capables. En lien avec la Parole de Dieu, nous prenons le temps de nous reconnaître pécheurs devant lui. Les chants et les lectures nous aident à cheminer. Nous devenons capables de recevoir ce pardon, et cela débouche sur la joie d’être réconcilié avec Dieu et nos frères dans l’amour. Ce pardon, nous le recevons comme une grâce, un bienfait qui nous donne de puiser à la source de la paix, de la joie. Par le pardon, Dieu se donne à connaître en vérité Tout au long de ces célébrations, l’Esprit Saint nous aide à découvrir les raisons de dire merci à Dieu et de lui demander son pardon. Nous savons, grâce à Jésus, que Dieu notre Père «... ne pas rester enfermés dans une situation de mort... » est plein d’amour et qu’il est toujours prêt à pardonner nos fautes, même si les autres ou nous-mêmes, nous En lien avec la Parole de Dieu. nous jugeons irrécupérables. Le pardon, c’est accepter la miséricorde de Dieu, se réconcilier avec lui, avec soimême et avec nos frères. C’est aussi un grand soulagement d’être aimés malgré nos faiblesses et nos péchés. C’est ce qui permet de ne pas rester enfermés dans une situation de mort, mais de nous orienter, de nouveau, vers la Vie. C’est le sentiment d’être régénérés. Le pardon est notre force contre le péché En célébrant le pardon, nous nous éloignons des idées de notre enfance sur le péché. Nous en parlions alors comme d’une espèce de désobéissance à Dieu, comme de fautes comLa Grande Ourse 8 - Avril 2014 - mises envers lui ou d’actes qui lui déplaisaient. Aujourd’hui, nous parlons du péché comme de rendezvous ratés avec Dieu, comme d’un refus volontaire de vivre de l’amour de Dieu, comme de blessures envers « ... porter un autre regard sur notre vie de pécheur... » les personnes aimées. Et nous lui associons le refus de l’autre dans ses multiples dimensions : agir égoïstement pour obtenir le meilleur, juger sévèrement sans essayer de comprendre, se croire supérieur en imposant ses idées. L’équipe de rédaction du pardon e vengeance que rien ne semble pouvoir étancher, les images parlent d’elles-mêmes. La souffrance ressentie deux parties, sans quoi haine ou culpabilité emprisonnent les cœurs et empoisonnent la vie. Les chrétiens es, comme Pâques, offrent une occasion rêvée d’amorcer la réconciliation avec soi-même, avec l’autre. © vincent / sanctuaire lourdes / ciric Paroisse Saint-Jean du Patural Confession : le sacrement est un face à face Des temps de confession individuelle sont proposés aux paroissiens pour Noël et pour Pâques. Ces temps de réconciliation sont la conclusion sacramentelle des célébrations pénitentielles communautaires de l’Avent et du Carême, car ces dernières ne comportent ni aveu individuel ni absolution, et ne sont donc pas sacramentelles ! Ces célébrations commencent par une liturgie de la Parole : première lecture, psaume, Évangile et homélie. Puis la médiation du psaume conduit l’assemblée à chanter sa demande de pardon. À cette demande, le prêtre fait écho en suppliant le Seigneur de faire miséricorde à son peuple. Le Notre Père ouvre alors le temps de l’envoi. En montant en procession jusqu’aux fonts baptismaux pour se signer avec l’eau bénite, les paroissiens font mémoire des promesses de leur baptême. Ils peuvent alors rentrer chez eux pour finir de se préparer à vivre du pardon de Dieu. Paroisse Saint-Vincent des Coteaux du Bédat La célébration du pardon est collective ou individuelle Étant donné l’importance de ce sacrement dans la vie chrétienne, la paroisse organise chaque année durant la préparation des fêtes de Noël et de Pâques des célébrations sous deux formes : • Célébrations pénitentielles communautaires avec absolution collective, en général dans trois églises à des jours et des heures différents. Temps d’écoute de la Parole de Dieu. Regard porté sur nos manquements à la volonté de Dieu. Geste manifestant notre désir de conversion. Réception du signe sacramentel du pardon et temps d’action de grâce avant l’envoi. • Célébrations individuelles du sacrement du pardon. Des horaires de confessions, rencontre individuelle avec le prêtre en des lieux et horaires différents permettant à tous de trouver le temps de faire cette démarche. La célébration communautaire n’est pas la solution de facilité, elle permet vraiment une révision de vie éclairée par la Parole de Dieu, la rencontre d’une