Ville de Gaillac Place d`Hautpoul 81600 Gaillac Tél. 05 63 81 20 20

Transcripción

Ville de Gaillac Place d`Hautpoul 81600 Gaillac Tél. 05 63 81 20 20
Ville de Gaillac
Place d’Hautpoul
81600 Gaillac
Tél. 05 63 81 20 20
www.ville-gaillac.fr
1
PLACE D’HAUTPOUL
Construit sur l’enclos de l’ancien couvent des Capucins (1587-1791). En 1831, on décide d’installer un Hôtel de Ville, un Palais de Justice, un
Collège, une école d’enseignement primaire, un
magasin pour loger le matériel d’artillerie et les
pompes à incendie de la ville à cet endroit.
Fondations en béton en 1833 sur les plans de
l’architecte Lebrun. Architecture néoclassique.
L’avant-corps central est décoré d’attributs caractéristiques à la fois de l’époque Louis Philippe
(Coq, drapeaux et trophées) et de la Ville (coq et
pampres) que l’on doit aux ateliers toulousains
de Virebent. Un élégant campanile donne une
touche méridionale à l’ensemble.
C’est face à ce bâtiment qu’avait été érigée la
première statue du Général d’Hautpoul, par
Jaley, emportée et détruite pendant la dernière
guerre. La place a été urbanisée à la même
époque et sur des modules répétitifs afin de
loger d’autres services municipaux et la souspréfecture.
TOWN HALL
The Town Hall and Square
This building was constructed on the site of a
Capuchin Convent. In 1831 it was decided to
build the town hall, law courts, college, primary
school, store for artillery equipment and fire
station on this site.
Concrete foundations were laid in 1833 according to the plans of the architect, Lebrun, who
was one of the first in France to use such new
techniques. The neoclassical architecture is in
the grand majestic style. The central part of the
front of the building has characteristic attributes of both the Louis-Philippe period (cockerels,
flags, trophies) and the Town (cockerels, vine
branches). A southern note is introduced by the
elegant bell-tower.
The first statue of General d’Hautpoul, which
was erected at the other end of the square facing this building, was removed and destroyed
2
RUE ÉLIE ROSSIGNOL
during the last war. The square was urbanized
during that period, on the basis of repetitive
modules, in order to house other municipal departments, including the Sous-Préfecture. Two
sides are linked to the central building by a
portico that closes the square’s two corners and
opens onto an interior courtyard.
AYUNTAMIENTO
El ayuntamiento y su plaza:
Este edificio fue construido sobre un antiguo
convento de los Capuchinos. En 1831, se decidió instalar en este lugar, un Ayuntamiento, un
Palacio de justicia, un Colegio, una escuela primaria, un almacén para el material de artillería
y las bombas de incendio de la ciudad.
Las primeras fundaciones de hormigón se hicieron en 1833 según los planos del arquitecto
Lebrun que fue uno de los primeros en utilizar
este tipo de técnica en Francia. Es una arquitectura de tipo neoclásico majestuosa. En la parte
delantera, el centro está decorado con atributos
característicos de la época de Luis Felipe (Gallo,
banderas y trofeos) y de la Ciudad (gallo y pámpanos). Un elegante campanario proporciona
un toque meridional al edificio.
En frente y al otro lado de la plaza se erigió la
primera estatua del General de Hautpoul que
fue destruida durante la última guerra. La plaza
se urbanizó en esa misma época con módulos
repetitivos para acoger otros servicios municipales, entre los cuales, la subprefectura. Los
dos lados están unidos al edificio central por un
pórtico que da a un patio y que cierra cada una
de las dos esquinas de la plaza.
Résidence urbaine de la famille Pierre de Brens,
du XIIIème au XVème siècle, co-seigneurs
de la ville. Construit en briques et en pierres pour les parties nobles, ce bâtiment n’est
qu’une partie de l’hôtel initial. Sur la rue arrière, ce bâtiment a gardé la trace d’ouvertures
géminées du XIIIème siècle, lors de la reprise
qu’a connu le bâtiment du XVème siècle. On
remarque dans la cour de belles fenêtre à meneaux et sous la toiture, qui remplaça la terrasse
initiale, de très belles gargouilles.
En 1825, le bâtiment acquis par le département
sera transformé en prisons (jusqu’en 1850). En
1858, l’hôtel est acquis par la loge maçonnique
de Gaillac qui y tiendra ses séances jusqu’en
1908 où il est alors acquis par l’hospice de
Gaillac.
Menacé de démolition en 1913, il servit jusqu’en 1939 à l’Harmonie de l’Union Musicale et
à l’Orphéon de Gaillac.
En 1921, le bâtiment est classé monument historique.
Après la guerre, il servit de siège au Syndicat
d’Initiative et fut acquis par la Ville en 1970.
En 1972, à l’occasion des fêtes du millénaire de
Gaillac, on y installa les collections ethnographiques, jusque-là conservées au château de
Foucaud et aujourd’hui présentées au musée
de l’Abbaye.
HÔTEL DE PIERRE DE BRENS
This was the town residence of the Pierre de
Brens family from the thirteenth to the fifteenth century. An important feudal family
who was for a long time joint Lords (Seigneurs)
of the town, but split into two clans during the
Albigensian War. Built in brick, with the noble
parts in stone, this building is only part of the
original house, and provides a rare example of
a civilian residence in the Toulouse region towards the end of the fifteenth century.
Traces of twin thirteenth century openings are
visible in the street behind the building, on the
only wall, which was kept during works that
took place in the fifteenth century. From the
courtyard one can see the splendid mullioned
windows and, under the roof that replaced the
initial terrace structure, some fine gargoyles.
The building became the property of the “departement” in 1825, and three years later was
turned into a prison, (until 1850). In 1858 the
site was acquired by the Masonic Lodge of
Gaillac, and it was used for their meetings until
1908 when it was taken over by the Hospice de
Gaillac.
The building was classified as an historic monument in 1921.
It was acquired by the Town in 1970 and today
houses the municipal archives.
HÔTEL DE PIERRE DE BRENS
Residencia urbana de la familia Pierre de Brens,
del siglo XIII al siglo XV. Esta importante familia
feudal que fue durante mucho tiempo uno de
los señores de la ciudad se dividió en dos clanes durante la guerra de los Albigenses. Este
edificio, cuyas partes nobles están construidas
con ladrillos y piedras, es sólo una parte de la
casa de origen y constituye un ejemplo único
de residencia civil de finales del siglo XV en la
región de Toulouse.
En la calle trasera, la única muralla que fue
conservada en el siglo XV tiene ajimeces del
siglo XIII. En el patio destacan también ajimeces
y debajo del tejado que sustituyó la terraza inicial, bonitas gárgolas.
