Bruno RANC, Ténor et Georges GABAREL
Transcripción
Bruno RANC, Ténor et Georges GABAREL
PROGRAMME DU CONCERT DU Bruno RANC, Ténor et 15 MAI 2013 Georges GABAREL, Orgue JOACHIM TURINA (1882-1949) Cantares Texte de Ramòn Maria de las Mercedes de Campoamor y Campoosorio MANUEL DE FALLA (1876-1946) Asturiana Nana Canción Chant populaire espagnol Chant populaire espagnol Chant populaire espagnol JOAQUÍN RODRIGO ISAAC ALBENIZ (1901-1999) (1860-1909) FERNANDO OBRADORS FEDERICO MOMPOU (1897-1945) (1893-1987) ENRIQUE GRANADOS (1867-1916) Coplillas de Belén Adagio Respóndenos Una pastora yo amí Nani, nani Adela ¿ Con qué la lavaré ? Vos me matásteis De los álamos vengo, madre Texte de Victoria Khami-Rodrigo Orgue (Concerto d’Aranjuez) Chant séfarade Chant séfarade Chant séfarade Chant populaire espagnol Tres Madrigales Amatorios Tres Madrigales Amatorios Tres Madrigales Amatorios Cordoba Orgue (Chants d'Espagne) Al Amor Con amores, la mi madre Poème de Crístobal de Castillejo Poème de Juan Anchieta Damunt de tu nomes les flors Poème de Josep Janés Llorad, corazón Iban al pinar Poème de Luis de Gongóra Poème de Luis de Gongóra JOACHIM TURINA 1. CANTARES Texte de Ramòn Maria de las Mercedes de Campoamor y Campoosorio ¡Ay!¡Ay! Más cerca de mí te siento cuando más huyo de ti, pues tu imagen es en mí,es en mí, sombra de mi pensamiento. ¡Ay! Vuélvemelo a decir,vuélvemelo a decir pues embelesado ayer te escuchaba sin oír y te miraba sin ver, y te miraba sin ver. ¡Ay! MANUEL DE FALLA (1) Por ver si me consolaba, Arrímeme a un pino verde, Por ver si me consolaba. Por verme llorar, lloraba Y el pino como era verde, Por verme llorar, lloraba. Pour voir si ça me consolerait, Je m'approchais d'un pin vert, Pour voir si ça me consolerait. De me voir pleurer, il a pleuré. Et le pin comme il était vert, De me voir pleurer, il a pleuré. 3. NANA (1) (1) Ah! Plus je m’éloigne de toi Plus je me sens près, Car ton image est en moi, En moi, Ombre de mes pensées. Ah! Redis-le moi, Redis-le moi encore Puisqu’hier, sous le charme, Je t’écoutais sans entendre Et te regardais sans voir, Sans voir. Ah! 2. ASTURIANA 4. CANCION MANUEL DE FALLA Por traidores, tus ojos, voy á enterra rlos; No sabes lo que cuesta, “Del aire”Niña, el mirarlos. “Madre a la orilla Madre” Dicen que no me quieres, Y a me has querido... Váyase lo ganado, “Del aire” Por lo perdido, “Madre a la orilla Madre” MANUEL DE FALLA Duérmete, niño, duerme, Duerme, mi alma,Duérmete, lucerito De la mañana. Nanita, nana, Nanita, nana. Duérmete, lucerito De la mañana. Dors, mon enfant, dors, dors, mon âme, Dors, petite étoile du matin. Dodo, dodo, Dodo, dodo, dors, petite étoile du matin Parce que tes yeux sont des traîtres, Je veux les enterrer ; Tu ne sais pas combien coûte « Ce regard », Petite, de le regarder. « Mère, sur la rive, Mère ! » Ils disent que tu ne m'aimes plus Mais tu m'as aimé... Le gain est parti « Ce regard » Parce que l'ai perdu, « Mère, sur la rive, Mère ! » 5. COPLILLAS DE BELEN JOAQUIN RODRIGO Pour que l’Enfant s’endorme. Sur la pente de la montagne, Comme il est joyeux le jeune berger Monté sur son petit âne ! Cours, car l’Enfant t’attend. Et elle est courte la bonne nuit. À Bethléem la Vierge pure Prie l’Enfant qui attend. La Vierge Marie chante Pour l’enfant qui lui sourit. Comme le palmier est triste ! S’il savait, le palmier, ce qu’il attend… 6. RESPÓNDEMOS (2) JOAQUÍN RODRIGO Respóndenos! Respóndenos, Dio de Abraham ¡Respóndenos, él que responde En la hora de voluntad, respóndenos! ¡Respóndenos, pavor de Yitshak, respóndenos! ¡Respóndenos, él que responde En hora de angustia, respóndenos! ¡Respóndenos, fuerte de Yaakov, respóndenos! ¡Respóndenos, Dio de la