lire - Paroisse Saint Vincent des coteaux du Bédat

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lire - Paroisse Saint Vincent des coteaux du Bédat
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Le pardon,
ma force et ma joie
SOMMAIRE
N° 64 - avril 2014
éditorial p. 2
Paroisse St-Vincent p. 3 à 7
La force du pardon (commun
aux deux paroisses) p. 8 et 9
Paroisse St-Jean du Patural p. 10 à 12
Diocèse p. 13 à 16
éditorial
Vive le Carême !
Le Carême, ce sont quarante jours qui nous sont donnés pour nous préparer à entrer
dans la joie de Pâques, quarante jours offerts par la liturgie. Autant dire une éternité
dans notre monde où tout nous oblige à aller si vite ! C’est un temps que nous nous
donnons en communauté pour approfondir la Bonne Nouvelle que la Résurrection
de Jésus a fait briller dans le matin de Pâques. Et ce n’est pas un luxe, car l’Évangile
est d’un autre ordre que les nouvelles dont nos médias nous abreuvent. Il a besoin
de temps pour trouver le chemin de nos cœurs.
Notre sagesse humaine se plaît à analyser les informations, petites ou grandes, que
nous échangeons dans le quotidien de nos vies, car elle est très forte pour trouver
des causes au mal et à la souffrance. Mais ne soyons pas dupes : livrée à elle-même,
notre sagesse est incapable d’entendre l’Évangile, cette Bonne Nouvelle de l’amour
de Dieu pour chacun de ses enfants. Cet amour nous a donné la vie et il révèle sa
perfection lorsqu’il se fait pardon et qu’il ouvre des chemins de salut quand le mal
et la mort semblent avoir tout emporté. Cet amour venu de Dieu nous fait grandir
en humanité, mais nous ne pouvons le découvrir en raisonnant en sage : nous l’accueillons en le partageant à notre prochain.
Ne passons pas à côté de ce temps de Carême, et laissons l’Esprit Saint ouvrir nos
intelligences et nos cœurs à la Bonne Nouvelle de la Résurrection. Pour cela, n’hésitons pas à nous replonger dans la force du pardon, et à goûter les fruits de justice et
de paix que cette force fait grandir en nos vies. C’est à cette aventure spirituelle que
nous invitent les pages centrales de ce numéro.
P. Paul Carbonaro
Curé de Saint-Jean du Patural
Coordonnées du diocèse
diocèse de Clermont-Ferrand
133, avenue de la République 63051 Clermont-Ferrand Cedex 2 - 04 73 92 27 62
Site internet : www.clermont.catholique.fr - Site internet relooké et création d’une web TV
paroisse saint-jean du patural
paroisse saint-vincent des coteaux du Bédat
4, place de la Liberté - 63360 Gerzat - 04 73 25 04 08
E-mail : [email protected]
Accueil : le vendredi, de 16 h 30 à 18 h 30
5, rue Blaise Pascal - 63118 Cébazat - 04 73 24 27 76
E-mail : [email protected]
Site paroisse : www.paroissesaintvincent-cl.cef.fr
COMITÉ
DE
Journal réalisé en collaboration avec Bayard Service Régie Centre Alpes Méditerranée
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : PÈRE ALAIN THÉALLIER
RÉDACTION : Père Paul Carbonaro, Jacques Borel, Corinne Marques, Catherine Floret, Anne-Marie Réthoré, Francis Roques, Valérie Roussel, Anne-Marie Solvignon
EDITEUR : Bayard Service Edition Centre Alpes – Savoie Technolac - BP 308 – 73377 Le Bourget du Lac ✆ 04 79 26 16 60
[email protected] – www.bayard-service.com – SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Béatrice Collier – MAQUETTISTE : Francis Poncet
Impression : Imprimerie Decombat - 63360 Gerzat – Dépot légal : à parution
Crédit photos : Sauf mention contraire © La Grande Ourse
La Grande Ourse 2 - Avril 2014 -
Semaine Sainte
Pâques
Dimanche des rameaux
et de la Passion
Jeudi saint 17 avril
Vendredi saint 18 avril
Samedi saint 19 avril
Dimanche de Pâques 20 avril
18 h 30
Samedi 12 avril à Cébazat
9 h 30
Dimanche 13 avril à Blanzat
11 h
Dimanche 13 avril à Châteaugay
17 h
Sayat
19 h
Blanzat
20 h 30
à 22 h 30
Cébazat : messe suivie
de l’adoration du Saint Sacrement
15 h
Chemins de croix animés par les laïcs
à Argnat, Cébazat, Châteaugay
18 h
Chemins de croix à Blanzat
avec les enfants et les catéchistes
19 h
Célébration de la Passion
et de la croix : Sayat
21 h
Veillée pascale à cébazat
9 h 30
Blanzat
11 h
Châteaugay
18 h 30
Argnat
Denier de l’église
C’est la grande collecte annuelle qui
permet aux prêtres et aux salariés de
l’Église catholique de vivre et d’agir.