En 1825, el “departamento” compró el edificio
que transformó más tarde en prisión. (hasta
1850). En 1858, lo compró la masonería de
Gaillac que celebró sus sesiones hasta 1908, fecha de su adquisición por el Hospicio de Gaillac.
En 1921, el edificio fue declarado Monumento
histórico y desde 1970, es propiedad
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RUE PORTAL
Cet Hôtel fut la résidence de la famille Portal,
famille de médecins et de chirurgiens. C’est là
que naquit, le 5 janvier 1742, Antoine Portal
qui, après des études de Médecine à Toulouse
puis à Montpellier, fut reçu Docteur en 1765,
avant d’être nommé professeur d’anatomie du
Dauphin (futur Louis XVI).
Il est l’auteur de nombreux ouvrages de médecine et obtint en 1768 la chaire de médecine au
Collège de France. En 1769, il entra à l’Académie
des Sciences. Anobli par Louis XVI, il reçut l’ordre
de St Michel et soigna toutes les personnalités
de cette époque. Sous la Restauration, il fut le
premier médecin de Louis XVIII puis de Charles
X. En 1820, il contribua à la création de l’Académie de Médecine dont il fut le Président. En
1824, il fut créé Baron et mourut le 24 juillet
1832 en léguant une grosse partie de sa fortune
à sa petite fille Emilie de Vialar pour créer sa
congrégation.
HÔTEL PORTAL
This was the residence of the Portals, a family
of doctors and surgeons. It was here that Antoine Portal was born on 5 January 1742. After
studying medicine in Toulouse and Montpellier
he became a doctor in 1765, before being made
professor of anatomy to the Dauphin (the future
Louis XVI).
He is the author of numerous medical works and
was given the chair of medicine at the Collège
de France in 1768. He became a member of the
Académie des Sciences in 1769. Ennobled by
Louis XVI, he received the Order of St Michel and
treated all the celebrities of the period. Under
the Restoration he was head physician to Louis
XVIII and then to Charles X. In 1820 he helped
create the Académie de Médecine of which he
was president. He was made a Baron in 1824
and died on 24 July 1832, leaving a large part
of his fortune to his grand-daughter Emilie de
Vialar, enabling her to create her congregation
(cf. n° 19).
HÔTEL PORTAL
Esta casa solariega fue la residencia de la familia Portal, familia de médicos y cirujanos. Aquí
nació Antoine PORTAL el 5 de Enero de 1742.
Obtuvo su título de Doctor en 1765 tras cursar
estudios de Medicina en Toulouse y Montpellier, antes de ser el profesor de anatomía del
Delfín (futuro Luis XVI).
Autor de numerosas obras de medicina, ocupó
en 1768 la cátedra de medicina en el “Collège de
France” y entró al año siguiente en la Academia
de las Ciencias. Ennoblecido par Luis XVI, recibió
la orden de San Miguel y cuidó a los “grandes”
de esa época. Durante la Restauración, fue el
primer médico de Luis XVIII y de Carlos X. En
1820, contribuyó a la creación de la Academia
de Medicina de la que era Presidente. En 1824,
le nombraron Barón y murió el 24 de Julio de
1832 dejando gran parte de su fortuna a su
nieta Emilie de Vialar para que creara su congregación (cf. n° 19)
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RUE PORTAL
Donnée en 972 à l’Abbaye St Michel, cette première église fut jointe en 1172 à l’hôpital de
Gaillac. Elle prit alors le titre de commanderie
séculière et fut reconstruite en 1271. A demiruinée par les protestants qui en firent une
forteresse et laissèrent sur le clocher un tour de
guet que l’on y voit encore, elle subit de grandes
restaurations aux XVIIème et XVIIIème siècles.
Le beau portail en hors d’œuvre est décoré de
niches, de colonnettes et de chapiteaux qui en
font un des plus beaux de ce style en Languedoc
pour le XIVème siècle. Le clocher placé à l’angle
de la façade conserve la « Candelho » grosse
cloche du XVème siècle provenant de l’Abbaye
voisine de Candeil.
A l’intérieur, belle chapelle de la Vierge, avec son
retable Louis XIV. Maître-autel en marqueterie
de marbre polychrome du XVIIIème siècle avec
son baldaquin du XIXème siècle. L’ensemble des
décors en trompe-l’œil sur les murs et les voûtes
sont de la seconde moitié du XIXème siècle.
L’orgue et son buffet (XVIIIème et XIXème) restaurés en 1992.
SAINT PIERRE CHURCH
Given to the Abbey of St Michel in 972, this early
church was joined to the Hospital of Gaillac in
1172. It was given the title Commanderie Séculière (Secular Command) and was rebuilt
in 1271. Half-ruined by the protestants, who
turned it into a fortress and left a look out post
on the church tower that can still be seen, the
church underwent major restoration works in
seventeenth and eighteenth centuries.
The splendid doorway on the outside of the
building, decorated with niches, small columns
and capitals, is one of the most beautiful in this
style in the Languedoc from the fourteenth
century. The tower placed on the corner of the
façade houses the large fifteenth century “Candelho” bell from the neighbouring Abbey of
Labessière Candeil.
Inside there is the beautiful Chapel of the Virgin with its Louis XIV altarpiece. The high altar
is inlaid with eighteenth century polychrome
marble and has a nineteenth century canopy.
The trompe-l’œil decoration of the walls and
arches dates from the second half of the nineteenth century.
The organ and its case are from the eighteenth
and twentieth centuries.
IGLESIA SAINT PIERRE
Ofrecida a la Abadía St Michel en 972, esta primera iglesia fue anexada en 1172 al hospital
de Gaillac. Recibió entonces el título de Encomienda Secular y fue reconstruida en 1271.
Arruinada en parte por los protestantes que hicieron de ella una fortaleza y dejaron en el campanario una torre de vela que se puede ver todavía, fue rehabilitada en los siglos XVII y XVIII.
El magnífico portal decorado con hornacinas,
fina columnas y capiteles, es uno de los más
bellos de este estilo en el Languedoc del siglo
XIV. El campanario ubicado en la esquina de la
fachada conserva la «Candelho», gran campana
del siglo XV que provenía de la Abadía de Labessière Candeil.
En el interior, destaca la capilla de la Virgen con
su retablo Luis XIV y el Altar mayor de marquetería de mármol policromado del siglo XVIII con
su baldaquín del siglo XIX. Sus pinturas “trompe-l’oeil” (falsa perspectiva) de los muros y las
bóvedas son de la segunda mitad del siglo XIX.
El órgano y su caja son de los siglos XVIII y XX.