merkava, Respóndenos! ¡Respóndenos, o Padre piadoso y gracioso, Respóndenos! Texte de Victoria Khami-Rodrigo Si la palmera supiera Que el Niño en cuna tan bella Caído se le ha una estrella, Su abanico le tendiera Niño para que el Niño meciera. Del monte por la ladera, ¡qué alegre va el pastorcillo, Montado en su borriquillo! Corre, que el Niño te espera Y es corta la Noche buena. En Belén la Virgen pura Le reza al Niño que espera. Canta la Virgen María, el Niño le sonreía. ¡Qué triste está la palmera! Si la palmera supiera lo que espera... Si le palmier savait que L’Enfant dans le berceau si beau Est tombé d’une étoile, Il lui offrirait son feuillage Réponds-nous ! Réponds-nous ! Dieu d’Abraham Réponds-nous ! Dieu qui réponds à l’heure de volonté, Réponds-nous ! Réponds-nous , Terreur d’Isaac, Réponds-nous ! Réponds-nous ! Dieu qui réponds à l’heure de l’angoisse, Réponds-nous ! Réponds-nous ! le fort de Jacob, Réponds-nous ! Réponds-nous ! Dieu du chariot de feu, Réponds-nous ! Réponds-nous ! Père miséricordieux et plein de grâce, Réponds-nous ! UNA PASTORA YO AMÍ JOAQUÍN RODRIGO Una pastora yo amí, una hija hermoza, de mi chiques que l’adorí, más qu’ella no amí. Un día que estavamos en la huerta asentados, le dixe yo: “Por ti, mi flor, me muero de amor”. (2) J’ai aimé une bergère, une belle fille, Depuis mon enfance je l’ai adorée, Nulle autre n’ai aimé. Un jour que nous étions assis dans les champs Je luis dis: “Pour toi, ma fleur, je meurs d’amour”. (2) 7. NANI,NANI JOAQUÍN RODRIGO Nani, nani, quere el hijo de la madre, De chico se haga grande. Ay, dúrmite, mi alma,Dúrmite, mi vida, Que tu padre viene con mucha alegría. -Ay, avrimex la puerta, avrimex mi dama, que vengo muy cansado de arar las huertas. -Ay, la puerta yo vos avro, que venix cansado, y verex durmido al hijo en la cuna. Nani, nani, réclame le fils de sa maman, Que d’enfant devienne grand. Ah, dors, mon âme, Dors, ma vie, Car ton père arrive tout joyeux. -ah, ouvre-moi la porte, ouvre-moi ma dame Car j’arrive épuisé de labourer les champs. -ah, je vous ouvre la porte, vous qui êtes fatigué, et vous verrez l’enfant endormi dans le berceau 8. ADELA JOAQUIN RODRIGO Una muchacha guapa, llamada Adela. Los amores de Juan la lleva enferma, y ella sabía, que su amiga Dolores lo entretenía. El tiempo iba pasando, y la pobre Adela, más blanca se ponía y más enferma, yella abía que de sus amores se moriría. (1) Une belle fille nommée Adèle, Se mourait d’amour pour Jean. Mais elle savait que son amie Dolores Le trouvait amusant. Et plus le temps passait, Plus la pauvre Adèle blêmissait. Et toujours plus malade elle savait Qu’elle mourrait d’amour 9. ¿CON QUE LA LAVARE? (3) JOAQUIN RODRIGO ¿ Con qué la lavaré la tez de mi cara? ¿ Con qué la lavaré Que vivo mal penada?Lávanse las casadas con agua de limones. Lávome yo, cuitada,con penas y dolores. Avec quoi puis-je laver la peau de mon visage ? Avec quoi puis-je la laver, Moi qui suis vouée au malheur ? Les femmes mariées la lavent Avec de l'eau citronnée ; Mais moi, malheureuse, c’est Avec des chagrins et des peines. 10. VOS ME MATASTEIS JOAQUIN RODRIGO Vos me matásteis, niña en cabello, vos me habéis muerto. Riberas de un rio vi moza virgen. (3) Tu m’as anéanti, enfant aux longs cheveux, Tu m’as tué. Sur la berge du fleuve j’ai vu une vierge. 