reborn in the usa

Transcripción

reborn in the usa
VolleyWorld
1/2009
OFFICIAL MAGAZINE - REVUE OFFICIELLE - REVISTA OFICIAL
FEDERATION
INTERNATIONALE
DE VOLLEYBALL
REBORN IN THE USA
How embracing teamwork made America golden again
®
Winning solutions !
Taraflex Sports Flooring
Protection, Precision
Performance, Perfection
GERFLOR
43, boulevard Garibaldi - 69170 Tarare - France
Tel.: +33 4 74 05 40 00
Fax: +33 4 74 05 04 60
e.mail: [email protected]
www.gerflor.com
VolleyWorld
1/2009
FEDERATION
INTERNATIONALE
DE VOLLEYBALL
REBORN IN THE USA
How embracing teamwork made America golden again
Cover_4.indd 1
16-04-2009 12:10:33
Cover photo:
USA’s Riley Salmon,
Lloy Ball and a
teammate celebrate
at the 2008 Olympic
Games in Beijing
Publication Managing
and Editorial Committee
Fédération Internationale
de Volleyball
Château Les Tourelles
Edouard-Sandoz 2-4,
1006 Lausanne, Switzerland
Tel. 0041-21-3453535
Fax 0041-21-3453545
www.fivb.org
Managing Editor
Luigi Magistro
(Digital Print)
Editorial
FIVB
Production
Digital Print
Via Risorgimento, 84
Mazzo di Rho (MI) Italy
Tel. 0039-02-93902729
Reproduction
Reproduction of any article or
part of the magazine
is authorised, providing that
the source is explicitly cited
Contributions
Typed articles are accepted in
the following languages:
French, English
Advertising
FIVB
VOLLEYWORLD 1/2009
OFFICIAL MAGAZINE - REVUE OFFICIELLE - REVISTA OFICIAL
CONTENTS
EDITORIAL
Mass Volley Points to Future
Le Volleyball de masse vise l’avenir
2
MASS VOLLEY
The Power of Mass Volley
La puissance du Volleyball de masse
4
THE BIG PICTURE
Sergio: The Leaping Libero!
Sergio: Le libero sauteur!
6
FIVB PRESS COMMISSION
Ten Years of the Press Commission
Dix ans de commission de presse
8
USA MEN’S VOLLEYBALL
How USA Teamwork
Brought Glory Days Back
Comment le travail
d’équipe a ramené les
USA au premier plan
BEACH VOLLEYBALL
Misty Runs Rule on 2009
SWATCH FIVB World Tour
Misty se prononce sur le Circuit
mondial SWATCH FIVB 2009
16
30
CSV
Zen and the Art of Motorvehicle
Maintenance
Le Zen et l’art de l’entretien
des véhicules à moteur
41
CEV
The Russian Revolution
La révolution russe
42
SPANISH VERSION
43
Photographs
FIVB Archives
Subscriptions
Annual Subscriptions:
60 Swiss Francs
Printer
IRL, Switzerland
VolleyWorld
1
EDITORIAL
IT IS VITALLY IMPORTANT THE FIVB PRESIDENT
SUPPORTS GRASSROOTS INITIATIVES THAT AIM
TO DEVELOP THE INTEREST OF YOUNGSTERS
Mass Volley Points
to Future
T
he FIVB has a host of top-class international events of which we are justifiably
proud: the FIVB World Championships, World Cups, World Grand Prix, World
League, Grand Champions Cup. On the Beach Volleyball side, the SWATCH FIVB
World Tour and SWATCH FIVB World Championships are the glittering highlights. And of
course, for both disciplines, there are the Olympic Games.
All these events make up the pinnacle of our sport and it is my duty and honour to
attend these fantastic spectacles. But I must not forget that while the “tip of the
pyramid” is important the FIVB President must also pay attention to the “base” that
supports it.
That “base” is the grassroots of the game. Without it, Volleyball would have difficulty
existing. This is why I believe it is vitally important the FIVB President supports
grassroots initiatives that aim to develop the interest of youngsters and promote the
sport at a national level.
One such exciting initiative is Mass Volley – events where thousands of children can join
together to enjoy fun Volleyball-related activities. A Mass Volley section was recently
opened on the FIVB website, where previous models of events in Portugal, France,
Sweden and Canada are there for all to see.
The FIVB President needs to be visible at events such as these to show his support. I
must not attend only the top events. Thus, I will travel to a Mass Volley event this year
to see, hear and feel how our sport is developing at a grassroots level.
Development is crucial in all areas of our sport but it needs to be balanced, between the
elite and masses, between a sporting approach and business approach and between
high-level competition and grassroots development.
Development needs necessary investment and investment needs returns. Highly
commercialized competitions such as some of the ones I mention earlier have to
provide financial returns to the FIVB after more than 10 years of continuous investment.
And investment for development in the budget must be used – and used wisely.
One of my goals as FIVB President is to improve and increase our commitment to
Volleyball development projects. My attendance and support of an upcoming Mass
Volley event is the beginning of the FIVB’s renewed support of our game’s lifeblood.
Mr. Jizhong Wei
FIVB President
2
VolleyWorld
IL EST VITAL QUE LE PRÉSIDENT DE LA FIVB
SOUTIENNE LES INITIATIVES DE LA BASE QUI
VISENT À STIMULER L’INTÉRÊT DES JEUNES
Le Volleyball de masse
vise l’avenir
L
a FIVB a une série de compétitions internationales de haut niveau dont elle est, à juste
titre, fière: les Championnats du monde FIVB, les Coupes du monde, le Grand Prix
mondial, la Ligue mondiale, la Coupe des grands champions. Pour le Beach Volleyball,
le Circuit mondial SWATCH FIVB et les Championnats du monde SWATCH FIVB sont les
événements les plus marquants et passionnants. Puis il y a bien sûr, pour les deux
disciplines, les Jeux Olympiques. Tous ces événements représentent l’apogée de notre sport
et j’ai le devoir et l’honneur d’assurer ma présence à ces spectacles extraordinaires.
Je ne dois cependant pas oublier pour autant que si le «sommet de la pyramide» est
important, le Président de la FIVB doit également s’occuper du «socle» qui la soutient.
Ce «socle» est la base du jeu. Sans lui, le Volleyball aurait du mal à exister. C’est pourquoi je
pense qu’il est d’une importance vitale que le Président de la FIVB soutienne les initiatives de
la base qui visent à stimuler l’intérêt des jeunes et à promouvoir le sport à l’échelle nationale.
Une de ces initiatives passionnantes est le Volleyball de masse – des événements qui
permettent à des milliers d’enfants de se divertir en participant à des activités de loisir axées
sur le Volleyball. Une section consacrée au Volleyball de masse vient d’être ouverte sur le site
web de la FIVB, où des exemples d’événements organisés au Portugal, en France, en Suède
et au Canada sont à la disposition de tous. Le Président de la FIVB doit assurer sa présence à
ce genre d’événements pour témoigner son soutien. Il ne doit pas participer seulement aux
événements les plus importants. C’est pourquoi je me rendrai cette année à un événement
de Volleyball de masse pour voir, entendre et sentir comment notre sport se développe à la
base. Le développement est crucial dans tous les domaines de notre sport, mais il doit être
équilibré entre élite et masses, entre approche sportive et approche commerciale et entre
compétitions de haut niveau et développement de la base. Le développement exige des
investissements et ces investissements doivent avoir un rendement. Les compétitions très
commercialisées, telles que quelques-unes de celles que j’ai mentionnées plus haut, doivent
assurer des retours financiers à la FIVB après plus de dix ans d’investissements constants.
En outre, les investissements pour le développement prévus dans le budget doivent être
utilisés, mais avec sagesse. Un de mes objectifs en tant que Président de la FIVB est
d’améliorer et d’accroître notre engagement pour les projets de développement du Volleyball.
Ma présence et mon soutien à l’occasion d’un prochain événement de Volleyball de masse
marquera le début d’un soutien renouvelé de la FIVB pour cet élément vital de notre jeu.
M. Jizhong Wei
Président de la FIVB
VolleyWorld
3
MASS VOLLEY
4
2
VolleyWorld
The Power of
Mass Volley
La puissance du Volleyball de masse
A
s shown by these stunning photos,
Mass Volley is a fantastic way of
generating interest in the sport of
Volleyball. Thousands of children have
already enjoyed these fun-packed events in
countries such as Finland (bottom and
opposite page, top) and Portugal (below and
opposite page, bottom). There are more to
come in 2009.
S
elon ces impressionantes photos, le
Volleyball de masse est une façon
merveilleuse de créer de l’intérêt pour le
Volleyball. Des milliers d’enfants se sont déjà
amusés lors de ces événements dans des
pays tel que la Finlande (tout en bas et
ci-contre en haut) et le Portugal (ci-dessous et
ci-contre en bas). D’autres manifestations sont
prévues pour l’année 2009.
VolleyWorld
5
THE BIG PICTURE
6
VolleyWorld
Sergio: The
Leaping Libero!
Sergio: le libero sauteur!
G
oing, going, gone: Sérgio of Brazil
goes above and beyond the call of
duty – and hoardings – with this
spectacular piece of play during the Beijing
Olympics. Unfortunately the veteran libero
can’t quite keep on his feet and ends up flat
on his face in front of Brazil captain Giba.
I
l part, il part, il est parti: le Brésilien Sérgio se
dépasse et dépasse toutes les attentes avec
cette action spectaculaire aux Jeux
Olympiques de Beijing. Le vétéran libero n’arrive
malheureusement pas à garder son équilibre et
s’étale devant le capitaine brésilien Giba.
VolleyWorld
7
FIVB PRESS COMMISSION
By Michel
Hénault
Ten Years of the Press
Commission
The 1993 Press Commission led by Dr. Rubén Acosta (second from right) and Michel Hénault (far right)
La Commission de presse de 1993 dirigée par le Dr. Rubén Acosta (deuxième à droite) et Michel Henault
(premier à droite)
A STRATEGY
CREATED BY
PROFESSIONAL
JOURNALISTS
TO SERVICE
THE AMBITIONS
AND IMAGE
OF THE FIVB
8
VolleyWorld
T
en years! It has already been 10 years that
the Press Commission, in its current form,
has been presiding over the information
coming out of the FIVB. The Press Commission
followed on the heels of the defunct Mass Media
Commission which, in 1999, was split into two
parts – one devoted to the printed press and the
other to television – a logical consequence of the
growing power of the two sectors after several
years of experimentation in an effort to identify a
strategy suitable to the ambitions of the FIVB.
After the headquarters were moved from Paris to
Lausanne, former President Dr. Rubén Acosta felt
strongly that there was a need for a consultative
communications body to support his development
plans in terms of both sport and marketing. The
1986 FIVB Men’s World Championship in France
Dix ans de commission de presse
Dr. Rubén Acosta, seated at the head of the table, leads the FIVB Press Commission in 1995
Le Dr. Rubén Acosta, assis en tête de table, conduit la Commission de presse de la FIVB en 1995
D
ix ans. Dix années déjà que la
Commission de Presse, dans sa forme
actuelle, préside aux destinées de
l’information de la Fédération Internationale de
Volleyball. Elle a fait suite à la défunte
Commission des Mass Media qui, en 1999,
s’est retrouvée scindée en deux, la presse d’un
côté et, de l’autre, la télévision.
Ce fut le résultat logique de la montée en
puissance des deux secteurs après quelques
années de mise en place et de balbutiements à
la recherche d’une stratégie adaptée aux
ambitions de la FIVB.
L’ex-président de la FIVB, le Dr. Ruben Acosta,
une fois le transfert du siège de Paris à
Lausanne, avait vivement ressenti la nécessité
de disposer d’un organisme consultatif de
UNE STRATÉGIE
DE JOURNALISTES
PROFESSIONNELS
AU SERVICE DES
AMBITIONS ET DE
L’IMAGE DE LA FIVB
VolleyWorld
9
FIVB PRESS COMMISSION
gave him an opportunity to lay the foundation for such
a body. He managed to convince a small number of
professional journalists that his plan was no longer just
a utopian dream. Two objectives clearly emerged – the
production and diffusion of quality information about
Volleyball, and an effective organization to welcome
the press at the time of international competitions, all
in an effort to give the FIVB as modern and as positive
an image as possible.
A “HARD CORE” OF PROFESSIONALS
BORROWED FROM THE INTERNATIONAL
OLYMPIC COMMITTEE
After several more or less formal meetings
organized mostly through friendly connections, Dr.
Acosta decided to rely on a “hard core” composed
of the directors of international press agency
sports services, almost all of whom were
members of the International Olympic Committee
press commission. It was at the time of the 1992
Olympic Games in Barcelona that Dr. Acosta
succeeded in convincing them to participate. The
group included, in particular, Morley Myers (UPI),
Dianmin Gao (Chine Nouvelle), and Michel Hénault
(AFP). Joining the group soon thereafter was Elias
Sporidis, president of the European section of the
Association de la Presse Sportive (AIPS), followed,
at a later date, by Hiroshi Takeuchi (Kyodo).
Subsequent additions included specialists such as
10
VolleyWorld
Fernando Lima (O Globo TV) and a few others who
sat on the Mass Media Commission between
1993, the year of its first official meeting, and
1998. Dr. Acosta was so determined to achieve
results that he himself presided over this body,
until the turn of the century when that role was
assumed by Hénault, who had by then retired from
journalism and was convinced it was necessary to
separate the printed press and television, as their
objectives and needs were different. The new
Press Commission then set out to draw up a
strategy whose progressive implementation
resulted in the creation of a unique intercontinental
network. The results of this operation, of which the
FIVB can be proud today, could have been achieved
much more rapidly if the Press and Information
Department of the FIVB had been able to benefit
from the same personnel stability it enjoys today.
Indeed, the situation has greatly improved. This is
fortunate, because permanent changes, sometimes
coming in rapid succession, have slowed down
considerably the implementation of structures.
THE PRESS ATTACHÉS OF THE
CONFEDERATIONS:
ESSENTIAL COGS IN THE WHEEL
The FIVB and its new President Jizhong Wei now
have at their disposal a large network of press
communication. En appui à ses plans de
développement aussi bien en matière de sport
que de marketing.
Le championnat du monde masculin de 1986
en France devait lui donner l’occasion de jeter
les bases de son dispositif. Il réussit à
convaincre un petit nombre de journalistes
professionnels que son programme ne relevait
pas plus de l’utopie que du rêve.
Deux axes se dégageaient clairement: la
production et la diffusion d’une information de
qualité sur le volleyball et, aussi, une
organisation efficace de l’accueil de la presse
lors des compétitions internationales. Afin de
donner de la FIVB une image moderne et des
plus positives.