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PLACE DU GRIFFOUL
Successivement dénommée : grand place, place
des marchés, place au blé, place de la fontaine,
place du marché au grain, place au blé, place
Thiers (1878) et place du Griffoul (2004). Elle est
entourée de bâtiments dont les façades ont été
restaurées au XVIIème et XVIIIème siècles. Elles
reposaient autrefois sur des piliers de bois qui
ont été transformés par des arcades cintrées.
La halle y fut construite dans les années 1840,
contre une maison médiévale qui a conservé sa
tour escalier et son «soleillou » sous la toiture.
C’est sur cette place qu’était située la première
«maison de ville », abandonnée en 1605 et
détruite au XIXème siècle et où l’on conserva
longtemps les mesures témoins. La fontaine du
Griffoul, déjà présente au XVIème siècle, est intéressante par le groupe de bronze qui présente
en son centre, autour d’une urne surmontée
d’un coq, quatre personnages : il s’agit de Silène
faisant l ‘éducation de Bacchus.
La vasque ainsi que les aménagements en
marbre rouge de Caunes sont du XVIIème et
XVIIIème siècle.
The Griffoul fountain first appeared in the square in the sixteenth century and is notable for the
group of four bronze figures positioned around
a central urn topped with a cockerel, representing Silene educating Bacchus.
FUENTE DEL CRIFFOUL
Sucesivamente llamada plaza mayor, plaza del
mercado, plaza del trigo, plaza de la fuente, plaza del mercado de granos, plaza del trigo y plaza
Thiers (1878). Está rodeada de edificios cuyas
fachadas fueron rehabilitadas en los siglos XVII
y XVIII. Estaban antaño sostenidas por pilares de
madera sustituidos posteriormente por soportales de medio punto. El mercado cubierto fue
construido en los años 1840, al lado de una casa
medieval que ha conservado su torre escalera y
su “soleillou’ debajo del tejado.
El primer ayuntamiento que estaba situado en
esta plaza fue abandonado en 1605 y destruido
en el siglo XIX; conservó durante mucho tiempo
las referencias estándar para el comercio. La
fuente de Griffoul ya existía en el siglo XVI y
destaca por las cuatro esculturas de bronce alrededor de una urna. La pila es de mármol rojo de
FOUNTAIN OF GRIFFOUL
Successively named Main Square, Market Squa- Caunes (siglo XVIII).
re, Wheat Square, Fountain Square, Grain Market Square, Wheat Square, and Thiers Square
(1878). The square is surrounded by buildings
of which the facades were restored in the seventeenth and eighteenth centuries. They used
to be supported by wooden posts, which were
later replaced by the semicircular arcades. The
covered market was built in the 1840s, on the
side of a medieval house, which has retained its
stair tower and “soleillou” under the roof.
The first town house was located on this square
but was abandoned in 1605 and destroyed
in the nineteenth century; for a long time it
housed the standard measures for trade.
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RUE MERCAT
Avant d’être la propriété de Paul MATHA, riche
bourgeois du XVIème siècle, cette tour était une
partie de la résidence de la famille de Gaillac
dont les armes figurent sur l’un des chapiteaux
de la tour.
Il ne reste de cet ensemble que la tour qui a
conservé de belles baies géminées à colonnettes et chapiteaux à décors géométriques et
héraldiques sur trois façades. Une salle conserve
encore une rare décoration peinte représentant
des cavaliers en armures ainsi qu’une frise avec
des personnages, des animaux et des éléments
végétaux, complétée par un appareillage de
fausses pierres. C’est un des rares exemples
français de peintures civiles du XIIIème siècle
(classé M.H).
Au XVIème siècle, elle servit de prison et en
1572, le Capitaine Mons y fit massacrer les protestants qui y étaient prisonniers.
TOUR PALMATA
Before being the property of Paul Matha, a rich
sixteenth century burgher, the tower was part
of the Gaillac family residence; the family arms
appear on one of the tower’s capitals.
Much damaged by the opening of Cavaillé-Coll
Street in the nineteenth century, the tower is all
that remains of the residence. It has retained
some beautiful twin windows with small columns and capitals with geometric and heraldic
designs on three sides. One of the rooms still
has some exquisite paintwork but is unfortunately closed to the public.
During the Albigensian War the inquisitor, Célani, killed a supposed heretic by hanging him
by one foot from the top of the tower.
In the sixteenth century it was used as a prison;
in 1572 Captain Mons ordered the massacre of
the Protestant prisoners.
TORRE PALMATA
Antes de ser la propiedad de Paul MATHA, rico
burgués del siglo XVI, esta torre era una parte
de la residencia de la familia de Gaillac cuyo
escudo se puede ver en uno de los capiteles de
la torre.
Destruida por la construcción de la calle Cavaillé-Coll en el siglo XIX, sólo queda la Torre
que ha conservado sus bellos ajimeces con finas
columnas y capiteles decorados con formas
geométricas y heráldicas en tres fachadas. Une
sala conserva todavía una preciosa pintura pero
está desafortunadamente cerrada al público.
Durante la guerra de los Albigenses, el inquisidor Célani mató a un supuesto herético colgándolo de la torre
por un pie.
En el siglo XVI, sirvió de cárcel y en 1572, el
Capitán Mons masacró a los prisioneros protestantes.
HOTEL DRUILHET D’YVERSEN
Construit sur les communs de l’Abbaye St Michel, il devient ensuite celui des chanoines,
avant d’être la résidence de la famille de Druilhet, juges de la judicature d’Albigeois (depuis
1643), avant d’être, par alliance, l’Hôtel de la
famille d’Yversen (en 1769), qui a donné un
maire à Gaillac.
Ce bâtiment fut amputé d’une de ses ailes au
moment de l’ouverture de la rue Cavaillé-Coll au
début du XIXème siècle.
Portail en chêne sculpté du XVIème siècle avec
un tympan à décor de parchemin découpé.
HOTEL DRUILHET D’YVERSEN
Built on the site of the outbuildings of the Abbaye St Mïchel this building was later that of the
Canons, before being the residence of the Druilhet family, who held the office of judge of the
judiciary of Albi for several generations (from
1643). The house then became the property, by
marriage, of the Yversen family (in 1769), who
produced one of Gaillac’s mayors.
The building lost part of one of its wings when
the Road Cavaillé Coll was opened in the direction of the suspension bridge, which was built
over the Tarn at the beginning of the nineteenth
century. Its main door, carved in sixteenth century oak, has retained a tympan decorated with
representations of pieces of parchment, characteristic of woodcarvings in the Grésigne region
of this period (comparable to those at Cordes).