11. DE LOS ÁLAMOS VENGO, MADRE (3) JOAQUÍN RODRIGO De los álamos vengo, madre, de ver como los menea el aire. De los álamos de Sevilla, de ver a mi linda amiga. Je viens des peupliers, mère, Je viens de voir comme l’air les berce. Des peupliers de Séville Je viens de voir ma douce amie. FERNANDO OBRADORS 12. AL AMOR Poème de Crístobal de Castillejo Dame, Amor, besos sin cuento Asido de mis cabellos Y mil y ciento tras ellos Y tras ellos mil y cientoY después... De muchos millares, tres! Y porque nadie lo sienta Desbaratemos la cuenta Y... contemos al revés. Donne-moi, mon amour, des baisers, Des baisers aussi nombreux que mes cheveux, Mille et cent baisers, Et encore… Et encore des milliers, et trois ! Et pour que personne ne regrette Effaçons et comptons à rebours. 14. DAMUNT DE TU NOMES LES FLORS FEDERICO MOMPOU Poème de Josep Janés Damunt de tu, només les flors. Eren com una ofrena blanca : La llum que daven al teu cós Mai més seria de la branca. Tota una vida de perfum amb el seubes t'era donada. Tu resplendies de la llun Perl'esguard clós atresorada. Si hagués pogut ésser sospir de flor ! Donarme com un llir a tu, Perqué la meva vida s'anés Marcint sobre'l teu pit. I no saber mai més la nit Que al teu costat fora esvaida.. 13. CON AMORES, LA MI MADRE Sur toi seules les fleurs Poème de Juan de Anchieta FERNANDO OBRADORS Étaient comme une blanche offrande : Con amores, la mi madre, La lumière qui inondait ton corps Con amores me dormí; Ne toucherait plus la branche. Así dormida soñaba Lo que el corazón velaba, Avec son baiser Que el amor me consolaba Toute une vie de parfum t’était donnée. Con más bien que merecí. Reflets de la lune devenus Adormecióme el favor Trésor par le regard caché. Que amor me dió con amor; Ah ! Si j’avais pu être un soupir de fleur Dió descanso a mi dolor Et m’offrir à toi tel un lys ! La fe con que le serví Car ainsi ma vie se flétrirait sur ton sein Con amores, la mi madre, Et ne connaîtrait jamais la nuit Con amores me dormí! Qui pâlirait à ton côté. Avec l’amour dans mon cœur, Mère, Avec l’amour dans mon cœur Je me suis endormie Et dans mon sommeil j’ai rêvé Ce qui veillait en mon cœur : Que l’amour me consolait Plus que je ne méritais. L’Amour me donna avec amour La grâce du sommeil Ma loyauté à le servir Donna le repos à ma douleur. Avec l’amour dans mon cœur, Mère, Avec l’amour dans mon cœur je me suis endormie. 15. LLORAD, CORAZON ENRIQUE GRANADOS Poème de Luis de Góngora Lloraba la niña (Y tenía razón) La prolija ausencia De su ingrato amor Dejóla tan niña,Que apenas creo yo Que tenía los años Que ha que la dejó. Llorando la ausencia Del galán traidor, La halla la Luna Y la deja el Sol, Añadiendo siempre pasión a pasión, Memoria a memoria, Dolor a dolor. Llorad, corazón, Que tenéis razón L’enfant pleurait (Avec raison elle pleurait) La longue absence De son ingrat amour. Il l’a abandonnée si jeune que je ne crois à peine Qu’elle était aussi vieille Que cette absence même. Pleurant le départ De son traître amoureux La Lune la trouve Et le Soleil la laisse, De passion en passion, De souvenir en souvenir, De douleur en douleur. Pleure, mon cœur, Tu as bien raison. ENRIQUE GRANADOS 16. IBAN AL PINAR Poème de Luis de Gongóra Serranas de Cuenca iban al pinar, Unas por piñones,otras por bailar. Bailando y partiendo las Serranas bellas, un piñón con otro de amor las saetas huelgan de trocar: unas por piñones,otras por bailar, Entre rama y rama cuando el ciego Dios pide al Sol los ojos por verlas mejor, los ojos del Sol las veréis pisar, unas por piñones, otras por bailar. Filles des montagnes de Cuenca Allaient à la pinède, Les unes pour les pignons, Les autres pour danser. Belles montagnardes, Brisant un pignon sous l’autre Préfèrent troquer les flèches d’Amour, Les unes pour les pignons, Les autres pour danser. Entre branche et branche Quand le dieu aveugle Demande au Soleil ses yeux Pour mieux les voir Regardez-les piétiner les yeux du soleil, Les unes pour les pignons, Les autres pour danser. (1) = chant populaire espagnol (2) = chant séfarade (3) = auteur inconnu