UN «NOYAU DUR» DE PROFESSIONNELS
EMPRUNTÉ AU COMITÉ
INTERNATIONAL OLYMPIQUE
Après quelques réunions plus ou moins
formelles dues surtout à des liens d’amitié, le
Dr. Acosta décidait de s’appuyer sur un «noyau
dur» composé de directeurs de services
sportifs d’agences internationales presque tous
membres de la commission de presse du
Comité International Olympique. Il a fini par les
convaincre lors du congrès de la FIVB à
l’occasion des jeux Olympiques de Barcelone
en 1992. Il s’agissait notamment de Morley
Myers (UPI), Dianmin Gao (Chine Nouvelle),
Michel Hénault (AFP) auxquels s’est joint Elias
Sporidis, président de la section Europe de
l’Association de la Presse Sportive (AIPS) puis
ultérieurement de Hiroshi Takeuchi (Kyodo). A
ceux-ci se sont ajoutés des spécialistes comme
Fernando Lima (O Globo TV) et quelques autres
qui se sont retrouvés au sein de la Commission
des Mass Média entre 1993, année de la
première réunion officielle, et 1998.
Le Dr. Acosta était déterminé à aboutir à un
résultat au point de présider lui-même cette
structure jusqu’au jour où Michel Hénault, retiré
du journalisme, prit le relai au tournant du
siècle, convaincu, quant à lui, qu’il fallait tout
de suite dissocier la presse et la télévision dont
les objectifs et les besoins sont différents.
Dès lors, la toute nouvelle commission de
presse s’attacha à élaborer une stratégie dont
la réalisation progressive a abouti à la mise en
place d’un réseau intercontinental unique en
son genre.
Les résultats de ce fonctionnement dont la
FIVB peut s’enorgueillir aujourd’hui, auraient pu
être obtenus bien plus rapidement si le
Département Presse et Information de la FIVB
avait pu bénéficier de la même stabilité en
personnel que celle qu’il connait aujourd’hui.
Opposite page (ci-contre), standing (debout): Gilles Petit, Georgios Stefanis, Carlo Gobbi, Lev Rossoshik, Dianmin Gao, Hiroshi Takeuchi.
Sitting (assis): Elvira Atanes Sanchez, Michel Hénault, Morley Myers (2001). Below, from left (ci-dessous, en partant de la gauche): Elvira
Atanes Sanchez, Hiroshi Takeuchi, Guillermo Lipis, Iain Macleod, Marcia Hill, Dianmin Gao, Togay Bayatli, Arjen Meijer, Michel Hénault,
Anthony Edgar, Ingeborg Kollbach, Mauro De Sanctis, Ester Lima, Carlo Gobbi, Georgios Stefanis, Yongsun Wang, Liana Fernandez (2002)
VolleyWorld
11
FIVB PRESS COMMISSION
FIVB HAS A LARGE NETWORK OF PRESS
DIRECTORS AND CORRESPONDENTS
CRISSCROSSING THE FIVE CONTINENTS
12
directors and correspondents crisscrossing the
five continents in keeping with the institution’s
administrative structures. Heading up this
network, the Press Department in Lausanne
acts as a center of surveillance, command, and
production, around which the press officers of
the five confederations operate. They have
become an essential cog in the whole
organization. They gather and produce
information for their confederation; they are a
point of reference for questions concerning the
press on their continent; they set in motion the
correspondents for the continental sub-zones,
following the same framework as that of the
international federation and that of the press
attachés of the national federations – at least
those that have one. At the moment, they total
about 120 out of the 220 national associations
affiliated with the FIVB. Both in Lausanne and at
the confederations, work includes the
production of various bulletins, magazines,
reviews, guides, and other annual reports – all
together making up a prodigious collection of
material. And the work goes on without respite.
In this way, there is a massive and fluid
VolleyWorld
circulation of information on a world and
continental level. Results, commentary,
photographs, as well as news about
management shifts and decisions, are all
provided in real time – and all in the spirit of
serving in the best way possible two types of
target: on one hand the public through the
media in general and on the other the specific
world of sport and of Volleyball in particular.
NUMBERS THAT SPEAK FOR
THEMSELVES
The organizers of competitions at one and the
same time can count on assistance, support
and regular follow-up to assure good working
conditions for the press, in keeping with the
established FIVB norms. Correspondents from
around the world are made to feel comfortable
and the general index of satisfaction is quite
high. Certain numbers speak for themselves.
For 2008, close to 3,500 press releases were
sent out around the world, of which over 1.000
relating to the FIVB in Lausanne. The internet
sites for the FIVB and for the confederations –
reliable, innovative, and dynamic – registered
LA FIVB DISPOSE D’UN LARGE RÉSEAU D’ATTACHÉS
DE PRESSE ET DE CORRESPONDANTS
QUI QUADRILLENT LES CINQ CONTINENTS
Opposite page: The 2002 Press Commission. Above,
standing: Liana Fernandez, Arjen Meijer, Yongsun Wang.
Sitting: Marcia Hill, Michel Hénault, Anthony Edgar (2002)
Page de gauche: La Commission de presse de 2002. Ci-dessus,
debout: Liana Fernandez, Arjen Meijer, Yongsun Wang. Assis:
Marcia Hill, Michel Hénault, Anthony Edgar (2002)
La situation s’est améliorée en ce sens.
Heureusement car les changements
permanents, quelques fois en succession
rapide, ont considérablement freiné la mise en
place des structures.
matière de presse continentale.
Ils actionnent les correspondants des zones
subcontinentales suivant le découpage propre
à la fédération internationale de même que les
attachés de presse des fédérations nationales.
Du moins celles qui en ont un. Elles sont
maintenant près de 120 sur les 220
associations nationales qui sont affiliées à la
FIVB. Aussi bien à Lausanne que dans les
Confédérations, le travail inclus également la
confection des différents bulletins, magazines,
revues, guides et autres rapports annuels ce
qui représente une collection
impressionnante. Et un travail sans relâche.
Ainsi, l’information circule de manière massive
et fluide au niveau mondial et continental.
Résultats, commentaires, photos de même
que les nouvelles sur la vie des instances
dirigeantes sont fournis en temps réel.
Avec à l’esprit, le souci de servir au mieux
deux types d’utilisateurs, le grand public
d’un côté au travers des médias en général
et, de l’autre, le monde spécifique du sport
LES ATTACHÉS DE PRESSE DES
CONFÉDÉRATIONS:
UN ROUAGE ESSENTIEL
La FIVB et son nouveau président Jizhong Wei
disposent désormais d’un large réseau
d’attachés de presse et de correspondants qui
quadrillent les cinq continents selon les
structures administratives de l’institution. Au
départ de cette toile, le Département Presse
agit à Lausanne comme un poste de
surveillance, de commandement et de
production autour duquel opèrent les attachés
de presse des cinq confédérations. Ils (elles)
sont devenu (e)s un rouage essentiel de toute
l’organisation.
Ils collectent et produisent l’information de
leur Confédération. Ils sont une référence en
VolleyWorld
13
FIVB PRESS COMMISSION
Above, standing (ci-dessus, debout): Roosevelt Comarazamy, Mariucha Moneró, Tarek Al-Adwar, Liana Fernandez, Georgios Stefanis,
Mauro De Sanctis, Elvira Atanes Sanchez, Yongsun Wang, Shelly Bickendorf. Sitting (assis): Hiroshi Takeuchi, Michel Hénault, Dr. Rubén
Acosta, Paul O’Neil, Dianmin Gao (2006). Opposite page (ci-contre), The 2005 Press Commission led by Dr. Rubén Acosta (left)
something like 15 million different visitors over
the last 12 months. The representatives of more
than 1,500 media outlets (newspapers, news
agencies, TV) followed the continental
competitions alone, without taking into account
the FIVB World League, FIVB World Grand Prix,
SWATCH FIVB World Tour, and Olympic Games.
This is an area of activity that has more than
doubled, perhaps even tripled, over the last five
years. Perusing all these numbers in detail, one
question might immediately come to mind:
what point is there in inundating the world with
all this information if it is underutilized or not
utilized at all? Wouldn’t that be a lot of effort for
meager results? Saturation? Well, the answer is
no. Because that is far from being the case.
A measurement tool on a world level put in
place by an international company specialized in
this kind of exercise and to which the FIVB
Press Department subscribes has shown that
practically everything is utilized.
The rate of discard is minimal. It is clear that
any increase in the production of press
releases should taper off once a certain level
has been attained.
You can hardly go beyond what is currently
produced around the world. In compensation,
however, the growth in the number of visitors
to internet sites is unlimited. This is why the
internet site, the veritable showcase of the
FIVB, is constantly being improved as
technology evolves.
THE FIVB WEBSITE IS CONSTANTLY BEING
IMPROVED AS TECHNOLOGY EVOLVES
Michel Hénault, who has been FIVB Press Commission President since 1999, was a sports reporter and correspondent
for Agence France-Presse before becoming the head of AFP’s sports department.
14
VolleyWorld
LE SITE INTERNET DE LA FIVB EST EN
PERMANENTE AMÉLIORATION, DANS LE SILLAGE
DE L’ÉVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE
et du volleyball en particulier.
DES CHIFFRES ÉLOQUENTS
Les organisateurs de compétitions peuvent
dans le même temps compter sur une aide, un
appui et un suivi régulier pour assurer à la
presse de bonnes conditions de travail, selon
les normes FIVB désormais en vigueur. Tout le
monde y trouve son compte et l’indice de
satisfaction générale est élevé. Certains chiffres
parlent d’eux-mêmes. Pour 2008, près de 3500
communiqués de presse ont été diffusés de par
le monde dont plus de mille pour la seule FIVB
de Lausanne.
Les sites internet FIVB et Confédérations,
fiables, novateurs et dynamiques, ont enregistré
quelque 15 millions de visiteurs différents au
cours des douze derniers mois.
Les représentants de plus de 1500 moyens
d’informations (journaux, agences, TV) ont suivi
les seules compétitions continentales hors
Ligue Mondiale, Grand Prix, Circuit Mondial
Swatch et Jeux Olympiques.
Il s’agit d’un secteur d’activité qui a doublé
voire triplé en cinq ans. A la lecture de tous ces
chiffres dans le détail, une question peut
immédiatement venir à l’esprit.
A quoi cela sert-il d’inonder le monde
d’informations si celles-ci ne sont pas ou peu
utilisées? Serait-ce beaucoup d’efforts pour pas
grand chose? Une saturation? Eh bien, non. Ca
n’est pas le cas. Loin s’en faut. Un instrument
de mesure mondial mis en place par une
société internationale spécialisée dans ce genre
d’exercice et auquel le Département Presse de
la FIVB est abonné, démontre que
pratiquement tout est utilisé. Le pourcentage
de déchet est infinitésimal. Il est clair que la
production des communiqués est appelée à se
stabiliser lorsque celle-ci aura atteint un certain
niveau.
On ne peut guère aller au-delà de ce qui est
actuellement globalement produit. En revanche,
la progression du nombre de visiteurs sur
l’internet est illimitée. C’est la raison pour
laquelle le site internet, véritable vitrine de la
FIVB, est en permanente amélioration, dans le
sillage de l’évolution de la technologie.
Michel Hénault, qui est le Président de la Commission de presse de la FIVB depuis 1999, a été journaliste sportif et correspondant pour
l’Agence France-Presse avant de devenir chef du département sportif de l’AFP.
VolleyWorld
15
USA MEN’S VOLLEYBALL
By Mike
Miazga
16
VolleyWorld
How USA Teamwork
Brought Glory
Days Back
T
he United States Men’s Olympic
Volleyball team may not have been
the strongest team in a number of
skill categories at the 2008 Games in
Beijing. But Team USA mastered one other
extremely important element that helped
propel it to the gold medal – the program’s
first Olympic top finish since 1988 and first
Olympic podium showing in some 16 years.
“They may not have been the most
physically dominant set of players, but they
were the best team there,” said indoor and
beach legend Karch Kiraly, who won three
Olympic gold medals during his career.
“They had the parts that fit best together.
Comment le travail d’équipe a
ramené les USA au premier plan
L’
équipe de Volleyball olympique
masculine des Etats-Unis n’a peutêtre pas excellé dans certaines
spécialités aux Jeux Olympiques de
Beijing 2008, mais elle a révélé un autre
atout primordial qui a favorisé son accès
à la médaille d’or – première victoire
olympique depuis 1988 et première
présence sur le podium olympique en
près de 16 ans.
«Ce n’est peut-être pas le groupe de joueurs
qui s’est imposé le plus sur le plan physique,
mais il s’est avéré être la meilleure équipe»,
déclare Karch Kiraly, légende du
Volleyball indoor et du Beach Volley,
USA’s William
Priddy spikes
through the
defence of
China at the
Beijing Games
in August 2008
L’Américain
William Priddy
attaque au
travers de la
défense chinoise
aux JO de Pékin
en août 2008
VolleyWorld
17
USA MEN’S VOLLEYBALL
Left (gauche): USA head coach Hugh McCutcheon. Above
(ci-dessus): Former USA national team players Paul Sunderland
(right) and Kevin Barnett call the action for NBC in Beijing.
Opposite page (ci-contre): Riley Salmon
They seemed to ‘out-team’ the other 11 teams
there.”
Team USA middle blocker Ryan Millar, a threetime Olympian, used another word to describe
what led the team to victory on the biggest
Volleyball stage of them all.
“I think the amount of heart this team had
was nothing short of amazing,” said Millar, who is
currently playing professionally in Turkey.
“There were plenty of times during the
Games when we could have said, ‘Oh
well. This is too hard, we tried.’ But we
didn’t. We kept fighting and fighting until
the very last ball hit the floor. That was the
main reason we were so successful.”
U.S. setter and four-time Olympian Lloy Ball said,
“There was a combination of things (that helped
the U.S. win), but in the end if I had to put it into
one reason, it would be that we had more heart
than the rest of the teams in the field.”
U.S. head coach Hugh McCutcheon, who has
since left that post to take the reins of the U.S.
Women’s team, had a front-row seat and saw his
team-first philosophy mature right before his eyes.
“We had such an experienced group of guys that
were prepared to sacrifice personal agendas for
the goals of the team,” said McCutcheon. “We
weren’t going to be more physical than Russia or
any faster than Brazil. But we were going to find
18
“WE HAD SUCH AN EXPERIENCED GROUP OF GUYS THAT
WERE PREPARED TO SACRIFICE PERSONAL AGENDAS FOR
THE GOALS OF THE TEAM,” HUGH McCUTCHEON
“NOUS AVIONS UN GROUPE DE JOUEURS EXPÉRIMENTÉS,
PRÊTS À SACRIFIER LEURS PROJETS PERSONNELS AUX
OBJECTIFS DE L’ÉQUIPE”, HUGH McCUTCHEON
trois fois médaillé d’or olympique. «C’est
l’équipe dont les éléments s’adaptaient le
mieux les uns aux autres. Elle semblait avoir
un “plus” par rapport aux onze autres équipes
en lice».