communauté qui se reconnaît souvent séparée de Dieu et des autres et qui désire renouer cette relation. La forme personnelle n’est pas laissée de côté, elle est très justifiée et on peut toujours, en dehors de ces temps forts, prendre rendez-vous avec le prêtre pour le sacrement de réconciliation. La Grande Ourse 9 - Avril 2014 - église de Malintrat église de Gerzat Célébrations de Pâques Célébrations pénitentielles de Carême • Gerzat : vendredi 11 avril à 20 h • Aulnat : lundi 14 avril à 18 h Confessions : samedi 19 avril • 11 h à 12 h à l’église d’Aulnat • 15 h à 16 h à l’église de Gerzat Dimanche des Rameaux • 12 avril : 18 h à Gerzat • 13 avril : 9 h 30 à Gerzat, 11 h à Aulnat, 17 h à Malintrat Jeudi saint : 17 avril - Cène du Seigneur • 19 h à Aulnat Horaires des messes Vendredi saint : 18 avril Samedi : 18 h à Gerzat • Chemin de croix à 15 h à Gerzat et à Aulnat • Office de la croix à 19 h à Aulnat Dimanche 9 h 30 à Gerzat 11 h à Aulnat Veillée pascale : 19 avril • 21 h à Gerzat Mardi : 8 h 30 à Gerzat Dimanche de Pâques : 20 avril Mercredi : 8 h 30 à Aulnat • 9 h 30 à Gerzat • 11 h à Aulnat église d’Aulnat Vendredi : 8 h 30 à Gerzat Carnet Récapitulatif du 1er octobre 2013 au 28 février 2014 Baptêmes Roxane Simon Anatole Chafoulais Manon Joly Ollier Lenny Audier Duncan Lacroix Anaé Mailhot Cyrielle Alves Chloé David Abigaël Hazevis Maëly Hazevis Félix Darbois Mariage Jean-François Fernandez et Irina Ignatova Décès Michel Dusart Marc Renaume Gilberte Boyer Alain Hermelin Irène Coste Mauricette Fontalbard Jean-Jacques Roussel Pascale Gobin Asuncion Machado Manuel Moreira Denise Malcros Gilles Rougier Maria Ramos Paulette Constanty Eric Roux Silva Guigon La Grande Ourse 10 - Avril 2014 - Pierrette Barthélemy Xavier Schoutteten Antonio Martins Andrée Lartige Norberto Flores René Cuminal Marie-Madeleine Danglard Andrée Monier Pierre Latru Mauricia Bernardes Gérard Brugière Roger Lopez Suzanne Navarre Josette Lassaigne Paul Moussière Jeannine Guéffier Victor Moreira Les paroissiens sur le vif Samedi 16 novembre : les enfants de 5e année de catéchisme de Gerzat à la découverte d’une communauté religieuse : Les Clarisses Capucines de Chamalières. Samedi 1er février : première étape du baptême de Justine : la communauté accueille sa demande et s’engage à l’accompagner jusqu’à la source du baptême. Dimanche 2 février 2014 à la maison paroissiale d’Aulnat : temps d’échange et de convivialité pour la chandeleur. La Grande Ourse 11 - Avril 2014 - Les Rameaux : quel symbole ! À l’entrée de la Semaine sainte, le dimanche des Rameaux rassemble une foule nombreuse, comparable à celle de la nuit de Noël. Les paroissiens que nous avons interrogés soulignent la force symbolique de cette célébration. Les rameaux font le lien entre le parcours du Christ Jésus autrefois et la vie des chrétiens aujourd’hui, le lien entre la communauté rassemblée dans nos églises et les familles dispersées dans leur maison. Par la procession initiale, les rameaux à la main, nous entrons à la suite du Christ dans le mystère de sa Passion et de sa Résurrection. Puis, la proclamation de l’Évangile de la Passion fait voir toute la vie terrestre de notre Sauveur, avec des disciples qui se réfugient derrière leurs peurs et le laissent affronter seul son destin, des adversaires qui, eux, ont trop bien entendu sa bonne nouvelle et vont tout faire pour qu’il se taise, et des foules versatiles qui le condamnent à mort après l’avoir acclamé. La nuit qui enveloppe peu à peu le récit porte déjà en elle l’espérance de la Résurrection. La même symbolique joue aussi pour la vie chrétienne : le dimanche des Rameaux fait le pont entre ce temps de pénitence et de conversion qu’est le Carême, et la Semaine sainte où le salut est manifesté dans la vie que Jésus nous a donnée sur la croix. Nous laissons derrière nous ce qui nous éloignait de Dieu et, dans la foi, nous nous préparons à célébrer la Résurrection de notre Seigneur. Les rameaux bénis de l’assemblée font écho à ceux qu’agitaient les foules de Jérusalem à l’entrée de Jésus. Ils sont conservés précieusement dans les maisons ou offerts à Les rameaux agités lors de la procession initiale. Les rameaux sont conservés précieusement. ceux qui n’ont pas pu être présents ce jour-là. Le mystère du salut rejoint chacun là où il vit, signe de tendresse d’un Dieu qui