Cinéma Latino à Cannes HISTOIRE DES LATINOS

Transcripción

Cinéma Latino à Cannes HISTOIRE DES LATINOS
MAGAZINE BILINGUE SOCIO-CULTUREL
Cinéma
Latino
à Cannes
HISTOIRE
DES
LATINOS
DE
PARIS
Los Caminos del
Café - Cuba
AMERICA LATINA
CANADA-QUEBEC
EUROPA
N˚28
HORACIO 'EL INDIO' CACCIABUE
Horacio Cacciabue nació una
noche de carnaval en la ciudad de Avellaneda, en el
ex t re m o s u r d e B u e n o s
Aires, como corresponde a
su temperamento dionisíaco, él, que no cree, de
acuerdo con la frase de
Nietzsche, que haya "un Dios
que pueda bailar ".
Vivió su vida hasta que dos
eventos se combinaron para
transformarlo en pintor:
problemas de la vista y su
encuentro con el que se
convertiría en su maestro,
Carlos Gorriarena
(1925-2007).
Horacio Cacciabue est né
une nuit de carnaval dans la
ville de Avellaneda, à la
lisière sud de Buenos Aires,
comme il sied à son
tempérament dionysiaque,
lui qui ne croit, selon la
phrase de Nietzsche, qu’à
« un Dieu qui saurait
danser”.
Il vivait sa vie jusqu’à ce que
deux événements se
conjuguent pour le
métamorphoser en peintre :
des problèmes de vue et sa
rencontre avec celui qui allait
devenir son maître, Carlos
Gorriarena
(1925-2007).
La peinture fut dès lors le
motif de sa vie, peindre pour
ne pas s’aveugler, rendre
visible, exposer à la vue des
autres pour ne pas perdre la
sienne.
La pintura se convirtió por lo
tanto, en el patrón de su vida;
pintar para no ser ciego,
hacer visible, exponer a la
vista de los demás para no
perder la suya.
2
3
L
2-3 Artiste: Horario 'El indio' Cacciabue
p. 2-3
6-7 Bacatá
8-9 Les Caraïbes, Laboratoire de musiques noires,
indigènes et métisses Ernesto Concha Trujillo
10-13 Cinéma Latino à Cannes Carla Gonzales
14-17 Panama Margarita Cadenas
18-19 Le manège des caprices Pilar Mata Solano
p. 10-13
20-23 Brève histoire des latinos de Paris Daniel Emilio Rojas Castro
24-25 Le Festival d’ILE DE FRANCE fête ses 40 ans
26-27 Un cinéaste MEXICAIN Ricardo Ariza
28-31 Les chemins du Café - Cuba Olivier Perpoint
p. 20-23
p. 26-27
Éditorial
MAGAZINE BILINGUE: ESPAÑOL - FRANÇAIS
SIRET 813662186 00010
sommaire
Editorial
w w w. e lc a f e l a t i n o . o rg
36-38 TARA
40 Annotations Javier Leibiusky
p. 28-31
42 Astronomie
44 El Café Cultural
L
a Semana de América Latina y El Caribe en Francia fue
instituida por el Senado de La República en el 2011.
De este modo Francia quiere renacer y mostrar los vínculos
históricos que han existido entre el continente Latino Americano y
Francia. Esta Semana, con el apoyo del Ministerio de Extranjería de
Francia, las manifestaciones culturales, científicas, deportivas y
comerciales latinoamericanas se expresarán a lo largo del país.
a Semaine de l'Amérique Latine et des Caraïbes a été
instituée, en France, par le Sénat en 2011.
De cette façon, la France veut faire renaître et montrer les
liens historiques qui ont existé entre elle et le continent LatinoAméricain. Cette Semaine, avec le soutien du Ministère des Affaires
Étrangères français, les manifestations culturelles, scientifiques,
sportives et commerciales latino-américaines s'exprimeront à
travers tout le pays.
La Semana de América Latina y el Caribe, es una oportunidad que no
podemos dejar pasar.
La Semaine de l'Amérique Latine et des Caraïbes est une opportunité que nous ne pouvons laisser passer.
Debemos presentar lo que hace parte integral de nuestra cultura, lo
que tenemos para aportarle al mundo, en igual forma que los
Latinoamericanos hemos integrado lo que el mundo occidental nos
ha aportado sin desintegrar nuestra cultura. Nosotros tenemos
mucho que aportarle al mundo; no solo con las materias primas y los
recursos naturales que nos rodean, sino que debemos aportarle lo
que es el hombre latinoamericano, la esencia de su ser, lo que integra
su mestizaje, que 500 años de colonia no lograron borrar.
Nous devons présenter ce qui fait partie intégrante de notre culture,
ce que nous avons à apporter au Monde, de la même manière que
nous les latino-américains avons intégré ce que le monde occidental
nous a apporté sans désintégrer notre culture. Nous avons beaucoup
à apporter au Monde non seulement avec les matières premières et
les ressources naturelles qui nous entourent, mais encore avec ce qui
définit l'homme latino-américain, l'essence de son être, ce qui constitue son métissage que 500 ans de colonisation n'ont pas réussi à
effacer.
Los latinoamericanos no podemos decir a ciencia cierta que nunca
hemos sido escuchados, sino que probablemente nunca hemos
hablado conjuntamente. Tal vez diría que nunca hemos hablado.
Hasta nuestra historia, la del «Nuevo Mundo», nos ha sido contada
por el «Viejo Mundo». Y en esta Semana de América Latina y El Caribe,
el mundo puede comenzar a escucharnos.
Nous les latino-américains, nous ne pouvons pas dire avec certitude
que nous n'avons jamais été écoutés mais sans doute dire que nous
n'avons jamais parlé ensemble. Peut-être dira-t-on que nous n'avons
jamais parlé. Même notre histoire, celle du “Nouveau Monde”, nous a
été racontée par “l'Ancien Monde”. Et, en cette semaine de
L'Amérique Latine et des Caraïbes, le monde peut commencer à
nous écouter.
El común denominador del habitante de latinoamericano es la
felicidad, la felicidad de vivir. Es una materia prima que debemos
exportar. Esta dicha es rápidamente contagiosa y hace que cada día
más extranjeros se queden a vivir en América Latina.
Le dénominateur commun des habitants latino-américains est le
bonheur, le bonheur de vivre. C'est une matière première que nous
devons exporter. Cette félicité est rapidement contagieuse et fait que,
chaque jour, de plus en plus d'étrangers restent vivre en Amérique
Latine.
Dans ce monde en apparence angoissé, triste, malade et pessimiste,
il est de notre devoir de “vacciner”le monde occidental avec la joie que
nous avons, nous, les habitants du “Nouveau Monde”. Le pessimisme
et la tristesse nous ferment l'esprit, la joie trouve des solutions.
L'Amérique Latine supporte 500 ans de crise et elle est plus vive que
jamais.
En este mundo aparentemente acongojado, triste, enfermo y
pesimista; es nuestro deber “vacunar” al mundo occidental con la
alegría que tenemos los habitantes del “Nuevo Mundo”. El pesimismo
y la tristeza nos cierran la mente, la alegría encuentra soluciones.
América latina lleva 500 años de crisis y está más viva que nunca.
48 Programme de La Semaine de l'Amérique Latine et Des Carîbes
“Soy muy feliz al saber que mañana seré mejor que hoy”.
Sócrates
"Je suis très heureux de savoir que demain je serai meilleur
qu'aujourd'hui". Socrate
El Café Latino, 63 rue du Maréchal Leclerc
94410 Saint-Maurice
Joindre le coupon et un chèque de 60 euros
à l’ordre de El café Latino
p.36-38
e-mail: [email protected] - téléphone: 0033 (0)664732284
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Ville:Pays
Date:
4
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5
par grupo bacata
E
E
La región andina y sus ritmos de bambuco
y pasillo.
En esta región, el tiple y la guitarra son
esenciales. Los magníficos contrastes se
tejen alrededor de las flautas transversales, las cuales dibujan en tercios
melodías sublimes.
Es también la región donde se mantiene
desde hace siglos la tradición de la
serenata. Es muy común ser despertado a
las cuatro de la mañana por las dulces
notas de un bambuco y ninguna mujer
puede resistirse a un encante como ese.
Consuelo Uribe vos, tiple, cuatro
Edison Carranza vos, flauta, gaïta
Diego Uribe vos, flautas, gaïta
Nelson Gomez vos, guitarron, bajo
Alejandro Hincapie vos, guitarra
Juan Manuel Forero vois, percusion
Juan Fernando Garcia vos, percusion
Quintin Gutierrez harpa
TRADUCCIÓN: MARCELO GÓMEZ
© bacatá
La región del pacifico y sus ritmos de
alabado y currulao. Aquí la contribución de
la cultura africana es muy fuerte, numerosas son las tradiciones de este continente
aún conservadas por los músicos de origen
africano.
Andes-Forez à Courpière, Maison de
l'Amérique Latine, Maison des Cultures du
Monde, Conservatoire de Gonnesse,
Université de Jussieu, Université Lyon 3,
La Colombie en fête à Itteville, Festival
Latino à Issy les Moulineaux, Choisy le Roi,
Rue de Lappe…
La región de los llanos y sus ritmos de
joropo, pajarillo y pasaje.
Este enorme territorio está compartido
entre Colombia y Venezuela. Su repertorio
data del siglo 17, desde entonces los
llaneros no han dejado de cantar et
improvisar versos durante noches enteras
como lo hacían los trovadores españoles
en la Edad Media. Ellos tejen contrapuntos
sobre le harpa diatónica mientras que el
cuatro rellena las pausas.
Algunos conciertos del grupo Bacatá :
Conservatorio de Montreil, Festival de
guitarra de Vendome, Festival de
Chatellerault, Teatro de l’Athenee en
Rueil-Malmaison, Eglise de Croissy sur
Seine, Consulat de Colombie à Paris,
Festival de Vexin, Festival TRAD à Ris
Orangis, Transat Jacques Vabre, Festival
6
La musique de Colombie
La musique et le folklore de la Colombie
sont d'une originalité tout à fait particulière. D'une part, une grande place est
laissée à l'émotion et à la création sentimentale. D'autre part, cette musique est le
résultat de la combinaison des mélodies et
rythmes issus de l'intégration des différentes cultures. La musique de la montagne et de la plaine est la conséquence du
métissage des mélodies indiennes et
espagnoles.
Celles-ci font contraste avec les danses et
les rythmes joyeux d'influence africaine
que l'on trouve dans les côtes atlantique et
pacifique colombiennes.
Le mélange de ces cultures et de leurs
instruments a constitué une musique sans
égale. Des indiens, nous avons hérité les
flûtes, les ocarinas, les tambourins et les
grelots. À leur arrivée sur le continent, les
espagnols ont apporté les instruments à
cordes et vent. L'arrivée des africains pour
remplacer les indiens dans le travail des
mines apporte de sérieux changements à
la musique et contribue notamment à son
enrichissement. Par leurs danses et leurs
tambours, ils secouent la tristesse dont
était imprégnée la musique.
Le goût des indiens et des noirs d'accompagner de chants leur labeur quotidien,
entraîne un phénomène d'osmose et les
instruments propres à chacune de ces
trois cultures se modifient à leur tour.
La région de l'Atlantique et ses rythmes
de cumbia, porro, puya, maestranza et
chandé. Cette région est l'exemple vivant
de cette symbiose musicale qui s'est
opérée pendant des siècles entre les trois
cultures indienne, africaine et espagnole.
Par exemple à San Jacinto ou au Palenque
de San Basilio cette musique est jouée
avec deux flûtes indiennes (l'une mâle,
l'autre femelle). Ces aérophones appelés
gaitas font partie de la tradition musicale
Kogi, culture millénaire qui habite la Sierra
Nevada de Santa Marta, L'un des joueurs
de gaitas joue d'une seule main en laissant
l'autre libre pour pouvoir jouer de la
maraca. Les gaitas sont accompagnées
par plusieurs tambours d'origine africaine: l'alegre, le llamador, le pechiche et
latambora. Les chants sont en espagnol.
La région du Pacifique et ses rythmes de
alabao et currulao. Ici, la contribution de la
culture africaine est très forte, nombreuses sont les traditions de ce continent
encore conservées par les musiciens
d'origine africaine.
© crédit
La región del Atlántico y sus ritmos de
cumbia, porro, puya, maestranza y chandé
Esta región es el ejemplo viviente de esta
simbiosis que se hizo durante siglos entre
las tres culturas indias, africanas y
españolas. Por ejemplo, en San Jacinto o
en Palenque de San Basilio esta música es
tocada con dos flautas indias (una masculina y la otra femenina). Estos aerófonos
llamados gaitas, hacen parte de la tradición musical Kogi, cultura milenaria que
convive en la Sierra Nevada de Santa
Marta. Uno de los músicos de gaitas toca
con una sola mano dejando la otra suelta
para poder tocar la maraca. Las gaitas
están acompañadas de varios tambores de
origen africano: el alegre, el llamador, el
Peniche y la tambora.
© bacatá
La música de Colombia.
La música y el folclor de Colombia son de
una originalidad totalmente particular. Por
un lado, un puesto importante le es dado a
la emoción y a la creación sentimental. Por
otro, esta música es el resultado de la
mezcla de las melodías y ritmos provenientes de la integración de las diferentes
culturas.
La música de la montaña y la llanura es la
consecuencia del mestizaje de las melodías indias y españolas. Estas hacen
contraste con las danzas y ritmos alegres
de influencia africana que encontramos en
las costas atlántica y pacifica colombianas.
La mezcla de estas culturas y de sus
instrumentos ha constituido una música
sin igual. De los indios, heredamos las
flautas, las ocarinas, los tamborines y los
cascabeles. A su llegada sobre el continente, los españoles trajeron los instrumentos de cuerdas y de viento. Con la
llegada, de los africanos para remplazar a
los indios en el trabajo de las minas trae
cambios importantes a la música y
contribuye sobre todo a su enriquecimiento. Con sus bailes y sus tambores,
sacuden la tristeza de la cual estaba
impregnada la música.
El gusto de los indios y de los negros
acompañando de cantos sus labores
cotidianas, crea un fenómeno de ósmosis y
los instrumentos propios de cada una de
estas tres culturas se trasforman por
consiguiente.
n 1986 un groupe de jeunes
musiciens colombiens créa à Paris
l'ensemble Bacatá pour partager
au sein du groupe, mais aussi avec le reste
du monde leur fort attachement à la
musique de leur pays. Un premier CD a vu
le jour vers la fin des années 80 où l'on pouvait apprécier un vaste répertoire de
musique traditionnelle colombienne.
Comme un hommage, 470 ans après la
fondation de la ville de Bogotá (auparavant
Bacatá), cet ensemble sort un deuxième
CD toujours fidèle au concept du premier,
mais enrichi de 20 ans d'expérience à
parcourir le monde et les scènes des plus
prestigieux festivals. Un disque qui
témoigne d'une grande passion de la part
de ces musiciens pour leur culture
musicale. Chaque pièce, aussi bien leurs
compositions que les œuvres traditionnelles, est un bijou.
Bacatá
© crédit
n 1986, un grupo de músicos
jóvenes colombianos, creó en París
el conjunto Bacatá para compartir
entre ellos y también con el resto del
mundo, sus fuertes apegos a la música de
sus países. Un primer CD salió al fin de los
años 80, en el cual se podía apreciar un
amplio repertorio de música tradicional
colombiana. Como un homenaje, 470 años
después de la fundación de la ciudad de
Bogotá (anteriormente Bacatá). Este
conjunto, saca su segundo CD, respetando
el concepto del primero, pero enriquecido
con 20 años de experiencia recorriendo el
mundo y las tarimas de los más prestigiosos festivales. Un disco que demuestra una
pasión inmensa por parte de estos
músicos hacia su cultura musical. Cada
obra, tanto las composiciones como las
obras tradicionales, es una joya.