Le contreur central de l’équipe des USA, Ryan
Millar, qui a connu trois olympiades, a employé
un autre terme pour décrire ce qui a conduit
son équipe à la victoire sur la scène du
Volleyball la plus importante entre toutes.
«Je pense que le courage dont cette équipe a
fait preuve a été vraiment extraordinaire», dit
Miller, actuellement joueur professionnel en
Turquie. «Durant les Jeux, il y a un tas de fois
où nous aurions pu dire: “C’est vraiment trop
dur, mais on aura essayé”. Nous ne l’avons pas
fait. Nous nous sommes battus jusqu’au bout,
jusqu’au moment où la toute dernière balle a
frappé le terrain. Ça a été la principale raison de
notre succès».
Le passeur américain Lloy Ball, qui a participé
quatre fois aux JO, déclare: «Il y a eu un
concours de circonstances (qui a favorisé la
victoire des USA); mais à la fin, si je devais tout
ramener à une seule raison, c’est d’avoir eu
plus de courage que les autres équipes en lice».
VolleyWorld
19
USA MEN’S VOLLEYBALL
KARCH KIRALY SAW A U.S. TEAM FILLED
WITH GIFTED PLAYERS THAT EXCELLED AT
SPECIFIC ASSIGNMENTS
20
ways to make the little plays off the ball to ‘outteam’ our opponents. We worked together as a
group. One characteristic we had as a team was
that we made mistakes as a team, but seldom did
we make the same mistake twice.”
Kevin Barnett, who played on the 2000 and 2004
U.S. Men’s Olympic teams and broadcast the
2008 Games for U.S. network NBC along with
veteran Volleyball announcer and 1984 Olympic
gold medallist Paul Sunderland, puts a high
premium on team chemistry.
“I played on a team in 2000 that had a lot of
talent, but was not a good team,” said Barnett.
“You don’t have to like all of your teammates, but
you have to try and all respect one another and
what you are all trying to do. (The team) concept
is extremely important.”
McCutcheon was moved by his team’s resolve to
get better as a unit even on the eve of the most
important match of the quadrennium.
“We were working on things the day before the
final that helped us beat Brazil,” said
McCutcheon. “The whole idea of them
committing to mastering their craft was pretty
important. They worked hard and smart and
together. The sum of the parts was greater than
the parts themselves. The competitive advantage
that group had to offer was the ability to compete
and work together. Once we were on that track,
we started having nice success.”
Kiraly saw a U.S. team filled not with individual
superstars but rather a roster loaded with gifted
players that excelled at specific assignments.
“It seemed like every guy filled a special role and
did his job really well,” said Kiraly. “Each guy was
asked to do different things. Riley Salmon was not
asked to be a dominant outside hitter and was not
asked to be a big stick or a good go-to guy. He
was asked to control the ball and pass and play
defense and keep his serve in and hit smart
shots. He did that role to near perfection. Lloy
was asked to run an efficient offense and he did
that. Clay Stanley was asked to deliver consistent
explosions with his jump serve. And I’ve never
seen a guy force a team to burn timeouts to try
and ice the server like a basketball team would do
with free throws. Every guy on that team had a
different role to fill. Each guy filled that role and
each guy embraced that role. They trusted the
system even when it was down to the wire.”
Team USA’s success officially hit the rest of the
men’s international Volleyball world square in the
Below: The U.S. Men’s team celebrate their FIVB World League
triumph in Brazil, in 2008. Opposite page: The 1980s American
“Dream Team” included the likes of Karch Kiraly (far right)
Ci-dessous: L’équipe des Etats-Unis célèbre la victoire de la Ligue
mondiale FIVB au Brésil en 2008. Ci-contre: Karch Kiraly (droite)
faisait partie de la «Dream Team» américaine des années 80
VolleyWorld
KARCH KIRALY A VU UN GROUPE
DE JOUEURS TALENTUEUX QUI EXCELLAIENT
DANS DES TÂCHES PARTICULIÈRES
L’entraîneur en chef des USA, Hugh
McCutcheon, qui a ensuite renoncé à son poste
pour diriger l’équipe féminine américaine, était
assis au premier rang et il a pu voir son principe
«l’équipe vient en premier» se concrétiser sous
ses yeux.
«Nous avions un groupe de joueurs
expérimentés, prêts à sacrifier leurs projets
personnels aux objectifs de l’équipe», dit
McCutcheon. «Nous ne serions pas
physiquement plus forts que les Russes, ni plus
rapides que les Brésiliens, mais nous
trouverions la manière d’utiliser des petites
manœuvres coordonnées pour surclasser nos
adversaires. Nous avons vraiment travaillé en
groupe. Une de nos caractéristiques était que si
nous faisions des erreurs en tant qu’équipe, il
nous arrivait rarement de répéter les mêmes
erreurs».
Kevin Barnett – membre de l’équipe olympique
masculine des USA en 2000 et en 2004 et
commentateur des Jeux 2008 pour la chaîne
américaine NBC avec Paul Sunderland,
journaliste vétéran de Volleyball et médaillé d’or
olympique en 1984 – accorde une grande
importance à l’entente au sein de l’équipe.
«J’ai joué, en 2000, dans une équipe qui avait
de nombreux talents, mais qui n’était pas une
VolleyWorld
21
USA MEN’S VOLLEYBALL
face when it won the 2008 FIVB World League
gold medal, (an effort that included victories over
Brazil – in Brazil – and Serbia in order to secure
the top prize), lending credence to the Americans
being a legitimate Olympic medal contender in
China.
“Surprised isn’t the right word,” said Ball of the
team’s strong finish in the 2005-2008 quad. “After
winning in Rio (de Janeiro against Brazil) the
month before, I felt confident we could win. Only
Russia was a team that I wasn’t sure about
because of our lack of results against them in the
past nine years (Team USA was 2-11 against
Russia since 1998 heading into Beijing). I was
optimistic and that is not one of my finer traits. I
think the rest of the Volleyball teams at the
Games knew we could win, but I would at no
time have called us the favourite.”
Millar also felt the 2008 FIVB World League
served as a critical momentum booster, as well as
acting as a statement of the team’s Olympic title
candidacy.
“AFTER WINNING THE WORLD LEAGUE IN RIO, I FELT
CONFIDENT WE COULD WIN THE OLYMPICS,” LLOY BALL
22
VolleyWorld
“APRÈS NOTRE VICTOIRE À LA LIGUE MONDIALE
DE RIO, J’ÉTAIS SÛR QUE NOUS GAGNERIONS LE
TITRE OLYMPIQUE”, LLOY BALL
Opposite page: Teamwork proved key in Beijing for the
Americans, with Lloy Ball and Ryan Millar here blocking
Brazil’s Dante. Above: USA Volleyball CEO Doug Beal
Ci-contre: Le travail d’équipe a été la clé du succès des
américains à Pékin, ici avec Lloy Ball et Ryan Millar qui
affrontent le Brésilien Dante. Ci-dessus: Doug Beal, le
Directeur de USA Volleyball
bonne équipe», dit Barnett. «On n’est pas obligé
d’aimer tous ses partenaires, mais on doit
essayer, on doit se respecter les uns les autres
et respecter aussi ce qu’on essaie tous de faire.
La notion (d’équipe) est très importante».
McCutcheon a été touché par la résolution de
son équipe de renforcer son unité à la veille
même du match le plus important de la dernière
olympiade.
«La veille de la finale, nous avons travaillé sur
un certain nombre de choses qui nous ont aidés
à battre le Brésil», dit McCutcheon. «Le principe
de s’efforcer de maîtriser leurs spécialités s’est
avéré fondamental. Ils ont travaillé dur, de
manière intelligente et tous ensemble. La
somme des parties a été plus importante que
les parties en soi. L’avantage compétitif que
pouvait avoir le groupe était d’être capable de
se battre et de travailler ensemble. Une fois
engagés sur cette voie, nous avons commencé
à avoir du succès».
Plus qu’une équipe formée par différentes
superstars, Kiraly a vu un groupe de joueurs
talentueux qui excellaient dans des tâches
particulières.
«Chaque joueur semblait avoir un rôle bien
déterminé qu’il remplissait au mieux», déclare
Kiraly. «Chacun devait faire des choses
différentes. On ne demandait pas à Riley
Salmon d’être un attaquant ailier dominant, ni
un dur à cuire, ni un point de repère. On lui
demandait de contrôler la balle, de bien
réceptionner, de jouer en défense, de mettre
son service dedans et de smasher “intelligent”.
Il l’a fait presque à la perfection. Lloy devait
mener une offensive efficace et il l’a fait.
Clay Stanley devait mener régulièrement des
actions explosives avec son service smashé. Je
n’ai jamais vu personne forcer une équipe à
brûler les temps morts pour essayer de bloquer
le serveur, comme le ferait une équipe de
basket avec les lancers francs. Chacun dans
cette équipe avait un rôle différent à jouer et il
le remplissait et l’assumait pleinement. Ils
avaient tous confiance dans le système, même
au dernier moment».
Le succès de l’équipe américaine semble avoir
frappé de plein fouet le reste du monde du
Volleyball international masculin avec la médaille
d’or obtenue à la Ligue mondiale FIVB 2008 (un
exploit qui comportait une victoire sur le Brésil
– au Brésil même – et une sur la Serbie pour
décrocher le titre), faisant comprendre que les
Américains étaient un candidat légitime à la
médaille d’or en Chine.
«Etonné n’est pas le bon terme», dit Ball à
propos de l’excellent résultat obtenu dans
l’olympiade 2005-2008. Après notre victoire à
Rio (contre le Brésil) un mois plus tôt, j’étais sûr
que nous gagnerions. Mon seul doute était la
Russie parce que nous avions obtenu peu de
résultats contre elle dans les neuf dernières
années (l’équipe des USA était 2 à 11 contre la
Russie depuis 1998 jusqu’à la veille des Jeux de
Beijing). J’étais optimiste, ce qui n’est pas un
de mes meilleurs traits. Je pense que les autres
équipes de Volleyball présentes aux Jeux
savaient que nous pouvions gagner, mais à
aucun moment je n’aurais dit que nous étions
les favoris».
Millar pensait également que la Ligue mondiale
FIVB 2008 aurait l’effet d’un accélérateur de
vitesse et sanctionnerait la candidature de
l’équipe au titre olympique.
«Quand l’équipe a remporté le titre à la Ligue
mondiale, j’ai su qu’elle avait ce qu’il fallait pour
décrocher l’or», dit Millar. «Je ne me trompais
pas. D’autres ont sans doute été un peu surpris.
VolleyWorld
23
USA MEN’S VOLLEYBALL
Riley Salmon reaches high to attack Brazil in the 2008
Olympics Games final.
24
VolleyWorld
Riley Salmon à l’attaque contre le Brésil pendant la
finale des JO 2008.
McCUTCHEON A GUIDÉ L’ÉQUIPE AMÉRICAINE À
TRAVERS UNE SÉRIE DE HAUTS ET DE BAS
“After we won the World League title, I knew this
team had what it took to win the gold,” said Millar.
“I guess I was right. Others were probably a little
surprised. I think if you talk to every team out
there, they would all tell you that we were a team
that was capable of winning the gold. They
probably would have also said we weren’t the
favourites.”
McCutcheon, who took over the programme from
current USA Volleyball CEO Doug Beal in early
2005 (McCutcheon was an assistant on the 2004
U.S. Men’s Olympic Team), navigated the squad
through a rollercoaster of ups and downs.
“We kind of had to hit rock-bottom before we
could get to the top,” said McCutcheon. “2005
was a nice year for us. We had the concept of
trying to become the best team in the world in
2008. In 2006 we had injuries and we moved the
team from Colorado Springs (Colo.) to Anaheim
(Calif.). We realized we had some dysfunction as
to how we operate as a group. We addressed that
and started to make some progress.”
After scoring victories over Brazil (Americas’ Cup)
and Italy (FIVB Grand Champions Cup) in 2005
and weathering through a tough 2006 campaign,
the team regrouped in 2007 to earn a bronzemedal finish at the FIVB World League before
missing out on qualification at the FIVB World Cup
(fourth-place finish).
“It was the best of times and the worst of times
at the World Cup,” said McCutcheon. “We beat
Brazil and that showed us we could hang with
everybody.”
But McCutcheon points to the 2008 Olympic
qualifier in Puerto Rico as the time where he saw
his team approach the final turn to ultimate
success.
“That was the first time we had the fully
functional team with the staff and players one
through 12,” said McCutcheon. “Everybody was
headed in the same direction. That’s when we
thought we had something special.”
“During that tournament, guys started excepting
their roles and we really became cohesive as a
team,” said Ball, currently playing professionally in
Russia.
According to his players and many observers,
McCutcheon also figured heavily into the team’s
good fortunes.
“Hugh and his staff set in motion an ideology that
the guys bought into,” said Ball. “After that, Hugh
let us do what we do.”
Si vous aviez parlé avec les équipes qui se
trouvaient là-bas, je pense qu’elles vous
auraient toutes dit que nous étions en mesure
de gagner la médaille d’or. Elles vous auraient
probablement dit aussi que nous n’étions pas
les favoris».
McCutcheon – qui a relayé Doug Beal, actuel
PDG du Volleyball américain, au début de 2005
(McCutcheon était entraîneur adjoint de l’équipe
olympique masculine américaine de 2004) – a
guidé l’équipe à travers une série de hauts et
de bas.
«Il a fallu qu’on touche le fond pour arriver au
sommet», déclare McCutcheon. «2005 a été
une bonne année pour nous. Notre objectif était
d’essayer de devenir la meilleure équipe du
monde en 2008. En 2006, nous avons eu des
joueurs qui se sont blessés et nous nous
sommes déplacés de Colorado Springs
(Colorado) à Anaheim (Californie). Nous nous
sommes rendu compte que nous ne
fonctionnions pas assez bien comme groupe.
Nous nous sommes concentrés sur ce
problème et nous avons commencé à faire des
progrès».
Après avoir battu le Brésil (Coupe d’Amérique)
et l’Italie (Coupe des Grands Champions FIVB)
en 2005 et avoir survécu à une rude année
2006, l’équipe s’est reprise en 2007 et a
décroché le bronze en Ligue mondiale avant de
manquer la qualification à la Coupe du monde
(4ème place).