Tous les catholiques sont donc appelés, chacun selon ses moyens, à donner au Denier.
Des enveloppes sont à votre disposition au fond des églises. Nous les
renvoyer à l’évêché ou au presbytère
de votre paroisse. Merci d’avance.
la collecte eN quelqueS chiFFreS DaNS Notre ParoiSSe
année
Nombre de donateurs
Montant de la collecte (en euros)
2009
425
58238
2010
426
58716
2011
401
58058
2012
409
60837
La Grande Ourse 3 - Avril 2014 -
Moment festif
au Secours catholique de Cébazat
Tous rassemblés.
L
e samedi 21 décembre dernier,
les bénévoles du Secours catholique de Cébazat ont fêté Noël
(au local 1 bis, rue de la Rivière),
autour d’un apéritif dînatoire avec les
familles accueillies au long de l’année.
Nous avons noté la présence de notre
délégué du Puy de Dôme, Pierre Nollevalle, et du père Alain Théallier.
Tous ensemble, nous avons partagé
un moment festif très agréable et
convivial, et espérons le renouveler.
Chacun est reparti avec une petite
flamme dans son cœur pour aborder
les fêtes. Merci à toutes les familles.
Les bénévoles du Secours catholique
Jeanne France Malergue
Moment apprécié !
Contact
Joie de l’accueil.
Secours catholique
Antenne locale de la paroisse Saint-Vincent des Coteaux du Bédat
1 bis, rue de la Rivière 63118 Cebazat
Permanence : tous les vendredis de 14 h 30 à 16 h 30
En dehors des permanences :
contact possible tous les jours sur le portable de l’équipe : 06 30 28 46 88
La Grande Ourse 4 - Avril 2014 -
Carnet
Récapitulatif du 1er octobre 2013 au 1er février 2014
Baptêmes
Blanzat
Sara Da Silva
Cébazat
Maxence Avel
Lisa Da Rocha
Sarah Gironde
Nathan Puech
Loreyna Serre
Châteaugay
Tania Barbosa
Raphaël Emy
Sayat
© ciric
Léandre Berthuit
Décès
Blanzat
Pagès Jean, 81 ans
Estrade Jean-Claude, 64 ans
Mestre, née Olivier Suzanne, 55 ans
Baillet, née Boutonnet
Marie-Thérèse, 65 ans
Collinet, née Pelletier Colette, 60 ans
Levray, née Lopez Epifania, 80 ans
Ghelfi, née Del Sarto Maria, 90 ans
© ciric
Cébazat
Mariage
Blanzat
Guirimand Jean-Baptiste
et Guitton Anne
Tixier, née Goffier Paulette,
83 ans
Bertrand Jean-Claude 72 ans
Bonnefoy Robert, 84 ans
Rocha, née D’Aguanno Rita, 64 ans
Bernard André, 92 ans
Mathieu Guillaume, 21 ans
Goutorbe Bernard, 77 ans
Dias Antonio, 93 ans
Bonnet Jacques, 69 ans
Magne Claude, 74 ans
La Grande Ourse 5 - Avril 2014 -
Gaumet, née Brun Jeanne, 96 ans
Barland, née Tuffery Monique, 60 ans
Juazez Fernandez Grâce, 66 ans
Fernandès, née De Lima Maria, 83 ans
Dumont, née Pailleret Madeleine,
85 ans
Mur Charles, 85 ans
Châteaugay
Depouilly Jocelyne, 53 ans
De Freitas, née Macedo Adelina,
75 ans
Delgado Lima Ramon, 88 ans
Brosson, née Roch Josett, 79 ans
Maulat Victoire, 1 an
Lourenço Claude, 81 ans
Tournade, née Rech Yolande, 88 ans
Sayat
Nauton, née Arion Augusta,
90 ans
Perol, née Combre Lucie, 91 ans
Levadoux Alain, 65 ans
Faure André, 81 ans
Saint Vincent dignement fêté le 26 janvier
L’église au coeur de la cité
C’était sa fête le 22 janvier. Ce diacre, vivant à Saragosse, fut martyrisé pour sa foi au début du IVe
siècle. Notre paroisse, qui porte le nom de ce patron des vignerons, l’a fêté en ce dernier dimanche
de janvier. Tout a commencé par la messe rassemblant l’ensemble de la communauté (Argnat, Blanzat,
Cébazat, Châteaugay, Sayat), célébrée par Alain Théallier, curé de la paroisse, assisté par Pierre
Reynaud, diacre. Une fois de plus, la salle polyvalente de Sayat a été transformée en lieu convivial,
décoré, sonorisé, où il fait bon vivre ce moment de fête.
En marche vers la célébration.
