Presse : Marga Alija / 06 821 45 9 45 / [email protected]

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Presse : Marga Alija / 06 821 45 9 45 / [email protected]
Presse : Marga Alija / 06 821 45 9 45 / [email protected] / [email protected]
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Présentation Translatines
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Edito(s)
Compagnies accueillies depuis 30 ans
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Compagnies 2011
Afasia, de Lorna González
Comida alemana, de Cristian Plana
Kadogo, de Patriótico Interesante
Lulu, de Cie Hecho en casa et Théâtre des Chimères
Ñi pú tremen, de Paula González
Villa et Discurso, de Guillermo Calderón
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Amarillo, de Línea de sombra
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El viento en un violín, de Claudio Tolcachir / Cie Timbre 4
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El castillo rojo, de La Maquiné
Te haré invencible con mi derrota, d'Angélica Liddell
Emabide, de Didier Ruiz / Cie des Hommes
Viento del pueblo, de Vicente Pradal
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Lectures
La mala clase, de Luis Barrales
La amante fascista, d'Alejandro Moreno
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Lecture dramatisée/ Ud está aquí, vous êtes ici, de Bárbara Colio -
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Catherine Marnas / Cie Parnas
Lecture intégrale / L'instinct d'Inez, de Carlos Fuentes
Lecture - rencontre / L'odyssée du Winnipeg, de Ramón Chao
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Conférences
Théâtre et mémoire, par Mathilde Arrigoni
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La frontière, par Marie-Carmen Macías
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Rencontres
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Documentaires
Afasia, los olvidados de la dictadura, de Lorna González
Newen Mapuche, la fuerza de la tierra, d'Elena Varela
Exposition / Muchedumbre, de Jorge Brantmayer
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Musique(
Musique(s)
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El Barrio des Translatines / La Maison des associations
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Cie Théâtre des Chimères,
Chimères organisatrice du festival
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Programme / Horaires
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Partenaires Translatines 2011
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30ème édition
du jeudi 13 au samedi 22 octobre 2011
Bayonne - Anglet - Boucau - Biarritz
Direction artistique : JeanJean-Marie Broucaret
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Le Festival des Translatines est à la confluence de plusieurs cultures et de plusieurs langues. Le Pays Basque est une région
transfrontalière, et la population est par essence sensibilisée à la langue espagnole. Aussi, les Translatines est devenu un rendezvous incontournable tant pour les artistes que pour la population.
Les Translatines est, depuis presque trente ans, l'unique carrefour en France
des théâtres français, espagnols et latino-américains.
Durant ses premières années, le festival a essentiellement accueilli des spectacles venus d'Espagne et ses différentes régions.
Toutefois, avec ses richesses et sa diversité, le continent latino-américain s'est très vite imposé comme l’autre pôle indispensable à
l’évolution de la ligne artistique choisie par les Translatines et les plus grandes compagnies espagnoles et latino-américaines ont été
présentées à Bayonne et Biarritz, souvent en première française, voire européenne. Quelques noms parmi les plus connus : La Fura
dels Baus, La Cuadra de Sevilla, Semola, Els Joglars, Teatro del Silencio, Teatro de los Andes, La Troppa, Periférico de Objetos, La
Guarda, Yuyachkani, La Carniceria Teatro, Enrique Diaz...
La découverte : maître mot pour le Théâtre des Chimères, organisateur des Translatines.
Plus qu’un mot, c'est devenu une attitude pour tous les festivaliers. On vient à Bayonne non pour consommer (on peut voir certains
de nos spectacles ailleurs), mais pour explorer. La réalité théâtrale ici est différente et chaque automne ouvre grand ses portes sur
les mondes ibériques.
Parfois, le festival propose des “plein feu” sur un pays latino-américain.
L’édition 2000 offrait un panorama de la Bolivie aux spectateurs : en plus du théâtre, le cinéma, la sculpture, la peinture, la
musique... étaient présents. A cette occasion, le festival Les Translatines a coproduit la création “La Iliada” du Teatro de los Andes en
première française. Les professionnels découvrent ce spectacle à Bayonne et programment une tournée importante en 2001. De plus,
cette première édition a permis de réaliser un stage de formation professionnelle entre comédiens boliviens et français. L'expérience
a montré la nécessité de développer des ponts autour de la formation entre les acteurs des deux continents.
En 2002 c’est le Chili qui a été mis en valeur : la troupe emblématique chilienne Gran Circo Teatro a joué “La Negra Ester” et nous
avons rendu hommage à leur metteur en scène récemment disparu Andrés Perez Araya.
Des comédiens du Théâtre des Chimères ont été accueillis par l’université Arcis de Santiago de Chile, et le résultat de ce travail a été
montré d’abord à Santiago et ensuite à Bayonne.
Les Translatines c’est également
une action avec les classes du Bac Théâtre Expression dramatique, que nous accueillons et qui font un réel travail, avec des
intervenants et des professionnels, tout au long de la semaine. L’esprit de la fête populaire, si cher à notre région, anime Les
Translatines avec un lieu gratuit et ouvert à l’ensemble de la population, qui comporte : une librairie théâtrale, un lieu d’exposition,
un lieu de rencontre, un lieu de spectacle où chaque soir se produisent des groupes musicaux espagnols, latinos et méditerranéens
de grande qualité.
Traditionnellement annuel jusqu’en 2007,
les Translatines se sont orientées désormais sur une biennale.
Tous les deux ans, un rendez-vous important, ainsi en 2009 c’est l’Argentine qui avait été à l’honneur...
"...une aventure théâtrale née en 1981 à Bayonne. Le directeur du alors tout jeune Théâtre des Chimères, Jean-Marie
Broucaret, et son équipe imaginent de créer un festival qui sera ouvert aux lycéens des classes artistiques et se tournera vers le
monde ibérique (Catalogne, Andalousie...). Les années 1990 – cinquième centenaire de la «Découverte» oblige – marquent l’arrivée
de troupes d’Amérique latine, surtout du Chili et d’Argentine, tandis que se noue un beau compagnonnage avec le Teatro de los
Andes dirigé par César Brie. Son formidable "Ubu en Bolivia" lui ouvrira des portes en France et dans les réseaux européens.
Ouverture, défrichage, passion : ce festival aujourd’hui baptisé «Translatines» est un rendez-vous unique en Europe".
Françoise Barthelemy / Le Monde diplomatique
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Directeur artistique de Translatines Le 9 novembre 81 naissait la première Semaine
théâtrale de Bayonne. Dès sa seconde édition, elle devint
festival et très vite trouva son identité ibérique et latinoaméricaine. Aujourd’hui, baptisée « Les Translatines », elle
fête son trentième anniversaire et reste le seul rendez-vous
régulier en France de la création contemporaine d’Amérique
latine et d’Espagne.
Bon anniversaire aux 150 000 spectateurs qui
remplirent les salles, aux plusieurs milliers d’artistes qui y
présentèrent leurs spectacles dont nous gardons encore à
ce jour l’empreinte vivante, merci et bon anniversaire aux
centaines de professionnels et de bénévoles qui souquèrent
souvent ferme pour en assurer l’organisation au jour le jour,
et à tous les partenaires qui rendirent et continuent à
rendre possible l’aventure.
Ce trentième festival, nous avons souhaité le
tourner, peut-être encore plus radicalement, vers la
jeunesse. Regarder ce qu’elle nous montre, écouter ce
qu’elle nous fait entendre, de notre monde et de nousmême. Ces créateurs, chiliens notamment, mais aussi
mexicains (Ah ! le voyage d’Amarillo), argentins, ou
espagnols, qui ont entre vingt et trente ans, portent un
regard aigu et personnel sur le passé, s’emparent sans
complexe du présent et scrutent nos avenirs.
On peut parler, de ce point de vue, d’un véritable
printemps chilien, tant sont nouvelles et actuelles les
approches de Guillermo Calderon, Christian Plana, Lorna
Gonzales, Luis Barrales Guzman, Alejandro Moreno, Paula
Gonzalez, Ana Harcha Cortes ou de la Patriotico Interesante.
On retrouve à travers elles, par-delà l’océan, des
questionnements qui sont aussi les nôtres.
La communauté indienne Mapuche sera également
du voyage grâce un spectacle documentaire hors norme,
regroupant sur scène cinq générations de femmes
indiennes, témoignant de leur mémoire, de leur vie actuelle
à Santiago et de la discrimination dont elles sont victimes.
La venue de cette réalisation étonnante fournira
l’occasion de créer, en miroir, un spectacle inédit où des
femmes basques témoigneront à leur tour de leurs vécus
sous la conduite de Didier Ruiz de la Compagnie des
Hommes. Ainsi le festival touche-t-il à un de ses plus chers
souhaits : générer la création de spectacles.
Ce trentième festival sonnera également le temps
des retrouvailles avec des habitués comme Vicente Pradal
pour une évocation du poète engagé Miguel Hernandez,
croisant musique, chant, danse, théâtre et l’Argentin Claudio
Tolcachir, qui n’aime rien tant que le monde des exclus dont
il sait faire partager les extravagances hilarantes et les
espoirs fragiles.
Cette année, les enfants ne sont pas oubliés puisque
les andalous du Teatro La Maquiné, les conduiront sur les
chemins résolument contemporains d’une Alhambra de
contes et légendes
Enfin nous sommes très heureux et très honorés
qu’Angelica Liddell ait choisi Les Translatines pour donner
l’unique représentation en Aquitaine d’une de ses dernières
réalisations. Figure de proue de la scène contemporaine
espagnole et internationale, chacun de ses spectacles est
un moment d’exception, non seulement théâtral mais
surtout humain, au plein sens du terme. Un événement.
Les Translatines, ce sont aussi des expositions (ne
ratez pas « muchedumbre »), des débats, des lectures, des
conférences, des rencontres, un Barrio du festival, des nuits
musicales, une manière de culture qui mêle le théâtre, l’art,
la pensée et la fête.
Le vendredi soir, au Barrio, le cadeau d’anniversaire
du festival vous attend : Le grand Orquesta Tipica
Fernandez Fierro, douze musiciens sur scène, tout droit
venus de Buenos-Aires, en tournée européenne. Quand la
jeunesse s’empare du tango…
Bon festival à toutes et tous. Qu’il vous soit
dynamique, gai, enthousiaste, questionnant, bousculant,
décoiffant, vivifiant.
Vivant !
Député Maire de Bayonne Devenu le rendez-vous familier de tous ceux qui aiment l’Amérique Latine, ce festival renoue chaque année avec la
passion d’un public exigeant et fidèle, qui prend le temps d’échanger et de partager, témoin de l’évolution permanente et
des transformations profondes de ces pays.
Son audience dans la presse internationale et la participation croissante de professionnels confirment le rôle important de
ce festival dans la reconnaissance d’une scène artistique différente, multiple, reflet de sociétés en pleine évolution.
Pour fêter leur trentième édition, Les Translatines mettent le Chili à l’honneur, avec un pari affirmé sur la jeunesse et la
créativité, invitent la photographie, la musique et la littérature, et ouvrent de nouvelles coopérations avec Saint
Sébastien, capitale européenne de la Culture 2016.
Une édition centrée sur la création et sur l’échange, festive et ambitieuse, pour continuer à séduire et témoigner de
l’extraordinaire vitalité de ce continent.
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a accueilli de
grandes compagnies espagnoles et latino-américaines.