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HOTEL DRUILHET D’YVERSEN
Construido en el lugar de las dependencias de la
Abadía St Mïchel, este edificio perteneció más
tarde a los canónigos, antes de ser la residencia
de la familia de Druilhet que ejerció de juez de la
judicatura de Albi durante varias generaciones
(desde 1643). Este edificio fue luego (mediante
una alianza matrimonial) la propiedad de la familia de Yversen (en 1769), que dio un alcalde
a Gaillac.
Perdió una de sus alas cuando se abrió la calle
Cavaillé Coll en dirección del Puente suspendido
que fue construido sobre el Tarn a principios del
siglo XIX. Su pórtico principal de roble esculpido
del siglo XVI ha conservado un tímpano con una
decoración de pergamino recortado, característico del trabajo de la madera en la región de la
Grésigne en aquella época (comparable con el
de Cordes).
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42, PLACE EUGÉNIE DE GUÉRIN
Cet hôtel du XVIIème siècle qui a conservé sur
l’arrière une tourelle d’angle fut édifié sur un
terrain dépendant de l’abbaye St Michel par
Roch de Combettes, proche de la reine Marguerite de Valois qui le nomma juge d’albigeois en 1594.
Cet hôtel fut la résidence de la famille de
PAULO qui donna de nombreux conseillers
au Parlement de Toulouse, dont Antoine,
qui fut Président, fait Chevalier par Charles
IX et qui devint un des chefs de la Ligue en
Languedoc.
HOTEL DE PAULO
The back of this seventeenth century house
has retained a corner tower and was built
on land belonging to the Abbaye St Michel.
It was the residence of the Paulo family, who
sent numerous councillors to the Parliament
of Toulouse.
HÔTEL DE PAULO
Esta casa solariega del siglo XVII que ha
conservado una torre en un ángulo de la
parte trasera, fue edificada en un terreno de
la Adadía St Michel. Fue la residencia de la
familia PAULO que dio numerosos consejeros
en el Parlamento de Toulouse.
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PLACE SAINT MICHEL
L’Abbaye bénédictine est surtout connue depuis
le Xème siècle. Elle servit de noyau au développement agricole et économique de la Ville, par
l’intermédiaire de l’exploitation du vignoble et
du trafic commercial sur le Tarn. L’abbaye est
en partie reconstruite en 1271. En 1524, un
chapitre collégial de chanoines remplace la
communauté bénédictine. Dévastée en 1562 et
1568 par les Protestants, elle est reconstruite à
partir de 1570 et redécorée dès1620. La révolution fit un pillage général du mobilier, démolit
le jubilé, s’en sert de Temple à la déesse Raison,
y crée des entrepôts, un magasin à fourrage et
des fours à salpêtre. Sous l’empire, réaffectée
au culte, elle est redécorée par des peintures
en trompe-l’œil par Morelli. En 1849, on ferme
l’entrée nord de l’abbaye pour en ouvrir une sur
la façade ouest où l’on plaque un portail néoroman (œuvre de Dumège). De 1868 à 1885,
gros travaux de restauration du chœur, création
de la chaire, début du plaquage néo-roman des
murs latéraux.
Mobilier : «Crucifixion»,Toile de Rivals, XVIIIème
siècle - «St Vincent de Paul prenant les fers
aux galériens» par Dufau - «Judith» par L. Boulanger - «St Sébastien soigné par les Saintes
femmes» par E. Deveria - Lustres en bois doré,
XVIIème siècle - Orgues de Cavaillé-Coll, XIXème
siècle - Bénitier roman, XIIIème siècle - Maîtreautel tombeau avec anges et tabernacle urne
en bois, XVIIIème siècle.
ST MICHEL ABBEY-CHURCH
The Abbey is mentioned in the seventh century
texts but mostly known since the tenth century,
when it seems certain that there was a Benedictine community in Gaillac, which served as
the nucleus of the agricultural and economic
growth of the town, by developing its vineyards
and the commercial traffic on the Tarn River.
The abbey was partly rebuilt in 1271. In 1524
the Abbey was secularized, a Canon’s Collegiate
Chapter replaced the community, but the title of
Abbatiale was retained. Ravaged by the Protestants in 1562 and 1568, rebuilding work began
in 1570 and redecoration in 1620. The Revolution brought looting and the demolition of
the jube; the building was transformed into a
Temple to the Goddess of Reason, and used as
a warehouse, as a store for animal fodder and
for saltpetre ovens. Under the Empire it was
restored to being a place of worship and redecorated with trompe-l’œil paintings by Morelli.
In 1849 the northern entrance was closed and
a neo-Roman entrance by Dumège was added
to the west side. From 1868 to 1885 there were
major restoration works to the choir, the pulpit
was built and the covering of the side-walls
with neo-Roman veneer was begun, against
the desires of the Historic Monuments Committee (cf. Abbey brochure).
ABACIAL ST MICHEL
La Abadía, mencionada en el siglo VII, es conocida sobretodo desde el siglo X porque se sabe que
había una comunidad benedictina en Gaillac
que fomentó el desarrollo agrícola y económico
de la ciudad gracias a la explotación del viñedo
y del tráfico comercial en el Tarn. La abadía fue
en parte reconstruida en el siglo 1271. En 1524,
fue secularizada y un Cabildo colegial de Canónigos sustituyó la comunidad pero el título Abacial fue conservado. Destruido en 1562 y 1568
por los Protestantes, el edificio fue reconstruido
a partir de 1570 y decorado de nuevo a partir de
1620. La revolución pilló el mobiliario, destruyó
el “jubé” (separación del coro y trascoro) e hizo
del edificio un Templo para la Diosa de la Razón
y luego un depósito, un almacén para forraje y
hornos de salitre. Bajo el Imperio fue utilizado
de nuevo para el culto y decorado con pinturas
trompe-l’oeil (falsa perspectiva) por Morelli. En
1849, se cerró la entrada Norte de la Abadía y
se abrió una nueva en la fachada Oeste con una
puerta neorromana (obra de Dumège). De 1868
a 1885 se rehabilitó el Coro, se hizo el púlpito
y se cubrieron los muros laterales con un revestimiento neorromano a pesar del desacuerdo
del comité de los Monumentos Históricos. (ver
folleto de la abadía).
BÂTIMENTS ABBATIAUX
16e SIÈCLE – 19e SIÈCLE
PLACE SAINT MICHEL
Furent en grande partie détruits au XVIème siècle puis durant la révolution.
Tour d’angle du XVIIème siècle s’appuyant sur
les rives.
Benoît Lacombe y établit une école en 1810.
Les bâtiments actuels furent reconstruits dans
la première moitié du XIXème siècle, pour servir
d’hôtel particulier, se plaquant sur les murs du
XVIIème siècle du palais de l’Abbé de Moulnoury. Cet ensemble abrite aujourd’hui la Maison
des Vins, l’Office de Tourisme et le musée.