«Durant la Coupe du monde, il y a eu de très
bons moments et de très mauvais moments»,
déclare McCutcheon. «Nous avons battu le
Brésil et nous avons compris que nous étions
en mesure d’affronter qui que ce soit».
Pour McCutcheon, l’épreuve éliminatoire
olympique de 2008 à Puerto Rico a été le
moment où il a vu son équipe aborder le dernier
tournant avant d’atteindre la victoire.
«C’était la première fois que nous avions une
équipe pleinement fonctionnelle avec le staff et
les joueurs au complet», dit McCutcheon.
«Nous allions tous dans la même direction.
C’est alors que nous avons compris que nous
avions quelque chose de spécial».
«C’est au cours de ce tournoi que les joueurs
ont commencé à accepter leurs rôles et que
nous sommes vraiment devenus une équipe
unie», déclare Ball, qui joue actuellement en
tant que professionnel en Russie.
McCUTCHEON NAVIGATED THE USA SQUAD THROUGH
A ROLLERCOASTER OF UPS AND DOWNS
VolleyWorld
25
USA MEN’S VOLLEYBALL
“Hugh was incredible,” said Millar. “From practice
planning to practice execution to game
management to team logistics, he did everything
right in my book. We focused on our strengths
and tried to squash our weaknesses. I personally
am going to miss his leadership this coming quad,
and I think I can say the same for the rest of the
team as well. ”Barnett also heaps major praise
upon the New Zealand native, who left the U.S.
Men’s program with a four-year record of 107-33
(29-5 in 2008, which included a 20-4 record
between World League and the Olympic Games).
“Hugh did a tremendous job staying on message
through the four years,” said Barnett. “I saw a lot
of resistance early on to that message. But then
you started hearing that unity of the message.
They had the same message and they had the
same goals. I credit that to coach McCutcheon
and his implementation of that message. When
the results come easy, people will buy in. To get
people to change when they results haven’t come
yet, it’s hard to do that. That’s a credit to coach
McCutcheon.” That message was adhered to even
in times of deficit on the court.
“They stayed consistent and true to their goals
and strengths,” said Barnett. “I remember them
being down 8-2 in one set and you wouldn’t have
known what the score was because they didn’t do
anything different. They knew if they played their
game, they would have an opportunity to win the
match. ”Team USA’s success in 2008 also created
some curiosity within the international Volleyball
community in terms of achieving the sport’s
highest honour despite the lack of a domestic
professional men’s league. There are currently no
professional men’s or women’s Volleyball teams in
the United States. A men’s pro league based
mainly out of the Southern California area (a
Volleyball hotbed in the U.S.) several years ago
never truly got off the ground. The last legitimate
pro league in the states was the now-defunct
United States Professional Volleyball (USPV)
league that featured four women’s teams in the
Midwestern states during its brief tenure (20022003).
“In spite of winning, it’s a hindrance,” said Barnett
of having no pro league in the United States.
“While you do get more committed players to the
process, you don’t get that same depth of
competition. A pro league creates depth of talent.
Not having a pro league is a negative. I don’t
foresee it happening in the United States in the
“TO GET PEOPLE TO CHANGE WHEN RESULTS HAVEN’T
COME YET IS A CREDIT TO McCUTCHEON,” KEVIN BARNETT
26
VolleyWorld
“IL EST DIFFICILE DE FAIRE CHANGER D’IDÉE
AVANT D’OBTENIR LES RÉSULTATS. LE MÉRITE VA
À McCUTCHEON”, KEVIN BARNETT
D’après ses joueurs et de nombreux
observateurs, c’est McCutcheon qui a
déterminé en grande partie la bonne fortune de
l’équipe.
«Hugh et son staff ont lancé une idéologie à
laquelle les joueurs ont adhéré», dit Ball. «Après
quoi, il nous a laissé faire».
«Hugh a été extraordinaire», dit Millar. «De la
planification de l’entraînement à sa mise en
œuvre, à la gestion du jeu et à la logistique de
l’équipe, d’après moi il a tout fait comme il
fallait. Nous nous sommes concentrés sur nos
points forts et nous avons essayé de limiter nos
faiblesses. Sa direction va me manquer dans la
prochaine olympiade et je pense que cela vaut
aussi pour le reste de l’équipe».
Barnett aussi couvre d’éloges le Néozélandais
qui a quitté l’équipe masculine des USA avec un
bilan de 107-33 en quatre ans (29-5 en 2008, y
compris une série de 20-4 entre la Ligue
mondiale et les Jeux olympiques).
«Hugh a fait un travail extraordinaire en s’en
tenant à la même idée pendant ces quatre ans»,
déclare Barnett. «Au début, il y a eu une grande
résistance; mais ensuite, on a commencé à
comprendre l’unité qu’il y avait dans cette idée.
Grâce à McCutcheon et à la manière dont il l’a
appliquée, on a partagé la même idée et les
mêmes objectifs. Quand les résultats sont
faciles à obtenir, les gens sont preneurs; mais il
est difficile de leur faire changer d’idée avant de
les avoir obtenus. Le mérite de tout cela revient
à l’entraîneur McCutcheon».
Les joueurs ont adhéré à cette idée même
Opposite page: Riley Salmon tries to find a way past the
triple block of Serbia at the Olympics. Below: Clayton
Stanley meets a triple block of Russia in Beijing
Page gauche: Riley Salmon essaie de percer le bloc
serbe aux JO. Ci-dessous: Clayton Stanley affronte le
contre russe à Pekin
VolleyWorld
27
USA MEN’S VOLLEYBALL
BACK IN TIME
near future.” Ball feels the lack of
felt the accomplishment was that
Since winning back-topro league in the states acts as
much more impressive due to the
back gold medals in 1984
sort of a rallying cry. “I think it was
tragic circumstances that befell
and 1988, here are the
our strength,” said Ball. “All the
the team in the early days of the
recent Olympic finishes
other teams got to stay in Europe
Games. McCutcheon’s father-infor the U.S. men’s team:
or Asia and play close to home.
law was murdered and his mother1992: Bronze
We are so far away from home
in-law seriously injured in a
1996: 9th place
and loved ones that it makes us a
random attack at a popular tourist
2000: 11th place
little tougher. Plus, we learn about
attraction in China. McCutcheon
2004: 4th place
all the other players, and our staff
left the team for a stretch, but
2008: Gold
is good at using that information to
returned to the sidelines later in
our advantage. ”Millar, however,
the tournament.
felt other Olympic teams, pro
“It was an incredible performance
league or not, were in essentially the same boat
by that whole group,” said Kiraly. “Coach
as the U.S.“ All of the other players have to go
McCutcheon, what he went through on and off
play with their various clubs and then come back
the court, it’s absolutely mind-boggling how they
to train with their various national teams,” said
pulled it out. I’m blown away by it. I admire how
Millar. “All I know is when our team got together
much adversity they overcame and how they
to train, we were all really focused on getting
clawed their way to the top. I’m amazed and
better.” While breaking a 16-year Olympic medal
astounded by their performance. What they did
drought was impressive on its own merits, Kiraly
was an incredible accomplishment.”
Mike Miazga is the editor-in-chief of United States-based Volleyball magazine, the country’s only printed monthly publication (now in its
third decade of publication) covering all aspects of the sport of Volleyball. www.volleyballmag.com
Teamwork was the key to USA success at the 2008 FIVB
World League and Olympic Games in Beijing
28
VolleyWorld
Le travail d’équipe a été la clé du succès des américains
pendant la Ligue mondiale FIVB 2008 et les JO de Pékin
“JE SUIS ÉPATÉ ET STUPÉFAIT PAR LEUR
PERFORMANCE. ILS ONT RÉALISÉ UN EXPLOIT
PRODIGIEUX”, KARCH KIRALY
lorsqu’ils ont connu des
Europe ou en Asie et jouer près
UN REGARD
moments difficiles sur le terrain.
de chez elles, alors que nous
SUR LE PASSÉ
«Ils n’ont jamais perdu de vue
sommes loin de notre pays et
Depuis les deux méleurs objectifs et leurs points
des personnes que nous
dailles d’or qu’elle a gaforts», dit Barnett. «Je me
aimons, ce qui nous rend un peu
gnées l’une après l’autre
souviens qu’ils perdaient un set
plus coriaces. En plus, cela nous
en 1984 et en 1988, voici
2 à 8 et qu’il n’y avait pas moyen
permet de connaître tous les
les résultats olympiques
de connaître le score parce
autres joueurs et notre staff sait
récents de l’équipe masqu’ils ne faisaient rien de
utiliser ces informations à notre
culine des USA:
différent. Ils savaient que s’ils
profit». Millar a cependant eu
1992: Bronze
jouaient leur jeu, ils auraient une
l’impression que d’autres
1996: 9ème place
chance de gagner le match». La
équipes olympiques,
2000: 11ème place
victoire de l’équipe des USA en
championnat professionnel ou
2004: 4ème place
2008 a également éveillé la
pas, se trouvaient plus ou
2008: Or
curiosité de la communauté du
moins dans la même situation
Volleyball international étant
que les USA.
donné que cette équipe avait atteint les plus
«Tous les autres joueurs doivent aller jouer dans
grands honneurs du sport malgré l’absence d’un
leurs respectifs clubs et revenir ensuite pour
championnat national professionnel masculin.
s’entraîner dans leurs équipes nationales», dit
Actuellement, il n’existe aucune équipe
Millar. «Tout ce que je sais, c’est que quand
professionnelle masculine ou féminine de
notre équipe se réunissait pour s’entraîner, nous
Volleyball aux Etats-Unis. Un championnat
étions tous vraiment concentrés sur les progrès
professionnel masculin basé en Californie du
que nous voulions réaliser».
Sud (un foyer du Volleyball aux USA) a été lancé
Si le fait d’avoir mis fin à une absence de
il y a plusieurs années, mais il n’a jamais
médailles olympiques qui a duré 16 ans était
vraiment décollé.
déjà formidable en soi, ça l’était encore plus,
Le dernier championnat professionnel reconnu
d’après Kiraly, en raison des circonstances
aux Etats-Unis a été le championnat USPV
tragiques que l’équipe a vécues au début
(United States Professional Volleyball), qui
des Jeux.
n’existe plus aujourd’hui et qui a opposé, durant
Le beau-père de McCutcheon a été tué et sa
sa brève existence (2002-2003), quatre équipes
belle-mère sérieusement blessée dans une
féminines dans les états du Midwest.
attaque aveugle contre un site touristique
«En dépit de notre victoire, c’est un obstacle»,
populaire en Chine. McCutcheon a dû s’éloigner
dit Barnett au sujet de l’absence d’un
quelque temps de son équipe, mais il est
championnat professionnel aux Etats-Unis. «On
ensuite revenu sur la ligne de touche dans le
arrive à avoir des joueurs plus engagés, mais
courant du tournoi.
pas la même intensité dans la compétition. Un
«Il s’est agi d’une performance incroyable du
championnat professionnel crée des talents
groupe dans son ensemble», dit Kiraly. «Vu ce
solides et ne pas en avoir un est négatif. Et aux
que l’entraîneur McCutcheon a enduré sur le
Etats-Unis, je crois que ce n’est pas pour
terrain et hors du terrain, ils s’en sont tirés de
demain».
façon extraordinaire. Je suis tout à fait emballé.
Ball estime que l’absence d’un championnat
J’admire la manière dont ils ont su surmonter
professionnel aux USA est comme un cri de
les adversités et s’accrocher pour arriver au
ralliement.
sommet. Je suis épaté et stupéfait par leur
«Je pense que ça a été notre force», dit-il.
performance. Ils ont réalisé un exploit
«Toutes les autres équipes doivent rester en
prodigieux».
Mike Miazga est le rédacteur en chef de la revue de Volleyball basée aux Etats-Unis, la seule publication mensuelle éditée dans ce pays
(à sa trentième année de publication) qui couvre tous les aspects du sport du Volleyball. www.volleyballmag.com
“WHAT THE USA DID WAS AN INCREDIBLE
ACCOMPLISHMENT,” KARCH KIRALY
VolleyWorld
29
BEACH VOLLEYBALL
By James
Mulligan
Misty Runs Rule on 2009
SWATCH FIVB World Tour
MAY-TRENOR IS SET
TO SIT THE SEASON
WITH INJURY BUT IS
LOOKING FORWARD
TO ANOTHER
EXCITING SWATCH
YEAR
30
VolleyWorld
W
ith the 2009 SWATCH FIVB World
Tour getting underway, there are
few better qualified to preview
what promises to be one of the most
exciting Beach Volleyball season’s ever than
three-time SWATCH FIVB world champion
and two-time Olympic gold medallist Misty
May-Treanor. May-Treanor is set to sit this
season out with partner Kerri Walsh because
of injuries (Misty’s) and pregnancies (Kerri’s),
but was as enthusiastic as ever when FIVB
spoke to her from Florida ahead of the start
of the premier international Beach Volleyball
world tour.
Misty se prononce sur le
Circuit mondial SWATCH FIVB 2009
L
e Circuit mondial SWATCH FIVB 2009
vient de démarrer et qui mieux que
Misty May-Treanor, triple championne
du monde SWATCH FIVB et double
médaillée d’or olympique, peut fournir une
avant-première de ce qui s’annonce comme
une des saisons de Beach Volleyball les plus
passionnantes qui soit? May-Treanor a
décidé de ne pas participer avec sa
partenaire Kerri Walsh à cette saison – la
première s’étant blessée et la deuxième
étant enceinte –, mais elle a été on ne peut
plus enthousiaste quand la FIVB l’a
contactée en Floride avant le début du
MAY-TRENOR
RENONCE À CETTE
SAISON À CAUSE
D’UNE BLESSURE,
MAIS ATTEND AVEC
ENTHOUSIASME LE
PROCHAIN CIRCUIT
MONDIAL SWATCH
The 2009
SWATCH FIVB
World
Championships
are set for
Stavanger – a
favourite stop of
Misty MayTreanor’s
Stavanger – l’une
des étapes
favorites de Misty
May-Treanor –
est prêt à
accueillir les
championnats du
monde 2009
VolleyWorld
31
BEACH VOLLEYBALL
Above: Misty shows her on-court commitment.