n’abandonne pas ses enfants au pouvoir de la mort. Toutes ces histoires vécues au fil du La Grande Ourse 12 - Avril 2014 - temps donnent leur force symbolique aux rameaux de notre fête chrétienne. Elles ne s’expliquent pas, mais elles se glissent dans nos mémoires grâce à la communauté qui les porte dans la foi. Elles font partie de nous. DioCèSE Billet de (bonne) humeur soLidaire, Certes. pLus enCore serviteur ! La « solidarité » semble à l’ordre du jour comme projet pour de nombreuses associations humanitaires de même que le terme est omniprésent dans les propos des médias. Essentiellement, la solidarité évoque l’attention que les hommes se portent les uns les autres, associée à la mise en œuvre qui apporte une aide la plus efficace possible. Invitation à un réel partage de nos richesses ! Mais souvent la question est de savoir jusqu’où partager, comment partager et que partager ? En effet, nos richesses ne sont-elles que matérielles et celui à qui l’on s’adresse souffre-t-il exclusivement d’un besoin de nourriture, de logement, de santé physique ? Alors, comment apprendre à voir, à apprécier, à choisir ce qu’il est opportun de mettre en œuvre au service d’autrui, qu’il s’agisse d’une personne précise ou d’un groupe social ? Une autre question de poids est de comprendre ce qui motive notre action. Les réponses à ces questions sont multiples et diverses. Pour moi, « chrétien », je me tourne vers Jésus pour saisir comment il a su se situer dans ses relations avec les hommes, dont il s’est fait le frère. J’entends aussi que « celui qui dit j’aime Dieu et qui n’aime pas son prochain est un menteur » (1 Jean 4, 20). Quelle exigence ! Non seulement mon regard vers Dieu est mis dans la balance mais, en premier lieu, c’est mon respect de l’autre comme être humain qui est interpellé. Chaque année, pendant le temps de Carême, un effort de solidarité permet de faire le point sur notre comportement à l’égard des hommes et d’aller de l’avant dans la qualité de ce « service ». Michel Bonemaison, prêtre L’église dépend entièrement de vos dons L a situation financière de l’Église a été profondément modifiée par la loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905. La République ne finance plus aucun culte. En conséquence, les prêtres perdent le salaire qui leur était versé par l’État et les biens de l’Église qui étaient devenus propriété de l’État sous la Révolution demeurent propriété de l’État mais sont mis à disposition de l’Église. En 1925, les nouveaux statuts « d’associations diocésaines » donnent à chacun des 95 diocèses une identité juridique qui leur permet par une association cultuelle d’assurer la formation, le logement, la subsistance des ministres du culte et La Grande Ourse 13 - Avril 2014 - l’administration de biens immobiliers nécessaires à l’exercice public du culte. Un des rôles essentiels est de recueillir les fonds nécessaires pour assurer la rémunération des prêtres. Il s’agit d’une contribution volontaire demandée à tous les catholiques, c’est le denier de l’Église. Cependant, les diocèses n’emploient pas seulement des prêtres : à leurs côtés, des laïcs salariés contribuent à la mission de l’Église. Ils sont administratifs (accueil, secrétariat, comptabilité) ou animateurs pastoraux. Le denier de l’Église doit aussi pourvoir à leur rémunération. De votre générosité seule dépend la rémunération des permanents de l’Église. Patrick Jullien diocèse De tous temps, les hommes se sont préparés aux événements longtemps à l’avance : nettoyage de l’habitation, préparation de mets recherchés, recherche des habits les plus beaux, embellissement du corps…. Les civilisations ont institué des protocoles auxquels chacun essayait de s’accorder… L’arrivée de Pâques est pour nous un temps de préparation : l’homme purifie son corps et son cœur pour la résurrection du Christ. Il ne s’isole pas pour cela. En attendant la résurrection le jeûne le partage Prière collective à l’église. © ciric © diocèse de clermont la prière Manger moins ou pas du tout... ... et donner l’argent du repas à plus pauvre que soi. Un jour de jeûne et de prière pour une cause © ciric L e mot « Carême » est cité dans une lettre de l’évêque Denys d’Alexandrie adressée à son église vers 250. Aujourd’hui, durant quarante jours, l’Église met toujours en œuvre le discours sur la montagne où