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Š±Ÿ–”‡†‡•Š‹°”‡• ‘’ƒ‰‹‡†‡Ž̹…Š‡ŽŽ‡ Théâtre Spirale Fartov et Blecher Kolektibo Karrala
Théâtre des Tafurs Compagnie Maskarada Lyd Compagnie ‡‡š‹…ƒƒ•‡‘†ƒ—•‡””ƒ–‡” Benito Gutmatcher Théâtrivore ‹…Š‡Ž‘—“—‡– Théâtre de l'Ephémère Š±Ÿ–”‡†‡—‹•‹‡ Théâtre
Manarf Temps Fort Théâtre Théâtre des Tournis Geneviève Bady La Vache Cruelle Théâtre de l'Onyx Michèle
Parent Compagnie du 45e parallèle Nicole Dubois Compagnie Claude Confortès ƒ””ƒƒ Cobaya Teatro
Estudio Théâtre à Bretelles Ž”‹…‹…Ž‡ Les Théâtres de cuisine Š±Ÿ–”‡†‡ŽƒŠƒƒ‹ŽŽ‡ Théâtre du
Bocage Dominique Serve Catelin Théâtre du Trèfle Théâtre du Marché aux grains ‹‘˜ƒƒƒ”‹‹ Temps
Fort Théâtre Théâtre de la Grenette La Cuadra de Sevilla Kukulbiltxo Théâtre Job ‘›ƒ”–Š±Ÿ–”‡ Ž•
‘‰Žƒ”• Claude Alranc El Grupo d'Accio Teatral Pierre Olivier Scotto Théâtre de feu et Exagone Bordaxuri
Taldea ƒ—”ƒ†‡Žƒ—• Koldo Amestoy Pep Bou Théâtre Episodes Annette Marchandou Atelier théâtre
Théâtre de l'Oeuf Théâtre à Coulisses José Oliveira Lopes Temps Fort Théâtre Orain ƒ—„ƒƒȀ‘›ƒŽ
†‡ —š‡ Ananda Danza Paul les Oiseaux Compagnie Comp'Act Le cirque du Trottoir ”‘–‡”‹œ‘ Compagnie Karine Saporta Christian Abart Rideau de Bruxelles La Tartana Teatro Théâtre expérimental de
Cascais Konic Théâtre Compagnie Jean Bois Compagnie Gilbert Tiberghien Compagnie espaço Selvagem °‘Žƒ ‡ƒ–”‡ Albert Vidal ‘–ƒŽ Š±Ÿ–”‡ Ballatum Théâtre Pier Paul Berçaitz Comuna Teatro de
Pesquisa —’‹ ‡ ”‡•‡††‡ Les explorateurs Ris&Danceries Compagnie Avalot Zotal Théâtre Teatro
Alstof Petit Circ de Carrer ‘”–‡ŽŽ‘Ž–”‘ƒ Susana Azquinezer Compagnie Frasil ‡ƒ–”‘†‡Ž‹Ž‡…‹‘
Chergui Théâtre Compangnie Nelson Dumont ‘’ƒ‰‹‡ƒ”Ž‡•ƒ–‘•
”ƒ‹”…‘‡ƒ–”‘ Boni et
Caroli Roseland Musical Paulo Ribeiro Clara Andermatt Théâtre des Tafurs Influence Fievet-Paliès ƒ
‘±†‹‡†‡±–Š—‡ Teatro Gazteiz Antzerki Théâtre des Arts Compagnie Nessun Dorma Astrid Hadad y
los Tarzanes Compagnie Los Los Karavanti Le Biplan Kostia Compagnie Pierre Chabert Bai Teatro Théâtre
des Tafurs Compagnie Metadones Jorge Goldenberg Théâtre de la reprise Compagnie Pesce Crudo Compagnie
Zootrop Els Comediants Zotal Teatre ‡ƒ–”‘†‡Ž‘•†‡• Lavi e Bel ‹…‡–‡”ƒ†ƒŽ ƒ”‡
‹ƒ”‡• Théâtre du Pavé Compagnie la Fanfarria Compagnie Autruche Théâtre Circ Crac ƒƒ”ƒ†ƒ ‡”‹ˆ±”‹…‘†‡„Œ‡–‘• Los Excentricos Marceline i Sylvestre Petit Théâtre de Pain ‘’ƒ‰‹‡ƒ”‡
‘”–±• ±‘ ƒ••‹ Compagnies Lagaleon-T Gai savoir Š±Ÿ–”‡ Ž‡’Š Compagnie Alain Rais Compagnie Chapertons Chicos Mambo Show Rut et Maria Agirre Compagnie Recuerdos con Recuerdos Les
Marches de l'Eté ƒ ”‘’’ƒ ”‘†—……‹‘‡• ’‡”†‹„Ž‡• ‘”†‹ ‡”–”ƒ Marcellí Antúnez Roca Compagnie Papillon de nuit —œ‹Žƒƒ”’‹‘ Teatro del Ogro Fátima Miranda Teatro Duende Conservas Théâtre National de Bretagne ‡†‡”‹…‘‡× Dogoneff —›ƒ…Šƒ‹ El Rayo Misterioso Compagnie
Malayerba ‡•ƒ” ”‹‡ Un Mundo Teatro Ars Teatro ƒ”…‹ƒŽ ‹ ‘œ‘ ‘ ƒ ƒ–‘‰ƒŽŽ‹ƒ Compagnie Interlude T/O La Comédie nouvelle Ricard Gázquez et Anabel Moreno ‹…‘ ƒ‹šƒ• ‘‰‡”
‡”ƒ– ‡”‰‹ƒ—•–‹‘ ƒƒ”‹…‡”‹ƒ‡ƒ–”‘‘†”‹‰‘
ƒ”…‹ƒ POK Produzioak Panta Théâtre ‡ƒ–”‘†‡‹‡”–‘•ƒ„‹–ƒ–‡• ‘’ƒŠ‹ƒ†‘•–‘”‡• ‹‡ƒ”–ƒ
ƒŽž Judit Farrés Agathe
Alexis ”‘—’‡‡”…‹ Grupo XIX de Teatro ”‹“—‡‹ƒœ Kirmen Uribe Mutine Même les
Anges Matarille Teatro David Fernández ‡ƒ–”‘Žƒƒ”‹ƒ ƒ‹‡‘”…ƒ ‡ƒ–”‡
Ž‹—”‡ ‡”‰‹‘‡”…—”‹‘ †—ƒ”†‘ƒ˜Ž‘˜•› ‹‡‹„”‡͜ ƒ‹‡Ž
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- Lorna González présente
Afasia, los olvidados de la dictadura
Le terme "aphasie" désigne la perte partielle ou totale de la faculté de s'exprimer et de comprendre le langage due à une
lésion d'une aire cérébrale. Au Chili elle est présentée sous la forme d'un montage théâtral qui touche un thème peu
traité : la dictature et les enfants.
"Deux personnages en scène, "Lui - Elle" et une relation brisée... pour des raisons
inconnues de l'un et de l'autre. Ils cherchent des réponses, et les trouvent 30 ans en
arrière... dans leur enfance... "
Afasia part de la collecte de témoignages d’enfants ayant subi la torture pendant la
dictature de Pinochet et montre ce qu'ils sont devenus : leur difficulté à se reconstruire
et à mener une vie "normale".
Très souvent le silence est la pièce maîtresse et prend une place plus grande que les
dialogues pour transmettre cette bataille interne de l'enfant-adulte : retrouver ce qui est
perdu et s'accrocher à une enfance de plus en plus lointaine.
Avec cette œuvre, la compagnie de Lorna Gonzalez poursuit son travail sur des thèmes
controversés et d'intérêt social.
Lorna González a monté un documentaire, puis un spectacle avec deux comédiens.
55' / Espagnol - ST français / Auteurs
uteurs:
eurs Renée Lira, Javier Díaz et Lorna González / Direction:
Direction Lorna González / Distribution:
Distribution Renée Lira
et Javier Díaz / Surtitrage : Viviana Souza / Avec l’aide de l’Ambassade de Hollande, du Centre Culturel d’Espagne et Belgique (Exil),
Amnesty International, UNICEF et le soutien du Conseil national de la Culture et des Arts du Chili pour les voyages
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Lorna González est actrice,
dramaturge,
gestionnaire
culturelle, metteur en scène et
enseignante.
Diplômée comme actrice et
licenciée en Artes Teatrales de
la Universidad Arcis.
Depuis 2006 elle se consacre à
la recherche sur le corps et son
ouverture émotive visibles dans
les montages qu'elle a dirigés
tels
que
“Melodrama”,
“Comida”, “Afasia” et ceux où
elle a joué : “El manso premio”
et “Cet enfant”.
"Afasia" est une œuvre théâtrale sur la violation des droits
de l'homme (sur l'enfant) survenue au Chili dans les années
1973 - 1990.A travers le vécu d'un couple, on découvre les
conséquences de la torture et comment celui-ci parvient à
survivre.
Ainsi le mot Aphasie devient le concept d'un Chili aphasique:
où ce que dit l'un est interprété d'une autre manière, en
tergiversant sur les faits et en évitant la construction d'une
mémoire nationale.
"Afasia" est née de la participation d'un membre de l'équipe
au Primer Encuentro de Ex Menores Víctimas de Prisión
Política y Tortura (2006). Du désarroi qui a découlé de cette rencontre a germé la volonté de
reconstruire la mémoire à partir de recherches (bibliographie et témoignages, incluant ceux des
propres auteurs).
La presse en parle : Il y a dans «Afasia» des forces émotives différentes qui cherchent à se réunir. Et
cela apparaît à travers les pauses et silences qui remplissent les coins d’une pièce … un spectacle qu’on
devrait retrouver très vite à l'affiche (...)
Leopoldo Pulgar / La Nación
Prix Fondart pour "La Isla de los muertos", mise en scène de Lorna González / 2010
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- Cristian Plana présente
Comida alemana (Le déjeuner allemand) de Thomas Bernhard
Dans une cave de la Colonie Dignidad*, le chœur officiel des enfants travaille un répertoire de
musique romantique spécialement préparé pour les « illustres visiteurs » de ce lieu. L’infirmière
«Soeur» les surveille et donne à manger à ses membres. Une autre infirmière est la personne
chargée d’accompagner ce chœur, et qui, absorbée, joue du piano, sans regarder la scène. Le
potage que les jeunes ingurgitent provoque sur eux un effet soporifique. Leur perception de la
réalité est ainsi dénaturée et leur regard se perd. Ce chœur groggy, transformé en un «corps
aliéné», déclenche la tragédie, comme si une main sadique agissait à leur place en tant que
représentant du Dieu véritable : Paul Schàefer.**
*Société Bienfaitrice à caractère sectaire fondée au début des années 1960 par des immigrants allemands (protestants
et membres de groupes de jeunes nazis) dans le sud du Chili.
**Leader de la Colonie Dignidad, il est confronté à plusieurs procès pour abus sexuels sur mineurs, évasion fiscale et
détournement, ainsi que certains de ses plus proches collaborateurs.
50' / Espagnol et allemand - ST français / Dramuscules de Thomas Bernhard / Lieder de Franz Schubert / Metteur
Metteur en scène
: Cristian Plana – Adaptation : Amalia Kassai / Avec :Amalia Kassai, Daniela Castillo, Valentina Jorquera, Felipe Lagos,
Gabriel Urzúa, Leo Canales, Daniela Ropert (piano), Emilia Noguera / Direction Chants : Annie Murath / Scénographie :
Rocío Hernández / Production déléguée : Festival Sens Interdits - les Célestins, Théâtre de Lyon / En collaboration avec : Festival
Internacional de Teatro Santiago a Mil / Avec le soutien de : Conseil National de la Culture et des Arts du Chili pour les voyages
Le spectacle sera au Festival Sens Interdits – Théâtre Les Ateliers à Lyon – du 22 au 24 octobre
Diplômé comme acteur à l'Académie de théâtre
dirigée par Fernando González Mardones et au
Séminaire de Direction Théâtrale du Centre de
Recherche "Teatro La Memoria" dirigé par Alfredo
Castro, il a travaillé comme assistant de direction
avec Marcelo Alonso (Madame de Sade, de Yukio
Mishima) et Alfredo Castro (Un roble, de Tim
Crouch).
Depuis 2007 il a enseigné l'interprétation théâtrale
à l'Universidad Arcos, Universidad Ucinf, Club de
Teatro et Escuela Domingo Tessier. En tant que
metteur en scène on peut noter, parmi ses
réalisations: Werther (discurso de un cadáver) de
Goethe, Escorial de Michel de Ghelderode, Mi
madre, sur des textes de Baudelaire, Partido de
Thomas Bernhard, Les drôles de Elizabeth Mazev
et La señorita Julia, d'August Strindberg.
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"J’espère qu’avec ce drame, j’en aurais enfin écrit un pour tous les Allemands". Dans
la longue création dramatique de Thomas Bernhard, on trouve un ensemble de
«dramuscules», courtes pièces dans lesquelles l’auteur a exprimé sa vision crue de la
société allemande, encore imprégnée d’une idéologie fasciste implacable. Parmi eux,
on découvre le «Déjeuner allemand» qui dépeint une famille allemande inexorablement
hantée par les fantômes du national-socialisme.
De même que dans ce dramuscule, Bernhard dévoile l’Allemagne démocrate en la
montrant toujours ancrée aux horreurs idéologiques du national-socialisme, Plana a
souhaité mettre en scène ce texte au Chili pour témoigner d’un lieu macabre (la
Colonie Dignidad) : une enclave allemande à des fins de bienfaisance, en apparence,
mais transformée en camp de concentration et de torture, dirigé par un protestant-nazi
poursuivi pour abus sexuels sur des enfants en Allemagne et ensuite au Chili, et dont
les crimes ont été passés sous silence pendant des décennies par les autorités
politiques du pays.
Comme dirait Schnellenkamp, un des dirigeants de l’enclave : « Il y a toujours eu deux
Colonies Dignidad : l’une est la Colonie pédophile, celle de la secte ; l’autre est la
Colonie dénommée prostituée politique de haut niveau ».
La presse en parle:
"Il s’agit d’une proposition en rien excentrique, réfléchie, d’une énergie étonnante, consciente de ses moyens
scéniques et où l’union solide des comédiens est l’un des subterfuges de sa qualité". Juan Andrés Piña
Piña – La Tercera
"Le déjeuner allemand attire l’attention sur la persistance du nazisme, mais c’est surtout un travail théâtral de grande exigence dans lequel
un climat d'oppression insoutenable est créé avec un minimum de moyens. On y distingue l'opposition angoissante de la beauté de la
musique et de la brutalité de l’oppression. Cristián Plana est un metteur en scène dont il faudra observer attentivement le parcours".
Agustín Letelier, Artes y Letras El Mercurio
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- La Patriótico
Patriótico Interesante présente
Kadogo niño soldado / Ignacio Achurra
Enfants séduits par la fièvre consumériste, marginalisés, sans avenir, ils ont fait de la
rue leur foyer et de la violence leur seul langage. Recrutés via les guérillas, la
délinquance et le narcotrafic, ils souffrent du jugement de la société et entament une
dure lutte pour assurer leur survie.
" Kadogo, enfant soldat ", est un spectacle théâtral et musical (avec un trio de rock)
pour tout public qui dénonce le drame des enfants soldats. L'espace circulaire
scénique confronte trois musiciens, "seigneurs de la guerre", à la "grande poubelle",
espace symbolique où vivent ces enfants. Interviennent tour à tour des politiciens,
des médias, des ONG, des citoyens... Kadogo pointe les causes et les responsabilités
sociales de l'origine de la violence infantile, en utilisant la rue comme une tribune pour toucher le spectateur de plein fouet.
55' / Espagnol - ST français / Direction : Ignacio Achurra / Scénographie : Pablo de la Fuente,
Cristobal Ramos, Carola Sandoval / Avec : Alejandra Cofré, Dominic Fuentes, Adrian Diaz, Francisco
Diaz / Composition musicale : Rodrigo Bastidas / Musiciens : Rodrigo Bastidas, Gonzalo Bastidas,
Andrés Hanus / Régisseur technique : Cristobal Ramos / Régisseur son : Daniel Pierattini /
Production générale : Katiuska Valenzuela – Eileen Morizur / Aide à la création et diffusion : Conseil
National de la Culture et des Arts du Chili, le Fourneau Centre National des Arts de la Rue-Bretagne, la
Compagnie Générik Vapeur (Marseille)et la Direccion de Asuntos Culturales (DIRAC) del Ministerio de
Relaciones Exteriores de Chile.
Cette compagniedéveloppe depuis 9 ans un langage théâtral,
populaire et accessible à tout public, où l'image,
le geste et la musique s'accordent à la parole. Ses thématiques puisent dans l'environnement
social en ciblant les actions humaines qui
génèrent les injustices et les inégalités de notre
société. Ses créations mettent en scène ces
êtres humains, qui déterminés par leur condition
sociale, affective et matérielle, luttent pour
écrire leur propre histoire. C'est un théâtre
engagé, populaire et de rue qui utilise le
spectacle, l'ironie, le délire et l'énergie du rock pour établir
un dialogue politique et poétique avec le spectateur.