Opposite page: Clockwise, 2008 SWATCH stop in
Gstaad, China’s Jia Tian and Jie Wang during
time-out, dancing girls, Dutch player Bram
Ronnes in Stavanger
MISTY ON … THE 2009 SWATCH FIVB
WORLD TOUR
I definitely love Klagenfurt, Austria (Grand
Slam, July 27 to August 2) and Gstaad,
Switzerland (Grand Slam, July 6-12), Kerri and I
have won there but just the cities play a great
host and the fans are wonderful. Really,
though, every stop on the FIVB is exciting,
welcoming, and a new experience. I talked to
(Norwegian Beach Volleyball player) Katrina
Maaseide and Norway is so proud and excited
to be holding the worlds this year (US$1
million SWATCH FIVB World Championships
presented by ConocoPhillips, June 25 to July
5). I will absolutely miss Stavanger because
they are always putting on a great first-class
event.
I have never been to Brasilia (double gender, April
20-26) and I love heading down there so I am
bummed to not make it there. Also, I think that
32
VolleyWorld
Ci-dessus Misty montre son engagement sur le terrain.
Ci-contre en haut depuis la gauche: l’étape de Gstaad,
les Chinoises Jia Tian et Jie Wang pendant le time-out
et les danseuses de Gstaad. Ci-contre en bas:
l’Hollandais Bram Ronnes à Stavanger
the Netherlands holding an event is fantastic (The
Hague, double gender, August 24-30). Barcelona
(women’s, September 8-13) I believe will be a
wonderful place to play.
The FIVB does a great job of taking our game to
great cities and I know it will be another
successful year for Beach Volleyball. There really
isn’t a bad stop on this tour.
MISTY ON … WHERE THE SWATCH FIVB
WORLD TOUR WON’T BE THIS YEAR
It is too bad that the Berlin and Paris stops are
out. They are two great cities with so much
outside of Volleyball to offer. Playing with the Eiffel
Tower in the background – there just isn’t anything
like it.
MISTY ON … WHAT SHE WILL MISS
MOST ABOUT THE 2009 SEASON
The other competitors. I have met so many
“I WILL ABSOLUTELY MISS STAVANGER BECAUSE THEY
ARE ALWAYS PUTTING ON A GREAT FIRST-CLASS EVENT”
“STAVANGER ME MANQUERA VRAIMENT PARCE
QU’ILS ORGANISENT UN ÉVÉNEMENT FORMIDABLE”
Circuit mondial de Beach Volleyball.
MISTY PARLE… DU CIRCUIT MONDIAL
SWATCH FIVB 2009
J’adore Klagenfurt, Autriche (Grand
Chelem, 27 juillet–2 août), et
Gstaad, Suisse (Grand
Chelem, 6-12 juillet).
Kerri et moi y avons
remporté des
victoires et, en
plus, les
villes en soi
sont très
accueillantes
et les
supporters
formidables. Mais
en réalité, chaque
étape du circuit est
passionnante, accueillante
et constitue une nouvelle
expérience. J’ai parlé avec
Katrina Maaseide (beach
volleyeuse norvégienne), qui
m’a dit que la Norvège est
fière et enthousiaste
d’héberger les Mondiaux
cette année (Championnats
du monde SWATCH FIVB
de 1 million US$ présentés
par ConocoPhillips, 25 juin–
5 juillet). Je regrette
vraiment de manquer cette
étape où on organise
toujours un événement de
toute première classe. Je
n’ai jamais été à Brasilia
(étape mixte, 20-26 avril);
j’aurais beaucoup aimé y
aller et je regrette de ne
pas pouvoir le faire. Je pense également que le
fait que les Pays-Bas organisent un événement est
formidable (La Haye, étape mixte, 24-30 août).
Barcelone (femmes, 8-13 septembre) sera
sûrement un merveilleux site de
compétition. La FIVB s’efforce de porter
notre sport dans les grandes
villes et je suis sûre que
ce sera une autre
année positive pour
le Beach
Volleyball. Il
n’y a
vraiment
aucune
«mauvaise»
étape dans ce
circuit.
MISTY PARLE…
D’OÙ LE CIRCUIT
MONDIAL SWATCH FIVB
N’IRA PAS CETTE ANNÉE
Quel dommage que les étapes
de Berlin et de Paris ne soient
pas au programme. Ce sont deux
villes importantes qui ont
beaucoup à offrir au-delà du
Volleyball. Jouer avec la Tour Eiffel
en arrière-plan… il n’y a vraiment
rien de comparable.
MISTY PARLE… DE CE QUI
LUI MANQUERA LE PLUS DE
CETTE SAISON 2009
Les autres concurrents. J’ai
rencontré tant d’hommes et de
femmes formidables dans ce
circuit que je regretterai de ne
pas les voir tous les week-ends.
Les arbitres et le personnel
VolleyWorld
33
“BEING ABLE TO PLAY IN FRONT OF A PACKED
STADIUM IS SUCH A RUSH”
“JOUER DEVANT UN STADE BONDÉ DE
SUPPORTERS EN DÉLIRE EST VRAIMENT
STIMULANT”
great men and women on the tour that I will
miss seeing them every weekend. All the refs
and tournament operations people make it fun
to play in these events.
Everyone works so hard and being able to play
in front of a packed stadium full of cheering
fans, it is such a rush.
But really being able to visit other countries
and how different cultures live and learning
about the cities you visit is such a valuable
experience
MISTY ON … THE BEST BETS FOR THE
WOMEN’S 2009 SWATCH FIVB WORLD
CHAMPIONSHIP PRESENTED BY
CONOCOPHILLIPS
That is a tough question as I am not sure of any
34
VolleyWorld
ANOTHER GREAT CALENDAR
The 2009 SWATCH FIVB World Tour is set to have
total prize money of US$7.7 million. To date,
there are expected to be a total of 17 women’s
tournaments and 16 men’s tournaments. Along
with the tournaments mentioned by Misty,
there are double-gender events in Shanghai
(April 28 to May 3), Moscow (Grand Slam, July
13-19), Marseille (Grand Slam, July 20-26), Stare
Jablonki (August 3-9), Kristiansand (August 1016), Aland (August 17-23), Abu Dhabi (October
18-24) and Sanya (October 26 to November 1).
Single-gender women’s events are in Osaka
(May 19-24), Seoul (May 26-31) and Phuket
(November 3-8) and men’s events in Rome (May
12-17), Myslowice (May 26-31) and Roseto degli
Abruzzi (September 1-6).
Above: Brazil pair Harley Marques and Pedro Salgado.
Opposite page: Clockwise, Austria’s Peter Gartmayer
spikes, Red Bull relaxation in Klagenfurt, USA’s Misty MayTreanor and Kerri Walsh’s 2008 gold medal in Paris and
USA’s Kerry Walsh digs
UN AUTRE CALENDRIER
PRESTIGIEUX
Le Circuit mondial SWATCH FIVB 2009 s’est doté
de 7,7 millions US$ de prix. Pour le moment,
17 tournois féminins et 16 tournois masculins
sont prévus au total. Outre ceux mentionnés par
Misty, il y a les événements mixtes à Shanghai
(28 avril-3 mai), Moscou (Grand Chelem, 13-19
juillet), Marseille (Grand Chelem, 20-26 juillet),
Stare Jablonki (3-9 août), Kristiansand (10-16
août), Aland (17-23 août), Abu Dhabi (18-24
octobre) et Sanya (26 octobre-1er novembre).
Les événements exclusivement féminins se
disputeront à Osaka (19-24 mai), Séoul (26-31
mai) et Phuket (3-8 novembre) et les événements
masculins à Rome (12-17 mai), Myslowice (26-31
mai) et Roseto degli Abruzzi (1-6 septembre).
Ci-dessus: les Brésiliens Harley Marques et Pedro Salgado.
Ci-contre en haut depuis la gauche: l’Autrichien Peter
Gartmayer à l’attaque, détente à Klagenfurt, les
Américaines Misty May-Trenor et Kerri Walsh médaillées
d’or à Paris en 2008. Ci-contre en bas: Kerry Walsh plonge
pour défendre le ballon
des tournois font que la participation à ces
événements est un vrai plaisir. Tout le monde
s’implique à fond et jouer devant un stade bondé
de supporters en délire est vraiment stimulant.
Pouvoir visiter d’autres pays, voir qu’il existe des
cultures différentes et apprendre à connaître les
villes qu’on visite est une expérience
enrichissante.
MISTY PARLE… DES FAVORITES POUR LE
CHAMPIONNAT DU MONDE FÉMININ
SWATCH FIVB 2009 PRÉSENTÉ PAR
CONOCOPHILLIPS
C’est une question compliquée car je ne suis pas
VolleyWorld
35
BEACH VOLLEYBALL
Above: 2008 SWATCH stop in Barcelona. Below left: Brazil’s
Harley Marques and Juliana Felisberta Silva. Below right:
Russia’s Igor Kolodinsky serves. Opposite page: Clockwise,
Austrian fans, Linyin Xu interviewed as Penngen Wu waits,
China’s Jia Tian dives, Brazil’s Ana Paula sets
36
VolleyWorld
Ci-dessus: l’étape de Barcelone. Ci-dessous depuis la gauche: les
Brésiliens Harley Marques et Juliana Felisberta Silva et le Russe Igor
Kolodinsky au service. Ci-contre en haut depuis la gauche: fans
autrichiens, Linyin Xu et Penngen Wu face à la presse, la Chinoise Jia
Tian plonge. Ci-contre en bas: la Brésilienne Ana Paula à la passe
“THE CHINESE AND BRAZILIANS HAVE VERY
GOOD YOUNG PLAYERS MOVING THEIR WAY UP
ON THE RANKINGS”
“LA CHINE COMME LE BRÉSIL ONT DES JEUNES
JOUEUSES EXCELLENTES QUI SONT EN TRAIN DE
GRIMPER DANS LE CLASSEMENT”
new pairings as far as the other
countries go. For the U.S. there is
Jen Boss and April Ross and
Elaine Youngs and Nicole
Branagh. I would have to go
with experience so those two
teams would be
frontrunners for me but I
would again need to see
the other partnerships. I
did hear Talita Antunes
and her new partner
Maria Antonelli are
playing very well.
MISTY ON …
POTENTIAL
WOMEN’S
BREAKTHROUGH
TEAMS IN 2009
It is hard to predict a
single team. I know the
Salgado sisters from Brazil had
a very bright future and who
knows the pairings from China.
Both the Chinese and Brazil have
very good young players moving
their way up on the rankings.
MISTY ON … HER RECOVERY
FROM INJURY
I am at about six months postoperation and I am feeling good.
My strength still lacks and I am
working on it but other than that I
feel that I will make a full
recovery. All I can do is wear
running shoes and, you know
Volleyball players, we love our
flip flops or sandals but I can’t
sûre qu’il y ait de nouvelles paires venant
d’autres pays. Pour les USA, il y a Jen
Boss/April Ross et Elaine Youngs/
Nicole Branagh. En
me basant sur mon
expérience, je dirais que ce
sont les deux équipes
favorites; mais je le
répète, il faudrait que je
connaisse les autres
paires. J’ai entendu
dire que Talita
Antunes et sa
nouvelle partenaire
Maria Antonelli
jouent très bien.
MISTY PARLE… DES
ÉQUIPES QUI
POURRAIENT PERCER
EN 2009
Il est difficile d’indiquer une
équipe en particulier. Je sais que
les sœurs Salgado du Brésil ont
un brillant avenir, sans parler de ce
que peuvent faire les paires
chinoises. Tant la Chine que le Brésil
ont des jeunes joueuses excellentes
qui sont en train de grimper dans le
classement.
MISTY PARLE… DE SA
GUÉRISON
Cela fait six mois que j’ai été opérée
et je me sens bien. Je manque un
peu de force et je travaille pour la
récupérer, mais à part ça, je sens
que je vais me rétablir
complètement. Tout ce que je
peux faire, c’est porter des
VolleyWorld
37
“I AM AT ABOUT SIX MONTHS POST-OPERATION
AND I AM FEELING GOOD”
“CELA FAIT SIX MOIS QUE J’AI ÉTÉ OPÉRÉE
ET JE ME SENS BIEN”
38
VolleyWorld
Opposite page: Clockwise, USA’s April Ross stretches to
save a point in Phuket, USA’s Nicole Branagh in Moscow,
Brazil’s Maria Clara Salgado in Stare Jablonki, USA’s Phil
Dalhausser spikes. Above: Tamsin Barnett attacks in
Gstaad. Below left: Talita Antunes stretches for the Mikasa
in Adelaide. Below right: Angolan Morais Abreu (right)
spikes against Georgian Renato “Geor” Gomes in
Marseille
Ci-contre en haut depuis la gauche: les défenses des
Américaines April Ross à Phuket et Nicole Branagh à Moscou
et de la Brésilienne Maria Clara Salgado à Stare Jablonki.
Ci-contre en bas: l’Américain Phil Dalhausser attaque.
Ci-dessus: Tamsin Barnett à l’attaque à Gstaad. Ci-dessous
depuis la gauche: Talita Antunes en défense à Adelaide,
l’Angolais Morais Abreu (droite) à l’attaque contre le Georgien
Renato «Geor» Gomes à Marseille
spend a lot of time in them. I go to therapy
twice a week and go to the gym daily.
I feel good and strong. I can’t wait to get
clearance to run, I just started to walk in the
sand. As far as my comment about the flip
flops, I just can’t wait to get back into heels
and dance.
chaussures de course; vous
connaissez les volleyeurs,
ils adorent leurs tongs, mais
moi je ne peux pas les
porter trop longtemps. Je
me fais soigner deux fois
par semaine et je fais de la
gym tous les jours. Je me
sens bien et forte. Je suis
impatiente d’avoir le droit
de courir, pour le moment
je viens juste de
commencer à marcher sur
le sable. A propos de mon
commentaire sur les tongs,
j’ai une envie folle de
remettre mes souliers à
talons et de danser.
MISTY ON … A POTENTIAL RETURN TO
“DANCING WITH THE STARS” (MISTY
WAS STARRING IN THE HIT AMERICAN
TV PROGRAMME BEFORE RUPTURING
HER LEFT ACHILLES TENDON TRAINING
FOR THE SHOW)
I hope that they ask me back. After all I wasn’t
MISTY PARLE… DE SON
ÉVENTUEL RETOUR À
“DANCING WITH THE
STARS” (MISTY PARTICIPAIT À CE
PROGRAMME TÉLÉVISÉ À SUCCÈS AVANT
DE SE DÉCHIRER LE TENDON
D’ACHILLE EN S’ENTRAÎNANT POUR LE
SPECTACLE)
J’espère qu’ils me rappelleront. Après tout, je
n’ai pas été éliminée et je veux simplement finir
VolleyWorld
39
BEACH VOLLEYBALL
Above: Brazil’s Emanuel Rego spectacularly
digs in Gstaad in 2008. Below: Italy’s
Daniela Gioria serves
eliminated and I just want to finish
what I started. It is addictive. My
two friends Marcele and Lu from
Brazil are always trying to teach me
to samba when they see me. It
would be nice to learn it.