Jésus s’adresse à la foule et l’invite à pratiquer le partage, la prière et le jeûne, cela sans claironner pour être vu des hommes, sans avoir une mine défaite pendant le jeûne. En ce qui concerne la prière, il lui donne une prière simple : le Notre Père. Nous avons la même invitation, sans ostentation, peut-être aussi sans avoir honte de le dire car, dans notre contexte de laïcité, on voudrait renvoyer la foi au domaine du privé. Nous sommes aussi conviés à lier les appels de Jésus : consommer moins pour partager plus, passer moins de temps en futilités, aller vers les autres, prier et revenir à Dieu : « Revenez à moi dit le Seigneur car je suis un Dieu de tendresse. » Nous y gagnerons en liberté, en sagesse, et aussi en joie, car le Carême n’est pas un temps triste mais un temps de purification pour être plus disponible à Dieu et aux frères. Remarquons aussi que cette invitation à une vie plus frugale et sobre peut être utile à tout homme, favorable à un développement raisonné et durable. Simone Serin Les actes principaux de l’attente : prière, jeûne et miséricorde Dès les premiers siècles sont posés les actes principaux de l’attente. Dans une homélie, au Ve siècle, saint Pierre Chrysologue les définit ainsi : « Il y a trois actes, mes frères, trois actes en lesquels la foi se tient : […] la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu’un et se donnent mutuellement la vie. […] Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le jeûne : il doit sympathiser avec l’homme qui a faim, s’il veut que Dieu sympathise avec sa propre faim ; il doit faire miséricorde celui qui espère obtenir miséricorde… Donc la prière, la miséricorde, le jeûne doivent former un seul patronage pour nous recommander à Dieu, doivent former un seul plaidoyer en notre faveur, une seule prière en notre faveur sous une triple forme. » La Grande Ourse 14 - Avril 2014 - diocèse Le Carême : une occasion de partage «E Un moulin à céréales a pu être acheté. teau dogon, c’est la sécurité alimentaire et la résolution du problème de l’eau. À ce jour, plusieurs projets ont été réalisés : microcrédits, coopérative céréalière, achat d’un moulin à céréales, achat de matériel pour l’entretien des pistes, forage et adduction d’eau au village. Ce dernier projet d’environ 15 000 euros a nécessité trois années d’actions en France. Aujourd’hui, les femmes de Dassi n’ont plus à faire les corvées d’eau quotidiennes (1 h 30 aller-retour de marche pour aller chercher un seau d’eau au puits). Anne-Marie Réthoré © diocèse de clermont nsemble » est une ONG humanitaire qui développe des partenariats entre des groupes de personnes réunis en associations, et des villages très pauvres et isolés sur le plateau dogon, au Mali. Au sein de cette fédération d’associations est née, en 2005, l’association « Ensemble Cébazat », partenaire depuis quelques années du village de Dassi. Avec les habitants de ce village, sont réalisés des projets qu’ils ont eux-mêmes choisis au sein d’un comité de pilotage. Ici en France, Ensemble Cébazat organise des actions tout au long de l’année – randonnée solidaire, concert, expovente, après-midi jeux, randonnée botanique, vente de fleurs et d’œufs en chocolat à Pâques – pour récolter des fonds et financer des projets là-bas. L’association finance directement le matériel et les habitants participent activement à la réalisation sur place. Ils sont véritablement acteurs de leur développement. La priorité des habitants du pla- © diocèse de clermont « Ensemble » avec Dassi l’origine du carême L’Ancien Testament évoque plusieurs fois le geste de jeûne accompli par certains grands prophètes : Moïse au moment de rencontrer Dieu au Sinaï ; Elie dans le désert, alors qu’il se rendait à la même montagne. Et, dans l’Évangile, au moment d’inaugurer son ministère, Jésus fut conduit au désert par Dieu pour être tenté par le Diable. Après avoir jeûné pendant quarante jours et quarante nuits, il finit par avoir faim (Mt 4, 1-2). Le jeûne, rite de pénitence, associé à la prière et à l’intimité avec Dieu, a sa place au désert, lieu de l’épreuve, de la rencontre de Dieu et de la décision. Philippe Audollent Route de l’Amitié et de la Solidarité Donner et recevoir U n continent, un pays, une culture différents ! 