La région andine et ses rythmes de
bambuco et pasillo. Dans cette région, le
tiple et la guitare sont essentiels, de
magnifiques contrepoints se tissent
autour des flûtes traversières, lesquelles
dessinent en tierces de sublimes mélodies. C'est aussi la région où l'on maintient
7
depuis des siècles la tradition de la
Serenata Il est très courant d'être réveillé à
quatre heures du matin par les douces
notes d'un bambuco et aucune femme ne
peut résister à un pareil enchantement.
La région de la plaine et ses rythmes de
joropo, pajarillo et pasaje. Cet énorme
territoire est partagé entre la Colombie et
le Venezuela. Son repertoire remonte au
XVIIème siècle, depuis, les llaneros n'ont
cessé de chanter et d'improviser des vers
pendant des nuits entières comme le
faisaient les trovadores espagnols au
Moyen Âge. Ils brodent des contrepoints
sur la harpe diatonique pendant que le
cuatro remplit les vides.
Quelques concerts du groupe Bacatá
Conservatoire de Montreuil, Festival de
guitare de Vendôme, Festival de
Châtellerault, Théâtre de l’Athénée à
Rueil-Malmaison, Eglise de Croissy-surSeine, Consulat de Colombie à Paris,
Festival du Vexin, Festival TRAD à Ris
Orangis, Transat Jacques Vabre, Festival
Andes-Forez à Courpière, Maison de
l'Amérique Latine, Maison des Cultures du
Monde, Conservatoire de Gonnesse,
Université de Jussieu, Université Lyon 3,
La Colombie en fête à Itteville, Festival
Latino à Issy-les-Moulineaux, Choisy-leRoi, Rue de Lappe…
Consuelo Uribe voix, tiple, cuatro
Edison Carranza voix, flûtes, gaïta
Diego Uribe voix, flûtes, gaïta
Nelson Gomez voix, guitarron, basse
Alejandro Hincapie voix, guitare
Juan Manuel Forero voix, percussions
Juan Fernando Garcia voix, percussions
Quintin Gutierrez
harpe
[email protected]
por grupo bacata
El Caribe,
Laboratorio de músicas
negras, indígenas
y mestizas…
Les Caraïbes,
Laboratoire de musiques
noires, indigènes
et métisses
por
ernesto concha trujillo
El Baile Cantado o el Canto Bailado
La danse chantée ou le chant dansé
L
E
l objetivo del baile, como el de todos
los artes debe ser la expresión de
los sentimientos humanos, un paso
de baile difiere de todos los movimientos
de la vida cotidiana. Es un gesto intencional, particular, con ritmo acentuado, que
revela un sentimiento, una potencia, un
encante, el envuelto del cuerpo llevado por
el rio de la emoción y la música.
Danser, c’est lutter contre tout obstacle,
contre n’importe quel naufrage, danser
e but véritable de la danse,
comme celui de tous les arts
doit être l’expression de
sentiments humains, un pas de
danse diffère de tous les mouvements de la vie quotidienne. C’est
un geste voulu, particulier rythmé,
accentué, qi révèle un sentiment,
une puissance, un sortilège, le
Lange du Corps emporté para le
fleuve de l’émotion et la musique… 8
de esclavos africanos y emigrantes de
índoles tan variadas como las flores, las
frutas y los ritmos que hoy comemos y
bailamos, escuchamos o añoramos.
©
©crédit
rocío garza
es el caso de la expresión se cocinó en los
últimos siglos en la cuenca del Caribe y en
la América hispánica principalmente.
Del Rito a la Escena, de la ceremonia al
entretenimiento, del campo a la tarima, de
la escena al disco, la evolución de cada
expresión regional o comunitaria, obedeció a los encuentros y conexiones étnicas y
culturales que desembocaron en el
mestizaje y la hibridación que conforman
actualmente la inmensa gama de expresiones que va desde el Changüí de
Guantánamo hasta la Milonga rioplatense,
pasando por cumbias, tamboritos,
festejos, calipsos, marineras y otras
salsas y menjunjes que provocó el bípedo
en su afán de conquista y descubrimiento,
de ambiciones, saqueos y azares, de los
caprichos de la historia y otras paradojas
que fueron conformando nuestras
costumbres, expresiones bailes y cantos
desde la llegada de los asaltantes en sus
carabelas y los posteriores desembarcos
© crédit
Bailar es luchar contra todo obstáculo,
contra cualquier naufragio, bailar es
surcar el espacio armoniosamente, bailar
es un cortejo instintivo, idiomático,
universal. Es el Lenguaje que irrumpe
cuando la palabra es insuficiente. Atado al
sonido el cuerpo rompe barreras cuando
repiquetea el tambor, retumba el bajo y los
arpegios se encadenan liberando el alma,
pisoteando las penas, esponjando la
sonrisa en el Rito inexplicable de la
emoción y el movimiento, atados por la
Música…
El Teatro y la Danza surgieron de la
adoración de las fuerzas naturales, el
trueno, la lluvia, el sol, la luna y los
animales; del ritual para atraer, expulsar,
curar y conjurar, unir o deshacer, celebrar
y soltar las amarras de la imaginación y el
sentimiento.
Los primeros pasos de baile surgieron
–según dicen los historiadores, etnólogos,
antropólogos y demás especialistas- de la
imitación de los movimientos de los
animales sagrados. Pasos y gestos
ornamentados con máscaras, acompañados de tambores y del palpitante Ritmo de
la vida primitiva libre de sonidos parásitos
y de electrónicas perturbadoras. Los
primeros bailarines eran sacerdotes,
brujos, chamanes que personificaban
deidades, diablos, espíritus. Dichos cultos
conmemoraban o celebraban acontecimientos, llamaban las lluvias, ahuyentaban las pestes, curaban las enfermedades,
festejaban nacimientos, preparaban
guerras, acompañaban liturgias, nacimientos, cosechas, etc.
Siempre hay un elemento religioso y
mágico en cualquier tipo de baile o de
danza, ya sea profana, clásica, “culta”,
moderna, contemporánea o popular, como
c’est sillonner l’espace harmonieusement,
danser c’est un cortège instinctif, idiomatique, universel. C’est le langage qu’interrompt lorsque la parole est insuffisante.
Attaché au son du corps cassant des
barrières quand le tambour résonne,
quand la basse retentit et les arpèges
s’enchaînent pour libérer l’âme, en
écrasant les peines, améliorant le sourire
dans le Rite inexplicable de l’émotion et le
mouvement, attachés par la Musique…
Le Théâtre et la Danse sont apparus de
l’adoration des forces naturelles, le
9
par
ernesto concha trujillo
tonnerre, la pluie, le soleil, la lune et les
animaux ; du rituel pour attirer, expulser,
guérir et conjurer, unir ou désunir,
célébrer et lâcher les amarres de l’imagination et du sentiment.
Les premiers pas de danse font leur
apparition- selon les historiens, ethnologues, anthropologues et d’autres spécialistes – d’après l’imitation des mouvements des animaux sacrés. Les pas et
gestes ornementés de masques, accompagnés de tambours et du palpitant
Rythme de la vie primitive libre de sons
parasites et des électroniques perturbateurs. Les premiers danseurs étaient des
sacerdoces, des sorciers, des chamans qui
personnifiaient les pluies, chassaient les
pestes, guérissaient les maladies, fêtaient
les naissances, préparaient les guerres,
accompagnaient les liturgies, naissances,
récoltes, etc.
« Il y a toujours un élément religieux et
magique dans n’importe quel type de
danse », que ce soit profane ou classique, «
culte », moderne, contemporain ou
populaire, comme c’est le cas de l’expression cela a cuit durant les derniers siècles
dans le bassin des Caraïbes et dans
l’Amérique Hispanique principalement.
Du Rite à la scène, de la cérémonie au
divertissement, du champ à l’estrade, de la
scène au disco, l’évolution de chaque
expression régionale ou communautaire, a
obéi aux rencontres et connexions ethniques et culturelles qui débouchèrent
avec le métissage et l’hybridation que
forment actuellement l’immense gamme
d’expressions qui débute depuis le
Changui de Guantanamo jusqu’ à la
Milonga du Rio de la Plata, en passant par
les cumbias, tambourines, fêtes, calypsos,
marineras et d’autres salsas et mélanges
que l’homme a provoqué dans sa soif de
conquête et de découvertes, d’ambitions,
pillages, hasards, des caprices de l’histoire
et autres paradoxes qui ont formé nos
coutumes, expressions de danses et
chants depuis l’arrivée des assaillants
dans leurs caravelles et les embarquements postérieurs d’esclaves africains et
immigrants des genres aussi variés que
les fleurs, les fruits et les rythmes que de
nos jours nous dansons, écoutons ou
regrettons.
Cine Latino en Cannes
por carla gonzales
L
a 69 edición del Festival de Cannes que
se realizó del 11 al 22 de mayo trajo
dentro de sus películas un grupo
importante de realizadores latinoamericanos.
A continuación una Mirada a estos trabajos
que llevan el sello latino.
PELÍCULAS EN COMPETENCIA POR LA
PALMA DE ORO
Este año compitieron 21 películas de diferentes nacionalidades, destacando en la lista
la película brasilera Aquarius.
AQUARIUS
Dirigida y escrita por el brasilero Kleber
Mendonça Filho es protagonizada por la actriz
también brasilera Sonia Braga.
Cuenta la historia de Clara, una mujer de
sesenta años, crítica musical, criada en un
ambiente burgués de Recife, Brasil. Ella vive
en un edificio particular llamado ‘El Aquarius’
construído en los años 1940, sobre la exclusiva
Avenida ‘Boa Viagem’ con vista al mar.
Márquez y Andrea Testa.
La historia nos ubica en Buenos Aires,
Argentina, 1977. Francisco Sanctis es un padre
de familia sin historia que se mantiene a
distancia de problemas y de la política. Una
noche, él recibe información sobre dos
personas amenazadas de ser secuestradas
por los soldados de la dictadura.
Él debe tomar una decision crucial: si debe
arriesgar su propia vida por salvar la de otras.
CORTOMETRAJES EN COMPETENCIA
Este año se presentaron 10 cortometrajes, dos
de los cuales son latinoamericanos.
MADRE
Dirigida y escrita por el colombiano
Simón Mesa Soto.
Es la historia de Andrea, de 16 años,
que baja de su barrio sobre las
Colinas de Medellín para participar
en un casting porno en el centro de
la ciudad.
‘LA CINÉFONDATION’
EL TALLER DE LA ‘CINÉFONDATION’
Cada año, la ‘Cinéfondation’ presenta al Taller
15 proyectos que ha seleccionado por su
calidad artística. Es una selección de número
limitado para asegurar más el impacto de su
presencia y obtener el mejor resultado.
La primera misión del Taller es dar a conocer
el trabajo de cineastas que ya han sobresalido
por sus trabajos anteriores.
Lo importante es la calidad y la originalidad del
proyecto del artista.
La segunda misión es apoyar a los productores
independientes que están involcrados en el
proyecto.
El Taller tiene por misión buscar
los financiamientos complementarios necesarios para la
realización de la próxima
película.
Este 2016, dentro del Taller
entran en carrera dos proyectos
latinoamericanos:
Cinéma Latino
par carla gonzales
L
a 69ème édition du Festival de Cannes,
qui se tint entre le 11 et le 22 mai, a
amené dans ses bobines un nombre
important de réalisateurs latino-américains.
Voici un aperçu de ces travaux marqués du
sceau latino.
LA CORDILLERA del argentino
Santiago Mitre.
Co-escrita por Mitre y Mariano Llinás, ‘La
cordillera’ tratará en torno a un presidente
FILMS EN COMPÉTITION POUR LA PALME
D'OR
Cette année, 21 films d'origines variées ont été
en compétition. Parmi eux, a été particulièrement remarqué le film brésilien Aquarius.
Un importante promotor ha comprado todos
los apartamentos pero Clara se rehúsa a
vender el suyo. Ella va entrar en una Guerra
fría con la sociedad inmobiliaria que la acosa.
Muy perdubada por esta tensión, ella
reflexiona sobre su vida y su pasado.
argentino imaginario obligado a resolver una
situación personal complicada que afecta su
desempeño en una cumbre regional de
mandatarios que se realiza en Chile.
PELÍCULA EN COMPETENCIA POR ‘LA
CAMÉRA D’OR’ DENTRO DE ‘UN CERTAIN
REGARD’
Dentro de “Un certain Regard’ tuvimos 18
películas, 7 de las cuales compitieron por el
premio ‘La Caméra d’or’. Dentro de esas 7 se
encuentra una película latinoamericana.
TANTAS ALMAS
Dirigida por el brasileño Joao Paulo Miranda
Maria. Este cortometraje es sobre una
muchacha de una familia muy religiosa y que a
consecuencia de eso, busca su propio camino.
10
del colombiano Nicolás Rincón Guille.
José, un viejo pescador, regresa a su casa
© crédit
LA LARGA NOCHE DE FRANCISCO SANCTIS
Dirigida y escrita por los argentinos Francisco
© crédit
lagency / taste (paris) / le mépris © 1963 studiocanal - compagnia cinematografica champion s.p.a.
LA NIÑA QUE DANZABA CON EL
DIABLO
(A Moça que Dançou com o Diabo)
AQUARIUS
Écrit et réalisé par le brésilien Kleber
Mendonça Filho, avec comme actrice principale Sonia Braga, elle aussi brésilienne.
Ce film raconte l'histoire de Clara, une femme
de soixante ans, critique musical ayant grandi
dans un milieu bourgeois à Recife, au Brésil.
Elle vit dans un bâtiment particulier avec vue
sur la mer, « El Aquarius », construit dans les
années 1940 sur la sélecte avenue « Boa
Viagem ».
Un puissant promoteur immobilier a acheté
tous les appartements mais Clara se refuse à
vendre le sien. Elle va entreprendre une
guerre froide contre la compagnie immobilière qui la harcèle. Très perturbée par cette
tension, elle mène une réflexion sur sa vie, son
passé, ceux qu'elle aime.
FILM EN COMPÉTITION POUR LE PRIX «
CAMERA D'OR », DANS LA SÉLECTION « UN
CERTAIN REGARD »
La sélection « Un certain Regard » comporte
18 films, dont 7 sont en compétition pour le prix
« La Caméra d'Or ». Parmi ces 7 films se trouve
un film latino-américain.
LA LONGUE NUIT DE FRANCISCO SANCTIS
Écrit et réalisé par les Argentins Francisco
Márquez et Andrea Testa.
à Cannes
L'histoire se situe à Buenos Aires, en
Argentine, en 1977. Francisco Sanctis est un
père de famille sans histoires qui se maintient
à distance des problèmes et de la politique.
Une nuit, il reçoit des informations concernant
deux personnes menacées d’être séquestrées
par les soldats au service de la dictature
militaire.
Il doit alors faire un choix crucial : décider ou
non de risquer sa propre vie pour sauver celle
des autres.
COURTS-METRAGES EN COMPETITION
Cette année ont été présentés 10 courtsmétrages, dont deux d'entre eux sont latinoaméricains
MERE
Écrit et dirigé par le Colombien Simón Mesa
Soto.
Ce film raconte l'histoire d'Andrea, 16 ans, qui
descend de son barrio des Collines de Medellín
pour se présenter à un casting de film porno
dans le centre-ville.
LA FILLE QUI DANSAIT AVEC LE DIABLE
(A Moça que Dançou com o Diabo)
Dirigé par le brésilien Joao Paulo Miranda
Maria.
Ce court-métrage raconte l'histoire d'une
jeune fille née dans une famille très religieuse
et qui, en réponse, cherche sa propre voie.
« LA CINÉFONDATION »
L'ATELIER DE LA CINÉFONDATION
Chaque année, la 'Cinéfondation' présente à
l'Atelier 15 projets qui ont été sélectionnés en
raison de leur qualité artistique. C'est une
sélection en nombre limité afin d'assurer plus
fortement l'impact de leur présence et
d’obtenir le meilleur résultat.
11
LA SÉLECTION DE LA CINÉFONDATION
Este año han sido seleccionados 18 cortometrajes de los cuales tres son latinoamericanas.
QUINCENA DE LOS REALIZADORES
Esta sección paralela del Festival de Cannes,
celebra su edición número 48. Fue creada en
Mayo de 1968 por la Sociedad de Realizadores
de Películas.