Les textes de ce jour nous rappellent avec Isaïe que Dieu est lumière,
source de vie et salut ; saint Paul
conseille aux Corinthiens de vivre
en harmonie de pensée et de sentiments, et de supprimer les divisions
existant entre eux ; Matthieu relate
l’appel des quatre premiers disciples.
Unité des chrétiens, unité de la
paroisse, mission particulière pour
chacun de ses membres… autant
de pistes qui sont proposées à nos
réflexions.
à l’autel, le père Théallier
et P. Reynaud.
L
a célébration commence par
un temps de joie : l’accueil de
Benjamin, qui se prépare au
baptême. Avant de recevoir la croix,
il témoigne du chemin qu’il a parcouru, épaulé d’amis, de sa fiancée et
d’aînés dans la foi, pour « franchir le
pas » en demandant à entrer dans la
grande famille chrétienne.
Chorale et musiciens soutiennent
la prière de l’assemblée, et, au fil de
l’office, on peut sentir véritablement
vivre l’entité paroissiale, toutes générations confondues.
« J’ai choisi d’être chrétien à 32 ans »
Bonjour à tous,
Je me présente aujourd’hui devant vous car mes parents
ont décidé de ne pas me faire baptiser à ma naissance,
afin de me laisser un choix une fois adulte.
J’ai 32 ans et ce n’était pas chose facile de se présenter
devant M. le curé, pour lui dire qu’après tant d’années, je
souhaitais me tourner vers Dieu.
Enfant, c’est à l’âge où l’on apprend en regardant ses
parents, et je ne les entendais pas parler de Jésus. Adulte,
je crois que certains passages de ma vie l’ont mis sur ma
route, parfois de façon assez subtile.
Un jour j’ai arrêté de me poser la question de son existence : il était là.
Toutefois, ce n’était pas quelque chose que j’assumais
devant les autres, j’avais peur d’entendre : « Toi, tu veux
te baptiser, mais pourquoi tu veux faire ça ? »
Grâce à ma future femme, j’ai réussi à me livrer en toute
confiance et après nos fiançailles, nous sommes allés voir
le père Théallier : il m’a alors dit que la rencontre de Jésus
commençait par la rencontre d’autres chrétiens.
Nous avons demandé à quatre personnes de la paroisse
de m’accompagner dans ce cheminement. Depuis
presque un an, nous nous retrouvons régulièrement et
nous échangeons autour de la vie de Jésus, ainsi que sur
nos propres parcours.
Aujourd’hui, la première étape signifie pour moi que j’ai
pris le temps de mûrir le désir de cet engagement et je
me sens à « vrai dire plus accompli en tant qu’homme
que je ne l’étais auparavant ».
Je remercie le Seigneur d’avoir mis sur ma route toutes
les personnes qui m’accompagnent dans cette aventure,
et tout spécialement Alain Théallier, qui restera toujours
mon père dans la foi.
La Grande Ourse 6 - Avril 2014 -
Accueil de Benjamin.
Partage et papotages
autour d’un verre.
Tous unis dans la prière.
Petits et grands
rassemblés par le Christ.
La chorale impulse les chants.
Et maintenant, bon appétit !
Jésus au temple.
Pour clôturer la célébration, c’est
avec foi et enthousiasme que le dernier chant jaillit : « Christ aujourd’hui
nous appelle, Christ aujourd’hui nous
envoie… »
Le pot qui est servi à l’issue de la célébration crée une ambiance amicale et
détendue. Ensuite, près de cent vingt
personnes prennent un repas partagé
Site de la paroisse
présenté par Henri Guyot.
Bravo pour les acteurs !
en commun, chacun ayant amené des
plats gourmands déposés et rangés
par nature sur une longue table ou
chacun peut se servir à sa guise.
L’après-midi débute par une pièce
de théâtre : récit de Jésus au temple
revisité de manière contemporaine
par les jeunes de la paroisse. Puis
Henri Guyot présente le site internet de notre paroisse dont il assure
la gestion, explications, questions,
réponses… Ensuite c’est au tour
du père Alain Théallier, qui nous
entraîne en présentant un diaporama sur les pas de Mgr Guillaume
Douarre, originaire de la Forie près
La Grande Ourse 7 - Avril 2014 -
d’Ambert, premier évêque de Nouvelle Calédonie en 1843. La chorale
Saint-Vincent clôture cet après-midi
festif par des chants bien connus que
les spectateurs peuvent reprendre en
chœur.
Et l’on finit par des chants.
La force
Du poids de la faute à la blessure qui ne cicatrisera jamais, en passant par le pardon impossible, et la soif de
ou infligée ouvre un long chemin vers le pardon ou la demande de pardon, seule issue vivable pour les d
célèbrent cette aspiration profonde de l’homme à la paix intérieure. Les grands rendez-vous liturgique
Pécheurs en quête d’unité
Le pardon : nous le célébrons !