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ABBEY-CHURCH BUILDINGS
Located between the Tarn and the Abbey-Church
these buildings were to a large extent destroyed
during the Revolution when they were acquired
by Benoît Lacombe in 1792. There does however
remain a large network of medieval cellars that
goes all the way down to the Tarn, three groined
vaults exist on south wall of the Abbey, and a
sixteenth century corner tower on banks of the
river (now the Abbey museum).
Benoît Lacombe rented this building to set up
a school in 1810, a few years later he initiated
schemes for a flour-mill and a tannery, but these projects were soon abandoned. The current
buildings were constructed in the first half of
the nineteenth century, using the seventeenth
century walls, for use as a private house, and are
now a wine centre.
CONJUNTO ABACIAL
Gran parte de estos edificios ubicados entre el
Tarn y la Abacial fue destruida durante la Revolución cuando fueron adquiridos por Benoît
Lacombe en 1792. Sin embargo, subsiste una
importante red de cuevas medievales que se
suceden hasta el Tarn, tres salas con bóvedas
de aristas contra el muro sur de la Abadía y una
torre del siglo XVI a orillas del río (actual museo
de la Abadía).
Benoît Lacombe alquiló este edificio en 1810
para instalar una escuela y unos años más
tarde sus proyectos de usarlo para una fábrica
de harinas y de pieles fueron abandonados. Los
edificios actuales, construidos en la primera mitad del siglo XIX contra los muros del siglo XVII
fueron una casa solariega antes de ser la actual
casa del vino.
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2, RUE DU COMTE DE TOULOUSE
Hôtel de la famille d’Austry de Ste Colombe puis
de la famille Vayssette qui donna de nombreux
magistrats à la ville et de parlementaires à
Toulouse. C’est là que naquit Joseph de Vayssette (1685-1756) juriste, bénédictin. Il fut le
coauteur avec Dom de Vic de l’Histoire Générale
du Languedoc. L’hôtel passa par alliance à la famille de Combettes de Caumont qui donna de
nombreux parlementaires. En 1793, la municipalité de Gaillac s’y installa car l’hôtel avait été
saisi comme bien d’émigrés. Elle y resta jusqu’en
1810.
En face de cet hôtel, se trouve l’Hôtel de Combettes la Bourélie, imposante demeure des
XVIIème et XVIIIème siècles qui contient un
bel escalier à balustres et une porte d’entrée
du XVIIème siècle. Résidence de la famille de
Combettes La Bourélie qui donna de nombreux magistrats municipaux, aux finances et
au parlement de Toulouse. Saisie en 1794, elle
servit de prisons jusqu’en 1828 où elles furent
transférées à l’hôtel Pierre de Brens. Durant la
Révolution, elle fut le lieu de réunion du Comité
de surveillance. Au XIXème siècle, cet hôtel fut
la propriété et la résidence du docteur Philadelphe Thomas (1826-1912), médecin, naturaliste,
archéologue, agronome, collectionneur et philanthrope.
HÔTEL VAYSSETTE
This building was first the residence of the Austry de Ste Colombe family and then that of the
Vayssette family, who provided the town with
numerous magistrates and members of parliament in Toulouse. It was here that the jurist
Joseph de Vayssette (1685-1756) was born. He
was co-author with Don de Vic of the General
History of Languedoc, and then of a universal
geography and a description of the Province
of Languedoc. On 5 December 1793 the revolutionary municipality of Gaillac moved in and
stayed until 1810.
Opposite the house is the Hôtel de Combettes la Bourélie, an imposing seventeenth and
eighteenth century residence, which contains a
beautiful balustrade staircase and has a splendid seventeenth century front door. The house
was built on top of an existing site, located on
the “Coin de la Rode” (the corner of the Comtes
de Toulouse road and the la Courtade road),
where several large army batteries were positioned during the siege of the town in 1562.
Seized in 1794 it was used as a prison until
1828, when the prison was moved to the Hôtel
Pierre de Brens. During the Revolution it was the
meeting place of the Comité de Surveillance. In
the nineteenth century it was the property and
residence of Doctor Philadelphe Thomas (18261912), a doctor, naturalist, archaeologist, agronomist, collector and philanthropist.
HÔTEL VAYSSETTE
Este edificio fue primero la casa de la Familia
de Austry de Ste Colombe y luego de la familia
Vayssette que dio numerosos magistrados a la
ciudad y parlamentarios a Toulouse. Aquí nació
Joseph de Vayssette (1685-1756) jurista. Fue el
coautor con Don de Vic de la “Historia general
del Languedoc”, y de una geografía universal
así como de una descripción de la Provincia
del Languedoc. El 5 de Diciembre de 1793, la
municipalidad revolucionaria de Gaillac ocupó
el lugar hasta 1810.
En frente de este edificio se encuentra el “Hôtel
de Combettes la Bourélie”, imponente casa de
los siglos XVII y XVIII que consta de una bella
escalera con balaustres y una puerta del siglo
XVII. Fue construida sobre un edificio más antiguo, situado en “le coin de la Rode” (esquina de
la calle de los Condes de Toulouse y de la calle de
la Courtade), donde se instalaron importantes
baterías durante el sitio de la ciudad en 1562.
En 1794, fue transformado en cárcel hasta 1828,
fecha de su traslado al Hôtel Pierre de Brens.
Durante la Revolución, fue el lugar donde se
reunía el “Comité de vigilancia” y en el siglo
XIX la adquirió el Doctor Philadelphe Thomas
(1826-1912), médico, naturalista, arqueólogo,
agrónomo, coleccionador y filántropo.
PLACE LAPEROUSE
Cette maison fut la résidence de Jean d’Yversen, chargé d’affaires d’Henri II à Raguse puis à
Constantinople auprès de Soliman (1557-1558).
Premier consul de Gaillac et Capitaine de la Tour
de Couffouleux, il joua un rôle de conciliateur
durant les guerres de religion à Gaillac.
Ce bâtiment, très transformé au XIXème siècle, a
conservé quelques ouvertures de la Renaissance
sur la façade de la rue de Foulcraud.
HÔTEL D’YVERSEN
This house was the residence of Jean d’Yversen,
Henri II’s chargé d’affaires in Raguse and then in
Constantinople in the court of Soliman (1557 1558). First consul of Gaillac and Captain of the
“Tour de Couffouleux”, he played a conciliatory
role during the religious wars in Gaillac. Much
altered in the nineteenth century the building
has some Renaissance openings on the Foulcraud road wall.