MISTY ON …
PARTNER KERRI AND
THEIR FUTURE
PLANS
Her pregnancy is
going well. I am not
sure about 2010. I
want to start a family
myself and who knows
what can happen. I would
definitely like to play again but
when, I am taking it one step
at a time. My goals right now
are getting healthy and family.
James Mulligan worked as a sports writer and
radio correspondent for numerous
publications, news agencies and broadcasters
in Asia and Europe before joining the FIVB
Press Department in Lausanne
40
VolleyWorld
Ci-dessus: plongeon spéctaculaire du
Brésilien Emanuel Rego. Ci-dessous:
l’Italienne Daniela Gloria au service
ce que j’ai commencé. On devient
vite accro. Mes deux amies
brésiliennes Marcele et Lu
essaient toujours de m’apprendre
la samba quand elles me
rencontrent. J’aimerais bien savoir
la danser.
MISTY PARLE… DE SA
PARTENAIRE KERRI ET DE
LEURS FUTURS PROJETS
Sa grossesse se passe bien. Je n’ai
aucune certitude pour 2010.
Je veux créer, moi aussi, ma
propre famille et on verra ce qui
arrivera. J’aimerais, bien sûr,
recommencer à jouer, mais
j’avance un pas à la fois.
Pour l’instant, mon but est de me
rétablir et de me consacrer à ma
famille.
James Mulligan a travaillé en tant que journaliste
sportif et correspondant radio pour de nombreuses
publications, agences de presse et diffuseurs en Asie et
en Europe, avant de rejoindre le Departement presse de
la FIVB à Lausanne.
Traité du zen et de l’entretien
des motocyclettes
S
peed and power are two of the main
attributes of a Volleyball spiker. Away from
the court, Brazilian Olympic champion
Mari’s life continu o be dominated by these
exhilirating qualities.
Back competing in the Brazilian Superliga with
Sao Caentao do Sul in Sao Paulo since October
after playing club Volleyball in Spain and Italy,
Mari spends her spare time indulging her twin
passions of motorbikes and cars. The 25-year-old
bought her first bike at 15 and now has three
sitting in her garage, the most powerful of them
boasting a 1,600cc motor. Not that the bikes
stand idle for long. “I feel totally free when I am
riding one of my motorcycles. It’s very good to
relieve the stress we build up during
competitions. I love to get away, without a
destination, and just feel the wind on my body.
It’s priceless,” says Mari. Mari’s true passion,
though, is her “Azulao,” a blue Beetle bought two
years ago. “Besides painting it and making
changes with the hood, I installed a freezer in it.
The doors don’t have handles. I can just open
them using a remote control,” says the multitattooed Mari, who also carries a mini-replica of
the car around with her.
CSV
Zen and the Art of
Motorvehicle Maintenance
V
itesse et puissance sont les deux
principales qualités d’une smasheuse.
Même hors du terrain, la vie de Mari,
championne olympique brésilienne, est
dominée par ces formidables capacités.
De retour, en octobre dernier, de la Superliga
brésilienne qu’elle a disputée au sein du Sao
Caentao do Sul à Sao Paulo après avoir joué
dans des clubs de Volleyball d’Espagne et
d’Italie, Mari consacre ses loisirs à ses deux
grandes passions: les motos et les voitures.
Cette athlète, aujourd’hui âgée de 25 ans, a
acheté sa première moto à 15 ans et elle en a
maintenant trois dans son garage, dont la plus
puissante a un moteur de 1.600 cm3. On ne peut
pas dire que ces motos restent longtemps à
l’arrêt. «Je me sens entièrement libre quand je
suis au volant d’une de mes motos. C’est bien de
pouvoir défouler le stress qu’on accumule durant
les compétitions. J’adore partir, sans destination,
rien que pour sentir le vent sur mon corps. C’est
une sensation sans égale», déclare Mari. Mais la
vraie passion de Mari, c’est son “Azulao”, une
Coccinelle bleue qu’elle a achetée il y a deux ans.
«Non seulement je l’ai repeinte et j’ai modifié le
capot, mais j’y ai également installé un
congélateur. Les portes n’ont pas de poignées;
je ne peux les ouvrir qu’avec la télécommande»,
dit la multi-tatouée Mari qui porte toujours avec
elle une mini-copie de sa voiture.
The life of Brazilian spiker Mari is dominated by speed
and power on and off the court
La vie de Mari est dominée par la vitesse et la puissance
sur le terrain comme dans la vie quotidienne
VolleyWorld
41
CEV
The Russian Revolution
La révolution russe
T
he Russians initiated a revamp of their
coaching staff following the Olympics
Games – one that has only recently
concluded. Women’s coach Giovanni Caprara
paid the price after Russia finished out of the
medals in Beijing. His replacement Vadim
Pankov initially looked a good choice as he
led a scratch team through qualification for
the 2009 FIVB World Grand Prix. Something
didn’t quite click, though, and the Russian
Federation acted quickly – axing Pankov after
five months for Vladimir Kuzyutkhin.
The RVF also saw need for change on the
men’s side. Vladimir Alekno may have led his
charges to bronze in Beijing but it wasn’t
enough to keep his job. In came Daniele
Bagnoli of Dinamo Moscow for his first
national team appointment. The revolution
extended to the beach. American Dane
Selznick – who has worked with Misty MayTreanor and Kerri Walsh – will take charge of
the best Beach Volleyball duos. Expectations
are high. The beach brief is to guide the
Russians to medals at the London Games in
2012. Indoor, the RVF wants the men to win
gold at the 2009 European Championship
and reach the final of the 2010 FIVB World
Championship. For the women, medals are
the target in both competitions.
Above (ci-dessus): Russian
Men’s head coach Daniele
Bagnoli. Right (droite):
Ekaterina Gamova.
Left (gauche): Russian
Women’s head coach
Vladimir Kuzyutkin
42
VolleyWorld
A
près les Jeux Olympiques, les Russes ont engagé
une réorganisation du personnel chargé de
l’entraînement qui s’est terminée dernièrement.
L’entraîneur de l’équipe féminine, Giovanni Caprara, a payé
le prix de l’exclusion de la Russie de la «zone médailles»
à Beijing. Son remplaçant, Vadim Pankov, a semblé au
départ un bon choix lorsqu’il a conduit une équipe
improvisée à la qualification pour le Grand Prix Mondial
FIVB 2009. Quelque chose, pourtant, n’a pas très bien
marché et la Fédération russe est intervenue sans tarder
en éliminant Pankov après cinq mois et en mettant à sa
place Vladimir Kuzyutkhin. La RVF a également estimé
que des changements étaient nécessaires pour l’équipe
masculine. Vladimir Alekno peut même avoir conduit les
joueurs qui lui étaient confiés à la médaille de bronze à
Beijing, cela n’a pas suffi pour qu’il garde son poste. D’où
l’entrée en scène de Daniele Bagnoli du Dinamo Moscou,
à son premier rendez-vous avec l’équipe nationale. La
révolution s’est étendue au Beach Volley. L’Américain Dane
Selznick, qui a travaillé avec Misty
May-Treanor et Kerri Walsh, prendra en charge les
meilleures paires du Beach Volleyball. Les attentes sont
grandes. La consigne pour le Beach Volley est de conduire
les Russes à décrocher des médailles aux Jeux de
Londres en 2012. Quant au Volleyball indoor, la RVF veut
que les hommes remportent l’or au Championnat
d’Europe 2009 et arrivent en finale au Championnat du
Monde FIVB 2010. Pour les femmes, l’objectif est de
gagner des médailles dans les deux compétitions.
2
EL VOLEIBOL DE
MASA APUNTA
HACIA EL FUTURO
L
a FIVB presenta una serie de
eventos de primera categoría de
los que, con razón, nos sentimos
orgullosos. Los Campeonatos
Mundiales FIVB, las Copas
Mundiales, el Gran Premio Mundial,
la Liga Mundial y la Copa de Grandes
Campeones. En lo que respecta al
Voleibol de Playa, al Circuito Mundial
SWATCH FIVB y a los Campeonatos
Mundiales ellos mismos representan
sus momentos salientes más
brillantes. Y, naturalmente, en lo
concerniente a ambas disciplinas,
están los Juegos Olímpicos.
Todos esos eventos constituyen lo
mejor de nuestro deporte y es mi
deber, y un honor para mi, presenciar
tales espectáculos. Pero sin olvidar
que mientras “la cima de la
pirámide” es importante, el
Presidente de la FIVB tiene que
interesarse de la “base” que la
soporta.
Esa “base” es la raíz popular del
juego. Sin ella sería difícil la
existencia del Voleibol. Y es por esa
razón que opino que es de
importancia vital que el Presidente
de la FIVB soporte iniciativas
populares para desarrollar el interés
de los jóvenes y promocionar el
deporte a nivel nacional.
Una de esas iniciativas interesantes
es el Voleibol de Masa – eventos en
los que miles de chicos pueden
juntarse para gozar de las
actividades de entretenimiento que
ofrece el Voleibol. Una sección de
Voleibol de Masa se inauguró
recientemente en el sitio web de la
FIVB, en el que están a disposición
de todos, modelos de eventos
anteriores de Portugal, Francia,
Suecia y Canadá.
El Presidente de la FIVB necesita ser
visible en tales eventos para
demostrar su apoyo. No debo
presenciar únicamente los mejores
eventos. Por lo tanto, viajaré para
presenciar un evento de Voleibol de
Masa este año y ver la forma en que
nuestro deporte se está
desarrollando a nivel popular.
El desarrollo es crucial en todas las
áreas de nuestro deporte, pero tiene
que verse balanceado, entre la elite
y las masas, entre un enfoque
deportivo y uno de negocios y entre
la competición de gran nivel y el
desarrollo popular.
El desarrollo requiere inversiones y
estas necesitan beneficios.
Competiciones altamente
comercializadas, tales como las
mencionadas más arriba, tienen que
arrojar beneficios financieros a la
FIVB tras más de 10 años de
inversiones incesantes. Y las
inversiones presupuestarias para el
desarrollo tienen que usarse – y
usarse de modo sapiente.
Uno de mis objetivos como
Presidente de la FIVB es el mejorar y
aumentar nuestro compromiso con
los proyectos para el desarrollo del
Voleibol. Mi presencia y mi apoyo
para un venidero evento de Voleibol
de Masa es el principio de un
soporte renovado para el elemento
vital de nuestro juego.
Sr. Jizhong Wei
Presidente de la FIVB
MASS VOLLEY
4
BIG PICTURE
6
LA GRAN ESCENA
V
amos, vamos y se fue: Sérgio
de Brasil fue por encima de la
llamada a sus deberes – llegando
hasta el acaparamiento – con el
juego que exhibió en los últimos
Juegos Olímpicos.
Por desgracia, el veterano líbero no
logró, en una jugada, mantener su
equilibrio y se cayó de cara ante su
capitán Giba.
PRESS COMMISSION
SPANISH VERSION
EDITORIAL
8
DIEZ AÑOS
DE COMISIÓN
DE PRENSA
LA POTENCIA
DEL VOLEIBOL
DE MASA
V
T
al y como revelan estas fotos
impresionantes, el Voleibol de
masa es un modo maravilloso para
crear el interés hacia el Voleibol. Miles
de chicos se divirtieron ya con el
evento en países como Finlandia (a pie
de página y en lo alto en la página
opuesta) y el Portugal (abajo y al pie de
la página opuesta). Se prevén otras
manifestaciones para el año 2009.
amos, diez años. Hace ya diez
años que la Comisión de Prensa,
en su condición actual, preside los
destinos de la información de la
Federación
Internacional de Voleibol. La Comisión
sustituyó a la difunta Comisión de los
Medios de Comunicación que, en
1999 se vio dividida en dos, por una
parte la prensa y por la otra la
televisión. Ese fue el lógico resultado
del aumento del poderío de los dos
sectores, tras algunos años de
asentamiento y de balbuceos en la
VolleyWorld
43
SPANISH VERSION
44
búsqueda de una estrategia que
respondiera a las ambiciones de la
FIVB.
El Dr. Rubén Acosta, una vez
efectuado el traslado de la sede de
París a Lausana, había experimentado
vivamente la necesidad de tener a
disposición una consultoría de la
comunicación. Como apoyo a sus
planes de desarrollo, tanto en tema
de deportes como de mercadotecnia;
el Circuito Mundial masculino de
1986 de Francia le ofreció la ocasión
de asentar las bases de su
dispositivo. Él logró convencer a un
pequeño número de periodistas
profesionales, que su programa no
presentaba ni sueños, ni utopías. Dos
ejes destacaban claramente: la
producción y la difusión de una
información de calidad sobre el
Voleibol y, además, una organización
eficaz respecto a la acogida suscitada
por la prensa en las competiciones
internacionales. Con el fin de otorgar
una imagen moderna y altamente
positiva de la FIVB.
periodismo, tomase el relevo a
principios del siglo, persuadido, él
también, de que había que
desasociar cuanto antes la prensa y
la televisión, puesto que sus
objetivos y necesidades eran
diferentes.
Desde entonces, la comisión de
prensa, completamente nueva, se
dedicó a elaborar una estrategia cuya
realización progresiva llevó a la
realización de una red internacional
única en su género. Los resultados
de tal funcionamiento, del que la
FIVB puede hoy enorgullecerse,
podían haber sido logrados mucho
antes si el Departamento de Prensa
e Información de la FIVB hubiese
podido beneficiarse de la misma
estabilidad del personal con que
cuenta hoy día. En ese sentido, la
situación ha mejorado.
Afortunadamente, porque los
cambios permanentes en la plantilla,
a veces en sucesión rápida, frenaron
considerablemente la puesta en
marcha de las estructuras.
UN NÚCLEO DE PROFESIONALES
PRESTADOS POR EL COMITÉ
OLÍMPICO INTERNACIONAL
Tras algunas reuniones, más o
menos formales, debidas más que
nada a lazos de amistad, el Dr.
Acosta decidió apoyarse sobre un
«núcleo duro» constituido por
directores de servicios deportivos de
agencias internacionales, casi todos
miembros pertenecientes a la
comisión de prensa del Comité
Olímpico Internacional. Terminó
convenciéndoles durante el congreso
de la FIVB con motivo de los Juegos
Olímpicos de Barcelona en 1992. Se
trataba, en concreto, de Morley
Myers (UPI), Dianmin Gao (China
Nueva), Michel Henault (AFP), a
quienes se agregó
Elías Sporidis, presidente de la
sección Europa de la Asociación de
la Prensa Deportiva (AIPS) y,
posteriormente Hiroshi Takeuchi
(Kyodo). A estos se unieron
especialistas tales como Fernando
Lima (O Globo TV) y otros más, que
se hallaban en el seno de la
Comisión de Medios de
Comunicación entre 1993, año de la
primera reunión oficial y 1998. El Dr.