Un total de diecisiete películas y once cortometrajes fueron presentados este año en la
Quincena. De los cuales dos películas y un
cortometraje son latinoamericanos.
Cine en 1962, brinda la oportunidad a las
primeras y segundas obras de cineastas del
mundo entero.
Este 2016, ha seleccionado 7 películas y 10
cortometrajes. Dentro de las sesiones
especiales se encuentra el espacio ‘Séance
50+5’ que presenta la película ‘Los pasos del
agua’ del colombiano César Augusto Acevedo’
LOS PASOS DEL AGUA
NERUDA dirigida y escrita por el chileno Pablo
Larraín.
LA CULPA, PROBABLEMENTE dirigida y
escrita por el venezolano Michael Labarca.
La historia empieza cuando de noche ocurre
un apagón en el pueblo. Una madre soltera
recibe en ese momento la visita de Cándido, su
ex-novio, quien represent un francaso en su
búsqueda de figura paterna para su pequeña
hija. Él dice que ha venido para protegerlas de
la oscuridad.
Dos simples pescadores que viven en una
comunidad al lado del río Cauca encuentran un
cadaver enredado en sus redes. Sin dar aviso a
las autoridades, ellos creen que sera más
humano darle un entierro en el interior de la
selva.
LAS RAZONES DEL MUNDO dirigida y escrita
por el mexicano Ernesto Martínez Bucio.
Es la historia de Alba y Daniel, una pareja que
les pagan por cuidar gente que ha sido
secuestrada. Pero Alba está ahora embarazada de tres meses. Ellos tienen planeado
ahorrar lo suficiente para irse lejos. Pero la
llegada de un Nuevo ‘huésped’, un niño de ocho
años que empieza a enfermarse, cambiará sus
planes de futuro.
Es la historia del poeta Pablo Neruda y de cómo
el PremioNobel huye de su país, a finales de los
años 40, donde es perseguido por el gobeirno
de Gabriel González Videla hacia Argentina, a
través de la frontera, primero, y finalmente,
hacia Francia. La película está protagonizada
por Luis Gnecco en el papel de Neruda y por el
mexicano Gael García Bernal, en el personaje
de su perseguidor, el inspector Oscar
Peluchonneau.
POESÍA SIN FIN dirigida y escrita por el chileno
Alejandro Jodorowsky.
La película se basa en la segunda parte de su
libro del mismo nombre. Un relato que se
centra en los años de
adolescencia del autor en
Santiago de Chile.
SEMANA DE LA CRÍTICA
Sección paralela del
Festival de Cannes, la
Semana de la Crítica está
focalizada, desde sus
incios, al descubrimiento
de nuevos talentos. Desde
su creación por el Sindicato
Franceses de la Crítica de
© crédit
BUSINESS dirigida y escrita por Marina Vain.
Cuenta la historia del reencuentro de una hija
adolescente con su padre, en una habitación
del hotel, una noche en Buenos Aires. El corto
explora el choque de dos individuos que tienen
a su vez todo y nada en común. El conflicto de
los personajes es el de entenderse y poder
compartir el tiempo entre ellos más allá de la
distancia que los separa.
ANIMATION DAY
LAS AVENTURAS DE NUKU dirigida y escrita
por el colombiano Jairo Carrillo y co-escrita
por los colombianos Mauricio Laguna y
Mauricio Leiva fue presentada el 18 de Mayo en
el espacio Animation Day del Festival.
Es la historia de Nuku, un niño indígena de
siete años que junto a su mono Kiki tienen la
misión de salvar su tierra sagrada.
12
© sbs films / pensar con las manos / evidencia films / grupo kino - olho / la patota / medio de contencion / polvora cine y sonido / centro de capacitación cinematográfica a.c. (mex) / universidad del cine (arg) / az films
después de una larga noche de trabajo,
temiendo lo peor. A su llegada descubre a su
hija conmocionada: los paramilitares mataron
a los dos hijos varones de José: Dionisio y
Rafael y arrojaron sus cuerpos al río. En medio
de un profundo dolor, José decide viajar a
través del río para encontrar los cuerpos de
sus hijos.
La première mission de l'Atelier est de faire
connaître le travail de cinéastes qui se sont
déjà fait remarquer pour des créations
antérieures.
Ce qui prime est la qualité et l'originalité du
projet artistique.
La deuxième mission est de soutenir les
producteurs indépendants impliqués dans le
projet.
L'Atelier a pour mission de chercher les
financements complémentaires nécessaires à
la réalisation du prochain film.
En cette année 2016, l'Atelier présente deux
projets latino-américains :
LA CORDILLÈRE de l'Argentin Santiago Mitre.
Coécrit par Mitre et Mariano Llinás, « La
cordillère » a pour thème un président
argentin imaginaire obligé de résoudre une
situation personnelle compliquée qui affecte
son rôle au cours d'un sommet régional de
mandataires se déroulant au Chili.
TELLEMENT D'ÂMES du Colombien Nicolás
Rincón Guille.
José, un vieux pêcheur, retourne chez lui après
une longue nuit de travail, craignant le pire. À
son arrivée il retrouve sa fille traumatisée : les
paramilitaires ont tué les deux fils de José,
Dionisio et Rafael, et ont jeté leurs corps dans
le fleuve. En proie à une profonde douleur, José
décide de voyager le long du fleuve pour
retrouver les corps de ses fils.
LA SÉLECTION DE LA CINÉFONDATION
Cette année, 18 courts-métrages ont été
sélectionnés, parmi lesquels trois d'origine
latino-américaine.
LA FAUTE, PROBABLEMENT : écrit et dirigé
par le Vénézuélien Michael Labarca.
L'histoire commence quand une nuit se produit
une coupure de courant dans le village. Une
mère solitaire reçoit à ce moment la visite de
Cándido, son ex, symbole d'échec dans la
recherche d'une figure paternelle pour sa
petite fille.
Il leur annonce qu'il est venu les protéger de
l'obscurité.
LES RAISONS DU MONDE écrit et dirigé par le
Mexicain Ernesto Martinez Bucio.
C'est l'histoire d'Alba et de Daniel, un couple
payé pour s'occuper des gens ayant été
séquestrés. Mais Alba est maintenant
enceinte de trois mois. Ils ont prévu d’économiser le plus d'argent possible pour pouvoir
partir loin d'ici. Mais l’arrivée d'un nouvel «
hôte », un enfant de huit ans qui tombe malade,
changera leurs plans d’avenir.
temps ensemble, au-delà de la distance qui les
sépare.
QUINZAINE DES RÉALISATEURS
Cette section parallèle au Festival de Cannes
célèbre sa 48ème édition. Elle fut créée en mai
1968 par la Société des Réalisateurs de Films.
Un total de dix-sept films et onze courtsmétrages ont été présentés cette année dans
la Quinzaine, parmi eux, deux films et un courtmétrage sont latino-américains.
NERUDA écrit et dirigé par le Chilien Pablo
Larraín, raconte l'histoire du poète Pablo
Neruda et de comment le vainqueur du prix
Nobel fuit son pays, dans lequel il est persécuté par le gouvernement de Gabriel González
Videla. Il partira jusqu'en Argentine, traversant la frontière, pour finalement arriver en
France. Luis Gnecco joue le rôle de Neruda et
le mexicain Gael García Bernal celui de son
persécuteur, l'inspecteur Oscar
Peluchonneau.
POÉSIE SANS FIN écrit et dirigé par le Chilien
Alejandro Jodorowsky.
Le film est adapté de la seconde partie de son
livre éponyme. Un récit centré sur les années
d'adolescence de l'auteur à Santiago de Chili.
SEMAINE DE LA CRITIQUE
Section parallèle du festival de Cannes, la
Semaine de la Critique se focalise, depuis ses
débuts, sur la découverte de nouveaux talents.
Depuis sa création par le Syndicat Français de
la Critique de Cinéma en 1962, il donne une
opportunité aux premières et secondes
œuvres de cinéastes du monde entier.
Cette année, il a sélectionné 7 films et 10
courts-métrages. Lors des sessions spéciales, l’espace « Séance 50+5 » présente le
film « Le passage de l'eau » du Colombien
César Augusto Acevedo.
LE PASSAGE DE L'EAU
Deux simples pêcheurs vivant dans une
communauté au bord du fleuve Cauca trouvent
un cadavre emmêlé dans leurs filets. Sans
prévenir les autorités, ils décident qu'il serait
plus humain de lui donner une sépulture en
pleine jungle.
ANIMATION DAY
LES AVENTURES DE NUKU écrit et dirigé par
le Colombien Jairo Carrillo et coécrit par les
colombiens Mauricio Laguna et Mauricio
Leiva, fut présenté le 18 mai dans l'espace
Animation Day du festival.
C'est l'histoire de Nuku, un enfant indigène de
sept ans qui, avec son singe Kiki, a pour
mission de sauver sa terre sacrée.
BUSINESS écrit et dirigé par Marina Vain,
raconte l'histoire des retrouvailles, dans une
chambre d'hôtel, entre une fille adolescente et
son père une nuit à Buenos Aires. Le courtmétrage explore la rencontre explosive de
deux individus qui ont dans le même temps
tout et rien en commun. Le conflit des
personnages provient de l'incompréhension
et de la difficulté de réussir à partager du
13
panama
Panamá
texto y fotografías de margarita cadenas
14
fiebre amarilla. Finalmente fueron los
Norte-americanos quienes lo terminaron
en 1914. En 1999, la autonomía del Canal
fue retrocedida definitivamente a la
Republica de Panamá y se comenzó a
planificar su expansión. El próximo 26 de
junio se inaugurará el nuevo Canal de
Panamá y será un barco chino con una
capacidad de carga de 9.400 toneladas el
primero en cruzar la ampliación durante la
ceremonia.
Podríamos también imaginarnos que este
misterioso hombre panameño quizás
recuerda las últimas fiestas del carnaval,
las más populares de su país. ¡En lo bella
estaba su mujer con su traje de patilla!.
À quoi pense cet homme panaméen ?
Pense-t-il à son chapeau ? – On lui a
peut-être dit que ce n'était pas un authentique « panama » lorsqu'il l'a acheté, car le
célèbre panama, réalisé en paille tressée,
ne vient pas de son pays, mais d’Équateur.
Alors pourquoi lui attribue-t-on une
origine panaméenne ? Plusieurs hypothèses existent à ce sujet. On raconte qu’en
1855 Napoléon III porte déjà un panama, et
ce, suite à l’organisation de l’Exposition
universelle des produits de l'agriculture,
de l'industrie et des beaux-arts en France,
où beaucoup de ces chapeaux ont été
importés. On les nomme alors « panama »,
en raison de leur pays d’expédition. En
1906, Théodore Roosevelt, alors Président
des États-Unis, se rend au Panama pour
visiter le chantier de construction du Canal
et soutenir les ouvriers qui participent à
l’aventure humaine que représente sa
réalisation. Sur place, il est aperçu coiffé
d’un panama, rendant cet accessoire
célèbre dans le monde entier. Pourtant, la
véritable histoire du panama est que
l’Équateur, depuis 1849, a commencé à
exporter ces chapeaux au Panama. Plus
tard, en 1880, lors des premiers chantiers
de construction du Canal, son usage se
démocratise auprès des Européens établis
dans la région.
Cet homme pense-t-il à son travail comme
© crédit
en 1855, portaba uno desde que se realizó
la Primera Exposición Universal de la
Agricultura, de la Industria y las Bellas
Artes en Francia, a donde llegaron muchos
de estos sombreros a los cuales se les
llamó “Panamá” por ser el país de
embarque. En 1906, Theodore Roosevelt,
Presidente de los Estados Unidos, viajó a
Panamá para visitar la construcción del
Canal y apoyar a los trabajadores que llevaban adelante
la aventura humana de su
ejecución. Allí se le vio con un
sombrero Panamá, lo cual
hizo famoso el accesorio en el
mundo. No obstante, la
verdadera historia es que ya
desde 1849 el Ecuador había
empezado a exportar estos
sombreros al país de
Panamá, posteriormente en
1880 durante las primeras
obras de construcción del
Canal su uso se hizo masivo
entre los europeos que allí
vivían en esa época.
¿Piensa este hombre en su
trabajo como empleado del
Canal, o bien observa el paso
de los buques?. Quizás él, día
a día, ve pasar entre 35 a 40
navíos. Anualmente por el
Canal transitan del Pacifico al
Atlántico o viceversa cerca de
14.000 barcos cargados con
300 millones de toneladas de
mercancías. Su construcción
es la realización de un viejo
sueño de los navegadores
desde el Siglo XVI. Luego en
1880 los franceses se
lanzaron en una primera
tentativa que costó la vida de
cerca 20.000 hombres que
sucumbieron a la malaria y la
© crédit
¿En qué piensa este hombre panameño?
¿Piensa en su sombrero?. Quizás cuando
lo compró le dijeron que no era un autentico “Panamá”, porque el genuino y celebre
sombrero Panamá, hecho en paja toquilla,
viene del Ecuador y no de su país.
¿Entonces, por qué le dicen de Panamá?
Varias hipótesis se han elaborado en torno
a esa pregunta. Se dice que Napoleon III, ya
texte et photos de margarita cadenas
15
www.alepal.com
employé du Canal, ou bien observe-t-il le
passage des cargos ? – Il doit voir passer
chaque jour entre 35 et 40 navires. Chaque
année, près de 14 000 bateaux transitent
par le Canal pour relier le Pacifique et
l’Atlantique, en transportant 300 millions
de tonnes de marchandises. La construction du Canal est l’aboutissement d’un
rêve ancien, celui des navigateurs du 16e
siècle. En 1880, les Français font une
première tentative qui coûtera la vie à
environ 20 000 hommes, dû au paludisme
et à la fièvre jaune. Enfin, les NordAméricains achèvent la construction en
1914. En 1999, le contrôle du Canal est
rendu à la République du Panama et des
travaux d’élargissement sont envisagés.
Le nouveau Canal de Panama sera
inauguré le 26 juin prochain et, au cours de
la cérémonie, le premier navire à effectuer
la fuite d’informations issues de plus de
11,5 millions de documents confidentiels,
appartenant à 214 000 sociétés off-shore
et à leurs actionnaires, qui sont accusés de
fraude fiscale ou de blanchiment présumé.
Différentes personnalités du monde entier
seraient concernées, telles que des chefs
d’État, des hommes politiques, des
millionnaires, des célébrités littéraires,
artistiques et sportives, ainsi que des
« blanchisseurs de capitaux ». L’homme
est peut-être d’accord avec son Président,
Juan Carlos Varela, qui a déclaré que les
mal nommés « Panama Papers » ne sont
pas l’affaire d’un seul pays, mais de
nombreux pays à travers le monde.
Ce petit pays d’Amérique centrale de
75 420 km², qui compte seulement
3 657 024 habitants et est célèbre pour son
Canal, le chapeau éponyme, ses fêtes et
son centre financier, restera certainement
associé dans l’histoire au plus grand
scandale mondial en matière de fraude
fiscale.
*déguisement en pastèque,
utilizado el nombre de su país en la
escandalosa investigación periodística
que afecta la reputación de su patria.
En efecto, “Panama Papers”, la fuga de
información de más de 11,5 millones de
documentos confidenciales de 214.000
empresas off shore y sus accionistas,
quienes supuestamente se encuentran
involucrados con fines como la evasión
fiscal o el lavado de dinero.
Presuntamente están implicadas
personalidades del planeta. El hombre
panameño quizás piensa como su
Presidente, Juan Carlos Varela, quien
dice que los mal llamados papeles de
Panamá no son un problema de su país,
sino de muchos países del mundo.
Este pequeño país centroamericano de
75.420 km² con apenas una población de
3.657.024 habitantes, célebre por su
Canal, el sombrero, sus fiestas, su
centro financiero, lamentablemente la
historia también lo reseñará asociado al
mayor escándalo mundial de evasión
fiscal.
Traduction: Lisa Villa
la traversée sera un bateau chinois avec
un tonnage maximum de 9 400 tonnes.