HÔTEL D’YVERSEN
Esta casa fue la residencia de Yversen, el encargado de Negocios de Enrique II en Ragusa y en
Constantinopla en la corte de Solimán (1557
- 1558). Primer cónsul de Gaillac y Capitán de
la “Tour de Couffouleux”, desempeñó el papel
de conciliador durante las guerras de religión
en Gaillac.
Muy transformado en el siglo XIX, este edificio
ha conservado algunas aberturas del Renacimiento en la fachada de la calle Foulcraud.
PLACE LAPEROUSE
Hôtel construit par Jean Edouard FOS (dit de
Laborde, 1750-1814) qui fut médecin du Roi
à Port au Prince, Maire de Gaillac en 1789 et
Député aux Etats Généraux puis administrateur
du Département du Tarn. Une partie de cet immeuble abrita l’institution de Melle Subreville,
maîtresse d’école pour jeunes filles, qui, ruinée
par la révolution, quitta Paris et se mit au service de Fos de Laborde après avoir été Déesse
Raison des pompeuses cérémonies révolutionnaires de Gaillac.
13
Une partie médiévale, le long de la rue de
l’Anguille, (parties en encorbellements, des
baies géminées, ainsi que des ouvertures du
XIIIème et XVème siècles) c’est là qu’était située la maison appartenant aux chevaliers de
St Jean de Jérusalem. En haut de la rue, la tour
de l’hôtel contenait un escalier (XVème siècle).
Cette maison était celle de la famille HEBRAIL
qui possédait les seigneuries de Rivières et de
Lacourtade, d’où le nom de la maison. Cette
famille occupa à plusieurs reprises des charges
municipales, dès le XIVème siècle.
En 1786, Monsieur FOS de LABORDE construisit
son nouvel hôtel sur l’emplacement de ces bâtiments qui avaient eu l’honneur d’abriter à deux
reprises les séances du Parlement de Toulouse, à
cause de la peste, en 1474 et en 1502.
En 1471, l’Archevêque d’Albi, le Cardinal Jouffroy
logea dans cet hôtel lorsqu’il vint lever l’excommunication qu’il avait lancée contre les moines
de Gaillac à cause « de leurs extravagances ».
HOTEL LACOURTADE
HÔTEL FOS DE LABORDE
This house was built by Jean Edouard (known as
de Lasborde, 1750 - 1814) who was the king’s
doctor in Port au Prince, the Mayor of Gaillac in
1789, Deputy to the States General, and then
Administrateur of the Tarn department.
HÔTEL FOS DE LABORDE
Fue construido por Jean Edouard (que llamaban
de Lasborde -1750 - 1814), médico del rey en
Port au Prince, Alcalde de Gaillac en 1789, Diputado en los “Etats Généraux” y administrador
del departamento del Tarn.
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RUE DE L’ANGUILLE
The part of the building that runs along the
Rue de l’Anguille is medieval, and one can still
see corbelled constructions, twin windows and
openings from the thirteenth and fourteenth
centuries. This was the location of the house
belonging to the Chevaliers de St Jean de Jerusalem (Knights of St. John of Jerusalem). At the
top of the street the Hôtel’s tower contains a fifteenth century staircase. This was the residence
of the Hebrail family, who possessed the Seigniories of Rivières and Lacourtade, from which
comes the house’s name. The family occupied
several municipal positions from the fourteenth
century onwards.
In 1471 the Archbishop of Albi, Cardinal Jouffroy, stayed in the house when he came to lift
the excommunication that he had ordered of
the monks of Gaillac, because of their “extravagances”.
Tradition recounts that King François 1, during
his visit to Gaillac in 1533, entered the town via
the Rue de l’Anguille. During the religious wars
the elevated position of the house served as a
refuge for the Protestants, who installed heavy
guns.
HOTEL LACOURTADE
En la calle de l’Anguille, destaca el estilo medieval de este edificio con voladizos y ajimeces,
y aberturas de los siglos XIII y XIV. Aquí se encontraba la casa que perteneció a los caballeros
de San Juan de Jerusalén. Al final de la calle, la
Torre de este edificio tenía una escalera del siglo
XV. Esta casa pertenecía a la familia HEBRAIL
que poseía los Señoríos de Rivières y de Lacourtade lo que explica el nombre de la casa. Esta
familia trabajó para la municipalidad en varias
ocasiones a partir del siglo XIV.
En 1471, el Cardenal Jouffroy, Arzobispo de Albi,
se albergó en esta casa cuando vino a levantar
la excomunión que había lanzado contra los
monjes de Gaillac por “sus extravagancias”.
La tradición cuenta que el Rey Francisco I, durante su visita en Gaillac en 1533, llegó por la
calle de l’Anguille. Durante las guerras de religión, la posición elevada de esta casa sirvió de
refugio a los protestantes que instalaron grandes bocas de fuego.
RUE DU QUAI
L’Hôpital Saint Jacques de Clarieux :
Créé par le gaillacois Raymond VIDAL, en 1220,
sur le quai, et en bordure de la route qui traversait Gaillac, cet hôpital, construit pour l’hébergement des pèlerins de St Jacques, reçut de
nombreuses donations. Il était dirigé par un
commandeur puis de 1672 à 1693, il fut géré
par les chevaliers de l’ordre du Mont Carmel et
de Saint-Lazare. En 1695, il fut uni à l’hôpital St
André avec la Maladrerie.
Détruit par les inondations du Tarn servit de
dépôt de charbon et de vin. Il est aujourd’hui
abandonné.
Le Quai : Depuis le Moyen-Age, Gaillac est la
tête de pont de navigation sur le Tarn. Important croisement de routes terrestres et fluviales,
de nombreuses marchandises transitaient sur
ce quai avant d’être embarquées sur les grosses
gabarres fabriquées à cet endroit. Cet important
trafic commercial fut interrompu par la concurrence du chemin de fer. Les vins, eaux de vie, le
pastel, le charbon étaient les principales marchandises du trafic fluvial transitant par Gaillac.
QUAI AND HÔPITAL
SAINT JACQUES
Hospital of Saint Jacques de Clarieux
Built by Raymond Vidal, a native of Gaillac, in
1220 on the quay and by the side of the road
that crossed Gaillac, as accommodation for the
St Jacques pilgrims, the hospital received many
donations. It was run by a Commander and then
from 1672 to 1693 was managed by the Knights
of the Order of Mont Carmel and Saint-Lazare.
In 1695 it was joined with the Hospital of St André and the Maladrerie (hospital for people with
contagious diseases).
The building was partly destroyed by floods
from the Tarn and was then used for storing coal
and wine. It is currently abandoned.
PLACE SAINT-JEAN
Quay : Gaillac has been a key point on the Tarn
river since the Middle Ages. A major crossroads
of land and river routes, vast quantities of goods
were unloaded on this quay before being taken
on board by huge barges that were built here.