Nous concevons la rue comme l'espace idéal pour le théâtre
en le traitant comme un espace libre et démocratique. Car
c'est là que cohabitent les plus diverses actions humaines, et,
par son caractère public, il représente le lieu de tous et de
personne. Dans ce contexte les relations entre artiste et
public sont transversales, et gomment le statut social,
installant un discours plus direct et non défini par un contexte
“d'espace art”.
A ce jour trois spectacles fixes ont été créés :
'L'épopée de Juan El Crespo' (2003), 'El jabalí,
magnifique version populaire de Richard III'
(2005), 'Kadogo, niño soldado' (2008), et deux
déambulations : 'La guerrilla carnaval' (2005) et
'La larga noche de los 500 años' (2010).
La compagnie a reçu d'importantes invitations
depuis 2007 : le 'FAR' de Morlaix et le festival
des 'Vieilles Charrues' avec 'LeFourneau', le
festival Iberoamericano de Teatro de Bogota
(Colombia), le festival Experimental de teatro de Quito y
Guayaquil (Ecuador), le Festival BilbokoKalealdia (España),
le Festival International de théâtre de rue d'Aurillac.
Au Chili, la compagnie a été invitée en 2011 par le
prestigieux festival International 'Santiago A Mil' pour une
série de 10 représentations de son spectacle 'La larga noche
de los 500 años'.
La presse en parle:
“Kadogo confirme la croissance d'une compagnie qui de par sa mystique, son désir, sa minutieuse mécanique de
travail et son solide sens artistique et humain la place parmi les meilleurs du théâtre actuel”. La Nación (Chili)
“La quatrième soirée du festival des Arts de la rue a été marquée, hier soir, par le spectacle de feu, de sang et de
larmes des jeunes chiliens de La Patriotico Interesante. Un furieux réquisitoire rock and roll contre l'utilisation des enfants soldats par le
capitalisme sans foi ni loi. Le public, massé place Salvador Allende, a réservé un triomphe à ces artistes de rue, qui jouent comme si leur vie
en dépendait.”
Le Télégramme (France)
Prix national à la meilleure direction artistique au Chili pour “La Epopeya de Juan El Crespo” / 2003
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- Hecho en casa & Théâtre des Chimères présentent
Lulu / Jean-Marie Broucaret
Lulú, ou la Parlante... une jeune femme dont le cerveau est agencé comme
un CD, par pistes, par plages numérotées... Lulú... ou l'histoire d'une
fausse naïve du sud du Chili d'aujourd'hui ; elle se raconte sans fin, en un
monologue désordonné ; partant de l'ignorance naïve, elle parvient à un
degré de connaissance d’elle-même qui la rend extrêmement vulnérable,
fragile, mais tout à la fois charismatique, impuissante à modérer ses
instincts parfois assassins à l'égard d'une société dominée par l'égoïsme et
le plaisir matériel.
Lulú... une jeune femme solitaire, tourmentée, en quête d'amour, incapable
de liens affectifs sincères ; ses propos peuvent s'avérer sanglants,
misérables, empreints d'une tristesse immense ou de sanglots ravalés ;
parfois au contraire, ils sont faits d'emportements excessifs et incontrôlés. Tout comme les appareils ménagers qui l'entourent,
indispensables à son quotidien, elle semble survoltée, agitée de décharges électriques qui contiennent des fragments de vie, de
passé, de rêves, d'histoires amusantes, chaotiques, saines, empoisonnantes...
Lulú... une jeune femme émouvante en recherche d'elle-même, à la fois combative, ironique, sarcastique, attachante et drôle...
De multiples facettes qui ne manqueront pas de surprendre le spectateur.
60' / Français / Auteur : Ana Harcha Cortés / Traduction : Françoise Thanas / Jeu : Viviana Souza Compagnoni / Mise en scène : Jean-Marie
Broucaret / Conception artistique
artistique : Francisco Dussourd Larrabe / Régie : Bruno Paris / Crédit photos : Guy Labadens / Coproduction : Cie
Hecho en Casa, Théâtre des Chimères / Avec l’aide des : Villes de Biarritz, Hendaye, Anglet, Bayonne, Conseil Régional Aquitaine, Conseil
Général Pyrénées Atlantiques
Comédienne d'origine
chilienne, elle fréquente
l’université ARCIS, à
Santiago du Chili, où elle
obtient une licence en
interprétation théâtrale.
A participé à une
création franco-chilienne
avec l’auteur Ramón
Griffero et découvre la France lors du festival de Bayonne « Les
Translatines » où elle présente « Santiago Abstracciones ». A joué
ensuite dans les pièces : "Liceo A-73 Chile a Inspectoría " au Chili.
En France, "Le Marin" de Fernando Pessoa, avec le Théâtre des
Chimères, "Terrains Vagues" de Jacques Colson, "L’enfant du
Manège" d'Andrée Chedid. A participé également au film "Utoppia"
de Griffero et "Kutx ala Pil", spectacle de danse basque, avec la
compagnie Maritzuli. Actuellement, se produit avec "Lulú " et
"L'enfant du manège" et anime des ateliers pour la compagnie
Théâtre des Chimères à Biarritz. Elle intervient également en théâtre
éducation.
Née à Pitrufquén, Chili,
en 1976. Dramaturge
et metteur en scène,
elle a obtenu ses
diplômes à l’Université
Catholique du Chili. A
participé aux ateliers
dirigés par Benjamin Galemiri, Juan Radrigán, Marco
Antonio de la Parra et Rodrigo García (La Carnicería
Teatro). Auteur de "Tango" (1998), "¡Perro!" (1999),
"Ah, sí, sí, no sé, mejor no, ja, ja, ja" (2000) et
"Asado" (2004). Avec Francisca Bernardi, a écrit et
dirigé l'oeuvre "Kinder" (2002 - prix Altazor 2003 de la
meilleure Dramaturgie). La même année, et toujours en
collaboration avec Bernardi, a mis en scène "Norway
Today" d'Igor Bauersima. A été enseignante dans les
universités Uniacc, Finis Terrae, Católica et du
Desarrollo ; actuellement, chercheuse du programme
les Archives Iconographiques du théâtre Chilien.
La presse en parle:
"... Lulu, une jeune femme en recherche d'elle-même, dont le cerveau est agencé comme un CD, par pistes
numérotées, livre ses multiples facettes cherchant à rétablir le contact, à renouer les liens qui l'unissent aux
autres et à elle-même. (…) La comédienne Viviana Souza s'investit totalement dans le personnage multiple,
attachant de Lulu à la fois naïve, vulnérable, fragile, impuissante et rebelle face à la société égoïste, conformiste,
dominée par le plaisir immédiat, matériel. "
Irène Sadowska Guillon
Ce spectacle a reçu le Prix Spécial du Festival de Monologues -THESPIS- à Kiel (Allemagne)
͟
- Compagnie Teatro Kimen présente
Ñi pu tremen - Mis antepasados / Paula González Seguel
Ñi Pu Tremen - Mis antepasados est un montage documentaire théâtral basé sur la
biographie de femmes indigènes "mapuches" installées à Santiago suite à un processus
complexe de migration. Ces femmes, qui ne sont pas des comédiennes professionnelles,
nous invitent à un voyage générationnel inspiré de leurs souvenirs. Elles narrent sur scène
ces fragments de leur vie comme témoignage de la mémoire d'un pays et s'articulent autour
de trois thèmes originaux : Domo Tañi Mapu (femme de la terre), Eyutún (le chant de la
Machi) et Purrún, accompagnés de kultrún, trutruka, trompe, flûte traversière, chajchas,
kaskawilla et guitare.
A travers le récit oral -avec des passages en mapudungún - on découvre les tensions et les discriminations dont souffre le
peuple Mapuche. La mémoire collective se construit à l'aide d'évocations biographiques que l'on entend sur la scène tandis que
les protagonistes -de différentes générations- filent la laine ou boivent du mate.
60' / Espagnol et Mapuche - ST français / Direction:
Direction: Paula González Seguel / Assistant de direction
direction: Marisol Vega / Dramaturgie
Dramaturgie Teatro Kimen
/ Avec : Juana Huaquilaf, Maribel Hueche, Norma Hueche, Constanza Hueche, Marlen Hueche, Aurelia Huina, Elena Mercado, Norma Nahuel,
Elsa Quinchaleo, Carmen Saihueque, María Seguel / Direction
Direction musicale
musicale: Evelyn González / Scénographie:
Scénographie: Danilo Espinoza / Traduction:
Traduction Violeta
Gal Rodríguez / Production:
Production Teatro Kimen / Production déléguée
déléguée:
léguée Festival de théâtre Les Translatines de Bayonne, en collaboration avec le
Centro Gabriela Mistral / Coréalisation:
Coréalisation Théâtre Nouvelle Génération - CDN de Lyon / Avec le soutien de:
de Conseil National de la Culture et des
Arts du Chili pour les voyages / Le projet est financé par la Corporation Nationale du Développement Indigène (CONADI) et c'est le résultat
d'une recherche réalisée dans une "ruka" située à l'intérieur du Parc des Cultures Originaires Mahuidache, dans la commune d'El Bosque.
Le spectacle
spectacle sera au Festival Sens Interdits – Théâtre Nouvelle Génération à Lyon – du 24 au 26 octobre
ǡactrice.
Diplômée en Arts scéniques et directrice du Teatral colectivo artístico
Kimen. Passionnée par la sauvegarde de la mémoire vivante et par la
culture orale du peuple Mapuche, on lui doit la réalisation d'un atelier
dans la commune El Bosque qui a généré sa 1ère œuvre “Ñi pu
Tremen”, avec laquelle elle a gagné le prix de la meilleure mise en
scène au Festival de Dirección Teatral de la Universidad de Chile en
2009. Pendant cette saison elle a aussi dirigé l'œuvre
“Project_Salvador. La hora de la 11” inspirée de témoignages de la
jeune génération sur la personnalité de Salvador Allende
est le moteur du
collectif artistique Kimen qui cherche à
sauvegarder et promouvoir le patrimoine
immatériel de la culture Mapuche en
intégrant
différentes
disciplines
artistiques. Le groupe travaille à des
projets de recherche et de création sur
leurs croyances, mœurs, coutumes,
influence astrale...
En plus du théâtre, le collectif développe d'autres activités dans
les arts visuels (Aiwiñ Kimen) et la musique (Ül Kimen).
La presse en parle:
"...Avec "Ñi pu tremen" -"Mis antepasados", en mapudungún-, le spectateur rentre dans le vif du sujet parce que le
montage est loin de tout artifice intellectuel, sans oublier cependant cette alternative scénique, artistique et
esthétique. Le public semble deviner que sur la scène quelque chose d'intime va se dévoiler. Ce serait comme se
regarder dans un miroir qui reflète ce qu'on NE voit pas de l'identité chilienne..."
La nacion
"...Ceci est différent de tout ce qu'a montré le théâtre émergent ces derniers temps. Il s'agit d'une recherche et d'un défi de Paula Gonzalez
qui nous conduit dans une "tranche de vie" de sept femmes mapuche partageant quelques unes de leurs histoires avec le public. (...). Ñi pu
Tremen est un travail d'une grande beauté, non seulement grâce à ses protagonistes, mais aussi par l'utilisation des couleurs de l'éclairage et
de la musique propre à la culture mapuche..."
Luisa Ballentine / Bitácora teatral
Prix Apes à la meilleure dramaturgie 2009 / Cercle de journalistes Chili / 2011
Prix “Eugenio Guzmán” pour la meilleure mise en scène / Université du Chili / 2009
Sélection 2009 - Festival de Teatro Internacional Santiago a Mil 2010
͠
- Guillermo Calderón présente
un programme unique composé de deux pièces Villa y Discurso
Villa :
Trois femmes débattent sur les différentes alternatives pour la
rénovation de la Villa Grimaldi, principal centre de torture de la
dictature de Pinochet : un musée moderne ou un lieu de mémoire ?.
D'âpres discussions s'ensuivent avec tous les arguments possibles
politiques, patrimoniaux et comme dans tout débat politique, les
coups les plus bas pour convaincre se font jour et toutes les
bassesses pour le pouvoir sont dénoncées.
Discurso :
Trois femmes représentent la Présidente Michelle Bachelet dans un
faux discours officialisant la fin de son mandat : ses mots reflètent les aspirations et les frustrations d'une génération qui a vécu
l'expérience passionnante de choisir la première femme Présidente, qui de plus a été victime de la torture. Il exprime aussi le
conflit d'une mandataire qui désire faire des réformes populaires tout en administrant le modèle économique néolibéral imposé
par la dictature.
Villa : 70' + Discurso: 40' / Espagnol - ST français / Mise en scène : Guillermo Calderón / Assistant mise en scène : María
Paz González / Avec : Francisca Lewin, Carla Romero, Macarena Zamudio / Scénographie : María Fernanda Videla /
Surtitrage : Pilar Artaloytia, Viviana Souza / Production : María Paz González / Avec l’aide du FITAM / Avec le soutien du
Conseil National de la Culture et des Arts du Chili pour les voyages / Production déléguée de la tournée : Festival Théâtre
Les Translatines - Bayonne / Coréalisation
Coréalisation : Victoria Eugenia et Donostia Kultura
DISCURSO a été crée à la Résidence Internationale du « Royal Court Theater » de Londres en 2009
Le spectacle sera présenté au centre culturel de Lugaritz – San Sébastian – le samedi 15 octobre,
octobre,
et sera accueilli également au FIT de Cadiz.
composent un
programme unique. Les deux pièces sont
interprétées par les mêmes comédiennes et sont
séparées d'un entracte de 10'. Au Chili, Villa et
Discurso ont été présentées dans des lieux liés
aux thèmes de ces œuvres : centre de torture et
d'extermination José Domingo Cañas, Londres 38
et l'actuel Parc pour la Paix Villa Grimaldi.
Auteur et metteur en scène emblématique de la
jeune génération chilienne, Guillermo Calderón
s'attaque cette fois-ci à l'histoire récente du Chili
avec deux pièces autour de la dictature et de
l'image de la Présidente Bachelet.