Nous pourrions aussi supposer que ce
mystérieux Panaméen se souvient des
dernières fêtes du carnaval, les plus
populaires de son pays, et de sa femme,
magnifique dans sa pollera en patilla*
traditionnelle. Comme tous les ans, ses
amies et elle sont sorties faire la fête dans
leurs tenues colorées, spécialement
préparées pour le défilé. Et lui, en sortant
du travail, a rendu visite à sa fille dans le
centre historique où au milieu de la rue,
comme sur une plage, il a bu une bière
tandis que les enfants se baignaient dans
des piscines gonflables. En route vers les
festivités, il est tombé sur une « diablesse » audacieuse qui l’a conduit en un
lieu où explosions de joie se mêlent aux
rythmes endiablés du merengue, de la
16
© crédit
Ella y sus compañeras como cada año
salieron a festejar con sus coloridos
atuendos preparadas para el desfile. Y
él, al salir del trabajo se fue a visitar a su
hija en el casco viejo, donde en plena
calle, como si fuese la playa, se tomaba
una cervecita mientras los niños se
bañaban en sus piscinas inflables. En
camino a las festividades se topó con una
atrevida “diablita” que lo llevó a una
impresionante explosión de alegría bajo
el ritmo endiablado de la música,
sobretodo el merengue, la salsa y el
reggaetón. ¡Ay mi Dios! Se dice que los
primeros carnavales de Panamá se
realizaron en la época de la colonia,
donde se disfrazaban de rey y reina de
España, de soldados conquistadores,
esclavos e indios simulando batallas.
¿O piensa él en el centro financiero de la
capital?
En esa jungla urbana de concreto que ha
crecido vertiginosamente donde operan
más de 90 bancos, lo que atrae a personas muy ricas y sobre todo a sus capitales. Quizás éste panameño se encuentra muy disgustado porque se ha
salsa et du reggaeton. Quelle expérience !
Il semblerait que les premiers carnavals
panaméens datent de l’époque coloniale. À
cette époque, on se déguisait en rois et
reines d’Espagne, en conquistadors, en
esclaves ou en Indiens, puis on simulait
des batailles.
Ou bien, notre homme pense-t-il au centre
financier de la capitale ? - Cette jungle
urbaine de béton qui se développe en
flèche et où plus de 90 banques et des
milliers de sociétés off-shore sont
implantées. Cela attire des personnes très
riches et surtout leurs capitaux. Il est
possible que ce Panaméen soit bouleversé
et qu’il déplore l’utilisation du nom de son
pays pour désigner l’enquête journalistique des « Panama Papers », car cela
entache la réputation de sa patrie.
En effet, les « Panama Papers » désignent
[email protected]
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EL CARRUSEL
DE
LOS CAPRICHOS
LE MANÈGE
DES
CAPRICES
por pilar mata solano
ilustración de álvaro lombarte
par pilar mata solano
illustration de álvaro lombarte
E
l mundo gira y girará en el caprichoso carrusel de la fortuna y Bea
paladeaba el placer del triunfo
anticipado: encontrarse con Andy, darse
explicaciones, perdonarse... Aunque la
experiencia le advertía que existía posibilidades en contra, desde que la cita no se
llevara a cabo por algún in atendido
pretexto, hasta que Andy no se presentara,
sin advertirla siquiera, que era una faena y
el móvil se guarda en el bolsillo, pues Bea
era muy consciente de que el chorbo no le
convenía, era de cajón. Sin embargo, la
naturaleza, contra cualquier pronóstico, o
la carne, si se desea, dictan sus propias
pasaría por la ducha, se afeitaría, se
vestiría con algo apropiado. Debía poner la
mesa, los cubiertos de plata, la porcelana
de mamá, las copas de cristal, los candelabros; sacar el foie gras para que tomara
temperatura; el salmón; abrir las ostras,
el champagne fresquísimo, la cubitera y,
una rosa blanca, en el ojal de la chaqueta
cruzada azul marino de botones dorados,
porque Ives fue a comprar una docena en la
floristería de la esquina que Bea adoraba
los ramos.
Con los preparativos y la superactividad de
Ives, que trajinaba de un lado a otro del
L
e monde tourne et continuera de
tourner sur le capricieux carrousel
de la bonne fortune. Et Bea savourait le plaisir de son triomphe anticipé :
retrouver Andy, s’expliquer, se pardonner… bien que l’expérience lui insufflât
quelque méfiance. Que le rendez-vous
n’ait pas eu lieu à cause d’un prétexte
inattendu, ou qu’Andy lui ait posé un lapin,
finalement tout ça n’avait été qu’un sale
tour (un téléphone portable, c’est fait pour
l’avoir dans la poche). Bea savait bien que
ce jules ne lui convenait pas, ça crevait les
yeux. Cependant, la nature, contre toute
attente, ou la chair, si l’on peut dire, dicte
sa propre loi, une loi presque incontournable. Pour le moment, elle n’avait qu’à
attendre qu’après le samedi et l’interminable dimanche, arrive enfin le lundi.
qué anuncio había visto algo por el estilo,
sombra, que se le asemejaba, pero sin
pedigrí; en una palabra, burda imitación.
La elección de los zapatos fue más
enrevesada ya que, como es bastante
frecuente en las mujeres de su condición,
Bea poseía una colección modesta de
muchas decenas, pero en cuanto destapó
la caja de sandalias de pedrería Swarovski
de tacón de vértigo, supo que gritaban ser
compartidas con el vestido, la noche, el
moño, los pendientes largos de diamantes,
el brazalete modernista, de oro macizo, y
el perfume, por supuesto. Bea estaba
espléndida, con apenas maquillaje, una
línea negra en los ojos, y todavía disponía
de tiempo de pintarse las uñas de los pies y
de las manos del mismo color, rojo
avaricia, que los labios.
Entre-temps, dominant ladite nature en
toute discrétion, elle alla chercher son
mari, Yves, pour l’informer que, finalement, elle ne sortirait pas parce qu’Irina
Korsakov s’était réconciliée avec son
amant Angelo (elle l’avait baptisé ainsi) et
qu’ils allaient dîner ensemble. Elle était
donc libre pour la soirée. Sans mot dire,
Yves ferma d’un geste décidé le livre et
l’ordinateur. Avant toute chose, il prendrait
une douche, il se raserait et s’habillerait
convenablement. Il fallait qu’il dresse la
table avec les couverts en argent, la
porcelaine de maman, les verres en
cristal, les chandeliers ; sortir le foie gras à
température ambiante ; le saumon ; ouvrir
les huîtres, mettre le champagne au frais
dans le seau à glace et accrocher une rose
blanche à la boutonnière de la veste
croisée bleu marine à boutons dorés
(parce que Yves avait acheté chez le
fleuriste du coin un bouquet de ces roses
que Bea aime tant).
El caso fue que la noche fue arrebatadora
y, si no hubiera sido porque Ives siempre
había cumplido religiosamente con los
deberes matrimoniales, Bea sospecharía
que, la intuitiva rivalidad, le sentaba de
perilla, lo mejoraba, ya que constató
gustosísima, váyase a saber por qué, que
desde la invasión en la escena de su hogar
de la amenaza de Andy, Ives había ganado
en disponibilidad; posible solución a los
problemas comunes y universales de tedio
irreparable en la pareja, soberano aburrimiento, desgana.
Entretanto, dominando la dicha con el
máximo secreto, fue en busca de su esposo
Ives, a quien le comunicó que finalmente
no salía porque Irina Korsakov se había
reconciliado con su amante Angelo, así lo
había bautizado, y que iban a cenar juntos.
Es decir, disponía de la velada. Sin mediar
palabra, Ives cerró con un gesto definitivo
el libro y el ordenador. Sin embargo, antes
apartamento, Bea disponía de unas horas.
Acaso podría destruir, de una vez, las
sospechas rotundas de la eventual
cornamenta, infundadísimas y no. O sea
que Bea abrió los armarios y eligió el
vestido Ives-Saint Laurent de los años 60
que había adquirido en una subasta de
Drouot y que le caía que ni pintado,
mostrando la espalda desde la rabadilla,
cuya propietaria, según comentaban,
había sido una rica millonaria o tal vez una
conocida actriz, no se aseguraba el rumor,
pero Bea pujó hasta hacérselo suyo, pues
era una auténtica delicia de corte y no sé en
18
Y tras el domingo, llegaría el lunes.
© crédit
leyes, insalvables, salvo excepción y, por el
momento, sólo tenía que esperar que tras
el sábado y el largo domingo se sucediera
el ansiado lunes.
Yves se entregó a los caprichos carnales
pero inocentes y no, de disfrutar de Bea en
ropa interior, que le brindara la liga en un
striptis, inclusive la llegó a ligar a los
barrotes de la cama y azotó las preciosas
nalgas con la fusta. Estuvo triunfal, porque
ejecutó con un redoble y eso no era común.
Cierto, ciertísimo, también roncó después
a pierna suelta, que las proezas cuestan un
precio.
Avec les préparatifs et l’hyperactivité
d'Yves, qui allait et venait d’un bout à
l’autre de l’appartement, Bea disposait de
quelques heures. Peut-être pourrait-elle
détruire, une bonne fois pour toutes, les
soupçons bien ancrés de cocuage, qu’ils
soient infondés ou non. Bea ouvrit les
placards et choisit la robe Yves Saint
Laurent des années 60 qu’elle avait
achetée à une vente aux enchères de
Drouot. La robe, avec un décolleté jusqu’au
bas du dos, lui allait à merveille.
On racontait qu’elle avait appartenu à une
riche millionnaire, ou peut-être, à une
actrice célèbre. Ce n’était qu’une rumeur
mais Bea l’avait enjolivée jusqu’à la faire
sienne. La coupe était divine. Je ne sais pas
dans quelle publicité j’avais vu une robe de
ce genre, qui lui ressemblait en apparence,
mais sans la moindre classe; en un mot :
une grossière imitation.
Le choix des chaussures fut plus ardu
puisque, comme cela arrive souvent chez
les femmes de sa condition, Bea possédait
une modeste collection de plusieurs
dizaines de paires. Mais quand elle ouvrit
la boîte des nu-pieds Swarovski, ornés de
pierres précieuses et aux talons vertigineux, elle vit bien qu’ils la suppliaient de
les emmener à la soirée avec la robe, le
chignon, les pendants en diamants, le
bracelet moderniste en or massif et, bien
sûr, le parfum. Bea était splendide, à peine
maquillée, avec un peu de noir aux yeux et
elle avait encore le temps de se mettre du
vernis aux ongles des pieds et des mains,
de la même couleur rouge passion que ses
lèvres.
Le fait est que la nuit fut envoûtante et si
Yves n’avait pas toujours rempli religieusement ses devoirs conjugaux, Bea aurait
soupçonné que la rivalité intuitive tombait
à pic. Yves s’améliorait puisqu’elle
constatait avec délice, allez savoir pourquoi, que depuis l’entrée en scène de la
menace d’Andy dans son foyer, Yves se
rendait plus disponible ; possible solution
aux problèmes communs et universels de
l’ennui irréparable au sein du couple, la
lassitude magistrale, le désamour.
Yves s’abandonna à des caprices charnels
plus ou moins innocents : dévorer des yeux
Bea en sous-vêtements, tandis qu’elle se
dénudait et lui offrait sa jarretière, il
l’attacha même aux barreaux du lit et lui
fouetta ses jolies fesses à coup de cravache. Ce fut triomphal : il exécuta un coup
double, ce qui était rare. Il faut avouer
qu’après il ronfla de bon cœur mais les
prouesses ont un prix.
19
Breve historia
de los latinos de
Brève histoire
des latinos de
por
daniel emilio rojas castro
par
daniel emilio rojas castro
París
Trinquart.
Breveté.
23, Rue
Louis
Le Grand,
23.
Paris
20
M
iami, New York, Londres et
Madrid sont des villes qui,
aujourd'hui, hébergent de
grands groupes de Latino-Américains, et
pourtant la première communauté
cohérente de ceux-ci, en dehors de leurs
pays d'origine, se forma à Paris à partir de
1870, et dura jusqu'´a l'année 1940,
période qui en France correspond à la
Troisième République (1).
Alors que Paris connaissait une croissance
maximale de sa population et vivait de
multiples transformations sociales et
urbaines dues à l'affluence d'immigrés
venus autant de l'intérieur que de l'extérieur de la France (2), une communauté
d'artistes, d'exilés, d'activistes politiques,
d'étudiants et de membres des élites
issues de toute l'Amérique Latine développèrent un sentiment d'unité global
d'appartenance au continent sud-américain.
Portrait de Bolivar en
buste, de 3/4 dirigé à droite
perdidas territoriales reiteradas de México
y a la amarga suerte de la Cuba independiente, que en 1898 pasó de la dominación
directa de Madrid a la dominación indirecta
de Washington(4). En la Tercera República,
el proceso de identificación con
Latinoamérica guardó cierta proximidad
con el republicanismo francés y rechazó
abiertamente la amenaza anglosajona.
Las primeras asociaciones culturales y
científicas con vocación latinoamericanista se crearon bajo la dirección personal
de intelectuales y diplomáticos. Como
continúa sucediendo en nuestros días, el
tejido asociativo fue determinante para
promover el encuentro de los latinoamericanos entre sí. La primera asociación de la
ciudad se creó en 1877, por iniciativa de
Severiano de Heredia, un cubano naturalizado francés que ejerció como presidente
del consejo municipal de París y como
ministro de trabajos públicos en 1887. La
iniciativa se repitió cuando el escritor y
diplomático colombiano José María Torres
Caicedo —celebre por ser uno de los
primeros en emplear la expresión América
Latina en su poema “Las dos Américas”
Ce microcosme urbain favorisa la création
de débats sur l'histoire, l'indigénisme et la
production plastique et littéraire, ce qui
constitua un noyau de réflexion qui
contribua à la création et à la diffusion de
l'identité latino-américaine en Europe et
dans l'ensemble des pays d'Amérique
Latine.
©
©crédit
crédit
Autoretrato (Manteau rouge), 1923,
Oleo sobre tela, 73x60,5 cm,
Museu Nacional de Belas Artes,
RJ, RJ_Tarcila do Amaral
latinoamericana en Europa
y el conjunto de países de
América Latina.
Los latinoamericanos
fueron percibidos como
miembros de una mismo
grupo compuesto por nacionalidades diferentes. Esa
peculiaridad no sólo era
explicable por la pertenencia a una misma base
lingüística e histórica, sino
también por una práctica
voluntaria que transgredió
las fronteras nacionales
para promocionar una
identidad cultural compartida.
El nicaragüense Rubén Darío o el guatemalteco Enrique Sánchez Carillo, que
residieron durante muchos años en París,
abandonaron sus identidades nacionales
para subrayar su pertenencia latinoamericana y difundirla al mundo a través de su
producción literaria y periodística. Entre la
exposición universal de 1900 y el inicio de
la Primera Guerra Mundial, pintores como
el mexicano Diego Rivera y la brasilera
Tarcila do Amaral también se empeñaron
en desdibujar las fronteras nacionales
para promocionar un arte latinoamericano
de naturaleza continental y con raíces
comunes(3).
Si el arte fue un terreno de diálogo y
experimentación, el rechazo al poderío
político de los EE.UU. e Inglaterra actuó
como factor de cohesión de los latinoamericanos de París. En el cambio entre el
siglo XIX y XX, el americanismo independentista que los ligaba con las potencias
anglosajonas cedió terreno a un latinoamericanismo opuesto a las amenazas
inglesas de bloqueo marítimo, a las
© gallica.bnf.fr bibliothèque nationale de france
M
iami, Nueva York, Londres y
Madrid albergan grandes grupos
de latinoamericanos en la
actualidad, pero la primera comunidad
cohesionada de estos fuera de sus países
de origen se reunió en París entre 1870 y
1940, el periodo que en la historia de
Francia se conoce como la Tercera
República(1).