Dans nos démarches personnelles,
nous venons rejoindre la communauté rassemblée pour célébrer le
pardon du Seigneur. Avec le soutien
de nos frères, nous nous tournons
vers Dieu et nous lui demandons de
voir plus clair en nos vies. Dans la
célébration du pardon, nous cherchons une unité intérieure et col-
« ... une envie de vivre
fraternellement l’amour
de Dieu... »
lective, une envie de vivre fraternellement l’amour de Dieu en vérité,
malgré nos différences, avec l’espoir d’en être capables. En lien avec
la Parole de Dieu, nous prenons le
temps de nous reconnaître pécheurs
devant lui.
Les chants et les lectures nous aident
à cheminer. Nous devenons capables
de recevoir ce pardon, et cela
débouche sur la joie d’être réconcilié avec Dieu et nos frères dans
l’amour. Ce pardon, nous le recevons
comme une grâce, un bienfait qui
nous donne de puiser à la source de
la paix, de la joie.
Par le pardon, Dieu se donne
à connaître en vérité
Tout au long de ces célébrations, l’Esprit Saint nous aide à découvrir les
raisons de dire merci à Dieu et de lui
demander son pardon. Nous savons,
grâce à Jésus, que Dieu notre Père
«... ne pas rester
enfermés dans une situation
de mort... »
est plein d’amour et qu’il est toujours
prêt à pardonner nos fautes, même
si les autres ou nous-mêmes, nous
En lien avec la Parole de Dieu.
nous jugeons irrécupérables. Le pardon, c’est accepter la miséricorde de
Dieu, se réconcilier avec lui, avec soimême et avec nos frères. C’est aussi
un grand soulagement d’être aimés
malgré nos faiblesses et nos péchés.
C’est ce qui permet de ne pas rester
enfermés dans une situation de mort,
mais de nous orienter, de nouveau,
vers la Vie. C’est le sentiment d’être
régénérés.
Le pardon est notre force
contre le péché
En célébrant le pardon, nous nous
éloignons des idées de notre enfance
sur le péché. Nous en parlions alors
comme d’une espèce de désobéissance à Dieu, comme de fautes comLa Grande Ourse 8 - Avril 2014 -
mises envers lui ou d’actes qui lui
déplaisaient. Aujourd’hui, nous parlons du péché comme de rendezvous ratés avec Dieu, comme d’un
refus volontaire de vivre de l’amour
de Dieu, comme de blessures envers
« ... porter un autre regard
sur notre vie de pécheur... »
les personnes aimées. Et nous lui
associons le refus de l’autre dans
ses multiples dimensions : agir égoïstement pour obtenir le meilleur,
juger sévèrement sans essayer de
comprendre, se croire supérieur en
imposant ses idées.
L’équipe de rédaction
du pardon
e vengeance que rien ne semble pouvoir étancher, les images parlent d’elles-mêmes. La souffrance ressentie
deux parties, sans quoi haine ou culpabilité emprisonnent les cœurs et empoisonnent la vie. Les chrétiens
es, comme Pâques, offrent une occasion rêvée d’amorcer la réconciliation avec soi-même, avec l’autre.
© vincent / sanctuaire lourdes / ciric
Paroisse Saint-Jean du Patural
Confession : le sacrement est un face à face
Des temps de confession individuelle sont proposés aux paroissiens pour Noël
et pour Pâques. Ces temps de réconciliation sont la conclusion sacramentelle
des célébrations pénitentielles communautaires de l’Avent et du Carême, car
ces dernières ne comportent ni aveu individuel ni absolution, et ne sont donc
pas sacramentelles ! Ces célébrations commencent par une liturgie de la Parole :
première lecture, psaume, Évangile et homélie. Puis la médiation du psaume
conduit l’assemblée à chanter sa demande de pardon. À cette demande, le
prêtre fait écho en suppliant le Seigneur de faire miséricorde à son peuple. Le
Notre Père ouvre alors le temps de l’envoi. En montant en procession jusqu’aux
fonts baptismaux pour se signer avec l’eau bénite, les paroissiens font mémoire
des promesses de leur baptême. Ils peuvent alors rentrer chez eux pour finir de
se préparer à vivre du pardon de Dieu.
Paroisse Saint-Vincent des Coteaux du Bédat
La célébration du pardon est collective ou individuelle
Étant donné l’importance de ce sacrement dans la vie
chrétienne, la paroisse organise chaque année durant
la préparation des fêtes de Noël et de Pâques des
célébrations sous deux formes :
• Célébrations pénitentielles communautaires avec
absolution collective, en général dans trois églises à
des jours et des heures différents. Temps d’écoute de
la Parole de Dieu. Regard porté sur nos manquements
à la volonté de Dieu. Geste manifestant notre désir de
conversion. Réception du signe sacramentel du pardon
et temps d’action de grâce avant l’envoi.
• Célébrations individuelles du sacrement du pardon.
Des horaires de confessions, rencontre individuelle avec
le prêtre en des lieux et horaires différents permettant à
tous de trouver le temps de faire cette démarche.