Diplômé en Art avec mention en interprétation théâtrale de l'Université du
Chili, il a étudié à l'Actor’s Studio et au New School for Social Research à
Nueva York. Il s'est formé également à Dell’Arte School of Physical Theater
en Californie, à la Scuola Internazionale dell’Attore Comico d'Italie et au
Master of Arts en Liberal Studies à l' Université de New York.
Comme comédien il a participé à diverses réalisations : "Manu Militari”,
“Mala onda”, “Cagliostro”, “El Señor Galíndez”, “Perversión sexual en
Santiago”, “Después de la lluvia” ; il a mis en scène “La caída de la casa
Usher”, “Metrofilia” et “The Chéjov Sisters”, entre autres, avant de faire
une incursion dans la dramaturgie avec des œuvres qui ont connu un grand
succès du public et de la critique : "Neva", “Diciembre” et “Clase” ont été
présentées et primées dans de nombreux festivals internationaux.
La presse en parle:
"...Sa dramaturgie singulière est basée, ici aussi, sur le verbe mis en valeur par les personnages et le conflit sousterrain qui émerge graduellement à mesure que l'action avance. Et bien qu'il s'agisse de deux oeuvres "réunies",
un solide lien argumentaire les enchaine. (...). Sa subtile reflexion théâtrale sur les aspects douloureux et
irresolus de la société chilienne façonne un regard aussi sobre qu'exceptionnel. Cette mise en scène le place,
certainement, comme le plus remarquable, suggestif et original de notre théâtre contemporain..."
Juan Andrés Piña / La tercera
"Guillermo Calderón est une des voix les plus importantes de la dramaturgie chilienne contemporaine. Il a élaboré un discours au pouvoir
poétique, qui tente par le biais de la parole de comprendre le Chili d’aujourd’hui".
Víctor Carrasco, Directeur du Théâtre de la Parole
͡
- Teatro linea de sombra présente
Amarillo / Jorge Arturo Vargas
Théâtre physique et visuel.
Frontière mexico-étatsunienne. Un mur immense ferme l’horizon, qualifié de « mur de la
honte » par les Mexicains. Cet édifice monolithique illustre toute l’ambiguïté des relations
frontalières entre les deux pays. Un homme est parti, on ne sait rien de lui : destination
Amarillo, Texas. Une femme, dans le repli d’elle-même, tente de se reconstruire. A la
recherche d’une identité, d’un corps et d’un itinéraire, elle entre en dialogue imaginaire avec
l’absence. Tout au long de la pièce, les personnages dévoilent de multiples visages, des
centaines de milliers d’identités qui, rassemblées, forment l’image d’un village en éternel exil
qui se vide inexorablement.
60' / Espagnol - ST français / Textes : Gabriel Contreras - Poème : "Muerte", de Harold Pinter / Mise en scène : Jorge A.
Vargas* / Assistante de direction : Adriana Alonso / Création et distribution: Raúl Mendoza, Alicia Laguna, María Luna,
Antígona González, Jesús Cuevas / Lumière et programmation digitale:
digitale Kay Pérez / Scénographie : Jesús Hernandez / Musique
: Jorge Verdín - Clorofila / Voix, musique et samplers : Jesús Cuevas / Sonorisation : Rodrigo Espinosa / Mécanismes : Raúl
Mendoza / Lumières
Lumières : Azael Henández / Multimédia : Moisés Regal Demaree / Décors : Juana Inés Luna / Assistants
production : Gabriela Delgado, María Luisa Montiel / Photographie : Roberto Blenda / Graphisme : Roberto Betancourt,
Antígona González / Production exécutive : Alicia Laguna / Production : Teatro Linea de Sombra et México en escena / Avec
l’aide de l'Institut français et du programme pour les groupes artistiques professionnels Mexique en Scène et Théâtre Línea
de Sombra A.C. / Production déléguée de la tournée : Plataforma - Bordeaux / Remerciements : Centre de Documentation des
Voix Contre le Silence, Video Indépendante A.C, pour l’aide aux productions documentaires de Lucía Gajá (Mi vida dentro),
Almudena Cariacedo (Made in L.A), Ulí Stelzner (Asalto al sueño), Pablo Gleason (El muro y el desierto), Ricardo Padilla
(Life on the line), à Cristian Calónico professeur, vidéaste et fondateur de la Rencontre Hispanoaméricaine de Ciné et
Documentaire Indépendant, Malcom Vargas, Gabriel Pascal et le Théâtre EL MILAGRO pour leur soutien.
* Jorge Arturo Vargas est membre du Système National des Créateurs de l’Art, Fonca
Dates : 16 octobre au Teatro Principal – San Sébastian / 18 octobre à l'Espace Jéliote –
Oloron / 14, 15 et 16 novembre au TNT - Bordeaux / 22, 23, 24, 25 et 26 novembre au Théâtre Silvia Monfort - Paris
ǣ
(Durango, Mexique. 1958) / Il est membre du
Système National de Créateurs d'Art (20002010). Il a été formé dans l'École du Mime
Corporel (85-86 et 97), avec Étienne Decroux
(86). Directeur artistique de la Compagnie
Teatro Línea de Sombra depuis 1993. Parmi
ses mises en scène: “El Censor”, d'Anthony
Neilson, (1999); “Galería de moribundos”,
basé sur des textes de S. Beckett, (2001);
“Blod” de Lars Noren (2005); “Alguien va a
venir”, de Jon Fosse (2006); “La Fragua del
mundo”, création (2007). Dramaturge et
comédien dans la création de “Latitudes
Cruzadas”, projet de coproduction avec les
compagnies “Mime Ómnibus” (Montréal) et
“Théâtre du Mouvement” (Paris). Tournées en
Montréal, Reus, Barcelone, Paris, Édimbourg,
Londres, Nice, Moscou, Saint-Pétersbourg,
Rosario, Los Angeles...
Ǧ ǣ Organisation théâtrale créée en
1993 et orientée vers l´exploration du devenir contemporain théâtral. TLS est l´une des
compagnies mexicaines les plus reconnues pour ses créations en théâtre visuel,
pluridisciplinaire ainsi que pour ses mises en scène de dramaturges contemporains. Elle
est composée par une équipe des créateurs divers, musiciens, dramaturges, light
dessigner , acteurs...
TLS travaille sur les dramaturges contemporaines, en
particulier les européens comme Lars Norén (Demmons,
Blood, Munich-Athenes), Jon Fosse ou Anthony Neilsen. TLS
échange avec des compagnies étrangères comme Mime
Omnibus et Théâtre du Mouvement pour la création Latitudes Croises, ou Akhe Group,
compagnie plus expérimental et singulière (San Petersburg), pour la création FaustSignature en coproduction avec le Festival Cervantino et le Festival du Théâtre Européen
de Moscou. Actuellement elle travaille sur la création d'une 'Installation Habité -ou
vivant- avec la compagnie française Carabosse sur le thème de la migration, dont la
première aura lieu en juin 2012 en France.
Aussi TLS organise le festival Transversales, rencontre international d´scènes
contemporaines qui accueille pendant deux semaines, dans la ville de Pachuca, des
compagnies venues d'Europe, USA, Canada, Amérique du Sud, Asie.... TLS a tourné en
Russie, Canada, USA, Argentine, Corée, France, Espagne, Colombie, Pérou, Brésil.
La presse en parle:
"... Amarillo est plutôt une composition, une fresque tragique avec un rythme très dynamique, une certaine tristesse et un
fond d’humour noir. En résumé, Amarillo est une pièce touchante et d’une grande valeur artistique..." B. Bert / Tiempo Libre
"...Amarillo est solide comme un rocher, d'une poésie scénique attendrissante, superbe, belle..."
Jaime Chabaud / Milenio
Prix au Meilleur théâtre de recherche - México / 2000 et 2005
Meilleur Metteur en Scène du Théâtre Expérimental pour “Galería de Moribundos” et “Blod” - UCT / 2002 et 2005
͙͘
- Timbre 4 présente
El viento en un violín/ Claudio Tolcachir
Les personnages d’El viento en un violin forment un improbable collectif, un
rassemblement d’individus que tout sépare – leur origine sociale, leurs désirs, leur
personnalité, les raisons de leur présence. Réunis par le hasard ou les accidents de la
vie, cette situation commune leur sert de refuge, tout en les retranchant du monde
qui les a rejetés. Entre les membres de cet ensemble composite des liens vont
s’inventer petit à petit. Alors qu’il n’y a entre eux aucun lien familial, c’est une
étrange famille qui va naître de cette confusion : une famille non conventionnelle,
rejetant les règles admises par la société, démontant ses schémas traditionnels ; une
famille fondée sur des malentendus sans fin, des erreurs conscientes et
inconscientes – et de l’amour. Avec cette nouvelle création, Tolcachir met en scène une architecture de confusions,
d’extravagances et d’espoirs. Une utopie tapageuse et désordonnée qui refuse les certitudes, préférant laisser chacun compléter
Gilles Amalvi pour le Festival d’Automne à Paris
cet espace imaginaire et y inscrire sa propre histoire.
90' / Espagnol ST français / Texte et mise en scène : Claudio Tolcachir / Avec:
Avec Araceli Dvoskin, Miriam Odorico, Inda Lavalle, Lautaro Perotti, Tamara Kiper,
Gonzalo Ruiz / Assistante à la mise en scène : Melissa Hermida, Gonzalo Cordoba / Lumière:
Lumière Omar Possemato / Scénographie : Gonzalo Cordoba / Production
Maxime Seugé & Jonathan Zak, Compagnie Timbre 4 (Buenos Aires) / Production déléguée de la tournée Théâtre Garonne (Toulouse) / Représentant en
France Ligne Directe – Judith Martin / Coproduction : Festival d’Automne à Paris, Maison des Arts et de la Culture de Créteil, Théâtre Garonne, Festival
International Santiago a Mil (Chili), TEMPO_FESTIVAL das Artes (Brésil) / Avec le soutien du fonds Iberescena pour la création, Teatro Solis (Uruguay)et
Producciones Teatrales Contemporaneas (Espagne).
, directeur de
TIMBRE 4, pédagogue, acteur, auteur et metteur
en scène, il a suivi une formation d’acteur
auprès d’Alejandra Boero, et, pour la mise en
scène
et
l’entraînement
d’acteurs
professionnels, auprès de Juan Carlos Gené et
Verónica Oddó. Il a aussi étudié la
scénographie, le mime, le chant et l’acrobatie.
Depuis 1994, il enseigne le théâtre. Acteur, il
joue depuis 1991 dans de très nombreux
spectacles ainsi qu’à la télévision et au cinéma. En 1994, il reçoit, le
prix Clarín de la révélation comme meilleur acteur dans “Lisístrata”
d’Aristophane, mis en scène par Eduardo Riva et Rita Armani.
En Europe, on a pu le voir interpréter le rôle de Macha dans “Trois
sœurs” de Tchekhov mise en scène par Daniel Veronese, en 2006. A
ce jour, il a mis en scène 7 spectacles : “Arlequino” d’Enrique Pinti,
“Palabras para Federico” sur des textes de García Lorca, “Chau
Misterix” de Mauricio Kartun, “Orfeo y Eurídice” de Jean Anouilh et
“Jamón del Diablo Cabaré” une version de “300 millones” de Roberto
Arlt. En 2005, Claudio Tolcachir met en scène son 1er texte, “Le cas
de la famille Coleman” (« La omisión de la familia Coleman ») qui a
immédiatement rencontré un grand succès public et remporté de très
nombreux prix et ne cesse de tourner en Argentine et à l’étranger.
En 2008, il créé sa 2éme pièce « Tercer Cuerpo – L’histoire d’une
tentative absurde », coproduite par le festival Santiago a Mil (Chili).
Elle a tourné depuis dans de nombreux pays. En 2010, sa 3ème
pièce, « El Viento en un violin », est créée en France à la Maison des
Arts de Créteil.
͜ est
une maison. Et la
maison est une école.
Et l’école est un
théâtre. Et aussi une
compagnie. Ou en
sens inverse : TIMBRE
4 est une compagnie
qui a installé son théâtre qui est aussi une école dans une «
casa chorizo » (une « maison saucisse »). Au cœur de Boedo,
un des quartiers typiques de Buenos Aires, derrière une
étroite porte verte, après avoir appuyé sur la sonnette 4
(Timbre 4), on pénètre dans un large couloir à ciel ouvert
caractéristique d’une “casa chorizo”. Au fond : le théâtre,
l’école et la compagnie.
La compagnie est créée en 1999 par un groupe d’acteurs
d’origines et de formations diverses. En 2001, ces jeunes
acteurs ont souhaité ouvrir un espace dans lequel ils
décideraient quel type de théâtre ils feraient, comment, avec
qui et où. Ainsi naquit TIMBRE 4...
Dès le début, comme aujourd’hui, TIMBRE 4 est un espace de
travail qui fonctionne comme salle de théâtre et qui reçoit
300 élèves qui s’entraînent et se forment en tant qu’acteur.
De nombreux groupes et spectacles du circuit indépendant
de Buenos Aires sont aujourd’hui issus de cette école.
En 2010, TIMBRE 4 s’agrandit en ouvrant un nouvel espace,
mitoyen au théâtre actuel: une salle de 200 places, et des
espaces de cours et de répétitions.
La presse en parle :
"... Tolcachir réalise une mise en scène avec une simplicité brillante et flexible qui est la marque de son style, avec son
acuité pour le détail, l'assurance d'une fraicheur d'interprétation que les acteurs mènent jusqu'à des extrêmes
hypnotiques, le comique posé sur le fil du rasoir du tragique... Il y a des moments grandioses, comme la séance de thérapie
que suivent Santiago y Darío, et une mémorable scène de tension sexuelle résolue de manière anthologique..."
Juan Ignacio García Garzón / ABC
͙͙
- La Maquiné présente
El castillo rojo / Joaquín Casanova et Elisa Ramos
El castillo rojo, inspiré par les Contes de l’Alhambra, de l’écrivain Washington Irving.
Le jeune Irving s’en va au Château Rouge, un palais enchanté plein de
merveilles, où il trouvera le trésor le plus beau qu’il ait jamais imaginé.
Un parcours esthétique et conceptuel qui reprend les scènes “pittoresques”
décrites dans son œuvre, comme un être attaché à l’imagination et la
création. Un instrument de réflexion culturelle et de flatterie des sentiments.