Al tiempo que París experimentaba su
máximo crecimiento poblacional y sufría
transformaciones sociales y urbanísticas
por la afluencia de inmigrantes de dentro y
fuera de Francia(2), una comunidad de
artistas, exilados, activistas políticos,
estudiantes y miembros de las élites
provenientes de toda América Latina
elaboró un diagnóstico global del continente. En ese microcosmos urbano se
originaron debates sobre la historia, el
indigenismo y la producción plástica y
literaria, que se convirtieron en el núcleo
de una reflexión que contribuyó a la
creación y a la difusión de la identidad
Paris
Les Latino-Américains étaient perçus
comme faisant partie d'un même groupe
composé de nationalités différentes.
Cette particularité s'expliquait non
seulement par l'appartenance à une
même base linguistique et historique,
mais aussi par une pratique volontaire,
dépassant les frontières nationales, pour
promouvoir une identité culturelle
partagée.
Le Nicaraguayen Ruben Darío ou le
Guatémaltèque Enrique Sánchez Carillo,
qui résidèrent à Paris de nombreuses
années, abandonnèrent leur identité
nationale pour souligner leur appartenance latino-américaine et la diffuser au
monde, par le biais de leur production
littéraire et journalistique. Entre l'exposition universelle de 1900 et le début de la
Première Guerre Mondiale, des peintres
tels que le Mexicain Diego Rivera ou la
Brésilienne Tarcila do Amaral se démenèrent également pour redessiner les
frontières nationales afin de promouvoir
un art latino-américain de nature continentale et aux racines communes (3).
Si l'art fut un terrain de dialogue et
d'expérimentation, le refus de l'emprise
politique des États-Unis et de l'Angleterre
agit comme un facteur de cohésion entre
les Latino-Américains de Paris. Dans la
transition entre les dix-neuvième et
vingtième siècles, l'américanisme
indépendantiste qui les connectait avec les
puissances anglo-saxonnes céda du
terrain à un latino-américanisme opposé
aux menaces anglaises de blocage
maritime, aux pertes territoriales réitérées du Mexique et à l'amer destin de Cuba
indépendante, qui en 1898 passa sous la
domination directe de Madrid et sous celle,
indirecte, de Washington (4). Sous la
Troisième République, le processus
d'identification avec l'Amérique Latine
garda une certaine proximité avec le
républicanisme français et rejeta ouvertement la menace anglo-saxonne.
Les premières associations culturelles et
scientifiques à vocation latino-américaniste furent créées sous la direction
personnelle d'intellectuels et de diplomates. Le tissu associatif fut un facteur
déterminant pour encourager la rencontre
des Latino-Américains entre eux, ce qui
perdure encore aujourd'hui. La première
association de la ville fut créée en 1877,
d'après l'initiative de Severiano de
Heredia, un Cubain naturalisé français qui
officia comme président du conseil
municipal de Paris et comme ministre des
travaux publics en 1887. L'initiative se
répéta quand l'écrivain et diplomate
Colombien José María Torres Caicedo
–célèbre pour être l'un des premiers à
utiliser l'expression Amérique Latine dans
son poème « Les deux Amériques »
(1857)– fonda l'association Union LatinoAméricaine, qui réunit de nombreux
représentants de la diplomatie et des arts
de la ville dans l'objectif de construire une
identité latino-américaine commune (5).
L'une des meilleures preuves du dynamisme des Latinos de Paris au sein de la
Troisième République est le nombre de
revues et journaux publiés à cette époque.
Entre 1870 et 1939 il y eut dix-sept
21
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primera comunidad latinoamericana que
se estableció fuera de sus propias fronteras, la vocación universalista del modelo
republicano francés la inmortalizó en el
tejido urbano de la ciudad para la posteridad. La avenida Simón Bolívar y su respectiva estación de metro, la calle Miguel
Hidalgo, consagrada al héroe independentista mexicano, y los caminos del parque de
Buttes Chaumont, que poseen los
nombres del General San martín y de
Jacques Liniers, acreditan que una parte
de París está unida a la historia de los
latinoamericanos.
Avenue Simon Bolivar
Detail du plan parcelaire
de la ville de Paris, 19arr,
Quartier Combat, 132e
feuille, PP_11824_A
Archives numerisées
de Paris
(1) Streckert, Jens. Die Hauptstadt
Lateinamerikas. Eine Geschichte der
Lateinamerikaner im Paris der Dritten
Republik (1870-1940), Colonia, Weimar, Viena:
Editorial Böhlau GmbH & Cie., 2013; ver
también Jolivet, Violaine. Miami, la cubaine,
Presses Universitaires de Rennes, 2015.
(2) Casselle, Pierre. Nouvelle histoire de Paris:
Paris Republican, 1871-1914. París:
Association pour la publication d’une nouvelle
histoire de Paris, 2003.
(3) Op. Cit. Streckert, pp. 121-122.
(4) Ferrer, Ada. Insurgent Cuba. Race, nation
and revolution, 1868-1898, The University of
North Carolina Press, 1999.
(5) Rivadeneira Vargas, Antonio José. El
Bogotano J.M. Torres Caicedo (1830-1889). La
multipatria latinoamericana. Bogotá,
Academia Colombiana de Historia, 1989.
(6) Ver: Op. Cit. Streckert, p. 292, p. 271.
(7) Geddes, Charles ; Ortiz-Patin, Jaime ;
Montenegro, Walter. Patiño. Rey del estaño,
Madrid, AG Grupo, 1984.
publications imprimées destinées aux
Latino-Américains et dont la direction et la
production étaient le fait de beaucoup
d'entre eux établis dans la capitale.
Le marché éditorial connecta les Latinos
de Paris entre eux et les mit en contact de
manière permanente avec ceux de leurs
pays d'origine. Aussi, il faut dire que ces
revues n'étaient pas éditées au nom d'un
pays en particulier, mais qu'elles étaient
signées par des « latino-américains »
s'adressant à « tout le continent ».
22
Deux exemples en sont la Revue SudAméricaine, éditée par Pedro S. Lamas, et
Paris-Sud-Amérique, du journaliste Louis
Forest. La première apparut à Paris entre
1882 et 1890 et fut de nouveau imprimée
brièvement en 1913. Les exemplaires
atteignaient jusqu'à cinquante pages et
pouvaient s'acquérir par abonnement ou
dans tous les bureaux de poste, en plus
d'être consultables gratuitement dans les
salons de lecture, les établissements
publics, bourses et syndicats commerciaux. Une partie du contenu de la revue
était dédiée à diffuser les possibilités
d'investissements dans les pays latinoaméricains. D'autre part, entre 1925 et
1938 fut publiée Paris-Sud-Amérique.
Journal des Américains latins en France et
des Français en Amérique, plus tard
appelée Paris-Sud et Centre-Amérique,
qui compta avec la collaboration de
l'Argentin Manuel Ugarte et du Costaricain
Francisco Cordero. En plus de couvrir
l'actualité complète des Caraïbes,
d'Amérique Centrale et du Sud, elle offrait
une rubrique, plutôt populaire, intitulée
Mondanités à Paris, dans laquelle étaient
annoncés les mariages, morts, dîners,
fêtes, réunions d'associations et inaugurations de places et de rues dans lesquels
étaient investis les Latinos de la ville (6).
©
©crédit
crédit
Exposition universelle, 1900, Archives
numerisées de Paris, 11Fi2068
© gallica.bnf.fr bibliothèque nationale de france
José María Torres Caicedo / Trinquart
(1857)—, fundó la asociación Union
Latino-Américaine, que reunió a numerosos representantes de la diplomacia y de
las artes de la ciudad con el fin de construir
una identidad latinoamericana común (5).
Entre las mejores pruebas del dinamismo
de los latinos de París en la Tercera
República está el número de revistas y
periódicos que fueron publicados. Entre
1870 y 1939 hubo diecisiete publicaciones
impresas dirigidas a latinoamericanos y en
cuya dirección y elaboración trabajaron
muchos de los latinoamericanos que vivían
en la ciudad. El mercado editorial articuló
a los latinos de París entre sí y los puso en
contacto permanente con sus países de
origen. Hay que decir también que estas
publicaciones no aparecían en nombre de
un país particular, sino que eran difundidas por ‘latinoamericanos’ que se dirigían
a ‘todo el continente’.
Dos ejemplos son la Revue SudAméricaine, editada por Pedro S. Lamas, y
Paris-Sud-Amérique, del periodista Louis
Forest. La primera apareció en París entre
1882 y 1890 y volvió a imprimirse brevemente en 1913. Las ediciones alcanzaban
cincuenta páginas y podían adquirirse
mediante suscripción o en todas las
oficinas de correos, además de ser
consultables gratuitamente en salones de
lectura, establecimientos públicos, bolsas
y sindicatos comerciales. Parte de su
contenido estaba dedicado a difundir las
posibilidades de inversión en los países
latinoamericanos. De otra parte, entre
1925 y 1938 se publicó Paris-SudAmérique. Journal des Américains latins
en France et des Français en Amérique,
después llamado Paris-Sud et CentreAmérique, que contó con la colaboración
del argentino Manuel Ugarte y el costarricense Francisco Cordero. Además de un
completo cubrimiento noticioso del
Caribe, América Central y del Sur, ofreció
una rúbrica bastante popular titulada
Mondanités à Paris, donde se anunciaban
los matrimonios, muertes, cenas, fiestas,
reuniones de asociaciones e inauguraciones de plazas y calles que involucraban
a los latinos de la ciudad (6) .
Parte de la visibilidad de la comunidad
latino-americana estuvo relacionada con
la notoriedad pública que adquirieron las
élites económicas que frecuentaban la
ciudad. Durante toda la década de 1920 (les
années folles) se transfirieron grandes
sumas de dinero desde las capitales
latinoamericanas, que fueron invertidas
en la vida mundana y en la adquisición de
suntuosas propiedades dentro y en los
alrededores de París.
Uno de los casos más notables fue el de
Simón Iturri Patiño, el propietario de la
mina boliviana de estaño más grande del
planeta. Patiño llegó a Europa en 1912 y se
estableció en Hamburgo. Antes de la
Primera Guerra Mundial se desplazó con
su familia a París, donde se instaló en una
de las suites del Hotel Carlton y más tarde
adquirió una propiedad en la avenida de los
Campos Elíseos. En los periódicos se
comentaba que era uno de los pocos
habitantes de la ciudad que disponía de un
auto y se le fotografió en numerosas
ocasiones en el parque de Vincennes. Su
emporio comercial adquirió una dimensión sin precedentes, cuyas redes comerciales se extendían desde Bolivia hasta
Malasia. El holding de Patiño poseía
bancos, líneas de navegación de vapor y
propiedades inmobiliarias alrededor de
todo el planeta. Abandonó París y se
desplazó a Nueva York en 1939, antes de
que estallara la Segunda Guerra Mundial
(7).
Si la crisis económica de 1929 y la Segunda
Guerra Mundial desmembraron a esta
ensuite investies dans la vie mondaine et
l'acquisition de somptueuses propriétés
dans et aux alentours de Paris.
Un des cas les plus représentatifs fut celui
de Simón Iturri Patiño, le propriétaire, en
Bolivie, de la mine d'étain la plus grande
de notre planète. Patiño arriva en Europe
en 1912 et s'établit à Hambourg. Avant la
Première Guerre Mondiale, il émigra avec
sa famille à Paris, où il s'installa dans l'une
des suites de l'hôtel Carlton, et, plus tard,
il acheta une propriété sur l'avenue des
Champs-Élysées. Dans les journaux, l'on
commentait qu'il était l'un des rares
habitants de la ville à disposer d'une auto,
et il fut photographié en de nombreuses
occasions au parc de Vincennes. Son
empire commercial acquit une dimension
sans précédent, avec des réseaux commerciaux qui s'étendaient depuis la Bolivie
jusqu'en Malaisie. La compagnie de Patiño
possédait des banques, des lignes de
bateaux à vapeur et des propriétés
immobilières réparties sur toute la
planète. Il abandonna Paris pour s'installer à New-York en 1939, avant que ne soit
déclarée la Deuxième Guerre Mondiale (7).
Si la crise économique de 1929 et la
Seconde Guerre Mondiale ont dispersé
cette première communauté latino-américaine établie en dehors de ses frontières,
la vocation universaliste du modèle
républicain français l'immortalisa, pour la
postérité, dans le tissu urbain de la ville.
L'avenue Simón Bolivar et sa station de
métro respective, la rue Michel Hidalgo,
consacrée au héros indépendantiste
mexicain, et les chemins du parc des
Buttes Chaumont, baptisés d'après les
noms du Général San Martín et de Jacques
Liniers, témoignent qu'une partie de Paris
est liée à l'histoire des Latino-Américains.
Une des raisons de la visibilité de la
communauté latino-américaine fut la
notoriété publique qu'acquirent les élites
économiques qui fréquentaient la ville.
Pendant toute la décennie des années
1920 (les années folles), de grandes
sommes d'argent furent transférées
depuis les capitales latino-américaines,
23
El Festival
Le Festival
de l’ILE DE
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FRANCE
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9 octubre 2016
9 oct 2016
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Notre-Dame-de-l’Assomption
(Auvers-Sur-Oise, 95).
Sabado 17 septiembre a las 20h30
(desde 13 a 18 euros).
Depuis quarante ans, le Festival
d’Ile de France enchante la rentrée
avec ses programmations éclectiques, bousculant les styles et
ignorant les frontières. Dès le premier week-end de septembre,
consacré à la lusophonie, et durant
six semaines, le festival investit les
plus beaux lieux du patrimoine
francilien pour vous faire découvrir
des artistes de tous horizons. Avec
notamment :
- São Paulo, le son du Brésil,
Domaine de Villarceaux (Chaussy,
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Dimanche 4 septembre à partir de
12h30 (de 6 euros à 12euros)
Dans ce magnifique parc de 60 hectares, la capitale musicale du Brésil
est à l’honneur avec 10 concerts et
50 artistes. Un fascinant voyage à
travers les multiples genres : bossa
et samba, mais aussi hip-hop afropunk, jazz ou encore rock. Avec
Criolo, Metá Metá, Bixiga70, Tulipa
R u i z , O s M u l h e re s N e g ra s ,
Guilherme Kastrup, Demônias Da
Garoa, DJ Mam.
En homenaje al cuento de Tendilla,
primer gobernador cristiano del
Alhambra, el conjunto español La
Grande Chapelle y la grande intérprete argelina Beihdja Rahal hacen
florecer de nuevo los ramos de la
Convivencia.
Polifonías sagradas, canciones
profanas y cantos arabe-andaluces
de tradición garnathi nos invitan a
imaginar los esplendores de esta
época de apertura y de utopía.
-El Niño, Auditorium Angele y
Roger Tribouilloy (Bondy, 93)
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El conjunto C Barré nos ofrece una
ópera de cámara concebida según
los siete poemas más intensos de
Federico García Lorca, poeta andaluz que supo unir cultura popular y
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sept des poèmes les plus intenses
de Federico García Lorca, poète
andalou qui a su unir culture populaire et avant-garde artistique.
50 artistes - 10 concerts
24
Domaine de Villarceaux (95)
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Dim 4 sept
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20h30
ENSEMBLE C BARRÉ
Le chant de Lorca
Renseignements et réservations
sur www.festival-idf.fr
ou par téléphone au 01 58 71 01 01.
EL NIÑO
ROCÍO MÁRQUEZ
ARCÁNGEL
Opéra de chambre
d’après des poèmes de Federico García Lorca
Œuvres de George Crumb et Frédéric Pattar
Auditorium de Bondy (93)
Théâtre
de la Cité internationale - Paris
Ven 30 sept
Sam 1er oct
20h30
20h30
www.festival-idf.fr
01 58 71 01 01 | Fnac-Carrefour : 0892 683 622
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Roger Tribouilloy (Bondy, 93)
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(de 13 euros à 18 euros)
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Informaciones y reservaciones en
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Notre-Dame-de-l’Assomption
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Samedi 17 septembre à 20h30 (de
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En hommage au comte de Tendilla,
premier gouverneur chrétien de
l’Alhambra, l’ensemble espagnol
La Grande Chapelle et la grande
interprète algérienne Beihdja
Rahal font refleurir les rameaux de
l a C o n v i v e n c i a . P o ly p h o n i e s
sacrées, chansons profanes et
chants arabo-andalous de tradition
garnathi nous invitent à imaginer
les splendeurs de cette époque
d’ouverture et d'utopie.