6 000 km les séparent et pourtant un même souci pédagogique de l’ouverture à la solidarité par leurs enseignants. En 1993, au départ du premier convoi de 4L (1) acheminées vers le Sénégal pour servir d’ambulances aux villages de Casamance, les écoliers d’Olby sont déjà présents. En 2012, au départ du dixième convoi, ils se sont investis avec plus d’implication par la découverte du continent sous tous ses aspects. Ils ont envoyé du matériel scolaire recueilli par leurs soins aux élèves de Badiana. Ils ont suivi le raid sur le blog (2) journalier de la « Route de l’Amitié et de La Grande Ourse 15 - Avril 2014 - la Solidarité ». À l’arrivée, dans les villages de Casamance, les enfants des écoles sont aussi présents lors de la remise des voitures aux autorités du village. Ils nous accueillent en chantant et dansant sous l’œil de leurs maîtres, et lèvent leurs ardoises avec de grands mercis. C’est jour de fête pour tous, grands et petits. Ne doutons pas qu’au départ du 11e convoi en 2014, l’enthousiasme des enfants sera le même sur chaque continent. Bernadette Ollier 1 : association : Les Anciens et Amis de la Casamance dont le siège est à Olby 2 : blog : Route de l’Amitié et de la Solidarité (https://ziguinchor.wordpress.com) diocèse On mange tous ensemble dans la cour. Une action qui mobilise ce qu’en pensent les élèves Gabrielle, Sarah, Amélie, Ombeline et Marie (élèves de 3e) : « Ça nous parle, on ne regrette pas mais c’est dur de maîtriser sa faim en fin de journée. Par ce geste, il y a une certaine profondeur. On passe de bons moments à échanger entre nous sur la faim dans le monde, sur l’entraide et le souci de penser à ceux qui souffrent, ça aide à être moins égoïste. » Claire, Marie, Constance et Jacinthe (élèves de 5e) : « C’est bien, mais c’est dur car le soir on refait le bol de riz à la maison. Ce n’est pas une corvée. On n’est pas obligées mais on le fait et on est prêtes à le refaire. On mange tous ensemble dans la cour. Les externes qui ne mangent jamais au self viennent avec nous pour manger le bol de riz. » Propos recueillis par Pierre Serin de riz. Quatre euros seront reversés à l’association SEP du Bayou, au Cambodge, près du temple d’Angkor. Cette solidarité permet à l’association de financer du matériel scolaire, en particulier les uniformes des élèves, de leur payer le repas de midi et de participer au salaire des enseignants. Ce partage développe des contacts réguliers entre les jeunes et cette association. C’est très important qu’il y ait un retour. Ils reçoivent des photos, les regardent car ils ont soif d’apprendre à se connaître. Les familles sont associées et certaines poursuivent l’action à la maison. Le bilan est affiché dans le couloir de l’accueil : 250 bols de riz ont été distribués l’an passé. C’est dur de maîtriser sa faim. C’est très important qu’il y ait un retour. témoignage Le jeûne quand on vit dans la rue… Willy répond à notre question : « Le jeûne, bonne question à un SDF… Dans mon cas, il n’est pas choisi. Il est permanent, sans arrière-pensée idéologique, ni religieuse. Il fait partie de mon état… Il faut vivre avec, s’en accommoder au jour le jour. C’est, pendant l’hiver, avoir la possibilité de manger une fois par jour minimum grâce aux organismes tels le Secours populaire ou les Restos du cœur. C’est important, car c’est aussi un moment de rencontre et de partage avec les bénévoles, même si l’on échange souvent des banalités. Pour lutter contre le froid, il faut s’activer, marcher toute la journée, de préférence, car c’est le froid qui vous dévore si vous relâchez la garde. Je subis, je m’adapte pour survivre, car j’espère sortir de cette galère. Le pire, et le plus lourd à vivre et à porter, mais aussi à lutter contre, c’est le jeûne relationnel, car il s’insinue en vous, et vous enfonce un peu plus chaque jour dans la perte de toute dignité humaine, et d’espoir. » © diocèse de clermont D epuis plusieurs années, l’opération « bol de riz » est menée le Vendredi saint dans tout l’établissement. Thérèse Bouttes, animatrice de la pastorale, sensibilise les jeunes et le personnel sur cette action, en passant dans les classes durant la Semaine sainte et par des panneaux expliquant les objectifs de cette collecte. Chaque volontaire – élève, enseignant, personnel – achète, en arrivant le matin, un ticket repas à 5 euros pour le bol © diocèse de clermont Le bol de riz au collège et au lycée Sainte-Marie à Riom