Fiche 37 - DREAL des Pays de la Loire

Transcripción

Fiche 37 - DREAL des Pays de la Loire
Planification et gestion durable des équipements récréatifs de la
Région de Valencia
Fiche 37
Auteurs : Nuria E. LÓPEZ HERNÁNDEZ et Alejandro TRIVIÑO PÉREZ
Année : 2004
Nombre de pages : 14 (pp.163-178)
Edition : Cuadernos Geográficos, 34 :1.
Période de l’analyse : Récente
ISBN : ISSN 0210-5462
Echelle géographique : Régionale (Communauté Autonome de Valencia)
Résultats marquants :
- Constat d’une répartition des compétences entre différents niveaux (Etat, région, commune)
problématique (avant le changement) puisque : gestion des ressources forestières d’un côté, gestion
des usages récréatifs et touristiques d’un autre.
- Aujourd’hui, les services régionaux en charge de la gestion forestière dépendent de la Direction
générale de la gestion du milieu naturel qui a créé un organe consultatif dont l’une des actions
spécifiques vise les usages récréatifs et touristiques. Bref, l’administration forestière peut réguler les
activités récréatives sous le principe de protection et de conservation de la nature.
- Schémas expliquant la procédure (lourde) pour la création d’installations récréatives (capacité
d’accueil) dans la région (cf. p.8-9).
- Une réflexion sur la notion de « capacité de charge » (cf. Concepts et réf.)
Démarche méthodologique :
- Etat des lieux quantitatifs des équipements et de la rente économique associée dans la région.
- Etude de la répartition des compétences en matière d’équipements, de tourisme et d’environnement
dans la région.
- Utiliser la notion de « capacité de charge » en matière de planification des équipements récréatifs
dans une logique de durabilité, sous deux angles : facteurs de localisation et types d’exploitation
(forestière).
- Identification des zones de haute valeur écologique et paysagère (SIG) dont la fréquentation pourrait
causer d’irréparables altérations.
- Identification des facteurs de localisation des équipements touristiques (tableau p.12) + explication
même page.
Concepts et références à retenir :
- Dans les années 1970-80, d’après les auteurs, les espaces naturels (comme les forêts) ont pu, par le
biais d’outils de planification, se transformer en « produits touristiques » permettant la requalification,
la diversification de l’offre et, au final, la compétitivité des destinations touristiques.
- Puis : « La gestión sostenible de las áreas recreativas, entendidas como la infrastructura básica que
canaliza este tipo de demandas [tourisme de masse], requiere de mecanismos de articulación
institucional que eviten posicionamientos sectoriales y que permitan la inserción armoniosa del
turismo en el paisaje. » Le problème est lié, semble t-il, à une répartition des compétences entre les
acteurs de la protection (à l’échelle nationale) et les aménageurs (à l’échelle locale/régionale) : créer
des équipements touristiques dans des secteurs sensibles (en l’occurrence surtout dans les secteurs
montagneux) peut, en l’absence d’une réflexion globale, générer des problèmes. Le transfert de
compétences en matière de gestion forestière à l’échelle régionale a eu pour but de gommer cette
sectorisation des approches.
- Gestion d’autant plus difficile que : « la planificación del uso recreativo tiene que asumir el problema
de la estacionalidad de la demanda, provocada por la afluencia massiva en determinadas fechas del
año de los visitantes provenientes de las ciudades. La actividad asociada a flujos estacionales, desde
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una perspectiva ambiental, es difícil de gestionar y la causante de fuertes impactos, al superar
periódicamente la capacidad de carga de los equipamientos recreativos. »
- Une étude économique a démontré que la rente générée par les équipements touristiques est faible et
directement proportionnelle au nombre de visiteurs : dans la commune où la rente annuelle est la plus
élevée, la dépense par visiteur est la même que dans des communes de moindre importance (les
revenus apportés par ce type de « produit » sont à peu près toujours les mêmes, 6€/pers./visite au
max.). Au final, on peut donc se demander si ces équipements sont un facteur de développement
économique pertinent dans la mesure où les risques de dégradation de l’environnement apparaissent
importants.
- Rôle des équipements dans la gestion de l’espace : « La demanda recreativa y, en ocasiones también
la turística, se canaliza principalmente por medio de las áreas recreativas, que según el Decreto
233/94, de 8 noviembre, son las ubicadas en terrenos forestales debidamente acondicionadas y
autorizadas para la realización de actividades al aire libre en estancias de día, es decir, espacios de
interés ecológico-paisajístico provistos de equipamientos (accesos, aparcamientos, fuentes, etc.) y
pensados para favorecer el contacto con la naturaleza sin dañar el medio ambiente. »
- « Los criterios de conservación y protección de la naturaleza, presentes en la legislación, se
ensamblan con los principios de la sostenibilidad, impulsados a nivel institucional por el VI programa
de la Comunidad Europea en materia de Medio Ambiente (2001-2010). Un marco de planificación que
articula adecuadamente la escala territorial con la institucional, son las Agendas Locales 21 (AL21),
que tras la Cumbre de Río-92 se han convertido en el instrumento de referencia para implementar
políticas integrales de desarrollo sostenible a escala municipal. (…). En su haber encontramos el
interés por mejorar el proceso de toma de decisiones, tratando conjuntamente y a todos los niveles, los
factores ambientales, económicos y sociales, lo cual asegura la coherencia de las políticas
sectoriales. »
- « Las AL21 constituyen un proceso de planificación integral que requiere inexorablemente medir y
cuantificar el medio ambiente,a fin de obtener datos que puedan ser tomados como punto de partida
para evaluar los problemas territoriales. Una vía de trabajo que se ajusta a estas necisidades, siempre
complejas, son los indicadores de sostenibilidad, construcciones científico-técnicas con un alto grado
de representatividad diseñadas para el análisis de la actividad humana. »
- A propos de la capacité de charge : « Entendemos como capacidad de carga en la actividad turística
el número máximo de personas que pueden visitar al mismo tiempo un recurso turístico, sin causar
daños en su entorno físico-ecológico, socio-cultural y económico, y sin provocar una inaceptable
reducción en la satisfacción de los visitantes (PAA/RAC 1997). » Les auteurs rappellent ensuite les
différentes acceptions de la notion (ils se réfèrent à Vera, 2001… en réalité Ivars Baidal, 2001 ; cf.
fiche) : capacités de charge physique, sociale, psychologique, économique et institutionnelle (p.11).
- Toujours à propos de la capacité de charge, les auteurs rappellent ensuite que l’indicateur de capacité
de charge est lié au mode d’utilisation établi par la loi forêt 3/93 (« El artículo 30 define los
aprovechamientos forestales como « las maderas, leñas, cortezas, pastos, frutos, resinas, plantas
aromáticas, plantas medicinales, setas y trufas, productos [etc. etc.]. » ») et que les usages récréatifs,
régis par la réglementation forestière régionale, sont soumis à quelques conditions (se faire avec
l’accord des populations locales, limiter les flux, etc.).
Mots clés : capacité de charge, tourisme vert, forêt, compétences, région de Valencia (Espagne)
Résumé : Cf. article (résumé en trois langues dont français)
Adresse courriel des auteurs : [email protected] et [email protected]
Table des matières
1. Introduction/état des lieux
2. Procédure pour la création d’équipements touristiques dans la Région de Valencia
3. La gestion environnementale des équipements récréatifs du point de vue des principes de durabilité
4. Conclusion
Auteur de la fiche : Brice Trouillet
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