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T h é â t re d e l a C i t é
Internationale (París,
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En la tarima, Rocío
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dos voces que renuevan el flamenco de hoy
día, se apoderan de la
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G a rc í a L o rca y n o s
hacen descubrir su
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La Grande Chapelle ensemble vocal et instrumental
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Cité Internationale (Paris, 75)
Samedi 1er octobre à 20h30
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Sur scène, Rocío Márquez et
Arcángel, deux voix rénovatrices du
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García Lorca et nous en délivrent sa
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33 CONCERTS / 29 LIEUX
Cinéma - Bio - Mexique
Un cineasta
MEXICANO
Un cinéaste
MEXICAIN
por ricardo ariza
Ó
scar Menéndez Zavala
-Cuernavaca, Mor. México.
1934.- es uno de los cineastas
independientes mexicanos que hace poco
han pasado a formar parte del acervo de la
Cineteca Nacional. En 2014 realizó una
retrospectiva con 23 de sus documentales
más representativos: fue la propia
Cineteca la que se encargó de la digitalización.
par ricardo ariza
fotografió a y dialogó con, el gran escritor
José Revueltas.
En 1970 se trasladó a Francia, en donde
-con los documentales antes citados- realizó una nueva edición para la radio y la
televisión francesa, con el nombre de
Historia de un documento con eso narra el
clima político de los sesenta, el movimiento estudiantil y la estancia de los
líderes en la cárcel.
Ó
esclavitud, de los indígenas yaquis y mayas
en Valle Nacional, Oaxaca y en Yucatán; la
dramatización de un texto de Turner sobre
el derrocamiento del régimen de Francisco
I. Madero, e integra el testimonio de la
viuda del periodista, Ethel Duffy:
https://www.youtube.com/watch?v=LS_
ZqfOPKqg
scar Menéndez Zavala
(Cuernavaca, état de Morelos.
Mexique. 1934) est un cinéaste
mexicain indépendant qui a récemment
rejoint le patrimoine de la Cinémathèque
Nationale. En 2014, il a réalisé une
rétrospective comprenant 23 de ses
documentaires les plus représentatifs de
sa filmographie; c'est la Cinémathèque
elle-même qui s'est chargée de digitaliser
ses films.
Menéndez a étudié la peinture à l'Académie de San Carlos et le cinéma à l'Université Charles de Prague, dans l'actuelle
République Tchèque. Il a réalisé, pour
l'Institut National d'Anthropologie et
d'Histoire à Mexico, plus de 60 documentaires ethnographiques, la plupart au
contenu politique et culturel. Son travail a
toujours été à contre-courant.
Son premier film date de 1966 : Nous
sommes tous frères. En 1968, il était
professeur à l'École Nationale
Préparatoire numéro 6. Quand le mouvement étudiant éclata, il réalisa son
premier documentaire : Peuple, unis-toi,
qui couvre les journées du 26 juillet
jusqu'au 27 août. Ensuite, il réalisa le
documentaire 2 d'octobre, ici Mexico, dont
l'unité temporelle englobe l'actualité
depuis le premier jour des événements
jusqu’à cette date. Le projet est étoffé par
le matériel filmé par les prisonniers
politiques de Lecumberry. Óscar
Menéndez photographia l'écrivain José
Revueltas, qui supervisa le scénario de son
film.
En 1970, il déménagea en France où, avec
les documentaires précités, il réalisa une
nouvelle édition pour la radio et la télévision françaises, intitulée Histoire d'un
document, qui raconte le climat politique
des années soixante, le mouvement
étudiant et le séjour en prison de ses
leaders.
Durante su estancia en Chile, Óscar
Menéndez filmó Los mineros del salitre
1971, para el
gobierno de Salvador Allende, regresó a
México en 1973. En 1974 realizó un viaje a
China y filmó la serie El camino de China.
Fundó, junto con Gonzalo Martínez, el
Archivo Etnográfico del Instituto Nacional
Indigenista, del que fue nombrado director
en 1982. Siempre ha sido un promotor del
cine independiente. Hoy, es presidente de
la Asociación de Documentalistas de
México. Ha recibido numerosos premios,
como el del Quinto Centenario, 1er. lugar
en la Bienal de Documental, en el
VideoMed en Badajoz, España, en
Tashkent, URSS, en Polonia, premio
especial en Perú, Premio Nacional de
Periodismo, y se han organizado varios
homenajes en reconocimiento de su obra
como el del V Festival de la Memoria
Iberoamericana el 2 de Octubre de 2011.
Actualmente se realiza un largometraje
independiente sobre su labor cinematográfica que abarca ya más de 50 años.
Algunas películas de Óscar Méndez:
Todos somos hermanos era reflejo de lo
que pasaba en el país. El narrador de esa
película fue el músico Óscar Chávez, quien
era locutor de Radio UNAM, ahí se hacía el
sonido de las cintas de Menéndez. Otra de
las producciones importantes es México
bárbaro, basada en la obra homónima del
escritor estadunidense John Kenneth
Turner. Realizada en el año de 1966. El
guión es de Héctor Castro Ballier, Federica
Martin, Óscar Menéndez, Antonio Pérez
Elías. La música de Armando Zayas,
Rodolfo Sánchez Alvarado. Fotografía:
Óscar Menéndez. Productora Cine Nuevo.
Género Documental /Revolución
Mexicana.
Este documental de 78 min plasma las
impresiones de Turner acerca de la
explotación laboral, muy próxima a la
26
https://www.youtube.com/
watch?v=GLSQMvHHDpg
© crédit
Su primera película data de 1966: Todos
somos hermanos. Para 1968 él era
profesor de la Escuela Nacional
Preparatoria Núm. 6; al estallar el movimiento estudiantil hizo su primer documental: Únete Pueblo, que cubre desde el
26 de julio hasta el 27 de agosto, después,
realizó el documental 2 de octubre. Aquí
México, que comprende desde los primeros acontecimientos hasta esa fecha, el
proyecto se completa con el material
filmado por los presos políticos en
Lecumberry, ahí, Óscar Menéndez
https://www.youtube.com/
watch?v=GLSQMvHHDpg
© ricardo ariza
Menéndez estudió pintura en la Academia
de San Carlos y cine en la Universidad de
Carolina, en Praga, en la actual Czech
Republic. Realizó para el Instituto
Nacional de Antropología e Historia en
México varios documentales etnográficos.
Ha realizado más de 60, la mayor parte de
contenido político y cultural. Su labor se ha
dado a contracorriente.
Todos somos hermanos (1965); México
bárbaro (1966); Dos de octubre, aquí México
(1968) guion supervisado por José Revueltas.
Únete pueblo (1968); Historia de un documento
(1970) con material fílmico del movimiento
estudiantil de 1968 realizado clandestinamente en 1970 en el penal de Lecumberri; Las
manos del hombre (1974); La música y los
mixes (1978); Primer cuadro (1979); Hablan los
tarahumaras (1979); Espacios de Juan Rulfo
(1993), basado en el libro El sonido en Rulfo, del
compositor Julio Estrada.
Marcos, Marcos (1994 - 2001), relativo al
Movimiento Zapatista de Liberación Nacional y
a la marcha del ejército del EZLN hacia la
ciudad de México en 2001; Rubén Jaramillo
(1995); La batalla del Casino de la Selva
2001-2004; Libertad de expresión. Trayectoria
de Adolfo Mexiac, artista plástico (2009).
Nous sommes tous frères reflétait de ce
qui se passait dans le pays. Le narrateur de
ce film est le musicien Óscar Chávez, alors
animateur de Radio UNAM, studio où était
enregistré le son des films de Menéndez.
Une autre de ses productions importantes
est Mexico barbare, basée sur l’œuvre
homonyme de l'écrivain nord-américain
John Kenneth Turner. Réalisée en 1966, le
scenario est signé Héctor Castro Ballier,
Federica Martin, Óscar Menéndez et
Antonio Pérez Elías. La musique est de
Armando Zayas et Rodolfo Sánchez
Alvarado. La photographie d'Óscar
Menéndez. Production : Cine Nuevo. Genre
documentaire : Révolution Mexicaine.
Ce documentaire de 78 minutes retranscrit les impressions de Turner sur l'exploitation, proche de l'esclavage, des travailleurs indigènes yaquis et mayas dans les
régions de Valle Nacional, de Oaxaca et du
Yucatán ; Turner met en scène un de ses
textes écrit à propos de la chute du régime
de Francisco I. Madero, et comprend le
témoignage de la veuve du journaliste,
Ethel Duffy :
https://www.youtube.com/watch?v=LS_
ZqfOPKqg
Lors de son séjour au Chili, Óscar
Menéndez réalisa en 1971, pour le gouvernement de Salvador Allende, Les mineurs
du salpêtre. Il retourna au Mexique en
1973. En 1974 il voyagea en Chine et filma
la série Le chemin de Chine. Il fonda, avec
Gonzalo Martínez, l'Archive
Ethnographique de l'Institut National
Indigéniste, duquel il fut nommé directeur
en 1982. Il a toujours défendu le cinéma
indépendant. Aujourd’hui, il est président
de l'Association des Documentaristes de
Mexico. Il a reçu le “Prix National du
Journalisme” au Mexique dans la catégorie cinéma (1993); obtenu le premier prix
lors de la Biennale de vidéo organisée par
le Conseil National de la Culture et des
Arts; et le prix “Cinquième Centenaire”. Il a
aussi été promu lors de festivals de cinéma
à Bajadoz en Espagne, et à Tashkent, une
ancienne ville soviétique aujourd'hui
située en Ouzbékistan. Actuellement, il
réalise un long-métrage indépendant sur
son travail cinématographique, qui s'étend
déjà sur plus de 50 ans.
Quelques films d'Óscar Menéndez : Nous
sommes tous frères (1965) ; Mexique barbare
(1966) ; Deux d'octobre, ici Mexico (1968) dont le
scénario est supervisé par José Revueltas.
Peuple, unis-toi (1968) ; Histoire d'un document (1970) avec les images vidéographiques
du mouvement étudiant de 1968, et réalisé
clandestinement en 1970 dans la prison de
Lecumberry ; Les mains de l'homme (1974) ;
La musique et les Mixes (1968) ; Premier cadre
(1969) ; La parole aux Tarahumaras (1979) ;
Espaces de Juan Rulfo (1993), basé sur le livre
Le son de Rulfo, du compositeur Julio Estrada.
Marcos, Marcos (1994-2001), qui traite du
Mouvement Zapatiste de Libération Nationale
et de la marche de l'EZLN jusqu’à la ville de
Mexico en 2001 ; Rubén Jaramillo (1995) ; La
bataille du Casino de la Forêt (2001-2004) ;
Liberté d'expression (2009).
27
LES CHEMINS DU
CAFE - CUBA
texte et photos de olivier perpoint
LOS CAMINOS DEL
CAFÉ - CUBA
texto y fotos de olivier perpoint
La caficultura explica la edad de oro de
Santiago de Cuba en el siglo XIX. Llamado
en ese entonces la Nueva Orleans del
Caribe, situado en el centro de los
intercambios económicos e intercambios
de ideas.
Al fin del siglo XVIII, los franceses
escapándo de Santo Domingo se instalaron en Cuban, en la región de Santiago de
Cuba, una región favorable a la producción
del café. Trajeron con ellos, la habilidad
tecnológica, industrial y cultural gracias al
“Manual para el cultivo del café” de
Pierre-Joseph Laborie. Así es como los
franceses desarrollan la cultura del café
en las montañas cubanas, lo que constituye poco a poco la singularidad del país.
En el siglo XIX, Cuba se convirtió naturalmente en uno de los primeros países
productores y exportadores de café en el
mundo.
En el año 2000, la UNESCO declaró
“Patrimonio Mundial” a más de 170 ruinas
de plantaciones de café clasificadas como
“Paisaje arqueológico de las primeras
plantaciones del sur-este de Cuba” - la
Sierra Maestra.
Según la UNESCO, “los vestigios de las
plantaciones de café del siglo XIX cerca de
la Sierra Maestra constituyen un testimonio único de una forma innovadora de
agricultura en terrenos difíciles. Estos
iluminan la historia económica, social y
tecnológica de la región CaribeLatinoamérica.
De forma complementaria e independiente
a este proyecto, Malongo se comprometió,
con la asociación de los organismos
cubanos, a una reactivación de la caficultura de los grandes crudos en el oriente
cubano.
La Casa Dranguet:
Fue en el siglo XIX, la casa de un caficultor
franco-cubano, Carlos Dranguet Thomas.
Situado en el centro de la ciudad de
Santiago de Cuba, la Casa Dranguet es un
verdadero cruce de los Caminos del café
que permiten el descubrimiento de esta
historia común entre Francia y Cuba.
La creación de un centro cultural alrededor del patrimonio relacionado con el café
tiene una importancia significativa en el
proyecto. Recibiendo, desde el verano
2015, los turistas, los habitantes de
Santiago de Cuba y los profesionales, este
centro cultural es un lugar viviente, de
circulación de experiencias alrededor del
café y facilita los intercambios internacionales tanto comerciales como culturales.
La Casa Dranguet está estructurada en
dos espacios: uno de información, el otro
de formación. El torrefactor, al centro del
espacio museográfico permite el descubrimiento del proceso de transformación
del café y al aprendizaje de la degustación.
Una sala de conferencia y un café de arte
“Café Dranguet” están abiertos al público.
Los investigadores tendrán acceso a una
mediateca juntando los archivos históricos
de esta región. Asociada a la Fraternidad,
el lugar tiene por objetivo inspirar una
28
dinámica sociocultural y económica al
proyecto a un nivel local, regional y
nacional.
“LA FRATERNIDAD”: parque arqueológico de las primeras plantaciones de café
del sureste de Cuba – clasificadas en el
patrimonio de la Unesco.
Cuba et le café : Le contexte historique
dans la Sierra Maestra
Situada en las montañas de Santiago de
Cuba, esta plantación de cafeteros es una
de estas creadas por los productores de
origen francés procedente de la revolución
Haitiana de 1791.
La Fraternidad, que fue propiedad del
padre del poeta José Maria De Heredia, es
un sitio increíble localizado en un ambiente
natural de lujuria. Se parece a un edificio
de una bella arquitectura y un jardín
tropical compuesto de numerosas variedades de plantas que permitían a los
agricultores vivir en autarcía. Al final, este
edificio se transformará en museo,
presentando la vida y la cultura del café de
esa época, de la cual una parte será
dedicada a la acogida de artistas en
Residencias. Es así como los intercambios
interculturales alrededor de la historia de
las ideas y de la creación se harán de este
modo.
La caféiculture explique l’âge d’or de
Santiago de Cuba au XIXe siècle. On
l’appelle alors la Nouvelle Orléans des
Antilles, au cœur des échanges économiques et des échanges d’idées.
À la fin du XVIIIe siècle, les français fuyant
Saint-Domingue s’installent à Cuba, dans
la région de Santiago de Cuba, une région
favorable à la production de café. Ils y
apportent leur savoir-faire technologique,
industriel et culturel avec - entre autre - le
« Manual para el cultivo del café » de
Pierre-Joseph Laborie. Ainsi les français
développent la culture du café dans les
montagnes cubaines, ce qui constitue peu
à peu la singularité du pays. Au XIXe siècle,
Cuba s’est donc tout naturellement
converti en l’un des premiers pays producteur et exportateur de café dans le monde.
Por su nombre y su historia, La Fraternidad
es un sitio que lleva símbolos y valores. Los
caminos del café hacen parte de la línea
política y económica del país. Integrando la
población local a esta renovación tan
importante. La unión europea, la oficina
del Conservador de la Ciudad de Santiago
En 2000, l’UNESCO a déclaré «Patrimoine
Mondial» plus de 170 ruines de plantations
de café classées comme «Paysage
archéologique des premières plantations
du sud-est de Cuba» – la Sierra Maestra.