Les créateurs, Joaquín Casanova et Elisa Ramos, mettent en scène un
spectacle visuel et musical dans un langage complètement contemporain.
Un ensemble d’images poétiques qui transmettent une atmosphère pleine de
textures, de couleurs et de sensations, le tout dans un monde onirique, rempli de fantaisies. Un théâtre gestuel,
fait de marionnettes, d’objets et de projections, accompagné de la musique des compositeurs Claude Debussy et
Manuel de Falla.
50' / Auteurs : Joaquín Casanova et Elisa Ramos / Direction : Joaquín Casanova / Musique : Claude Debussy , Manuel de Falla
et Daniel Tarrida / Interprètes : Elisa Ramos, José Rodríguez et Ana Puerta / Compositeur et pianiste : Daniel Tarrida /
Direction travail des acteurs et objets
objets : Rosa Díaz et Joaquín Casanova / Dessin et réalisation des marionnettes et des objets :
Elisa Ramos et Joaquín Casanova / Espace scénique et projections : Joaquín Casanova / Création lumières : Tatiana Reverto et
Joaquín Casanova / Espace sonore : Mariano Lozano / Réalisation scénographie : La Maquiné et Renald San Miguel /
Accessoires : Elisa Ramos, Pablo García, José Rodríguez et Carmen Ramírez / Costumes : Elisa Ramos et Capi Valle /
Photographie : Mónica Fernández et La Maquiné / Production : Festival Internacional de Música y Danza de Granada,
Patronato de la Alhambra et Generalife, Sociedad Estatal de Conmemoraciones Culturales (SECC) et La Maquiné. Avec la
collaboration de la Consejería de Cultura, Junta de Andalucía / Diffusion : Black Art
2
Créée en 2007 par les plasticiens, Joaquín Casanova et Elisa Ramos, elle
réalise rapidement une mise en scène multidisciplinaire, avec une vision
personnelle de la scène contemporaine, pour un public infantile et
familial.
En juin 2008, a lieu leur premier spectacle "La Encina", lors de la 57ème
édition du Festival Internacional de Música y Danza de Granada. Ensuite
la pièce a été représentée dans les diverses langues hispaniques,
catalan, basque, etc…
En juin 2009, a lieu la première de El Castillo Rojo, au même Festival Internacional de Música y Danza de Granada.
En outre la compagnie réalise un travail pédagogique, organisant souvent une formation spécifique de théâtre
pour marionnettes, c’est-à-dire la construction, la manipulation et les lumières.
La presse en parle :
"... El Castillo Rojo est un spectacle exquis dans sa conception, dessin et logique interne.
Soigné dans ses matériaux, précis dans l’exécution et propre dans sa finition, avec un sens
plastique spectaculaire qui s’allie facilement avec la beauté..."
Mónica Francés / Granada Hoy
"... La fantaisie débordante trouve son écho et son charme dans l’habile succession de marionnettes et de
portraits très séduisants, appuyés par une ingénieuse et toujours efficace vidéo de fond..."
Andrés Molinari / Ideal
Ideal de Granada
͙͚
- Angélica
Angélica Liddell présente
Te haré invencible con mi derrota - Je te rendrai invencible par ma defaite
"Jacqueline du Pré est décédée à 42 ans d’une longue et éprouvante maladie. J’ai pris la défaite de Jacqueline pour ma
propre défaite. La tristesse me poussa à rechercher la complicité avec les morts... (...). Il vint un temps où j'ai ressenti la
nécessité de me mettre en contact avec Jacqueline, de parler avec elle ; je voulais qu’elle m’explique l’épouvantable
conflit qui avait pris possession de son corps, entre chair et esprit...."
Angélica Liddell
Cela fait 18 ans que l’espagnole écrit, joue et crie les maux du monde. En 2010,
cette artiste inclassable pour qui la scène est un moyen de dire, de prendre la
parole et de réveiller ceux qui l’écoutent, a fait sensation au Festival d’Avignon.
Seule en scène, elle y joue « Te haré invencible con mi derrota » (Je te rendrai
invincible par ma défaite), une performance intense et physique, un spectacle en
hommage à la violoncelliste Jacqueline du Pré, décédée en 1987 d'une sclérose en
plaques...
60' / Espagnol ST français / Texte et mise en scène : Angélica Liddell / Traduction : Christilla Vasserot / Interpretation: Angélica
Liddell / Lumières: Carlos Marquerie / Son: Félix Magalhães / Régie lumières : Octavio Gómez / Régisseur : Carmen Menager /
Surtitrage : Claire Macchi / Musique: Concerto pour violoncelle d’Edward Elgar interprété par Jacqueline Du Pré et 13º. Concerto pour
deux instruments à l’unisson de François Couperin interprété par Jacqueline Du Pré et William Pleeth / Production: Citemor, Iaquinandi
S.L.., Atra Bilis et Mamen Adeva / Administration de production: Gumersindo Puche / Assistante de production: Mamen Adeva /
Diffusion Translatines : Black Art
2
Née à Figueres, en 1966, elle crée la compagnie Atra Bilis Teatro en 1993, à partir d’une expression latine que la
médecine antique utilisait pour qualifier l’humeur épaisse et noire dont elle pensait
être la cause de la mélancolie. Un nom comme un programme décliné dans une
vingtaine de pièces écrites par cette artiste, auteure, metteuse en scène et interprète
de ses propres créations. Ses mots, d’une poésie crue et violente, sont ceux de la
souffrance intime et collective, l’une et l’autre étant indissociables chez Angélica
Liddell.
Ses œuvres ont été traduites en français, anglais, roumain, russe et portugais.
La presse en parle:
"Angélica parle avec Jackie; parle avec la beauté et la douleur, la beauté suprême et la douleur suprême..."
Óscar Cornago / Artea investigación y creación escénica
"Entre douceur et douleur, le spectacle prend la forme d’une cérémonie intime où, à rebours de tout exhibitionnisme, la pénitente qui
saigne sur scène semble aspirer à elle la tristesse du monde, comme si son corps meurtri était une métaphore de la violence vécue
par tous."
René Solis / Libération
Prix de dramaturgie innovante Maison de l’Amérique pour La pasión anotada de Nubila Wahlheim / 2003.
2003
Prix SGAE de théâtre pour Mi relación con la comida / 2004.
Prix œil Critique Second Millénaire pour l’ensemble de son œuvre / 2005.
2005
Prix Notodo du public pour le meilleur spectacle de l’année avec Perro muerto en tintorería: los fuertes / 2007
Prix Valle-Inclán pour El año de Ricardo / 2008
͙͛
Ȁ- La Cie des Hommes présente
Emabide - Parcours de femmes/ Didier Ruiz
Théâtre-documentaire, en écho à «Ñi pu tremen - Mis antepasados» mettant en scène 5 générations de femmes mapuches.
Note d'intention :
"Grande et belle nouvelle ! Un spectacle va être créé lors de ces 30ème Translatines : Emabide.
Il a une belle histoire.
C’est en janvier 2010 que nous découvrons à Santiago du Chili le spectacle "Ni pu Tremen, mis antepasados" qui met en scène les
témoignages de cinq générations de femmes indiennes Mapuche. Cette approche, entre documentaire et théâtre, nous enthousiasme. La
qualité humaine de ces femmes qui témoignent de leurs propres histoires, de leurs propres vies, nous émeut. Aussitôt, l’envie nous prend de
transposer cette démarche au Pays Basque : plusieurs générations de femmes basques s’adressant à nous pour se raconter. D’évidence, nous
pensons à Didier Ruiz et sa Compagnie des Hommes qui sait l’art de faire parler les gens et de les mettre sur une scène, devant nous. Et
pourquoi ne pas présenter les deux versions, mapuche et basque, lors des Translatines ?
Au retour, l’idée trouve preneur. Pantxoa Etchegoin, le directeur de l’ICB, s’investit. Didier Ruiz
s’enthousiasme. Le conseil général dit banco et un autre Didier, Rey cette fois, nous donne son
accord et Cambo nous accueille. L’affaire est jouée.""
JeanJean-Marie Broucaret
"Au Pays Basque, en 2011, des femmes vivent, travaillent ou se souviennent. Elles sont les témoins
et les détentrices de ces petits trésors que l’on ne trouve nulle part ailleurs qu’au fond de leurs
yeux. Des bouts de chansons, des bouts d’histoires, des bouts de visages, de paysages, de recettes
de cuisine, d’expression qui n’ont jamais dépassés l’enceinte du foyer, d’odeurs d’enfance.
Elles sont à l’origine de tout, elles sont là depuis le début et seront là jusqu’à la fin. Elles portent
leur regard de femme avec une culture forte, une identité forte, un savoir faire, une différence, elles nous parlent de leur place, elles nous
racontent leur monde avec leurs mots, leurs chansons, elles nous décrivent leurs rêves, elles nous décrivent leurs paysages à travers la
fenêtre de la maison.
Ces femmes sont étudiantes, sportives, paysannes, mères au foyer, ouvrières, retraitées, syndicalistes, religieuses, enseignantes, sans
emploi, bénévoles, militantes…Toutes avec des destins ordinaires et pourtant toutes héroïnes à leur manière, toutes extraordinaires.
Elles ont entre 18 et 98 ans, elles ont envie de partager, de vivre une expérience unique, de laisser une empreinte humble mais sensible.
Je leur propose de partager en douceur toutes ces expériences qui font leur unicité, leur beauté. Je leur propose de les accompagner en
douceur jusqu’à la restitution de ce travail, devant un auditoire, comme à la veillée."
Didier Ruiz
60' / ST français et basque / Mise en scène : Didier Ruiz / Assistant mise en scène : Txomin Heguy / Régisseur technique : Pantxoa Claverie /
Avec : Douina Boujlal, Jeanne Duhalde, Maite Duhalde, Xabina Lerissa, Amélia Mendiboure, Marguerite Minjou, Jeanne Pochelu, Xantiana
Recalt, Anne-Marie Vergés (distribution sous réserve de modifications) / Production : La Cie des Hommes / CoCo-Production
Production : le Festival
Translatines, l’Institut Culturel Basque, l’association Accords et le Théâtre des Chimères
Directeur artistique et
metteur en scène.
Comédien de formation,
Didier Ruiz commence
un travail de mise en
scène en 1999 en
créant La Compagnie
des Hommes avec des textes de natures
différentes, théâtraux, épistolaires ou de tradition
orale (La guerre n'a pas un visage de femme,
fragments).
Il s'intéresse tout particulièrement à la thématique
de la trace, du souvenir et de la collection qu'il
développe à travers de nombreux projets pour le
plateau ou pas, tant en France qu'à l'étranger.
est une compagnie théâtrale qui :
- crée et diffuse des spectacles associant
des personnes non comédiennes âgées,
- propose des ateliers de pratique artistique
en collèges, lycées ainsi que des stages.
« Metteur en scène cherche personnes âgées
de plus de 70 ans pour faire un travail sur le
thème de la mémoire ». C’est avec cette
annonce que Didier Ruiz, metteur en scène,
a démarré en 1999 une démarche originale d’écriture et de mise en scène de «Dale
Recuerdos», une pièce devenue depuis une série constamment renouvelée.
La compagnie est composée d'une équipe de professionnels tous intermittents
habituée à travailler ensemble depuis longtemps. La fidélité et diversité de ses
membres la caractérisent. Avec environ 3 créations par an et plus de 40
représentations, la compagnie est en résidence en 2011 à l'Espace 1789 avec le
soutien du CG93.
Dates :
- le vendredi 14 et le samedi 15 octobre 2011 à la salle AIEC de Cambo les Bains.
- le samedi 22 octobre 2011 à la Maison des Associations de Bayonne -Translatines 2011
- le dimanche 27 novembre 2011 à San Sebastian
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- Vicente Pradal présente
Viento del pueblo
Oratorio à partir de l’œuvre et de la vie du poète Miguel Hernández
Miguel Hernández, la voix des humbles, prend les armes pour défendre la République Espagnole
et meurt en 1942 en prison où il écrivit quelques uns de ses plus beaux poèmes comme la
"Berceuse à l'oignon". Sa femme, Josefina Manresa, lui survit et témoigne. Elle nous transmet
l'intégralité des lettres de Miguel qui nous renseignent sur cet homme en prise directe avec la
nature, les pierres, la terre, le figuier, les chèvres ou les oiseaux, mais aussi sur l'intimité
amoureuse du couple ou les difficultés du poète à trouver le chemin d'une reconnaissance.
La correspondance durant la période carcérale est poignante et riche d'enseignements sur cette
tranche de l'histoire de l'Espagne profondément tragique. C'est par la voix de Josefina que nous
rencontrerons Miguel et par ses meilleurs vers, mis en musique et chantés, que nous
rencontrerons son œuvre.
A l’heure où l’Espagne et le monde viennent de célébrer le centenaire de la naissance du poète
(1910 – 2010), je veux évoquer leur mémoire par cet Oratorio."
Vicente Pradal / Juillet 2009
90' / Français / Mise en scène : Vicente Pradal, Coraly Zahonero (Comédie Française) / Composition musi
musicale et conception du spectacle :
Vicente Pradal / Assistant à la création musicale : Rafael Pradal / Son : Alfonso Bravo / Avec : Evelyne Istria (texte, voix parlée), Luis de
Almería (voix, guitare), Vicente Pradal (voix, guitare), Alberto García (voix, guitare), Paloma Pradal (voix, danse), Emmanuel Joussemet
(violoncelle), Rafael Pradal (piano, guitare) / Production : La Paloma / Coproduction : Le Théâtre - Scène Nationale de Narbonne / Avec le
soutien de:
de La fondation Miguel Hernández
Création à la Scène
Scène Nationale de Narbonne / Octobre 2011
Né en 1957 à Toulouse. Fils du peintre
andalou Carlos Pradal. Petit-fils de Gabriel
Pradal, député de la province d’Almería
sous la République. Arrière-petit fils de
Don Antonio Rodríguez Espinosa, maître
d’école de Federico García Lorca à
Fuentevaqueros.
Il a donné des centaines de concerts, aux
côtés notamment de Juan Varea, Rafael Romero, Carmen
Linares, Enrique Morente et Pepe Habichuela.
Sa carrière de compositeur commence en 1994 avec sa
première création, La nuit obscure, sur des poèmes du
mystique espagnol Jean de la Croix. Le succès est immédiat.