This busy commercial traffic declined with competition from the railroads. Wines, spirits, pastel, and coal were the main cargoes transported
by river through Gaillac.
MUELLE Y HOSPITAL
SAINT JACQUES
El Hospital Saint Jacques de Clarieux:
Creado en 1220 por Raymond VIDAL, nativo de
Gaillac, en el muelle y al lado de la carretera que
atraviesa Gaillac, este hospital, construido para
acoger a los peregrinos de Santiago recibió muchas donaciones. Estaba dirigido por un comendador y de 1672 a 1693, por los caballeros de
la orden del Mont Carmel y de Saint-Lazare. En
1695, fue unido al hospital St André y a la Maladrerie (la leprosería).
Este edificio fue en parte destruido por las inundaciones del Tarn y sirvió luego de depósito para
el carbón y el vino. Hoy día, está abandonado.
El muelle : Gaillac es un lugar estratégico en el
Tarn desde la Edad Media. Importante encrucijada de carreteras y de vías fluviales, muchas
mercancías eran descargadas en este muelle
para ser transportadas en grandes gabarras
fabricadas aquí mismo. Este importante tráfico
comercial fue interrumpido por la competencia
del ferrocarril. El vino, el aguardiente, la hierba
pastel, el carbón, eran las principales mercancías del tráfico fluvial que pasaban por Gaillac.
Paroisse annexe hors les murs de l’Abbaye
Saint-Michel, en grande partie détruite par les
protestants qui en abattirent les voûtes et le
clocher au XVIème siècle, elle fut en grande partie
restaurée au XIXème siècle, mais conserva deux
chapelles avec des clés de voûte et des culs de
lampes du XVème siècle. Une chapelle y est dédiée à Saint-François Xavier où depuis 1697, les
Gaillacois se rendaient en procession chaque
année le deuxième dimanche après Pâques afin
de demander au saint de continuer à protéger
la vigne et le vignoble de toutes les intempéries
naturelles.
CHURCH OF SAINT JEAN
The church is part of an adjoining parish outside
the walls of the Abbaye Saint-Michel; it was largely destroyed by the Protestants who knocked
down the arches and bell-tower in the sixteenth
century before being substantially restored in
the nineteenth century; it has however retained
two chapels with keystones and lamp niches
from the fifteenth century. A chapel is dedicated to Saint-François Xavier and every year,
since 1697, the inhabitants of Gaillac form a
procession on the second Sunday after Easter in
order to ask the Saint to continue protecting the
vineyards from storms and other such threats.
IGLESIA SAINT JEAN
Parroquia aneja de la Abadía Saint-Michel, en
gran parte destruida por los protestantes que
derrumbaron las bóvedas y el campanario en el
siglo XVI, fue reconstruida en el siglo XIX, pero
conservó dos capillas con claves de arco y pingantes del siglo XV. Una capilla está dedicada a
San Francisco Javier y cada año desde 1697, los
habitantes de Gaillac hacen una procesión el segundo domingo después de Pascuas para pedir
al santo que siga protegiendo la viña y el viñedo
de las intemperies naturales.
17
RUE SAINT-PHILIPPE
Le couvent des Bénédictines fondé au XIème
siècle, par l’Abbé de Gaillac, Robert, au lieu de
Longueville, avait une annexe avec chapelle
dans Gaillac, que les religieuses quittèrent pour
raison d’insalubrité en 1631 : elles s’installèrent
alors au Château de l’Homp dans des maisons
qu’elles y possédaient déjà. La peste les en
chassa la même année et elles se réfugièrent à
Longueville d’où elles revinrent peu après.
C’est l’Abbesse Anne de Rodorel qui fit reconstruire le couvent à neuf vers 1635. En 1691, un
incendie détruisit la toiture. La communauté
a toujours abrité entre 10 et 20 religieuses. Le
couvent et ses biens furent saisis pendant la Révolution et furent alors acquis par un négociant
enrichi : Benoît Lacombe, homme politique et
père du Député-Maire Justin de Lacombe.
BENEDICTINE CONVENT
A Benedictine Convent was founded in the eleventh century by Robert, Abbot of Gaillac, in
Longueville, with an annex containing a chapel
in Gaillac that the nuns left because of concerns
over health in 1631. They moved to Château de
l’Homp where they owned some houses, but
the plague followed them and they left in the
same year, taking refuge at Longueville, from
which they returned a little while later.
It was the Abbess Anne de Rodorel who instigated the complete reconstruction of the
convent in around 1635. In 1691 the roof was
destroyed by a fire. The community still contained between ten and twenty nuns. The convent
and its property was seized in the Revolution
and subsequently acquired by Benoît Lacombe,
a merchant and politician who had become
wealthy; he was also a judge and the father of
Deputy-Mayor Justin de Lacombe.
18
2, PLACE PHILADELPHE THOMAS
CONVENTO DE LAS BENEDICTINAS
El convento de las Benedictinas fue fundado
en el siglo XI por el Abad de Gaillac Robert en
Longueville. Tenía un anejo con una Capilla en
Gaillac que las religiosas abandonaron por insalubridad en el siglo 1631 para instalarse en el
“Château de l’Homp” en unas casas que poseían.
Tuvieron que huir de la peste aquel mismo año
para refugiarse en Longueville pero volvieron
poco después.
Fue la Abadesa Anne de Rodorel que hizo
reconstruir el convento en 1635. En 1691 un
incendio destruyó el tejado. La comunidad
siempre tuvo entre 10 y 20 religiosas. Durante
la Revolución el convento y sus bienes pasaron
a ser la propiedad de Benoît Lacombe, un negociante adinerado y hombre político, juez y padre
del Diputado-Alcalde Justin de Lacombe
Le Musée d’Histoire Naturelle est situé dans la
maison que le Docteur Thomas a fait construire
pour conserver les collections qu’il a rassemblées au cours de sa vie. A sa mort, en 1912, il
légua tout cet ensemble à la Ville de Gaillac.
Les collections touchent à tous les domaines des
sciences naturelles : paléontologie (fossiles de
l’ère primaire à l’ère quaternaire), ornithologie
(plus de 800 spécimens) ainsi qu’une série zoologique représentative de la faune ailée.
Ostéologie et plus de 500 espèces de mollusques marins et terrestres, minéralogie, représentative de la géologie régionale, ainsi qu’un
ensemble entomologique riche en coléoptères.
Une importante bibliothèque scientifique de
1500 volumes (XVIIème, XVIIIème XIXème
siècles) complète les collections.
Le jardin botanique a été récemment réhabilité
et ouvert au public.