Selon l’UNESCO, « Les vestiges des
plantations de café du XIXe siècle au pied
© crédit
Cuba y el café: el contexto histórico de la
Sierra Maestra
de la Sierra Maestra constituent un
témoignage unique d’une forme novatrice
d’agriculture en terrain difficile. Ils
éclairent l’histoire économique, sociale et
technologique de la région CaraïbeAmérique latine. »
De manière complémentaire et indépendante à ce projet, Malongo s’est engagé, en
partenariat avec les organismes cubains, à
une relance de la caféiculture de grands
crus dans l’oriente cubain.
La casa Dranguet
Elle fut, au XIXe siècle, la maison d’un
caféiculteur franco-cubain, Carlos
Dranguet Thomas.
Située dans le centre ville de Santiago de
Cuba, la Casa Dranguet est un véritable
carrefour de Los caminos del café permettant la découverte de cette histoire
commune entre la France et Cuba.
La création d’un centre culturel autour du
patrimoine lié au café a une importance
significative dans le projet. En accueillant,
depuis l’été 2015, les touristes, les
habitants de Santiago de Cuba et les
professionnels, ce centre culturel est un
lieu vivant, de circulation d’expériences
autour du café et facilite les échanges
29
QUELQUES
HISTORIQUES :
Los caminos del Café:
un proyecto internacional.
Cofinanciado por la Unión Europea, este
proyecto dirigido por la Oficina del
Conservador de la ciudad de Santiago de
Cuba y la fundación Malongo, contribuye al
desarrollo socio-económico de la provincia de Santiago de Cuba. Para desarrollar
los Caminos del Café, un conjunto de
organizaciones cubanas y europeas se
juntaron a los creadores del proyecto para
compartir sus competencias en los
campos respectivos. Se trata de: Instituto
del Patrimonio Wallon – Bélgica, Casa del
Caribe – Santiago de Cuba, Asociación
general de los conservadores de las
colecciones públicas de Francia, Catedra
de Estudio Franco-Cubanos y Caribeños
Montaigne/Montesquieu –Santiago de
Cuba, Asociación Mundial de Expertos del
turismo – France, Federación de los
Parques Naturales Regionales de Francia
– Paris – Francia, Fundación Ludwig de
Cuba – La Habana – Cuba, Microclima
– Venecia – Italia.
Este proyecto de envergadura que su
Excelencia Hector Igarza, embajador de
Cuba en Francia, califica de “complejo
pero prometedor” se inscribe en los
valores fundamentales llevados por el
conjunto de los socios.
El CAFÉ… del cultivo a la taza
El cafeto es un arbusto que solo crece en
los climas calientes y húmedos de la zona
intertropical. Florece generalmente desde
los 3 años. Sus flores se transforman en
frutas llamadas cerezas. Es cuando están
bien rojas que las cerezas están listas para
ser cosechadas.
Es por eso que una minuciosa cosecha a la
mano es preferible.
Luego el grano se separa de la pulpa
espesa que lo protege. Dos métodos
pueden ser utilizados. La vía húmeda que
consiste a recoger las cerezas de su pulpa
por un despulpador mecánico, después se
ponen a fermentar en el agua, seguido de
un lavado y de un secado al sol. El otro
método, llamado vía seca consiste
simplemente a dejar las cerezas deshidratándose al sol.
Los granos son retirados de sus parches
gracias a un despachador. Luego, estos
pasan por varias selecciones que tienden a
eliminar los granos malos y residuos
indeseables.
El café verde es guardado en sacos de yute,
listo para ser exportado en un contener por
barco.
Cuando llega al país consumidor, el café
verde es torrificado. La torrefacción
consiste en cocinar los granos para realzar
sus numerosos componentes aromáticos.
El volumen del grano aumenta mientras
que aparece el buen olor del café. Una
torrefacción muy caliente y rápida quema
los granos, es por esto que Malongo
prefiere una torrefacción antigua que los
cocina bien a fondo. Los granos son
puestos a enfriar al aire libre de preferencia. El café puede entonces venderse en
grano. Es sobre todo molido en fábrica.
Varias moliendas son practicadas para un
futuro uso: expreso, café filtrado, etc.
Molido o en grano, el café es enseguida
condicionado en embalajes que protegerán sus cualidades y lo natural! Lo ideal
es el embalaje al vacío. Solo queda por
extraer el café con un maquina filtradora,
expreso o gracias a otros procedimientos
para tomar de las deliciosas tazas de café,
capuchinos y otras especialidades más.
1721: Arrivée du café dans la région
des Caraïbes.
1748: Installation de la première
plantation de café à Cuba.
1797-1807: Premier flux migratoire français de grande envergure
vers Cuba, depuis SaintDomingue.
1800-1808: Création des premières
plantations et des premières
h a c i e n d a s d a n s l a ré g i o n d e
Santiago de Cuba.
1809: Expulsion des français de
Santiago de Cuba suite à l'invasion
napoléonienne en Espagne.
1 8 1 4 - 1 8 1 7 e t 1 8 3 5 : S e co n d e
grande vague migratoire des français depuis la France et les EtatsUnis.
1820-1840: Boom de la production
caféière en zone orientale.
1 8 3 6 - 1 8 6 8 : Tro i s i è m e v a g u e
migratoire des français depuis la
France jusqu'à Santiago de Cuba.
1840-1868: Chute de la production
de café sur l'île.
1868-1878: Guerre des Dix Ans.
1895-1898: Guerre d'indépendance.
1902: Instauration de la République
de Cuba. Suite aux différentes
guerres, les plantations de café du
XIXe siècle sont pratiquement
abandonnées.
1940: Création de la "Seccion de
Excursiones" connu comme le
G ro u p e H u m b o l d t . P re m i è re
études en lien avec le patrimoine
caféier de Cuba.
1961: Création du "Museo-Cafetal"
La Isabelica par Fernando Boytel
Jambù.
1980-1990: Réalisation d'études
pour la conservation du patrimoine
culturel caféier faites par la Faculté
d'Architecture et le Département
d'Histoire de l'art de l'université de
Oriente.
1990: La Oficina del Conservador
de la Ciudad de Santiago de Cuba
conduit un programme d'intervention en faveur de la conservation du
patrimoine caféier.
2000: Déclaration du paysage
archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba
comme Patrimoine Mondial.
2014: Los Caminos del Café cofinancé par l’Union Européenne, la
OCC de Santiago de Cuba et la
Fondation Malongo.
30
internationaux tant commerciaux que
culturels.
Los caminos del café :
un projet international.
LE CAFÉ...
...DE LA PLANTATION ... À LA TASSE
La Casa Dranguet est structurée en deux
espaces : l’un d’information, l’autre de
formation. Le torréfacteur, au centre de
l’espace muséographique permet la
découverte du processus de transformation du café et l’apprentissage de la
dégustation. Une salle de conférence et un
café des arts « Café Dranguet » sont
ouverts au public. Les chercheurs auront
accès à une médiathèque rassemblant des
archives historiques de cette région.
Associée à La Fraternidad, le lieu a pour
mission d’insuffler une dynamique
socioculturelle et économique au projet à
un niveau local, régional et national.
Cofinancé par l’Union Européenne, ce
projet mené par la Oficina del Conservador
de la Ciudad de Santiago de Cuba et la
Fondation Malongo, contribue au développement socio-économique de la province
de Santiago de Cuba. Pour mener à bien
Los Caminos del Café, un ensemble
d’organisations cubaines et européennes
se sont associées aux créateurs du projet
pour apporter leurs expertises dans leurs
champs de compétences respectifs. Il
s’agit de : Institut du Patrimoine Wallon
– Belgique, Casa del Caribe – Santiago de
Cuba, Association Générale des
Conservateurs des Collections Publiques
De France, Catedra de Estudio FrancoCubanos y Caribenos Montaigne/
Montesquieu – Santiago de Cuba,
Association Mondiale de Experts du
Tourisme – France, Fédération des Parcs
Naturels Régionaux de France – Paris
– France, Fundacion Ludwig de Cuba – La
Habana – Cuba, Microclima – Venezia–
Italia.
Le caféier est un arbuste qui ne pousse que
sous les climats chauds et humides de la
zone intertropicale. Il fleurit généralement
dès 3 ans. Ses fleurs évoluent en fruits
appelés cerises. C'est lorsqu'elles sont
bien rouges que les cerises sont prêtes à
être cueillies. C'est pourquoi une minutieuse cueillette à la main est préférable.
« LA FRATERNIDAD » : parc archéologique des premières plantations de café
du sud-est de Cuba - classées au patrimoine de l’Unesco
Située dans les montagnes de Santiago de
Cuba, cette plantation de caféiers est l’une
de celles créées par des producteurs
d’origine française issus la révolution
Haïtienne de 1791.
La Fraternidad, qui fut propriété du père du
poète José Maria de Heredia, est un site
remarquable situé dans un environnement
naturel luxuriant.
Ce projet d’envergure que son Excellence
Hector Igarza, Ambassadeur de Cuba en
France, qualifie de « complexe mais
prometteur » s’inscrit dans les valeurs
fondamentales portées par l’ensemble des
partenaires.
Elle rassemble un bâtiment
d'une belle architecture et un
jardin tropical composé de
nombreuses variétés de plantes
qui permettaient autrefois aux
agriculteurs de vivre en
autarcie. À terme, le bâtiment
sera transformé en musée
présentant le mode de vie et la
culture du café à cette époque,
dont une partie sera dédiée à
l'accueil d'artistes en
Résidences. Ainsi, des
échanges interculturels autour
de l'histoire des idées et de la
création s'y feront ainsi.
© crédit
de Cuba y la Fundación Malongo desean
desarrollar el empleo y el turismo gracias
a una valorización socio-económica del
patrimonio cultural de Santiago de Cuba.
REPÈRES
Le grain est ensuite séparé de la pulpe
épaisse qui le protège. Deux méthodes
peuvent être utilisées. La voie humide qui
consiste à débarrasser les cerises du gros
de leur pulpe par un dépulpeur mécanique,
puis à les soumettre à une fermentation à
l'eau, suivie d'un lavage et d'un séchage au
soleil. L'autre méthode, dite voie sèche
consiste à simplement laisser les cerises
se déshydrater au soleil.
Les grains sont ensuite débarrassés de
leur «parche» à l'aide d'un déparcheur.
Puis ils subissent divers triages qui visent
à éliminer les grains défectueux et les
corps indésirables.
Le café vert est stocké en sacs de jute, prêt
à être exporté en containers par bateau.
Arrivé en pays consommateur, la café vert
est torréfié. la torréfaction consiste à cuire
les grains pour révéler leurs nombreux
composants aromatiques. le volume du
grain augmente tandis qu'apparait la bonne odeur du café. Une
torréfaction trop chaude et
rapide brûle les grains, c'est
pourquoi Malongo préfère une
torréfaction à l'ancienne qui les
cuit bien à cœur. Les grains sont
alors mis à refroidir, à l'air, de
préférence. Le café peut dès
lors être vendu en grain. Il est
plus souvent moulu en usine.
Diverses moutures sont
pratiquées pour une utilisation
future : expresso, café filtration,
etc.
Moulu ou en grain, le café est
ensuite conditionné dans des
emballages qui préserveront
ses qualités - et la nature!
L'idéal est l'emballage sous
vide. Il reste à extraire le café,
par une machine filtre ou
expresso ou grâce à d'autres
procédés pour déguster de
délicieuses tasses de café,
cappuccinos et bien d'autres
spécialités encore !
Par son nom et son histoire, La
Fraternidad est un site porteur
de symboles et de valeurs. Los
caminos del café s’inscrit dans
la ligne politique et économique
du pays. En intégrant la population locale à cette rénovation
d’envergure, l’Union
Européenne, la Oficina del
Conservador de la Ciudad de
Santiago de Cuba et la
Fondation Malongo souhaitent
développer l’emploi et le
tourisme par une valorisation
socio- économique du patrimoine culturel de Santiago de
Cuba.
31
32
© crédit
© tara
© crédit
34E MARCHÉ DE LA POÉSIE - PLACE SAINT-SULPICE - DU 8 AU 12 JUIN
ARMANDO ROMERO, (Cali, Colombia, 1944).
Perteneció al grupo inicial del nadaísmo, movimiento vanguardista literario de la década del 60 en Colombia. Distanciado de este movimiento y de
Colombia como país de residencia, viajó y residió en varios países de
América, Europa y Asia, entre ellos México y Venezuela. Actualmente vive
en los Estados Unidos En Grecia escribió su primera novela, Un día entre
las cruces (1993) y varios libros de poemas.
Entre sus libros figuran:
Poesía: Los móviles del sueño (Premio Mérida de Poesía, 1975); El poeta de
vidrio (Caracas, 1979); A rienda suelta (Buenos Aires, 1991), Agion Oros- El
Monte santo (Caracas, 2001), De noche el sol (Medellín, 2004); A vista del
tiempo (Medellín, 2004); Versos libres por Venecia (Venecia, 2010);
Amanece aquella oscuridad (Sevilla, 2012); Alquimia del fuego inútil
(México, 2012). Cuentos: El demonio y su mano (Caracas, 1975); La casa de
los vespertilios (Caracas, 1982); La esquina del movimiento (Caracas,
1992); La raíz de las bestias (México, 2005); y las novelas: Un día entre las
cruces (Bogotá, 1993) ; La piel por la piel (Caracas, 1997) y La rueda de
Chicago (Bogotá, 2004). Esta novela ganó el Premio a la mejor novela de
aventura (Latino Book Festival, New York, 2005). En 2011 ganó el Premio de
Novela Corta Pola de Siero (España) con su novela Cajambre (Bogotá,
Valladolid, 2012).
Su obra ha sido traducida al inglés, italiano, francés, portugués, griego,
árabe, rumano, hindi y alemán. Ha sido distinguido con el título de Charles
Phelps Taft Professor de la Universidad de Cincinnati. En el 2008 recibió el
título de Doctor Honoris Causa de la Universidad de Atenas, Grecia. En
2012 la revista literaria Aleph (Colombia) dedicó un número crítico completo, 160, a su obra.
33
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Tara Pacific
2016-2018
La Biodiversidad de los arrecifes coralinos
frente al cambio climático
Una cercanía inédita sobre biodiversidad
de los arrecifes
El carácter único de esta expedición
consiste primero que todo en su proximidad “transversal” de una zona geográfica
muy extendida, en este caso el Pacifico
donde se concentra más del 40% de los
arrecifes coralinos del planeta. Una
cercanía tan importante no había sido
efectuada en la actualidad a esta escala.
Según Serge Planes, investigador CNRS y
director científico de la expedición “Tara
Pacific tratará de revelar la biodiversidad
de un arrecife a la vez económico, genético, viral o bacteriano, para compararla a
la de masa de agua que la rodea. La meta
es hacerse una idea real de la diversidad
global de una colonia coralina”
La expedición permitirá traer nuevos
conocimientos sobre el papel aún desconocido realizado por los parámetros
biológicos, químicos o físicos en la vida de
las colonias coralinas y la capacidad de
estas últimas a adaptarse a los cambios
medioambientales.
La expedición Tara Pacific atravesará un
largo gradiente de biodiversidad que
alcanzará su máximo en el “Triángulo de
Coral” en Asia del Sureste. Durante la
expedición, cuarenta archipiélagos van a
ser estudiados de manera idéntica para
entender las variaciones de la biodiversidad mediante tres especies de arrecifes:
dos corales y un pequeño invertebrado de
la familia de los hidruros.
Para una proximidad comparativa e
interdisciplinaria, los científicos trataran
de regresar al pasado reciente de las
colonias coralinas, a observar la evolución
contemporánea de los arrecifes, teniendo
en cuenta el futuro, especialmente a
través de las modelizaciones.
A parte del estado de salud del arrecife y
su biodiversidad en diferentes niveles, el
equipo científico se interesara a las
capacidades de resistencia, de adaptación
y de resistencia de estos ecosistemas. Un
último eje de estudio tratará las eventuales aplicaciones de la biología coralina
para la búsqueda medical.
Sensibilizar y compartir los asuntos
medioambientales
“Si la comunidad científica necesita de
36
estos nuevos datos, los actores locales e
internacionales también. Tara contribuirá
a una mejor comprensión de los asuntos
en relación con la cuna de la biodiversidad:
los arrecifes tan importantes para el futuro
de las poblaciones, principalmente en las
pequeñas islas” indica Etienne Bourgois,
presidente de la Fundacion Tara
Expeditions.