Le disque obtient le grand prix de l’Académie Charles Cros. En
1996, création du Cantique spirituel qui conclut son
expérience avec les textes de Jean de la Croix ; la critique
salue de façon unanime le concept, la force de la composition
et la qualité de l’interprétation. Carmen Linares y tient le rôle
principal.
Les principales créations de Vicente Pradal
1994 - LA NUIT OBSCURE, poèmes de Saint Jean de la Croix 1996
- LE CANTIQUE SPIRITUEL, poème de Saint Jean de la Croix, avec
Carmen Linares 1998 - L’APOCALYPSE (commande), d’après Saint
Jean de Patmos, avec Irène Papas et Carmen Linares / LLANTO POR
IGNACIO SANCHEZ MEJIAS, poème de Federico Garcia Lorca, mise en
scène de Michel Rostain 2000 - L’AMOUR DE LOIN (commande),
poèmes de Jaufre Rudel / LES FILLES D’ISMAEL (commande), Dans le
vent et la tempête, texte d’Assia Djebar, mise en scène Gigi
Dall’Aglio 2001 - PELLEAS Y MELISANDA, poème de Pablo
Neruda, mise en scène Michel Rostain 2004 - ROMANCERO
GITANO, poèmes de Federico Garcia Lorca, mise en scène Vicente
Pradal 2007 - EL DIVAN DEL TAMARIT, recueil de poèmes de
Federico Garcia Lorca 2008 - YERMA (commande de la Comédie
Française), pièce de Federico Garcia Lorca, composition et mise en
scène Vicente Pradal 2010 - HERENCIA 2011 - INMEDIATO,
récital avec Jean Marc Padovani
Né en octobre 1910 à Orihuela, Alicante,
Miguel Hernández Gilabert est un des plus
grands poètes et dramaturges espagnols
du 20ème siècle. Fils de gardien de moutons
et membre d'une fratrie de sept enfants, il
passe son enfance et son adolescence
entre l'école et le troupeau de son père.
Agé de 14 ans, il doit abandonner l'école pour l’aider. Durant
la courte période où il est scolarisé, il rencontre Ramón Sijé,
qui jouera plus tard dans sa vie un rôle déterminant.
Parallèlement à ses études littéraires en autodidacte, Miguel
Hernández écrit et publie en 1929 son premier poème dans
l'hebdomadaire local d'Orihuela El Pueblo. En 1932, il se rend
pour la première fois à Madrid, sans grand succès. Lors de son
deuxième séjour dans la capitale espagnole, il rencontre les
deux grands poètes hispanophones Pablo Neruda et Vicente
Aleixandre.
En 1937, il épouse Josefina Manresa, dont il a un fils qui
meurt prématurément en 1938. Par la suite, Miguel Hernández
écrira aussi bien pour ce fils défunt, comme dans Hijo de la luz
y la sombra, que pour son deuxième fils né en 1939. Quand
éclate la Guerre d'Espagne, il s'engage rapidement aux cotés
des Républicains. Il est condamné à mort, en 1940, sentence
qui sera commuée en période de 30 ans d'emprisonnement.
Mais Miguel Hernández, atteint de tuberculose, meurt le 28
mars 1942, dans la prison Reformatorio d’ Alicante.
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- Lectures
En présence des auteurs
Ces lectures permettent de découvrir des auteurs chiliens contemporains et elles sont coordonnées par JeanJean-Marie Broucaret,
Broucaret
avec le concours de la traductrice Françoise Thanas et l’aide du Conseil National de la Culture du Chili.
Chili
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Traduction : Françoise Thanas / Direction : Jean-Marie Broucaret / Distribution en
cours
“La Mala Clase” c’est l’histoire d’un groupe de jeunes lycéens qui attendent leur
enseignante dans la salle des professeurs. Deux d’entre eux patientent pour obtenir
les notes d’histoire validant leur diplôme de fin d’études. Ils sont dans une attente
désespérée et prêts à tout pour réussir et entrevoir l’espoir d’un futur. Dans ce récit,
on voit s’affronter deux visions bien distinctes du Chili d’aujourd’hui. D’une part, celle
des étudiants, enfants de la démocratie qui prennent conscience d’un monde qui traite de plus en plus l’humain comme une
marchandise. Et, face à eux, celle du professeur symbolisant une génération qui à grandi dans un pays avec un projet collectif
révolu et qui survit à la perte de ses idées en se réfugiant dans un consumérisme frénétique. L’œuvre “La Mala Clase” est une
commande du Théâtre National du Chili et une version libre de “Querida Elena Sergueievna”, de Ludmila Razumovskaia
Prix Altazor (Premio a las artes nacionales) pour la dramaturgie de "La mala clase" / 2010
Luis Barrales a étudié le théâtre à l’université d’Arcis et à joué comme acteur dans plusieurs courts métrages. Il s’est
distingué comme l’un des dramaturges les plus innovateurs et critiques de ces dernières années.
Ses œuvres, en particulier “HP Hans Pozo”, “La Chancha” ou “Niñas Araña” plongent dans la marginalité,
l’hypocrisie et les contradictions d’un Chili du début du XXI siècle.
Sa dramaturgie s’accroche à la réalité, aux faits divers, aux déchets rejetés par la société de consommation, pour que
le spectateur s’interroge à l’aide d’un théâtre citadin et viscéral.
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Traduction : Françoise Thanas / Direction : Jean-Marie Broucaret / Lectrice : Catherine Mouriec
“Même si elle raconte qu’elle vend de l’artisanat dans un coin perdu de l’Altiplano, Iris Rojas n’est pas
ce qu’elle paraît être. Elle n’est pas la favorite de M. Espina et de tous les militaires du village. Elle
n’est pas l’odieuse fonctionnaire du centre maternel. Ce n’est pas non plus une passionnée des
chansons folkloriques chiliennes. Elle ne nous raconte pas comment l’autorité et la main de fer des
militaires ont sauvé Le Bureau du cancer marxiste. Elle n’est pas celle qui vient remplacer
Mademoiselle Gertru si cela plaît au petit chef. Mais, par-dessus tout, elle n’est pas cette femme
amoureuse, en dernier recours, de ceux qui jouent avec elle tout en la soumettant à de brutales
tortures”
Sangria Editoria.
Prix de la XIV "Muestra de Dramaturgia Nacional" pour "La amante fascista" / 2010.
Alejandro Moreno réside à New York où il vient d’être incorporé au programme de doctorat en Langue espagnole et
portugaise de la New York University.
Il a écrit plus d’une douzaine d’œuvres, certaines très remarquées comme “Norte” (Prix Meilleure mise en scène
2008 / Círculo de Críticos de Arte), “La Mujer Gallina” et “La vagina de Laura Ingalls”.
Organisées à la librairie
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- La Compagnie dramatique Parnas présente
Usted está aquí, vous êtes ici, lecture dramatisée par Catherine Marnas
Texte de Bárbara Colio
Ce texte est audacieux dans les liens qu'il établit entre un fait divers qui a
marqué le Mexique et le théâtre. Bárbara Colio avait été impressionnée par
"Roberto Zucco" de Koltès et je crois que son désir de faire théâtre et mythe
à partir d'un fait réel en est inspiré.
La violence inouïe que connait le Mexique depuis quelques années (40.000
morts en 3 ans) et la rage impuissante qui se développe dans la population
donnent à ce texte une acuité très forte. Bárbara Colio part, elle, de l'histoire
réelle d'une mère dont le fils a été kidnappé et tué. Devant l'inactivité, voire la complicité des autorités et de la police, elle a
mené sa propre enquête et alerté toute la capitale en payant l'affichage de panneaux publicitaires pour le retrouver, au péril de
sa vie. "Je ne suis pas une poseuse de bombes, je suis seulement une mère qui cherche son fils" déclarait-elle quand les
autorités essayaient de la discréditer ou de la menacer.
ANTIGONE:
ANTIGONE: Bárbara Colio donne à cette histoire la dimension du mythe en la rapprochant de l'histoire d'Antigone et en situant
donc l'action à Thèbes, une Thèbes où les oiseaux fuient la ville et où ouvre un luxueux centre commercial huppé-. Anna qui
cherche son fils se retrouve donc confrontée au nouveau maitre de Thèbes, qui, tel Créon, lui oppose une autre logique. Sa
sœur, comme Ismène, revendique la vie et l'oubli. Parallèlement, des speakers font la publicité du : "luxe, calme et volupté" du
nouveau temple de la consommation. Un final pirandellien ramène la réalité de la peur quotidienne dans l'univers des acteurs.
L'écriture de Bárbara Colio de facture plutôt classique et narrative mêle néanmoins habilement références directes
contemporaines et citations de l'Antigone de Sophocle ou réalisme magique latino-américain...".
Catherine Marnas
90' / Français / Texte de Bárbara Colio / Traduction Catherine Marnas / Lecture dramatisée Catherine Marnas / Création
sonore Madame Miniature / Avec : Julien Duval, Franck Manzoni, Catherine Marnas, Olivier Pauls, Bénédicte Simon /
Production:
Production Compagnie Dramatique Parnas, Institut Français / La Compagnie dramatique Parnas est subventionnée par la
Direction Régionale des Affaires Culturelles (Ministère de la Culture), la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Général des Bouches
du Rhône, la Ville de Marseille
La lecture sera accueillie en novembre au Théâtre National de Strasbourg et à Marseille dans le cadre du festival Actoral.
a à son actif une quinzaine de pièces
publiées en plusieurs
langues, lesquelles ont
été présentées dans
plusieurs théâtres du
Mexique, aux Etats Unis,
en Europe et en Amérique du Sud. Bárbara Colio débute sa carrière
théâtrale comme actrice en 1988, avant de réaliser des productions
en indépendant et de faire de la mise en scène. A partir de 1998,
elle décide de se consacrer à l'écriture. Diplomée de dramaturgie à l’
Escuela de Letras de Madrid elle a été invitée pour des résidences
d’écritures à Londres (Royal Court Theatre International Residency
for Emerging Playwrights ) et New-York (Writers Room). Membre du
Sisteme Nacional de Creadores de Arte de 2006 à 2009, Bárbara
Colio reçoit en 2004 le Premio Internacional María Teresa León -Prix
international d'auteur dramatique féminin, Espagne- pour sa pièce
"Pequeñas certezas". Montée et créée au Mexique en 2007 cette
pièce tournera en Angleterre (2008) et au Pérou (2009). Soutenue
par Fondo Nacional para la Cultura y las Artes elle écrit "La
Habitación" et reçoit le Premio Estatal de Literatura de Baja
California. Une pièce qui sera montée au HOWL! Festival - Manhattan
- New York. En 2009, "Usted está aquí" a remporté, à l'unanimité,
l'une des plus prestigieuses récompenses théâtrales au Mexique, le
Premio nacional de dramaturgia Victor Hugo Rascon Banda. Sa pièce
"Cuerdas" qui sera créée prochainement a reçu le Premio Nacional
de Dramaturgia de Bellas Artes. Comme enseignante, elle développe
des laboratoires de dramaturgie dans différents états du Mexique,
en Californie (E.U.) et à Lima (Pérou). ǡ détentrice
d’une maîtrise de Lettres Modernes et d’un
D.E.A. de Sémiologie Théâtrale, Catherine
Marnas s’est formée à la mise en scène auprès
de deux grands noms du théâtre contemporain,
Antoine Vitez (1983 – 1984) et Georges
Lavaudant (1987 - 1994). En parallèle, elle
fonde la Compagnie Dramatique Parnas dédiée
presque
exclusivement
au
répertoire
contemporain. Animée par un souci constant de travailler une
matière toujours en prise avec le monde, elle s’attache à faire
entendre l’écriture d’auteurs comme Dubillard, Copi, Frisch, Py,
Pasolini, Rebotier, Valletti... Quelques “classiques du XXème siècle”
jalonnent son parcours, tel que Brecht ou encore des auteurs de
référence comme Molière, Shakespeare, Tchekhov. Bernard Marie
Koltès est son auteur fétiche. Elle met en scène plusieurs de ses
textes en France et à l’étranger et ouvre de nouvelles perspectives à
la lecture de son œuvre. Catherine Marnas revendique un théâtre
«populaire» et «généreux», où la représentation théâtrale se conçoit
comme un acte de la pensée et source de plaisir. Elle est artiste
associée à La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du
Sud et aux Salins, scène nationale de Martigues. Installée depuis
1991 en région PACA et depuis 1997 sur Marseille, la Compagnie
Parnas est très fortement impliquée dans ses activités sur ce
territoire. Sa volonté de confronter son théâtre à l’altérité l'emmène
régulièrement dans de nombreuses aventures à l’étranger en
Amérique latine et en Asie.
Usted está aquí , vous êtes ici, de Bárbara Colio a reçu le Prix national de dramaturgie Victor Hugo Rascón Banda 2009
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- Lecture intégrale
intégrale
L'instinct d'Inez, de Carlos Fuentes /Traduction française, Céline Zins
Les comédiens se relaient du crépuscule jusqu’à tard dans la nuit pour lire l’intégrale du texte de Carlos Fuentes.
Londres, 1940.
Le célèbre chef d'orchestre français Gabriel Atlan-Ferrara monte 'La damnation de
Faust' d'Hector Berlioz. Il rencontre une jeune cantatrice mexicaine, Inés, qui
transformera son nom en Inez Prada. Passion impossible qui ne connaîtra que deux
autres rencontres, lors de deux représentations de 'Faust' où Inez, devenue diva,
chantera Marguerite.
Mais Inez est habitée par un autre personnage, une femme ayant vécu à l'aube de
l'humanité, peu avant les grandes glaciations, et dont le destin sera tragique. C'est
cette femme qui découvre le chant comme nécessité pour exprimer ses sentiments.
Deux intrigues, deux histoires se nouent ainsi autour d'une conception du temps :
le passé est un futur et le futur un éternel retour dans la spirale infinie de la
Création permanente à partir du chaos de l'origine, symbolisé par le finale de 'La
Damnation de Faust'.
Dans 'L' instinct d'Inez', Carlos Fuentes revient au mystère des êtres dont l'essence
profonde excède leur propre histoire, pour entrer dans la chaîne multiple de
l'histoire de l'humanité.