Acosta estaba decidido a alcanzar un
resultado positivo respecto a la
posibilidad de presidir él mismo
dicha estructura, hasta el día en que
Michel Henault, retirado del
LOS AGREGADOS DE PRENSA DE
LAS CONFEDERACIONES:
UN ENGRANAJE ESENCIAL
La FIVB y su nuevo presidente
Jizhong Wei tienen ya a disposición
una gran red de agregados de
prensa y de corresponsales que han
subdividido los cinco continentes
según las estructuras administrativas
de la institución. En ese entramado,
el Departamento de Prensa funciona
en Lausana como un puesto de
vigilancia, de mando y de
producción, en cuyo alrededor
operan los agregados de prensa de
las cinco confederaciones. Ellos
(ellas) se convirtieron en un
engranaje esencial en toda la
organización. Ellos recogen y
producen la información de su
Confederación. Ellos son una
referencia en tema de prensa
continental. Ellos activan a los
corresponsales de las zonas sub
continentales, interviniendo con las
subdivisiones propias de la
federación internacional al igual que
las de los agregados de prensa de
las federaciones nacionales. Al
menos aquellas que tienen uno.
Ellas son en la actualidad unas 120,
de las 220 asociaciones nacionales
afiliadas a la FIVB.
Tanto en Lausana como en las
Confederaciones, el trabajo incluye
igualmente la redacción de los
VolleyWorld
diversos boletines, revistas, guías y
otros informes anuales, lo que
representa una colección
impresionante. Y una labor sin
relajamientos.
De modo que la información circula
de forma masiva y fluida a nivel
mundial y continental. Conclusiones,
comentarios, fotos y noticias sobre
la marcha de organismos directivos,
se suministran en tiempo real. Con
la intención de servir del mejor modo
posible a dos tipos de usuarios, el
gran público por una parte a través
de los medios de comunicación en
general y, por la otra, el mundo
específico del deporte y del Voleibol
en particular.
UNAS CIFRAS ELOCUENTES
Los organizadores de competiciones
pueden al mismo tiempo contar
sobre una ayuda, un apoyo y un
seguimiento regular, para asegurar a
la prensa buenas condiciones de
trabajo, según normas FIVB ya en
vigor. Todo el mundo halla su
provecho y el índice de satisfacción
general es elevado. Hay cifras que
hablan por si mismas. En el 2008, se
difundieron unos 3500 comunicados
de prensa por todo el mundo, de los
que más de mil lo fueron sólo desde
la sede de Lausana. Los sitios
Internet de la FIVB y de las
Confederaciones, seguros,
innovadores y dinámicos, registraron
unos 15 millones de visitantes
distintos durante los últimos doce
meses. Los representantes de más
de 1500 medios de información
(periódicos, agencias, TV) siguieron
sólo las competiciones continentales
Liga Mundial, Gran Premio, Circuito
Mundial Swatch y Juegos Olímpicos.
Se trata de un sector de actividades
que en cinco años duplicaron y hasta
triplicaron.
Leyendo todas esas cifras en detalle,
puede surgir una pregunta
inmediatamente. ¿A que sirve
inundar el mundo de informaciones
si las mismas no se utilizan o no
pueden ser utilizadas? ¿No serán
demasiados los esfuerzos
prodigados para tan poca cosa?
¿Una saturación ? Pues bien, no. Ese
no es el caso. Lejos de ello. Un
instrumento de medición mundial
colocado en su sitio por una
sociedad internacional especializada
en esa clase de ejercicio, a la cual el
Departamento de Prensa de la FIVB
está abonada, demuestra que
prácticamente se utiliza todo. El
porcentaje de deshecho es
infinitesimal.
Queda claro que la producción de
los comunicados está llamada a
estabilizarse, una vez que haya
alcanzado cierto nivel. No podemos
ir más allá de lo que se produce
globalmente en la actualidad. Como
revancha, la progresión del número
de visitantes en Internet resulta
ilimitada. Es esa la razón por la cual
el sitio Internet, auténtico escaparate
de la FIVB, mejora
permanentemente, en la estela de la
evolución de la tecnología.
Michel Henault,
quien es Presidente de la Comisión
de prensa de la FIVB desde 1999,
fue periodista deportivo
y corresponsal de la Agencia
France-Press antes de convertirse
en el jefe del departamento de
deportes de la AFP
USA VOLLEYBALL
16
CÓMO EL
TRABAJO EN
EQUIPO
DEVOLVIÓ LOS
DÍAS DE GLORIA
A EE.UU.
E
l equipo masculino olímpico de
Voleibol pudiera no haber sido el
mejor equipo, si lo consideramos
entre las categorías basadas en la
habilidad técnica de los
componentes que participaron en los
Juegos Olímpicos de 2008 en
Beijing. Pero en el equipo de los EE.
UU. privaba otro elemento, de gran
importancia, que le ayudó en su
ascenso hacia la medalla de oro – el
programa de los máximos finalistas
olímpicos desde 1988 y el primer
podio olímpico mostrado
en unos 16 años.
“Ellos no contaban con un conjunto
de jugadores dominantes en plan
físico, pero eran el mejor equipo
presente”, dijo Karch Kiraly, la leyenda
del Voleibol y del Voleibol de Playa,
quien ganó tres medallas olímpicas
de oro en su carrera. “Ellos disponían
de las partes que encajaban mejor al
unirlas. Parecían jugar mejor como
equipo que los 11 equipos restantes”.
Ryan Millar, bloqueador del equipo
de los EE.UU., tres veces olímpico,
empleó otra palabra para describir lo
que llevó al equipo a la victoria en el
mayor escenario de Voleibol
existente.
“Creo que las dosis de alma de este
equipo eran algo extraordinario” dijo
Millar, quien normalmente juega en
Turquía. Hubo muchas veces,
durante los Juegos, que hubiéramos
podido decir: ¡Bueno, esto es
demasiado duro, vamos a ver. Pero
no aflojamos. Seguimos luchando y
luchando hasta que el último balón
tocó en el suelo. Esa fue la razón
principal que nos llevó al triunfo”.
El levantador estadounidense Lloy
Ball, cuatro veces olímpico, dijo:
“Hubo una combinación de cosas
(que ayudaron a la victoria de los
EE.UU.), pero al final reconocí que la
razón principal era una sola, nosotros
teníamos más alma que los demás
equipos en campo.
El entrenador jefe Hugh
McCutcheon, quien desde entonces
dejó su cargo para tomar las riendas
de la selección femenina de los
EE.UU., presenció los Juegos
sentado en primera fila observando
directamente el modo en que su
equipo desarrolló su primera filosofía
de juego.
“Teníamos un grupo de chicos tan
experimentados, que estábamos
preparados ya para sacrificar agendas
personales en cambio de los
objetivos del equipo”, dijo
McCutcheon. “No vamos a ser más
fuertes que Rusia en plan físico, ni
más rápidos que Brasil. Pero vamos
a dar con el modo de hacer que los
saltitos del balón de nuestro equipo
fueran mejores que los de los demás
equipos. Trabajamos juntos como
grupo. Una de nuestras
características era que, en plan de
equipo, cometíamos también
errores, pero pocas veces hacíamos
el mismo error dos veces”.
Kevin Barnett, quien jugó en los
equipos olímpicos de los EE.UU. en
el 2000 y en el 2004 y retransmitió
los Juegos de 2008 para la red
americana NBC junto con el
presentador veterano del Voleibol y
medalla de oro Paul Sunderland,
atribuye a la química en el equipo
gran parte de su éxito.
“En el año 2000 jugué en un equipo
con cantidad de talento, pero no era
un buen equipo”, dijo Barnett. No
tienen que gustarte todos tus
compañeros, pero tienes que
esforzarte en respetar a cada uno de
ellos y lo que todos estáis tratando
de lograr. El concepto (de equipo)
tiene una importancia extraordinaria”.
McCutcheon fue despojado de su
cargo por una resolución de su
equipo, que pretendía mejorar como
unidad, incluso a la vigilia del partido
más importante del cuadrienio.
“Estábamos concentrándonos sobre
ciertas cosas en el día anterior a la
final, cosas que nos ayudaron a
ganarle a Brasil, dijo McCutcheon”.
La sola idea de verles a ellos
empeñados en dominar su pericia
era muy importante. Ellos trabajaron
juntos e inteligentemente. La suma
de las partes era mayor que las
mismas partes. La ventaja
competitiva que el grupo ofrecía era
la habilidad de competir y trabajar
juntos. Una vez emprendido ese
camino, comenzamos a lograr
buenos resultados”.
Kiraly halló un equipo, no lleno de
super estrellas individuales, sino y
más bien una lista del personal llena
de jugadores dotados, que
sobresalían en el cumplimiento de
las asignaciones específicas que
recibían.
“Parecía que cada uno de los
jugadores respondía a un papel
especial y hacía muy bien su trabajo,
dijo Kiraly. A cada jugador se le pidió
que hiciera cosas diferentes. A Riley
Salmon no se le pidió que fuera un
rematador externo dominante y
tampoco que fuera un bloqueador
mediano ni un buen rematador
disponible. Se le pidió que controlase
el balón, lo pasase y jugase en
defensa manteniendo su saque y
lanzando disparos inteligentes.
Ejerció ese papel cerca de la
perfección. A Lloy se le pidió una
ofensiva eficaz y así lo hizo. A Clay
Stanley le solicitaron explosiones
consistentes con su saque en
suspensión. Nunca vi antes a uno
que obligara a un equipo a pedir
timeouts tratando de congelar al
VolleyWorld
45
SPANISH VERSION
46
sacador, como un equipo de
baloncesto lo haría con los tiros
libres. Cada chico en ese equipo
ocupaba un rol distinto. Cada uno
ejercía ese rol y cada uno lo
abrazaba. Ellos creían en ese sistema
incluso cuando se hallaban por los
suelos. El triunfo oficial del equipo de
los EE.UU. fue como un impacto en
la cara de todo el mundo del Voleibol
al ganar la medalla de oro de la Liga
Mundial FIVB 2008 (esfuerzo que
incluye victorias sobre Brasil – en
Brasil – y Serbia para asegurarse el
premio mayor), dando así lugar a la
convicción de que el equipo
americano era un aspirante legítimo
a las medallas olímpicas en China.
“Sorprendidos no es la palabra
exacta”, dijo Ball refiriéndose al gran
final del equipo en el cuadrienio
2005-2008. “Tras la victoria en Rio
(de Janeiro contra Brasil) el mes
anterior, estaba seguro de que
podíamos ganar. El único equipo que
me creaba dudas era el de Rusia,
debido a la ausencia de resultados
contra ellos durante los últimos
nueve años (El equipo de los EE.UU.
arrojaba un 2-11 a favor de Rusia
desde 1998 precediendo los Juegos
de Beijing). Yo me sentía optimista,
pese a que ello no corresponde a
mis mejores cualidades. Opino que
los restantes equipos de Voleibol en
los Juegos sabían que nosotros
podíamos ganar, pero no nos
hubieran dado nunca como favoritos”.
Millar pensó además que la Liga
Mundial FIVB 2008 servía como un
amplificador momentáneo crítico, así
como una declaración de la
candidatura al título olímpico. “Una
vez ganado el título de la Liga
Mundial, sabía que este equipo
contaba con lo necesario para ganar
el oro”, dijo Millar. “Tenía razón. Otros
quedaron un poco sorprendidos.
Creo que si habláis con cada equipo
ahí fuera todos dirán que nuestro
equipo era capaz de ganar el oro. Y
también que no éramos los
favoritos”.
McCutcheon, quien aceptó el
programa del USA Volleyball CEO
Doug Beal a principios de 2005
(McCutcheon era un asistente en el
Equipo Olímpico masculino de 2004),
condujo al equipo navegando entre
una sucesión de altos y bajos. “Nosotros estábamos obligados a
tocar el fondo antes de poder llegar
al tope”, dijo McCutcheon. El 2005
fue un buen año para nosotros.
VolleyWorld
VOLVIENDO EN EL
TIEMPO
Tras haberse colgado del cuello
medallas de oro seguidas en 1984
y 1988 damos a continuación los
resultados olímpicos más recientes
del equipo masculino de los EE.UU.:
1992: Bronce
1996: 9º lugar
2000: 11º lugar
2004: 4º lugar
2008: Oro
Teníamos el propósito de llegar a ser
el mejor equipo del mundo en el
2008. En el 2006 sufrimos lesiones y
trasladamos el equipo de Colorado
Springs (Colorado) a Anaheim
(California). Nos dimos cuenta de
que existía algo que no funcionaba
bien respecto al modo en que
operábamos como grupo. Dimos con
el problema y desde entonces
comenzamos a realizar algunos
progresos.
Tras derrotar a Brasil (Copa América)
e Italia (Gran Copa de Campeones
FIVB) en 2005 y atravesar por una
dura campaña en 2006, el equipo se
reagrupó en 2007 para hacerse con
una medalla de bronce en la Liga
Mundial FIVB antes de fallar la
clasificación en la Copa Mundial
(finalizó en el cuarto puesto).
“Fueron los tiempos mejores y los
peores en la Copa Mundial”, dijo
McCutcheon. Derrotamos a Brasil, lo
que nos demostró que podíamos
ganarle a cualquiera”.
Pero McCutcheon remarca que fue
en las clasificaciones olímpicas de
Puerto Rico donde se dio cuenta de
que su equipo se acercaba al éxito
final. “Esa fue la primera vez que
contamos con un equipo
perfectamente funcional con la
plantilla completa del uno al 12”, dijo
McCutcheon. “Todo el mundo miraba
siempre en la misma dirección. Y fue
así cuando me percaté de que
teníamos algo especial”. “Durante
aquel torneo los chicos comenzaron
su labor prefijada y llegamos a ser
amalgamados como un equipo”,
comentó Ball, quien en la actualidad
juega en plan profesional en Rusia. Estando a lo que dicen sus jugadores
y muchos observadores,
McCutcheon cuenta mucho en la
bondad de las prestaciones del
equipo. “Hugh y su plana mayor
expusieron como plan de
movimiento una ideología que los
chicos aceptaron”, remarcó Ball.
“Después de ello, Hugh nos dejó
que hiciéramos lo que hacemos”.
“Hugh era increíble”, dijo Millar.