La célébration communautaire n’est pas la solution
de facilité, elle permet vraiment une révision de vie
éclairée par la Parole de Dieu, la rencontre d’une
communauté qui se reconnaît souvent séparée de
Dieu et des autres et qui désire renouer cette relation.
La forme personnelle n’est pas laissée de côté, elle
est très justifiée et on peut toujours, en dehors de ces
temps forts, prendre rendez-vous avec le prêtre pour le
sacrement de réconciliation.
La Grande Ourse 9 - Avril 2014 -
église de Malintrat
église de Gerzat
Célébrations de Pâques
Célébrations pénitentielles de Carême
• Gerzat : vendredi 11 avril à 20 h
• Aulnat : lundi 14 avril à 18 h
Confessions : samedi 19 avril
• 11 h à 12 h à l’église d’Aulnat
• 15 h à 16 h à l’église de Gerzat
Dimanche des Rameaux
• 12 avril : 18 h à Gerzat
• 13 avril : 9 h 30 à Gerzat, 11 h à Aulnat, 17 h à Malintrat
Jeudi saint : 17 avril - Cène du Seigneur
• 19 h à Aulnat
Horaires des messes
Vendredi saint : 18 avril
Samedi : 18 h à Gerzat
• Chemin de croix à 15 h à Gerzat et à Aulnat
• Office de la croix à 19 h à Aulnat
Dimanche
9 h 30 à Gerzat
11 h à Aulnat
Veillée pascale : 19 avril
• 21 h à Gerzat
Mardi : 8 h 30 à Gerzat
Dimanche de Pâques : 20 avril
Mercredi : 8 h 30 à Aulnat
• 9 h 30 à Gerzat
• 11 h à Aulnat
église d’Aulnat
Vendredi : 8 h 30 à Gerzat
Carnet
Récapitulatif du 1er octobre 2013 au 28 février 2014
Baptêmes
Roxane Simon
Anatole Chafoulais
Manon Joly Ollier
Lenny Audier
Duncan Lacroix
Anaé Mailhot
Cyrielle Alves
Chloé David
Abigaël Hazevis
Maëly Hazevis
Félix Darbois
Mariage
Jean-François Fernandez
et Irina Ignatova
Décès
Michel Dusart
Marc Renaume
Gilberte Boyer
Alain Hermelin
Irène Coste
Mauricette Fontalbard
Jean-Jacques Roussel
Pascale Gobin
Asuncion Machado
Manuel Moreira
Denise Malcros
Gilles Rougier
Maria Ramos
Paulette Constanty
Eric Roux
Silva Guigon
La Grande Ourse 10 - Avril 2014 -
Pierrette Barthélemy
Xavier Schoutteten
Antonio Martins
Andrée Lartige
Norberto Flores
René Cuminal
Marie-Madeleine Danglard
Andrée Monier
Pierre Latru
Mauricia Bernardes
Gérard Brugière
Roger Lopez
Suzanne Navarre
Josette Lassaigne
Paul Moussière
Jeannine Guéffier
Victor Moreira
Les paroissiens sur le vif
Samedi 16 novembre : les enfants de 5e année
de catéchisme de Gerzat à la découverte
d’une communauté religieuse : Les Clarisses Capucines de Chamalières.
Samedi 1er février :
première étape du
baptême de Justine :
la communauté
accueille sa demande
et s’engage à
l’accompagner jusqu’à
la source du baptême.
Dimanche 2 février 2014 à la maison paroissiale
d’Aulnat : temps d’échange et de convivialité
pour la chandeleur.
La Grande Ourse 11 - Avril 2014 -
Les Rameaux : quel symbole !
À
l’entrée de la Semaine sainte,
le dimanche des Rameaux
rassemble une foule nombreuse, comparable à celle de la nuit
de Noël. Les paroissiens que nous
avons interrogés soulignent la force
symbolique de cette célébration. Les
rameaux font le lien entre le parcours
du Christ Jésus autrefois et la vie des
chrétiens aujourd’hui, le lien entre la
communauté rassemblée dans nos
églises et les familles dispersées dans
leur maison.
Par la procession initiale, les rameaux
à la main, nous entrons à la suite du
Christ dans le mystère de sa Passion
et de sa Résurrection. Puis, la proclamation de l’Évangile de la Passion fait voir toute la vie terrestre
de notre Sauveur, avec des disciples
qui se réfugient derrière leurs peurs
et le laissent affronter seul son destin, des adversaires qui, eux, ont trop
bien entendu sa bonne nouvelle et
vont tout faire pour qu’il se taise, et
des foules versatiles qui le condamnent à mort après l’avoir acclamé. La
nuit qui enveloppe peu à peu le récit
porte déjà en elle l’espérance de la
Résurrection.
La même symbolique joue aussi pour
la vie chrétienne : le dimanche des
Rameaux fait le pont entre ce temps
de pénitence et de conversion qu’est
le Carême, et la Semaine sainte où
le salut est manifesté dans la vie que
Jésus nous a donnée sur la croix.