Alain Simon et le Théâtre des Ateliers ont participé à de nombreuses rencontres dans le cadre des Écritures croisées à la
Cité du Livre. En 2005, ils amplifient cette longue expérience de lecture publique en créant les Veilles Théâtrales,
intégrale sur plusieurs heures d’une œuvre littéraire.
La lecture à haute voix n’est pas une forme réduite du spectacle vivant, mais un moyen de faire autrement du théâtre. La
distanciation objective que donne le fait de lire un texte permet une liberté de jeu qui ouvre chez les acteurs et les
spectateurs des espaces imaginaires inhabituels.
Avec Jean-Marie Broucaret et Alain Simon / Images et parenthèses sonores : Gilles Jolly
Cette lecture aura lieu au Théâtre des Ateliers (Aix-en-Provence) dans le cadre de la Fête du Livre le 14 octobre et
le 16 octobre à Bayonne dans le cadre du Festival des Translatines
Ǧ : comédien, metteur en scène, directeur artistique du Théâtre des Chimères et du
Festival Translatines de Bayonne. Il a collaboré avec le Théâtre des Ateliers à la lecture en mouvement "Vers l’intégrale de
Don Quichotte" donnée à La Cité du Livre dans le cadre des Écritures Croisées en 1999, ainsi qu’aux Veilles Théâtrales sur
"Le Neveu de Wittgenstein" de Thomas Bernhard, "Le Livre de l’intranquillité" de Pessoa et les "Écrits" de Picasso.
: comédien, metteur en scène, auteur et pédagogue. Il interprète et met en scène des adaptations
d’œuvres philosophiques ou littéraires de Diderot, Descartes, Balzac, et des auteurs contemporains – Samuel Beckett, Peter
Handke, Antonio Tabucchi, Sarah Kane, Valère Novarina, Thomas Bernhard, Heiner Müller, John Giorno… En 2011 il adapte,
met en scène et interprète "Voyage sur Place" d’Alain Reynaud. Il est l’auteur de deux essais sur la formation de l’acteur :
"Acteurs spectateurs", paru chez Actes Sud – Papiers et "L’enjeu de l’acteur", publié aux éditions Les Cahiers de l’Égaré.
: ancien élève de La compagnie d'entraînement, promotion 2005-2006, il est comédien dans
plusieurs compagnies, dont la Cie Sennaga et Le Théâtre des Chimères de Biarritz avec le quel il tourne dans le sud-ouest
"Oncle Vania". Depuis 2008 il fait partie de l’équipe artistique et pédagogique du Théâtre des Ateliers, joue dans les
spectacles Lecture Plus et est assistant à la mise en scène des créations d’Alain Simon.
Organisée avec l’aide du Musée Basque et des Translatines
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Conférences, rencontres,
rencontres, apéritifs critiques...
critiques...
Ǧ/ en présence de Ramón
Ramón Chao
Lecture de son dernier roman "L’Odyssée du Winnipeg" : c’est à la
fin de l’été 1939 que deux mille cinq cents hommes, femmes,
enfants et vieillards, pour la plupart communistes, tristes vaincus de
la nouvelle Espagne franquiste, embarquent à Bordeaux sur un
improbable bateau.
Il a pour nom Winnipeg. Pour armateur, Pablo Neruda. Pour destination, Valparaíso.
À bord, Luis Gontán, alias Kilowatt, a vu sa vie bouleversée par la guerre d’Espagne en 1937. De témoin,
il en est devenu acteur. Bien malgré lui d’ailleurs, quand, par erreur, il est pris pour Foucellas, le
redoutable guérillero galicien, anarchiste et antifranquiste. Et c’est en dérobant son portefeuille à un
brigadiste mort qu’il trouve la clef de son destin : une carte d’adhérent au PC, le sésame grâce auquel il
gravira la passerelle du Winnipeg en quête d’une raison d’espérer et d’une vie nouvelle au Chili...
Ramón Chao est écrivain journaliste né en 1935 en Galice. Il émigre en 1956 à Paris où il fut longtemps
rédacteur en chef du Service Amérique latine à Radio France International. Il collabore au Monde et au
Monde diplomatique. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, romans et essais notamment d'un "Abécédaire de
la mondialisation" avec Ignacio Ramonet, il est le père d'Antoine et de Manu Chao dont il retrace les pérégrinations
artistiques dans "Un train de glace et de feu : la Mano Negra en Colombie". Avec son dernier roman "L'odyssée du
Winnipeg, il signe un grand roman picaresque, inspiré par une page émouvante et rocambolesque de la guerre d'Espagne.
Organisée par la Bibliothèque municipale d’Anglet,
d’Anglet avec la contribution du Théâtre des Chimères
/ RIDA, Rencontre Interrégionale de Diffusion Artistique
L’Onda encourage la diffusion, sur le territoire national, d’œuvres de spectacle vivant qui s’inscrivent dans une démarche
de création contemporaine soucieuse d’exigence artistique et de renouvellement des formes, et stimule les
échanges en matière de spectacles vivants européens et internationaux. Espace d’écoute et d’échanges, la
Rida remplit trois fonctions principales : échanges d’informations artistiques (spectacles vus ou à voir),
coopération et réflexion. Elles favorisent l’émergence de nouveaux réseaux ou leur consolidation en faveur
de la réalisation d’actions communes, comme le montage de tournées ou la coproduction de projets.
Sous l'égide de l’ONDA
ONDA une de ces rencontres RIDA aura lieu aux Translatines 2011
Théâtre et mémoire au Chili / par Mathilde
Arrigoni - CERI (Centre d’études et de
recherches internationales) Paris
« En 1990, la dictature de Pinochet tombe
pour laisser place à la transition
démocratique. Les artistes se tournent
alors vers le passé pour panser blessures
et plaies de la mémoire collective. C’est à
un travail sur la notion de mémoire que nous
convient les auteurs, metteurs en scène et
acteurs chiliens au cours des années 1990.
Lors de cette conférence nous articulerons
donc deux temporalités distinctes : le théâtre
contestataire des années 1980 et le théâtre
mémoriel des années 1990. » Mathilde
Arrigoni / Sciences Po
La frontière / par MarieMarie-Carmen Macías
La conférence portera sur les évolutions
de la région frontalière Mexique/EtatsUnis depuis l’entrée en vigueur de
l’Accord de libre-échange nord-américain
(Alena). Si l’intégration commerciale
nord-américaine a favorisé les échanges
économiques déjà existants, elle n’a
cependant pas ouvert l’espace continental à la libre circulation des
personnes. La politique migratoire des Etats-Unis depuis la dernière
réforme en 1986 a contribué à militariser une frontière
traditionnellement perméable.
Chercheuse pensionnaire au Centre d’Etudes Mexicaines et Centroaméricaines,
à México (CEMCA, UMIFRE CNRS-MAEE) associée au Centre de Recherches,
d’Etudes et de Documentation sur l’Amérique (CNRS-CREDA). Actuellement en
accueil en tant que chercheuse au Colegio de la Frontera Norte (Tijuana).
Organisées avec le soutien du Musée Basque
Basque
/ animé par Michel Marty, Rémi Rivière et Yve Robert
Moment d’échange et de libre parole pour les spectateurs, l’apéritif critique permet à chacun de s’exprimer
en toute liberté sur les spectacles de la veille. Il est devenu, au fil des ans, un rendez-vous incontournable
pour les festivaliers. Rendez-vous chaque midi, au Café des Pyrénées...
Pyrénées
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- Documentaires
Documentaires
.
A la suite des projections il y aura une rencontre avec les réalisateurs
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"La caméra va à la recherche des enfants qui ont grandi sous la dictature de
Pinochet. Elle plonge dans les populations de San Joaquín, Recoleta, Lo Espejo,
Pudahuel, Cerro Navia, Quinta Normal, Conchali, La Granja et La Pintana.... et
s'arrête sur une dame au gilet bleu qui doit aujourd'hui approcher les 45 ans.
"J'avais treize ans quand un pistolet est tombé sur le toit de ma maison ",
raconte t'elle en larmes, "il était à l'intérieur d'un sac en tissu et un voisin a
immédiatement appelé les militaires".
Les hommes ont commencé à frapper aux portes pour savoir à qui il
appartenait. "Papa, c'est le sac pour le pain !" avait dit l'enfant sans savoir que cela tuerait son père. Des témoignages
comme celui-ci constituent le documentaire "Los olvidados de la dictadura" ainsi que la pièce de théâtre "Afasia" sur
laquelle une compagnie travaille depuis 2006. Intégrée par Lorna González et Renée
Lira, sa mission est de rendre compte d'une génération connue comme les enfants de
Pinochet. Enfants qui ont été élevés entre tanks, voisines violées par les militaires et
personnes disparues.
Enfance tronquée, qui, d'après les artistes, produit un traumatisme assimilable à
l'aphasie : une pathologie qui désigne la perte partielle ou totale de la faculté de
s'exprimer et de comprendre le langage, due à la lésion d'une aire cérébrale".
La nacion
Lorna a monté un documentaire qui retrace ce parcours, puis un spectacle avec deux comédiens. Nous présenterons les
deux, comme un lien entre le documentaire et la théâtralisation qui crée une fiction à partir du réel.
Lorna González est actrice, dramaturge, gestionnaire culturelle, metteur en scène et enseignante.
Diplômée comme actrice et licenciée en Artes Teatrales de la Universidad Arcis.
Depuis 2006 elle se consacre à la recherche sur le corps et son ouverture émotive visibles dans les montages qu'elle a
dirigés tels que “Melodrama”, “Comida”, “Afasia” et ceux où elle a joué : “El manso premio” et “Cet enfant”.
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Avec son documentaire Newen Mapuche, Elena Varela nous présente le travail qu’elle a mené durant six ans.
Le peuple Mapuche représente 4% de la population chilienne.
“Les communautés sont incessamment persécutées par les autorités
gouvernementales qui s’acharnent à leur prendre leurs terres pour les revendre
aux multinationales forestières. Au Chili, les Mapuche qui résistent et manifestent
sont considérés par la loi comme « terroristes». Ils sont arrêtés, incarcérés, jugés
pour des actes qu’ils n’ont pas commis”.
Les témoignages recueillis par Elena Varela sont plus bouleversants les uns que
les autres et le spectateur est intégralement plongé dans l’horreur et les injustices
subies par ces communautés. Ce documentaire est poignant, les images y sont
déchirantes ; à chaque instant, il nous montre que, même dans la douleur, ce
peuple Mapuche, digne et fier, n’arrêtera jamais sa lutte.
Après son escale aux Translatines, Elena Varela et son documentaire sillonneront l’Europe : Festival Cinémaissi - Helsinki
– Finlande (en octobre), Festival Latino – Trieste – Italie, Genève et Thusis – Suisse (en novembre) – Suède.
Elena VARELA est musicienne et a œuvré pour la promotion de la musique dans les milieux déshérités. Elle est l’auteur des
documentaires Canal La Victoria, Tribus urbanas, Miradas del Sur.... Elle est cofondatrice de la maison de production OJO
FILMS, dont l’objectif est de favoriser la recherche et la création audiovisuelles des peuples du sud du Chili. En 2008, elle a
été arrêtée par la police politique qui lui a confisqué plusieurs heures de tournage de "Newen Mapuche"
et de "Los sueños del comandante". Elle a passé un an en prison.
Organisé par le Cinéma l’Atalante et les Translatines
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- Jorge Brantmayer présente
Muchedumbre - exposition urbaine de photos
PRIX ET DISTINCTIONS :
2009 Prix Altazor pour l'exposition Cuerpo presente à la Galería AFA, Santiago, Chile / 2008 Prix "Mejor del 2007" del Círculo de Críticos de
Arte de Chile - Nommé au Prix Altazor catégorie Fotografía-Artes Visuales pour l'exposition Cautivas au Museo Nacional de Bellas Artes,
Transhumar à la Galería Artespacio / 2006 Fondart pour le projet Cautivas au MNBA, Santiago, Chile / 2004 Prix Círculo de Cronistas
Gastronómicos de Chile pour son apport à la cuisine à partir des arts graphiques / 2000 Prix au Salones Fotográficos Fotop, Santiago - Prix
Altazor pour l'exposition La Vida está en otra parte à la Sala Amigos del Arte - VI Salon International du Livre Gourmand de Périgueux, France
/ 1992 Premier Prix en Naturaleza Muerta aux Salones Fotográficos Fotop, Santiago/ 1990 Première Mention en Modelos, Santiago / 1983
Bourse Corporación Amigos del Arte, Santiago
Muchedumbre ("Foule") cherche à établir une relation
naturelle avec la recherche identitaire dans sa dimension
visuelle et anthropologique. L'idée est de découvrir à travers
le portrait les micro-histoires non dites de chaque chilien
photographié.
Muchedumbre cherche à documenter, recréer, éditer, monter,
exposer et faire circuler un énorme inventaire de portraits
pris à Santiago de Chile.
Muchedumbre est un projet qui permettra aux chiliens de se
rapprocher d'autres chiliens qui pour diverses raisons ne se
rencontrent ni se reconnaissent dans le Chili d'aujourd'hui.
Muchedumbre déhiérarchise et démocratise les gens
photographiés en le faisant poser dans des conditions
identiques face à la caméra.
ǡ est fondé
et dirigé depuis 1992 par Jorge Brantmayer, photographe
professionnel et licencié en Art à l'Université du Chili.
Pendant 20 ans il a réalisé de nombreuses images pour des
revues, des campagnes de publicité, emballages et packaging.
Il a aussi réalisé un vaste travail dans le domaine éditorial, se
spécialisant dans le portrait, livres d'art et publications sur la
gastronomie et le vin.
Dans le domaine des arts visuels, Brantmayer est devenu
incontournable en étant le studio le plus utilisé par les artistes
professionnels et les galeries pour les reproductions d'œuvres.
Brantmayer a reçu trois fois le Prix Altazor et deux fois le Prix del
Círculo de Críticos de Arte
La thématique de son œuvre, généralement en noir et blanc, nous montre la vie
urbaine par le biais des avenues, vitrines, portraits, statues et véhicules. Son
regard est centré sur les conduites humaines et le quotidien qui spontanément
s'exhibe avec ses vices et ses vertus.