“Desde planes de práctica a la
ejecución de la práctica, hasta la
dirección del juego y a la logística del
equipo, él lo hizo todo bien, como
resulta en mi libro. Nosotros
focalizamos nuestra fuerza haciendo
desaparecer nuestros puntos
débiles. Yo, personalmente, echaré
de menos su liderazgo en este
cuadrienio que llega y creo que por
lo que concierne al resto del equipo,
puedo decir lo mismo.
Barnett, además se deshace en
elogios al nativo de Nueva Zelanda,
quien dejó el programa masculino de
los EE.UU. con un récord de cuatro
años de 107-33 (29-5 en 2008,
incluyendo un récord de 20-4 entre la
Liga Mundial y los Juegos
Olímpicos). “Hugh realizó un
tremendo trabajo con el mensaje
durante los cuatro años”, dijo Barnett.
“Al principio advertí gran resistencia
hacia aquel mensaje. Pero después
comencé a oír comentarios
favorables acerca de su unicidad.
Ellos recibieron el mismo mensaje y
tuvieron los mismos objetivos. Tengo
que reconocer el mérito del
entrenador McCutcheon por la
implementación de aquel mensaje.
Cuando los resultados llegan con
facilidad, la gente compra. Lograr
que la gente cambie cuando sus
resultados no llegaron aun, es difícil
de lograr. Hay que reconocérselo al
entrenador McCutcheon”. Ese
mensaje fue adherido incluso en
momentos negativos en la pista.
“Ellos permanecieron consistentes y
fieles a sus objetivos y su potencia.”
dijo Barnett. “Recuerdo un partido en
el que estaban en desventaja de 8-2
en un set y nadie habría podido
darse cuenta del tanteo porque ellos
no hacían nada que fuera diferente a
lo acostumbrado. Si jugaban como
sabían les hubiera llegado la
oportunidad de ganar el partido”.
“Los éxitos del equipo de los EE.UU.
en 2008 despertaron cierta
curiosidad en el ámbito de la
comunidad internacional del Voleibol,
por lo concerniente al logro de los
más elevados honores pese a la
ausencia de una liga masculina de
profesionales. No hay actualmente
equipos profesionales, ni masculinos
ni femeninos en los EE.UU. Una liga
de profesionales masculinos ubicada
en el área del sur de California (cuna
del Voleibol en los EE.UU.) hace años
nunca logró despuntar realmente. La
última liga profesional en los estados
fue la que hoy cesó de existir, la liga
Profesional de Volleyball de los
Estados Unidos (USPV) que llegó a
contar con cuatro equipos femeninos
en los estados Midwestern durante
su breve existencia (2002-2003)”.
“Es siempre un inconveniente”, dijo
Barnett refiriéndose a la ausencia de
ligas profesionales en los Estados
Unidos. “Sin ellas, mientras hay más
jugadores implicados no existe la
misma intensidad competitiva. Una
liga de profesionales crea talentos
más consolidados. La carencia de la
liga profesional es un hecho negativo.
No veo que en un futuro próximo la
cosa cambie en los Estados Unidos”.
Ball opina que la ausencia de ligas
profesionales en los estados crea
una especie de llamada a la unión.
“Creo que esa fue nuestra fuerza”,
dijo Ball. “Todos los demás equipos
tenían que quedarse en Europa o en
Asia y jugar cerca de sus casas.
Nosotros estamos tan lejos de
nuestros hogares y nuestra gente
que la cosa, en cierto sentido, nos
refuerza un poco. Además,
aprendemos a conocer a todos los
demás jugadores y nuestros
directivos sacan ventaja de tales
informaciones”. Sin embargo, Millar
cree que otros equipos olímpicos,
con liga profesional o no, se hallan
esencialmente en la misma barca
que los EE.UU. “Los demás
jugadores tienen que desplazarse
para jugar con sus distintos clubes y
regresar después en tren para unirse
a los equipos nacionales”, dijo Millar.
“Todo lo que se es que una vez que
nuestro equipo se junta en un tren,
estamos ya focalizados para mejorar”.
En tanto que la rotura de una
medalla olímpica de 16 años
impresiona por el hecho en sí,
impresiona mucho más a causa de
las trágicas circunstancias en que
cayó el equipo en los primeros días
de los Juegos Olímpicos. El suegro
de McCutecheon fue asesinado y su
suegra herida gravemente durante
un ataque terroristico contra una
atracción turística popular en China.
McCutcheon dejó al equipo
enseguida, pero regresó en el curso
del torneo. “Fue una prestación
increíble por parte de todo el grupo”,
dijo Kiraly. “Lo que hizo el entrenador
McCutcheon dentro y fuera de la
pista. Es completamente fantástico
el modo en que la labor del equipo
de los EE.UU. hizo que volvieran los
días de gloria. Estoy impresionado
por ello y les admiro muchísimo por
las adversidades que supieron
superar y por la forma en que
lograron llegar hasta el tope. Estoy
maravillado y sorprendido por sus
prestaciones. Lo que llegaron a hacer
fue totalmente increíble”.
Mike Miazga es el editor jefe de la
revista de Voleibol de los EE.UU.,
única publicación mensual en el país
(actualmente en su tercera década
de publicación) que cubre todos los
aspectos del deporte del Voleibol.
www.volleyballmag.com
BEACH VOLLEYBALL 30
LAS PREVISIONES
DE MISTY SOBRE
LA MARCHA DEL
CIRCUITO
MUNDIAL 2009
SWATCH FIVB
C
on el Circuito Mundial 2009
SWATCH FIVB principiando,
pocos hay mejor cualificados para
prever el desarrollo de la que
promete ser una de las más
entusiasmantes temporadas de
Voleibol de Playa de siempre, que la
tres veces campeona mundial y dos
veces vencedora de la medalla de oro
Olímpica Misty May- Treanor. MayTreanor hará frente a esta temporada
sin su compañera Kerri Walsh a causa
de lesiones (de Misty) y de una
gestación (de Kerri), pero ello no
obstante demostró el mismo
entusiasmo de siempre cuando la
FIVB se dirigió a ella en Florida
interpelándola con vistas al comienzo
del Circuito Mundial internacional de
Voleibol de Playa.
Misty en … el Circuito Mundial 2009
SWATCH FIVB
Me apasionan Klagenfurt, Austria
(Grand Slam, del 27 de julio al 2 de
agosto) y Gstaad, Suiza (Grand Slam del
6 al 12 de julio), Kerri y yo ganamos allí,
pero fueron esas ciudades las que nos
brindaron una acogida de grandes
anfitriones y sus aficionados son
maravillosos. Realmente, cada
prestación dentro de la FIVB es
apasionante, acogedora y representa
una nueva experiencia. Hablé con
Katrina Maaseide (jugadora noruega de
Voleibol de Playa y me dijo que
Noruega se enorgullece y entusiasma
por el hecho de acoger un evento
mundial como los Campeonatos
Mundiales SWATCH FIVB (US$1 millón,
presentados por ConocoPhillips, desde
el 25 de junio hasta el 5 de julio).
Echaré de menos Stavanger porque
organizan siempre espectáculos de
primera categoría.
Nunca estuve en Brasilia (masculino y
femenino, del 20 al 26 de abril) y me
encantaría participar en el, por lo que
estoy muy contrariada al no poder
hacerlo. Tengo que añadir que es
fantástico el hecho de que los Países
Bajos mantengan un evento (La Haya,
masculino y femenino, del 24 al 30 de
agosto). En Barcelona, (femenino, del 8
al 13 de septiembre), creo que sería un
lugar estupendo para jugar. La FIVB
lleva a cabo una gran labor haciendo
que se juegue en grandes ciudades y
estoy segura de que será otro año
fantástico para el Voleibol de Playa. No
existe un evento malo en este circuito.
Misty en … donde el Circuito
Mundial SWATCH FIVB no estará
este año
Es una lástima que los eventos de
Berlín y París no tengan lugar. Son dos
grandes ciudades que, aparte del
Voleibol, mucho pueden ofrecer. Jugar
con la Torre Eiffel en el fondo es algo
que no se ve con facilidad.
Misty en … lo que a ella le faltará
más en la temporada de 2009
Las otras competidoras. Encontré tan
grandes jugadores de los dos sexos en
el circuito, que sentiré no verles en
cada fin de semana. Los árbitros y los
organizadores de los torneos hacen de
todo para que haya la mayor diversión
posible. Todos trabajan duro y logran
que se juegue en estadios abarrotados
VolleyWorld
47
SPANISH VERSION
con un gentío de aficionados
aclamadores. Pero realmente el poder
visitar otras naciones y ver como viven
las gentes con culturas diferentes y
conocer las ciudades que uno visita,
es una experiencia cultural e
instructiva.
Misty en … las mejores apuestas
para los Mundiales femeninos 2009
SWATCH FIVB presentados por
ConocoPhillips
Esa es una pregunta difícil, puesto que
no estoy segura de la presencia de
nuevas parejas en lo concerniente a
las otras naciones. Para los EE.UU.
están Jen Boss y April Ross, con
Elaine Youngs y Nicole Branagh. Con
mi experiencia diría que esos dos
equipos debieran liderar, pero de todas
formas tendría que saber quienes son
las demás participantes. Oí que Talita
Antunes y su nueva compañera María
Antonelli están jugando muy bien.
Misty en … progreso potencial de
los equipos femeninos en 2009
No es fácil prever un solo equipo. Se
que las hermanas Salgado de Brasil
tienen un futuro muy brillante y, quién
sabe lo que pueden realizar las parejas
de China. Tanto China como Brasil
disponen de jóvenes jugadoras muy
buenas, que están subiendo en el
escalafón.
Misty en … su recuperación de la
lesion
Pasaron ya seis meses desde mi
operación y me siento bien. Me faltan
aun fuerzas y estoy trabajando en ello,
pero aparte de eso siento que lograré
una recuperación total. Todo lo que
puedo hacer es el ponerme zapatos de
carreras; conoceis a las jugadoras de
Voleibol, nosotras adoramos nuestras
sandalias flip-flops pero yo no puedo
pasar mucho tiempo con ellas. Voy a
hacer terapia dos veces por semana y
al gimnasio todos los días. Me siento
bien y fuerte. No puedo esperar al
permiso para correr, comencé apenas
a caminar por la arena. En lo que
concierne a mi comentario sobre las
flip-flops no puedo esperar a volver a
ponerme los tacones y bailar.
Misty en … un regreso potencial a
“Bailando con las estrellas” (Misty
participaba con éxito en el
programa punta de la TV Americana
antes de romperse el tendón
izquierdo de Aquiles ensayando
para el espectáculo)
48
VolleyWorld
Espero que me pidan regresar.
Después de todo yo no fui eliminada y
pretendo terminar lo comenzado. Es
como una droga. Mis dos amigos
Marcele y Lu del Brasil tratan siempre
de enseñarme a bailar la samba
cuando me ven. Sería estupendo
aprenderla.
Misty en … la compañera Kerri y
sus planes futuros
Su gestación va bien. No estoy muy
segura acerca del 2010. Yo misma
quiero crearme una familia y quien
sabe lo que puede pasar. Lo que
quiero es volver a jugar, pero daré un
paso tras otro. Por ahora mis objetivos
son mi salud y mi familia.
James Mulligan
trabajó tanto como periodista
deportivo y corresponsal de radio para
numerosas publicaciones, agencias de
prensa y difusión en Asia y en Europa,
antes de entrar en el departamento
de prensa de la FIVB de Lausana
CSV
41
ZEN Y EL ARTE
DE LA
MANTENCIÓN DE
LA MOTOCICLETA
V
elocidad y potencia son dos de
los principales atributos de una
rematadora de Voleibol. Lejos de la
pista, la vida de la campeona olímpica
brasileña Mari, se desliza dominada
por dichas cualidades tan
estimulantes. De regreso a la
competición en la Superliga Brasileña,
con Sao Caentano do Sul en Sao
Paulo desde octubre, tras haber
jugado con clubes españoles e
italianos de Voleibol, Mari pasa su
tiempo libre dedicada a sus dos
pasiones, las motos y los coches.
La jugadora, de 25 años de edad,
compró su primera moto a los 15
años y ahora cuenta con tres de ellas
en su garage, de las que la más
potente lleva un motor de 1.600 cc.
Pero esas motos no se quedan
paradas allí mucho tiempo. “Me
siento completamente libre cuando
guio una de mis motos. Es estupendo
eliminar el estrés acumulado durante
las competiciones. Me encanta
marcharme, sin un destino fijo,
sintiendo el viento que acaricia mi
cuerpo. Eso no tiene precio”, dice
Mari. Pero su verdadera pasión es su
“Azulao”, un Beetle azul que compró
hace dos años. “Además de barnizarlo
y aportar varias modificaciones al
capó, le instalé un frigorífico. Las
puertas carecen de manillas. Yo las
abro empleando un control remoto”,
comenta la multi-tatuada Mari quien,
además, lleva consigo una mini-réplica
del coche.
CEV
42
LA REVOLUCIÓN
RUSA
L
os rusos comenzaron la renovación
de su plantilla de entrenadores a
continuación de los Juegos Olímpicos
– los recién concluidos. El entrenador
del sector femenino Giovanni Caprara
pago factura una vez que el equipo de
Rusia terminara fuera del sector de
medallas en Beijing. Su sucesor, Vadim
Pankov pareció, al principio, una
elección acertada puesto que llevó a
un equipo improvisado a la clasificación
para el Gran Premio FIVB 2009. Pero
hubo algo que no funcionó y la
Federación Rusa intervino rápidamente
– despidiendo a Pankov tras cinco
meses y empleando a Vladimir
Kuzyutkhin en su lugar. La RVF
consideró que además se imponían
cambios en el sector masculino.
Vladimir Alekno podía haber llevado en
su cargo a la obtención del bronce en
Beijing, pero ello no fue suficiente para
que conservara su empleo. Lo
reemplazó Daniele Bagnoli del Dinamo
de Moscú en su primera cita como
seleccionador nacional. La revolución
se extendió hasta el Voleibol de Playa.
Dane Selznick – quien trabajó con
Misty May Treanor y Kerri Walsh –
dirigirá a las mejores parejas del
Voleibol de Playa. Hay mucha
expectación. El plan de los rusos es,
para el Voleibol de Playa, hacerse con
medallas en los Juegos de Londres de
2012. La RVF pretende que los
hombres logren medallas de oro en los
Campeonatos Europeos de 2009 y
lleguen a la final en el Campeonato
Mundial FIVB 2010. En cuanto a las
mujeres, las medallas constituyen un
objetivo en ambas competiciones.
MIKASA Volleyball MVA200
Officially certified FIVB Competition Ball

Documentos relacionados