Nous laissons derrière nous ce qui
nous éloignait de Dieu et, dans la foi,
nous nous préparons à célébrer la
Résurrection de notre Seigneur.
Les rameaux bénis de l’assemblée
font écho à ceux qu’agitaient les
foules de Jérusalem à l’entrée de
Jésus. Ils sont conservés précieusement dans les maisons ou offerts à
Les rameaux agités lors de la procession initiale.
Les rameaux sont conservés
précieusement.
ceux qui n’ont pas pu être présents
ce jour-là. Le mystère du salut rejoint
chacun là où il vit, signe de tendresse
d’un Dieu qui n’abandonne pas ses
enfants au pouvoir de la mort.
Toutes ces histoires vécues au fil du
La Grande Ourse 12 - Avril 2014 -
temps donnent leur force symbolique aux rameaux de notre fête chrétienne. Elles ne s’expliquent pas, mais
elles se glissent dans nos mémoires
grâce à la communauté qui les porte
dans la foi. Elles font partie de nous.
DioCèSE
Billet de (bonne) humeur
soLidaire, Certes.
pLus enCore serviteur !
La « solidarité » semble à l’ordre
du jour comme projet pour de
nombreuses associations humanitaires
de même que le terme est omniprésent
dans les propos des médias.
Essentiellement, la solidarité évoque
l’attention que les hommes se portent
les uns les autres, associée à la mise
en œuvre qui apporte une aide la plus
efficace possible. Invitation à un réel
partage de nos richesses !
Mais souvent la question est de savoir
jusqu’où partager, comment partager
et que partager ?
En effet, nos richesses ne sont-elles que
matérielles et celui à qui l’on s’adresse
souffre-t-il exclusivement d’un besoin
de nourriture, de logement, de santé
physique ? Alors, comment apprendre
à voir, à apprécier, à choisir ce qu’il
est opportun de mettre en œuvre au
service d’autrui, qu’il s’agisse d’une
personne précise ou d’un groupe
social ? Une autre question de poids
est de comprendre ce qui motive notre
action.
Les réponses à ces questions sont
multiples et diverses. Pour moi,
« chrétien », je me tourne vers Jésus
pour saisir comment il a su se situer
dans ses relations avec les hommes,
dont il s’est fait le frère. J’entends
aussi que « celui qui dit j’aime Dieu
et qui n’aime pas son prochain est
un menteur » (1 Jean 4, 20). Quelle
exigence ! Non seulement mon regard
vers Dieu est mis dans la balance mais,
en premier lieu, c’est mon respect de
l’autre comme être humain qui est
interpellé.
Chaque année, pendant le temps
de Carême, un effort de solidarité
permet de faire le point sur notre
comportement à l’égard des hommes
et d’aller de l’avant dans la qualité de
ce « service ».
Michel Bonemaison, prêtre
L’église dépend
entièrement de vos dons
L
a situation financière de l’Église
a été profondément modifiée par la loi de séparation de
l’Église et de l’État en 1905. La République ne finance plus aucun culte.
En conséquence, les prêtres perdent
le salaire qui leur était versé par l’État
et les biens de l’Église qui étaient
devenus propriété de l’État sous la
Révolution demeurent propriété de
l’État mais sont mis à disposition de
l’Église. En 1925, les nouveaux statuts
« d’associations diocésaines » donnent à chacun des 95 diocèses une
identité juridique qui leur permet
par une association cultuelle d’assurer la formation, le logement, la
subsistance des ministres du culte et
La Grande Ourse 13 - Avril 2014 -
l’administration de biens immobiliers
nécessaires à l’exercice public du
culte. Un des rôles essentiels est de
recueillir les fonds nécessaires pour
assurer la rémunération des prêtres.
Il s’agit d’une contribution volontaire
demandée à tous les catholiques,
c’est le denier de l’Église.
Cependant, les diocèses n’emploient
pas seulement des prêtres : à leurs
côtés, des laïcs salariés contribuent
à la mission de l’Église. Ils sont administratifs (accueil, secrétariat, comptabilité) ou animateurs pastoraux. Le
denier de l’Église doit aussi pourvoir
à leur rémunération. De votre générosité seule dépend la rémunération
des permanents de l’Église.
Patrick Jullien
diocèse
De tous temps, les hommes se sont préparés aux événements longtemps à l’avance : nettoyage
de l’habitation, préparation de mets recherchés, recherche des habits les plus beaux, embellissement
du corps…. Les civilisations ont institué des protocoles auxquels chacun essayait de s’accorder…
L’arrivée de Pâques est pour nous un temps de préparation : l’homme purifie son corps et son cœur
pour la résurrection du Christ. Il ne s’isole pas pour cela.
En attendant la résurrection
le jeûne
le partage
Prière collective à l’église.