La Fundación Tara Expediciones aprovechara esta expedición para llamar la
atención de los actores políticos y del
mudo económico, sensibilizar la sociedad
sobre los asuntos ecológicos más
urgentes al igual que las problemáticas
sobre las poblaciones que dependen de la
buena salud del océano.
Numerosas escalas en el Pacifico y en Asia
permitirán compartir con la mayoría,
pequeños y grandes, estés asuntos
medioambientales.
Etapas mayores
Panama, Malpelo (Colombie), Ile de
Pâques, Papeete (Polynésie Française),
Iles Cook, Samoa, Wallis et Futuna, Iles
Marshall, Micronésie, Mariannes, Japon,
Taïwan, Fidji, Nouvelle Zélande, Nouvelle
Calédonie, Papouasie Nouvelle Guinée,
Philippines, Chine, Hong Kong, Corée du
Sud, …
Traducción: Marcelo Gómez
© tara
L
a goleta científica Tara sale de su
puerto de amarre del Loriente el 28
de mayo 2016 hacia una nueva
expedición en Asia-Pacifica. Tara cruzará
el océano Pacifico en 100 000 km durante
más de dos años. A bordo, un equipo
científico interdisciplinario, coordinado
por el CNRS y el Centro científico de
Mónaco (CSM). Su objetivo es examinar de
manera inédita, la biodiversidad de los
arrecifes coralinos y su evolución frente al
cambio climático y a las presiones antrópicas. Esta aventura está apoyada por el
CNRS, Paris Ciencias y Letras, el CEA, el
CSM y numerosos socios públicos y
privados.
De Este a Oeste y de Sur a Norte, Tara
recorrerá el océano Pacifico para descubrir la diversidad de los arrecifes coralinos
y entender mejor sus capacidades de
adaptación a los cambios climáticos.
Desde el canal de Panamá hasta el
archipiélago de Japón (2016-2017), luego
desde Nueva Zelanda hasta en China
(2017-2018), la goleta atravesará 11 husos
horarios a través del océano más amplio
del planeta, juntando sobre todo las tierras
insulares y los arrecifes más alejados del
planeta.
37
38
Sensibiliser et partager les enjeux
environnementaux
« Si la communauté scientifique a besoin
de ces nouvelles données, les acteurs
locaux et internationaux aussi. Tara
contribuera à mieux comprendre les
enjeux qui touchent ces berceaux de
biodiversité que sont les récifs et qui
importent tant pour l’avenir des populations notamment dans les petites îles »
indique Etienne Bourgois, président de la
Fondation Tara Expéditions.
La Fondation Tara Expéditions profitera de
cette expédition pour interpeler les
acteurs politiques et le monde économique, sensibiliser la société aux enjeux
écologiques les plus urgents ainsi qu’aux
problématiques rencontrées par les
populations qui dépendent de la bonne
santé de l’océan. De nombreuses escales
dans le Pacifique et en Asie permettront de
partager avec le plus grand nombre, petits
et grands, ces enjeux environnementaux.
UR
E + PISCO SO
Etapes majeures
Panama, Malpelo (Colombie), Ile de
Pâques, Papeete (Polynésie Française),
Iles Cook, Samoa, Wallis et Futuna, Iles
Marshall, Micronésie, Mariannes, Japon,
Taïwan, Fidji, Nouvelle Zélande, Nouvelle
Calédonie, Papouasie Nouvelle Guinée,
Philippines, Chine, Hong Kong, Corée du
Sud, …
LE PÉROU À PARIS
Venez déguster un pisco accompagné
d’un ceviche à la Casa Picaf lor.
Di f férent s cockt ails et piqueos à découvrir :
Pisco Sour, Maracuya Sour, Pisco Punch...
Ceviche Tradicional, Ceviche de Bar, Ceviche Nikkei,
Trio de causas, Salade de Quinoa...
Crédits photos : Mauricio Alvarez
D’est en ouest et du sud au nord, Tara
parcourra l’océan Pacifique pour découvrir
la diversité des récifs coralliens et mieux
appréhender leurs capacités d’adaptation
aux changements climatiques. Du canal
de Panama à l’archipel du Japon (20162017), puis de la Nouvelle Zélande
jusqu’en Chine (2017-2018), la goélette
croisera 11 fuseaux horaires à travers
l’océan le plus vaste de la planète, joignant
notamment les terres insulaires et les
récifs les plus isolés de la planète.
VE
Outre l’état de santé du récif et sa biodiversité à différents niveaux, l’équipe scientifique s’intéressera aux capacités de
résistance, d’adaptation et de résilience de
ces écosystèmes. Un dernier axe d’étude
portera sur les éventuelles applications de
la biologie corallienne pour la recherche
médicale.
© tara
Alors que les récifs coralliens couvrent
moins de et 0,2% de la superficie des
océans, ils réunissent près de 30% de la
biodiversité marine connue. Leur santé est
donc cruciale pour la diversité des espèces
qu’ils abritent mais aussi pour l'humanité.
Alors qu’une grande partie des récifs tend
à disparaître ces dernières années,
étudier cet écosystème fragile et menacé
devient une priorité.
CH
I
Leur objectif est d’ausculter de manière
inédite la biodiversité des récifs coralliens
et leur évolution face au changement
climatique et aux pressions anthropiques.
Cette aventure est soutenue par le CNRS,
Paris Sciences et Lettres, le CEA, le CSM et
de nombreux autres partenaires publics et
privés.
Une approche inédite de la biodiversité
des récifs
Le caractère unique de cette expédition
consiste tout d’abord en son approche «
transversale » d’une zone géographique
très étendue, en l’occurrence le Pacifique,
où se concentre plus de 40 % des récifs
coralliens de la planète. Une telle
approche n’avait encore jamais été
réalisée jusqu’à présent à cette échelle.
Selon Serge Planes, chercheur CNRS et
directeur scientifique de l’expédition, «
Tara Pacific tentera de dévoiler la biodiversité d’un récif, à la fois génomique,
génétique, virale ou bactérienne, pour la
comparer à celle de la masse d’eau qui
l’entoure. Le but est de se faire une idée
réelle de la diversité globale d’une colonie
corallienne. »
Elle permettra également d’apporter de
nouvelles connaissances sur le rôle encore
inconnu joué par les paramètres biologiques, chimiques ou physiques dans la vie
des colonies coralliennes et la capacité de
ces dernières à s’adapter aux changements environnementaux.
L’expédition Tara Pacific traversera un
très large gradient de biodiversité qui
atteindra son maximum au « Triangle de
corail » en Asie du Sud-Est. Au cours de
l’expédition, quarante archipels seront
étudiés de façon identique pour appréhender les variations de la biodiversité à
travers trois espèces récifales : deux
coraux et un petit invertébré de la famille
des hydraires. Par une approche comparative et interdisciplinaire, les scientifiques
tenteront de remonter dans le passé
récent des colonies coralliennes, d’observer l’évolution contemporaine des récifs et
d’en envisager le futur, notamment à
travers des modélisations.
CEV
L
a goélette scientifique Tara quittera
son port d’attache de Lorient le 28
mai 2016 pour une nouvelle expédition en Asie-Pacifique. Elle sillonnera
l’océan Pacifique sur près de 100 000 km
pendant plus de deux ans avec, à son bord,
une équipe scientifique interdisciplinaire,
coordonnée par le CNRS et le Centre
Scientifique de Monaco (CSM).
LE DÉCOU
E
La biodiversité des récifs coralliens face
au changement climatique
U
RM
RT
FO
Tara Pacific 2016-2018
CASA PICAFLOR / Ceviche-Piscobar
Ouvert du mardi au samedi de 18 h. à minuit.
5, rue Tiquetonne • 75002 Paris
M° Etienne Marcel / Les Halles • Tél. : 09 81 77 32 00
www.casapicaflor.fr • [email protected]
FB : casapicaflor ceviche piscobar
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Anotaciones
Annotations
por javier leibiusky
par javier leibiusky
[email protected]
¿Son felices?
¿Escapan de algo?
¿Son personas? ¿O sólo
espectros que luego desaparecen como si se los hubiera
tragado la tierra?
¿Adónde irán?
A veces me pregunto: ¿Y si se
quedaran? ¿Morirían? ¿Tendrán
miedo de admitir que son
comunes y simples? ¿Y por qué
tengo esa sensación de pérdida
en ellos? ¿Por qué esa sensación de que en el fondo anhelan
encontrar un lugar?
Où vont tous ces gens qui s'en
vont ?
Quand arrivent-ils ?
Comment arrivent-ils ?
Astor Piazzolla et moi, assis par
terre. Moi en chair et os, lui une
pure abstraction dansant dans
les airs, rebondissant sur les
murs, le plafond et le sol.
Où vont-ils ?
Silence.
Je me suis levé et j'ai regardé
par la fenêtre. La ville dormait
¿Querrán?
Si la gente escuchara al músico
callejero antes de arrojar las
monedas, los que se van, ¿no
intentarían quedarse?
Si aquellos adictos al movimiento, se aquietaran – sólo una
vez -, ¿no les quedaría tiempo
para escuchar al músico y su
instrumento?
Cuando prometen quedarse,
¿debemos tomarlo como una
advertencia? ¿Una amenaza?
Le musicien, que voulait-il ?
Être entendu ? Recevoir de
l'argent ?Je sortis mon stylo
quatre-couleurs et je notai en
rouge :
Où vont tous ces gens qui s'en
vont ? Et moi, j'allais où ?
Cela je l'ai noté en bleu.
Le bandonéon suggérait que la
réponse était aussi volatile que
la fumée d'une pipe. Douce et
éphémère. Pourquoi les gens
s'en vont-ils ? Quelle est la
raison profonde qui pousse ces
gens qui passent leurs vies à
partir ?
Sont-ils heureux ?
S'échappent-ils de quelque
chose ?
Sont-ils humains ? Ou s'agit-il
de spectres qui disparaissent
comme avalés par la terre ?
Où iraient-ils ?
Et s'ils restaient ?
Mourraient-ils ? Ont-ils peur
d'admettre qu'ils sont simples ?
Pourquoi je ressens comme une
perte chez eux ? Pourquoi j'ai ce
sentiment qu'au fond d'eux ils
veulent rester ?
Voudraient-ils ?
S'ils écoutaient le musicien
avant de jeter la pièce, ceux qui
partent n'essaieraient-ils pas de
rester ? Si les addicts au
mouvement restaient tranquilles – juste une fois – n'auraient-ils pas le temps d'écouter
le musicien et son instrument ?
Quand ils promettent de rester,
devons-nous le prendre comme
un avertissement ?
Une menace ? Une utopie ?
encore et moi debout, je criai : «
Où vont-ils ? ». L'employé du
guichet du métro me regarda
avec surprise.
« Excusez-moi monsieur, y-a-t-il
un problème ? ». Je regardai
autour de moi. Tout le monde
me fixait du regard. Je payai
mon ticket puis descendis sur le
quai.
Il y avait un homme qui jouait du
violoncelle. Je restai quelques
instants à l'écouter. Les gens
passaient comme s'ils étaient
programmés par un maniaque
délirant, et comme des
automates ils jetaient des
pièces dans l'étui vide posé à
côté du musicien.
¿Utopía?
Utopía. No lugar. Como el subte.
Espera, transición, transbordo.
Tras... ¿Detrás de qué?
Tal vez un eslabón perdido
entre una etapa vieja y otra
nueva. Y si no está perdido, al
menos no desea ser encontrado. Por eso carece de tiempo
y espacio.
Espectros.
Músicos ejecutando monedas y
transeúntes que les arrojan
violoncelos.
40
Utopie. Un non-lieu. Comme le
métro. Attente, transition,
connexion. Peut-être s'agit-il
juste d'un chaînon manquant
entre une étape ancienne et une
autre, neuve. Et si le chaînon
n'est pas tout à fait manquant
alors il ne veut pas être trouvé.
C'est pour cela qu'il manque de
temps et d'espace.
Spectres.
Musiciens qui jouent sur des
pièces et passants qui leur
jettent des violoncelles.
Traduit de l'espagnol par
Javier Leibiusky
Relecture – Anne Marie Haas
© crédit
¿Adónde va toda la gente que
se va?
¿Cuándo llega?
¿Cómo llega?
Astor y yo, sentados en el suelo.
Yo de carne y hueso, él pura
abstracción, danzando en el
éter, rebotando en paredes,
techo y piso.
“¿Adónde van?”
Silencio.
Me levanté del piso y me asomé
por el balcón. La ciudad ya
dormía, y yo ahí parado grité:
“¿Adónde van?” El empleado de
la boletería me miró asustado.
“Disculpe señor, ¿le pasa algo?”
Miré a mis alrededores. Todo el
mundo tenía la mirada clavada
en mí. Pagué el viaje y bajé por
las escaleras hacia los andenes.
Había un hombre tocando el
violoncelo. Me quedé escuchándolo. Las personas
bajaban como si estuvieran
programadas por algún
maniático delirante y cual
autómatas arrojaban monedas
dentro del estuche vacío del
músico.
Al músico, ¿qué le interesa más?
¿Que lo escuchen? ¿Que le
arrojen monedas?
Me compré una lapicera de
colores y anoté en rojo:
“¿Adónde va toda la gente que
se va?” Y yo, ¿adónde estaba
yendo?
Esto último lo anoté en azul.
El bandoneón sugería que la
respuesta era tan volátil como
el humo de una pipa. Dulce y
efímero. ¿Por qué se va la gente
que se va? ¿Cuál es el motivo
que se esconde detrás de las
personas que andan por la vida
yéndose?
41
ASTRONOMÍA - ASTRONOMIE
Le nom de la Terre devrait être remplacé par l'Océan car celui-ci couvre 80% de la planète. La présence de la Lune et du Soleil est à
l'origine de forces de gravitation qui produisent les marées. Le niveau de la mer augmente à cause du réchauffement climatique.
42
© rosan harmens
El nombre de la Tierra debería ser Océano, porque este cubre el 80 % del planeta. La influencia de la Luna y el Sol son el origen de las
fuerzas gravitacionales que producen las mareas . Ahora el nivel del mar aumenta con el recalentamiento terrestre
43
E L
C A F É
C U L T U R A L
Reencuéntrate con todo lo que extrañas.
Le Chien qui Aboie Présente
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46
Maison de
l’Amérique Latine
en Rhône-Alpes
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47
LES JOURNÉES
EL CAFÉ LATINO
05 JUIN
ENTRÉE
LIBRE
COURS DE DANSE ET SPECTACLE DE SALSA : CALISABOR
GROUPE EXPERIMENTAL COSTARICAIN : CIMARRONA LA ORIGINAL DOMINIQUEÑA
MUSIQUE CUMBIA, SURF & ELECTRO : WAYKIKI BOYS
DANSES, MUSIQUES ET CHANTS BOLIVIENS : AMANKAYMARA
DANSE PERUVIENNE MARINERA : AMERICA ANDINA
CHANT ET GUITARE : JUAN CARLOS MOYA – CHANTS LATINO-AMERICAINS : CHORALE POPAYAN
GUITARE
ET POESIE : YVAN TRESKOW ET VLADIMIR BELTRAN
GUI
EXPOSITION DE PEINTURES ET ATELIER BODYPAINTING : MARISSA LOPEZ
EXPOSITION SCULPTURES EN BOIS : JUAN CARLOS GOMEZ CAMPUSANO
CONFERENCE : L’ESPAGNOL DANS LE MONDE MODERNE
CONFERENCE ET FILM : EL PERRO PERUANO
La Chambre de Commerce Latino-américaine et le magazine El Café Latino vous invitent
au dernier événement de la Semaine de l’Amérique Latine en partenariat
avec le Ministère des Affaires étrangères.
Péniche Le Cercle de la mer - 05 Juin à 14h00 - 23h00
Port de Suffren 75007 Paris, au pied de la tour Eiffel
PLUS D’INFORMATIONS WWW.ELCAFELATINO.ORG - WWW.CCLAM.ORG
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