Il réalise aussi des travaux en couleur sur des thèmes variés, natures mortes et
des surprenants paysages d'horizons sablonneux où prédomine une seule
tonalité. Ses œuvres mettent en évidence sa maîtrise de la théorie de la couleur.
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Chaque soir, à la Maison des Associations, à partir de 23h pour fêter les 30 ans du festival !
Le plus ‘rock’n roll’ des grands orchestres actuels de tango,
L’Orquesta Típica Fernández Fierro est l’un des orchestres de tango les plus originaux dans le paysage actuel et qui
détonne dès l’entrée en scène des douze musiciens : tresses rastas,
crânes rasés, piercings… Un coup d’oeil à leur discographie peut les
faire prendre pour des hérauts Heavy Metal : les titres évocateurs de
leurs albums (Destrucción masiva, Mucha mierda, Putos) n’ont pas
empêché ces autonomistes du tango d’être nominés au prestigieux prix
Gardel et d’être élus par le quotidien «La Nación» comme un des dix
disques incontournables de l’année.
Le groupe reste musicalement fidèle aux canons du genre. Ni guitare
électrique, ni batterie, mais une section de cordes, piano, contrebasse, et
quatre bandonéons en première ligne, une impressionnante soufflerie qui
embrase les salles. Sa différence et son côté rock s’expriment dans la
rage de jouer et dans la voix de gravier du chanteur, Chino Laborde. Un son élaboré mais cru, une musique engagée
politiquement mais historiquement liée à la contreculture, qui appartient à un genre datant de plus d’un siècle.
ȀGuerrilla Carnaval
Concert offert par les comédiens de la compagnie de théâtre de rue ”La
Patriótico Interesante”. Ils nous invitent à nous plonger dans leur univers
punk-rock. Le concert présente les morceaux qui ont accompagné leurs
différents spectacles. En musique, ils se déchaînent et propagent toujours
une énergie explosive et un engagement qui font leur succès.
oȀMusique mapuche
Les femmes du Teatro Kimen nous inviten à un voyage à travers la musique mapuche.
Elles nous font découvrir une fusion instrumentale mêlant flûtes traversières, violons,
guitares, mais aussi des instruments méconnus tels que le kultrún, la trutruka, la trompe,
la pifilca, la kaskawilla et les chajchas. La voix est utilisée comme un instrument musical
universel et les paroles au fort contenu social font revivre le patrimoine immatériel de la
culture mapuche.
/ “Shinallami Kanchik”
Organisé avec l’aide de la Fondation « Alliance Française », dans le cadre
du programme « Alliance en résonance, l’Équateur à Paris »
« Nous pensons que le silence dit beaucoup mais les mots disent
encore davantage et plus encore aujourd’hui dans une société qui
pense que les jeunes n’ont rien à dire ». Cette phrase résume bien
la philosophie du groupe LOS NIN, (qui signifie “dire” en quechua), né de la
volonté d’un groupe de jeunes équatoriens de représenter une culture indigène
ancrée dans le monde d’aujourd’hui. Ils chantent principalement en quechua et leur musique est une fusion étonnante et
touchante entre la musique Hip Hop et la culture traditionnelle des Andes.
La cumbia est née en Colombie ; elle est le fruit d’un métissage entre les cultures indienne,
africaine et espagnole. Les jeunes toulousains de La Tormenta nous font partager leur
passion pour les grands orchestres symboles de la « musique tropicale » en reprenant les
succès qui marquèrent l’âge d’or de la cumbia.
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Maison des Associations
Ouverte à tous, festivaliers ou non, d’accès gratuit, elle est terre d’accueil, de discussions, de restauration, de réjouissances.
: En partenariat avec la librairie Elkar de
Bayonne ; on y trouve un grand choix de textes en rapport
avec le théâtre et les pays invités aux Translatines.
: Paul Aguasca, le cuisinier itinérant, vous
proposera ses spécialités culinaires.
Dz dz : Chaque soir, vers 23h00, un
bol de soupe vous est offert.
: Après-spectacles animés par Rémi Rivière, avec la complicité des metteurs en
scène et des comédiens qui se livrent à vos questions et à vos remarques.
ǯ : On y découvre des clichés de spectacles mais aussi des portraits, une
multiplicité de regards et autres photos d’ambiance pris sur les différents lieux des Translatines.
Lieu foisonnant de découvertes, le barrio des Translatines est une véritable école du spectateur d’aujourd’hui. Cette
année encore, plusieurs groupes de travail vont s’y rencontrer, de façon intensive.
Il s’agit des options de des : lycée Gaston Fébus d’Orthez,
lycée Rousseau de Laval, lycée Bellevue du Mans, lycée Emmanuel d’Alzon de Nîmes.
De manière plus ponctuelle, des classes de collèges et lycées de la région seront accueillies au cours de « journées
translatines » en partenariat avec le Rectorat.
Cette année ce sont les classes inscrites au programme académique « A la découverte des écritures contemporaines /
comité de lecture des écritures pour le théâtre en espagnol » qui seront présentes au festival. Cette journée constituera
un temps fort de leur parcours pédagogique.
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Direction artistique : Jean-Marie BROUCARET / Administration, coordination générale : Marie-Julienne HINGANT / Direction technique :
Pierre AUZAS / Relations presse : Margarita ALIJA / Visuel : Patrick FANTOU / Photographe : Guy LABADENS / Et : Aude CANDELA •
Marie-Hélène ESTECAHANDY • Mélanie FRAPPIN • Corinne JOUART • Isabelle LARBAIGT • Michel MARTY • Marie MOURTHÉ • Laurence
PEKAR • Cécile PELLARINI • Rémi RIVIERE • Yve ROBERT / Les services techniques de la Ville de Bayonne, du Colisée de Biarritz, de
Baroja à Anglet, de Boucau, l’équipe du Théâtre des Chimères, l’équipe technique du festival / Nos remerciements chaleureux à tous
nos bénévoles, aux élèves et enseignants du BTS audiovisuel pour leur participation active.
INFOS PRATIQUES :
RENSEIGNEMENTS / Les Translatines : Tél : 05 59 25 70 60 / Fax : 05 59 23 41 11 /
[email protected] / www.theatrewww.theatre-desdes-chimeres.com
TARIFS / Vente d’abonnements et de billets pour tous les spectacles du festival :
• Sur le site : www.theatre-des-chimeres.com
• Office du Tourisme, Place des Basques – Bayonne • Tél : 0820 42 64 64
Abonnement 6 spectacles
spectacles : 60 € / Prix d'un spectacle : de 6 € à 20 €
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1(organisateur du festival)̹ǤǤǤ
Des SPECTACLES :
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d’après Anton Tchekhov
Le spectacle est joué dans une adaptation librement inspirée à
partir de la traduction d’André Markowick et Françoise Morvan
(partie française) et de Txomin Heguy (partie basque).
Un vieux professeur et sa jeune épouse, se retirent à la
campagne
dans
la
maison de Vania. Leur
arrivée trouble des
existences
paisibles.
Ballotté entre son désir
d’aimer, d’être aimé et
son rejet des autres, le
personnage tchékhovien, comme l’homme d’aujourd’hui,
s’épuise, au centre de ses contradictions
Dates : Festival d’Arnaga à Cambo – 12 août 2011 / Festival les
CREATION JEUNE PUBLIC
, de Catherine Zambon / ǡ adaptation en langue basque – traduction de Txomin Heguy
Originaire du Brésil, Lionel est un petit
garçon adopté. Il voudrait parler toutes
les langues afin d’être compris dans le
monde entier. D’ailleurs, il en a inventé
une, “le pacanaima” : une langue
secrète qu’il partage avec Méli, sa
poupée. Tout se complique et s'éclaire
lorsqu'il rencontre Sissi, un enfant
sourde et muette, aux chaussures jaunes. Une histoire drôle et
sensible qui aborde les problèmes du langage et communication
chez les enfants".
Dates : Mauléon – Cinéma Maule-Baitha le 4 novembre à 10 h : Baba •
Chantiers de Blaye – 21 août 2011 / Dax/l’Atrium – 10 novembre
2011 / Bruges/Espace Treulon – 27 janvier 2012
14 h 30 : Sissi / Toulouse – Théâtre du Grand Rond du 22 novembre
La presse en parle
"Sissi pieds jaunes est une délicieuse pièce, un véritable hymne à
la naïveté enfantine, où des réflexions d'enfants d'une drôlerie "saine"
pleuvent tout au long de la représentation. (...) Un vrai bonheur
pédagogique pour des petits et des grands!".
Clémence Labrousse / Le journal du pays basque
La presse en parle:
"...la pièce, sous l'œil animalier de Broucaret, se transforme
en un terrain d'observation pertinent...".
Sébastien Gazeau / Les trois coups
Un lieu singulier ouvert à tous : LES DECOUVERTES
C’est le centre du Théâtre des Chimères. Lieu de fabrique, il vous ouvre largement ses portes pour
vous associer au processus théâtral. Rarement, vous y verrez des spectacles, mais souvent, vous
assisterez gratuitement à des états de travail où le théâtre se construit sous vos yeux.
Des actions de FORMATION
En coordination avec l’Education Nationale, les Universités et les Conservatoires, ou au sein d’une vingtaine
d’ateliers de pratiques amateurs. En tout, plus de 40 propositions et plus de 1000 participants.
Carte Blanche et casse-croutes littéraires dans la Ville d'ANGLET :
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• 4 levers de rideau : les 9 décembre, 13 janvier, 23 mars et 14 avril.
• Un parcours jeune public dans le cadre des “Jours heureux”, à Baroja du 7 au 9 avril et la reprise
des “Pages du Mystère” à la Bibliothèque dans le cadre de “A mots couverts” en juin 2012.
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Avec l’aide de la Ville d’Anglet et en partenariat avec la médiathèque, le Théâtre des Chimères propose un nouveau rendezvous à l’heure de la pause repas.
Venez avec votre casse-croûte vous régaler de textes du répertoire contemporain lus par les comédiens du Théâtre des
Chimères. Les rendezrendez-vous : 4 novembre, 6 janvier, 9 mars...
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Bibliothèque Anglet
19h00 • Lecture et rencontre de l’auteur Ramón Chao
Présentation du roman “L’Odyssée du Winnipeg”
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Salle AIEC Cambo
20h30 • Création basque : “Emabide” Didier Ruiz – Cie des Hommes
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Carré Bayonne
Salle AIEC Cambo
12h00 • Vernissage de l’exposition du photographe Jorge Brantmayer
20h30 • Création basque : “Emabide” Didier Ruiz – Cie des Hommes
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Musée Basque Bayonne
de 15h30 à 18h30 • Lecture : “ L’Instinct d’Inez” de Carlos Fuentes
Jean-Marie Broucaret et Alain Simon
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L’Autre Cinéma Bayonne
19h00 • Documentaire: “Afasia, les oubliés de la dictature” Lorna González
20h30 • Documentaire: “Newen Mapuche” Elena Varela
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Maison des Associations Bayonne
Colisée Biarritz
Théâtre Bayonne
Maison des Associations Bayonne
19h00 •
19h00 •
21h00 •
23h00 •
“Comida Alemana” Cristián Plana
“Afasia, les oubliés de la dictature” Lorna González
“Te haré invencible con mi derrota” de et par Angélica Liddell
Concert gratuit “Los Nin” – Musique équatorienne
12h00 •
15h00 •
18h00 •
19h00 •
19h00 •
21h00 •
23h00 •
Apéritif critique
Lecture : “La mala clase” de Luis Barrales
Rencontre publique avec le photographe Jorge Brantmayer
“Comida Alemana” Cristián Plana
“Afasia, les oubliés de la dictature” Lorna González
“Viento del pueblo” Vicente Pradal
Concert gratuit “Patriótico Interesante”
12h00 •
15h00 •
18h00 •
19h00 •
21h00 •
23h00 •
Apéritif critique
Lecture : “La amante fascista” d’Alejandro Moreno
Conférence “Théâtre et mémoire”, Mathilde Arrigoni du CERI Paris – Sciences Po/Paris
“Lulú” Cie Hecho en Casa – Théâtre des Chimères
“El viento en un violín” Claudio Tolcachir – Timbre 4
Concert gratuit “Ülkantun”– Musique mapuche
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Café des Pyrénées Bayonne
Librairie Elkar Bayonne
Carré Bayonne
Maison des Associations Bayonne
Colisée Biarritz
Théâtre Bayonne
Maison des Associations Bayonne
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Café des Pyrénées Bayonne
Librairie Elkar Bayonne
Musée Basque Bayonne
Chapiteau de Baroja Anglet
Salle P.V Couturier Boucau
Maison des Associations Bayonne
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Café des Pyrénées Bayonne
Carré Bayonne
12h00 • Apéritif critique
15h00 • Lecture théâtralisée “Usted está aquí, vous êtes ici”
Maison des Associations Bayonne
Colisée Biarritz
Théâtre Bayonne
Lauga Bayonne
Maison des Associations Bayonne
19h00 •
19h00 •
21h30 •
21h30 •
23h00 •
de Barbara Colio – Catherine Marnas / Cie Parnas
“Ñi pú tremen” Paula González – Teatro Kimen
“Discurso y Villa” Guillermo Calderón – Cia Playa
“Amarillo” Linea de Sombra
“Kadogo, niño soldado” Patriótico Interesante
Concert gratuit “Orquesta típica Fernandez Fierro” – Tango
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Café des Pyrénées Bayonne
Chapiteau de Baroja Anglet
Musée Basque Bayonne
Maison des Associations Bayonne
Maison des Associations Bayonne
Colisée Biarritz
Théâtre Bayonne
Lauga Bayonne
Maison des Associations Bayonne
12h00 • Apéritif critique
16h00 • “El Castillo Rojo” La Maquiné
17h00 • Conférence “La frontière”, Marie-Carmen Macías du Centre d’études mexicaines et
centroaméricaines.
18h00 • Création basque : “Emabide” Didier Ruiz – Cie des Hommes
19h00 • “Ñi pú tremen” Paula González – Teatro Kimen
19h00 • “Discurso y Villa” Guillermo Calderón – Cia Playa
21h30 • “Amarillo” Linea de Sombra
21h30 • “Kadogo, niño soldado” Patriótico Interesante
23h00 • Concert gratuit “La Tormenta”– Cumbia
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à nos
partenaires ͚͞