© ciric
© diocèse de clermont
la prière
Manger moins ou pas du tout...
... et donner l’argent du repas
à plus pauvre que soi.
Un jour de jeûne et de prière pour une cause
© ciric
L
e mot « Carême » est cité dans
une lettre de l’évêque Denys
d’Alexandrie adressée à son
église vers 250. Aujourd’hui, durant
quarante jours, l’Église met toujours
en œuvre le discours sur la montagne
où Jésus s’adresse à la foule et l’invite
à pratiquer le partage, la prière et le
jeûne, cela sans claironner pour être
vu des hommes, sans avoir une mine
défaite pendant le jeûne. En ce qui
concerne la prière, il lui donne une
prière simple : le Notre Père.
Nous avons la même invitation, sans
ostentation, peut-être aussi sans
avoir honte de le dire car, dans notre
contexte de laïcité, on voudrait renvoyer la foi au domaine du privé.
Nous sommes aussi conviés à lier les
appels de Jésus : consommer moins
pour partager plus, passer moins de
temps en futilités, aller vers les autres,
prier et revenir à Dieu : « Revenez à
moi dit le Seigneur car je suis un Dieu
de tendresse. »
Nous y gagnerons en liberté, en
sagesse, et aussi en joie, car le
Carême n’est pas un temps triste
mais un temps de purification pour
être plus disponible à Dieu et aux
frères. Remarquons aussi que cette
invitation à une vie plus frugale et
sobre peut être utile à tout homme,
favorable à un développement raisonné et durable.
Simone Serin
Les actes principaux de l’attente : prière, jeûne et miséricorde
Dès les premiers siècles sont posés les actes principaux
de l’attente. Dans une homélie, au Ve siècle, saint Pierre
Chrysologue les définit ainsi :
« Il y a trois actes, mes frères, trois actes en lesquels la foi
se tient : […] la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière
frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit.
Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu’un et se
donnent mutuellement la vie.
[…] Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le
jeûne : il doit sympathiser avec l’homme qui a faim, s’il
veut que Dieu sympathise avec sa propre faim ; il doit
faire miséricorde celui qui espère obtenir miséricorde…
Donc la prière, la miséricorde, le jeûne doivent former un
seul patronage pour nous recommander à Dieu, doivent
former un seul plaidoyer en notre faveur, une seule prière
en notre faveur sous une triple forme. »
La Grande Ourse 14 - Avril 2014 -
diocèse
Le Carême : une occasion de partage
«E
Un moulin à céréales
a pu être acheté.
teau dogon, c’est la sécurité alimentaire et la résolution
du problème de l’eau. À ce jour, plusieurs projets ont été
réalisés : microcrédits, coopérative céréalière, achat d’un
moulin à céréales, achat de matériel pour l’entretien des
pistes, forage et adduction d’eau au village.
Ce dernier projet d’environ 15 000 euros a nécessité trois
années d’actions en France. Aujourd’hui, les femmes de
Dassi n’ont plus à faire les corvées d’eau quotidiennes
(1 h 30 aller-retour de marche pour aller chercher un seau
d’eau au puits).
Anne-Marie Réthoré
© diocèse de clermont
nsemble » est une ONG humanitaire qui développe
des partenariats entre des groupes de personnes
réunis en associations, et des villages très pauvres et
isolés sur le plateau dogon, au Mali.
Au sein de cette fédération d’associations est née, en 2005,
l’association « Ensemble Cébazat », partenaire depuis
quelques années du village de Dassi. Avec les habitants de
ce village, sont réalisés des projets qu’ils ont eux-mêmes
choisis au sein d’un comité de pilotage. Ici en France,
Ensemble Cébazat organise des actions tout au long
de l’année – randonnée solidaire, concert, expovente,
après-midi jeux, randonnée botanique, vente de fleurs et
d’œufs en chocolat à Pâques – pour récolter des fonds et
financer des projets là-bas. L’association finance directement le matériel et les habitants participent activement
à la réalisation sur place. Ils sont véritablement acteurs
de leur développement. La priorité des habitants du pla-
© diocèse de clermont
« Ensemble » avec Dassi
l’origine du carême
L’Ancien Testament évoque
plusieurs fois le geste de
jeûne accompli par certains grands
prophètes : Moïse au moment de
rencontrer Dieu au Sinaï ; Elie dans
le désert, alors qu’il se rendait à la
même montagne.
Et, dans l’Évangile, au moment
d’inaugurer son ministère, Jésus fut
conduit au désert par Dieu pour
être tenté par le Diable.
Après avoir jeûné pendant
quarante jours et quarante nuits, il
finit par avoir faim (Mt 4, 1-2).
Le jeûne, rite de pénitence, associé
à la prière et à l’intimité avec
Dieu, a sa place au désert, lieu de
l’épreuve, de la rencontre de Dieu
et de la décision.
Philippe Audollent
Route de l’Amitié et de la Solidarité
Donner et recevoir
U
n continent, un pays, une
culture différents ! 6 000 km
les séparent et pourtant un
même souci pédagogique de l’ouverture à la solidarité par leurs enseignants. En 1993, au départ du premier
convoi de 4L (1) acheminées vers le
Sénégal pour servir d’ambulances
aux villages de Casamance, les écoliers d’Olby sont déjà présents. En
2012, au départ du dixième convoi,
ils se sont investis avec plus d’implication par la découverte du continent sous tous ses aspects. Ils ont
envoyé du matériel scolaire recueilli
par leurs soins aux élèves de Badiana.
Ils ont suivi le raid sur le blog (2) journalier de la « Route de l’Amitié et de
La Grande Ourse 15 - Avril 2014 -
la Solidarité ». À l’arrivée, dans les villages de Casamance, les enfants des
écoles sont aussi présents lors de la
remise des voitures aux autorités du
village. Ils nous accueillent en chantant et dansant sous l’œil de leurs
maîtres, et lèvent leurs ardoises avec
de grands mercis. C’est jour de fête
pour tous, grands et petits. Ne doutons pas qu’au départ du 11e convoi
en 2014, l’enthousiasme des enfants
sera le même sur chaque continent.
Bernadette Ollier
1 : association : Les Anciens et Amis de la
Casamance dont le siège est à Olby
2 : blog : Route de l’Amitié et de la Solidarité
(https://ziguinchor.wordpress.com)
diocèse
On mange tous ensemble dans la cour.
Une action qui mobilise
ce qu’en pensent
les élèves
Gabrielle, Sarah, Amélie, Ombeline
et Marie (élèves de 3e) :
« Ça nous parle, on ne regrette pas
mais c’est dur de maîtriser sa faim en
fin de journée. Par ce geste, il y a une
certaine profondeur. On passe de bons
moments à échanger entre nous sur la
faim dans le monde, sur l’entraide et le
souci de penser à ceux qui souffrent, ça
aide à être moins égoïste. »
Claire, Marie, Constance
et Jacinthe (élèves de 5e) :
« C’est bien, mais c’est dur car le soir
on refait le bol de riz à la maison. Ce
n’est pas une corvée. On n’est pas
obligées mais on le fait et on est prêtes
à le refaire. On mange tous ensemble
dans la cour. Les externes qui ne
mangent jamais au self viennent avec
nous pour manger le bol de riz. »
Propos recueillis par Pierre Serin
de riz. Quatre euros seront reversés à l’association SEP du Bayou, au
Cambodge, près du temple d’Angkor.
Cette solidarité permet à l’association
de financer du matériel scolaire, en
particulier les uniformes des élèves,
de leur payer le repas de midi et de
participer au salaire des enseignants.
Ce partage développe des contacts
réguliers entre les jeunes et cette
association. C’est très important qu’il
y ait un retour. Ils reçoivent des photos, les regardent car ils ont soif d’apprendre à se connaître. Les familles
sont associées et certaines poursuivent l’action à la maison. Le bilan est
affiché dans le couloir de l’accueil :
250 bols de riz ont été distribués l’an
passé.
C’est dur de maîtriser sa faim.
C’est très important
qu’il y ait un retour.
témoignage
Le jeûne quand on vit dans la rue…
Willy répond à notre question : « Le jeûne, bonne question à un SDF…
Dans mon cas, il n’est pas choisi. Il est permanent, sans arrière-pensée
idéologique, ni religieuse. Il fait partie de mon état… Il faut vivre avec, s’en
accommoder au jour le jour. C’est, pendant l’hiver, avoir la possibilité de
manger une fois par jour minimum grâce aux organismes tels le Secours
populaire ou les Restos du cœur. C’est important, car c’est aussi un moment
de rencontre et de partage avec les bénévoles, même si l’on échange
souvent des banalités. Pour lutter contre le froid, il faut s’activer, marcher
toute la journée, de préférence, car c’est le froid qui vous dévore si vous
relâchez la garde. Je subis, je m’adapte pour survivre, car j’espère sortir de
cette galère. Le pire, et le plus lourd à vivre et à porter, mais aussi à lutter
contre, c’est le jeûne relationnel, car il s’insinue en vous, et vous enfonce un
peu plus chaque jour dans la perte de toute dignité humaine, et d’espoir. »
© diocèse de clermont
D
epuis
plusieurs
années,
l’opération « bol de riz » est
menée le Vendredi saint
dans tout l’établissement. Thérèse
Bouttes, animatrice de la pastorale,
sensibilise les jeunes et le personnel sur cette action, en passant dans
les classes durant la Semaine sainte
et par des panneaux expliquant les
objectifs de cette collecte. Chaque
volontaire – élève, enseignant, personnel – achète, en arrivant le matin,
un ticket repas à 5 euros pour le bol
© diocèse de clermont
Le bol de riz au collège et au lycée Sainte-Marie à Riom

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