MUSEO DE HISTORIA NATURAL
PHILADELPHE-THOMAS
El Museo de Historia Natural está situado en la
casa que el Doctor Thomas hizo construir para
conservar las colecciones que reunió durante su
vida. Al morir en 1912 lo legó todo a la ciudad
de Gaillac.
Las colecciones reunidas desde finales del
siglo XIX cubren todas las especialidades de
las ciencias naturales. Destacan una colección
importante de paleontología (fósiles de la era
primaria a la era cuaternaria), un conjunto ornitológico excepcional (más de 800 especímenes)
así como una serie zoológica representativa de
la fauna alada.
En el primer piso se puede ver una interesante
exposición de osteología y más de 500 especies
de moluscos marinos y terrestres así como una
colección de mineralogía (representativa de la
geología regional) y de entomología con muchos coleópteros.
NATURAL HISTORY MUSEUM
Una importante biblioteca científica de 1 500
PHILADELPHE-THOMAS
volúmenes (siglos XVII, XVIII, XIX) completa
The Natural History Museum is located in a buil- estas colecciones.
ding that was constructed by Doctor Thomas El jardín botánico fue recientemente restaurado
in order to house the collections that he had y abierto al público.
assembled over the course of his life. On his
death in 1912 he left the museum to the town
of Gaillac.
The collections, which were brought together
at the end of the nineteenth century, cover all
areas of natural science. A substantial palaeontological collection (with fossils from the primary to the quaternary period) sits side by side
with a first class ornithological collection (with
more than 800 specimens) and a zoological series of winged fauna.
On the first floor there is an interesting osteological display and more than five hundred species of terrestrial and marine molluscs. On the
same floor is a mineral collection, reflecting the
regional geology, and an entomological collection rich in coleopterons.
The botanical garden has been recently refurbished and opened to the public.
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10, RUE DES FRÈRES DELGA
Résidence de la famille de Vialar qui s’illustra
par Augustin de Vialar (1799-1868), auditeur au
Conseil d’Etat, Procureur du Roi et légitimiste,
un des grands colons d’Algérie, Conseiller Général d’Alger. Sa sœur, Emilie de Vialar (17971851), fut l’héritière de son grand-père le
Baron Portal (voir N° 3). Elle put ainsi fonder
une congrégation religieuse : les sœurs de St
Joseph de l’Apparition qu’elle logea boulevard
Gambetta et qui furent chargées de missions
d’assistance, d’enseignement et d’activités hospitalières. Elle partit elle-même aider son frère
en Algérie, elle y fonda des communautés ainsi
qu’en Tunisie, à Malte, à Marseille, en Grèce, en
Turquie, en Birmanie, etc.…
Fut canonisée en 1951.
Le gisant de cire de Sainte Emilie de Vialar se
trouve dans l’Eglise St Pierre.
20
23, RUE DES FRÈRES DELGA
HÔTEL DE VIALAR
Fue la residencia de la familia de Vialar que se
ilustró con Augustin de Vialar. Augustin que nació en Gaillac en 1799, fue oidor en el Consejo
de Estado, Procurador del Rey y legitimista, y
uno de los grandes colonos de Argelia, con su
compatriota Max de Tonnac, donde fue Teniente
Alcalde y Consejero General de Argel hasta su
muerte en 1868. Su hermana, Emilie de Vialar,
nació en Gaillac en 1797 y heredó de su abuelo
el Barón Portal (ver n°3) que le legó su fortuna
al morir. Pudo así crear su congregación religiosa, las Hermanas de “Saint-Joseph de l’Apparition” en el bulevar Gambetta que proporcionaban asistencia, enseñanza y cuidados. También
estuvo en Argelia con su hermano donde creó
sus comunidades, así como en Túnez, Malta,
Marsella, Grecia, en Turquía, Birmania, etc.
Murió en Marsella en 1856 y fue canonizada en
1951.
HÔTEL DE VIALAR
La estatua yacente de cera de Santa Emilie de
The residence of the Vialar family, and the il- Vialar se encuentra en la Iglesia Saint-Pierre.
lustrious Augustin de Vialar, who was born in
Gaillac in 1799. Augustin became an official
of the Council of State, Crown Prosecutor and
Legitimist, and one of the great Colonists of
Algeria with his compatriot Max de Tonnac
where he was Deputy Mayor and Councillor of
Algiers until his death in 1868. His sister Emilie
de Vialar, born in Gaillac in 1797, inherited the
fortune of their grandfather, Baron Portal (see
n°3). She was thus able to found a religious
congregation, the Sisters of Saint-Joseph of the
Apparition, in the boulevard Gambetta, which
occupied itself with missions offering aid, teaching and nursing. She went to Algeria to help
her brother, and founded communities there
and in, amongst others, Tunisia, Malta, Marseille, Greece, Turkey, and Burma.
She died in Marseille in 1856 and was canonized
in 1951.
There is a recumbent wax statue of Saint Emilie
de Vialar in the Church of Saint Pierre.
Cette maison fut celle d’Alexis Raffis, hôtelier
de l’enseigne du Cheval Blanc (que l’on peut
toujours voir en relief au-dessus du bandeau du
premier étage).
C’était un relais de poste aux chevaux, situé à
l’époque de sa création en 1786, dans les faubourgs de la ville. Cette étape relais figurait
dans « l’état général de la poste aux chevaux du
royaume de France « , sur le trajet « ToulouseAlby ».
C’est cette fonction première qui explique la
taille de cette maison et l’importance de ses
communs. A noter les beaux encadrements de
briques et le décor des appuis de fenêtre.
HOSTELLERIE DU CHEVAL BLANC
This was the house of Alexis Raffis, owner of the
Cheval Blanc hotel (the sign can still be seen
above the decorative band around the building
on the first floor).
This was a post house with horses, located,
at the time of its construction in 1786, in the
suburbs of the town. This stopping point is
mentioned in the “general state of horse posting stages of the kingdom of France”, for the
“Toulouse-Alby” journey.
This initial function of the building explains its
size and the substantial outbuildings. Note the
handsome brick surrounds and the decorated
window ledges.
HOSTELERÍA DEL CHEVAL BLANC
Esta casa fue la de Alexis Raffis, hotelero en el
Cheval Blanc (nombre en relieve que se puede
ver todavía encima de la moldura del primer
piso).
Era una posta situada en la época de su creación
en 1786, en los suburbios de la ciudad y estaba
mencionada en el “estado general de la posta
del reino de Francia” en el trayecto “ToulouseAlby”.
Esta primera función explica el tamaño de esta
casa y la importancia de sus dependencias. Destacan los bellos marcos de ladrillo y la decoración de los antepechos de las ventanas.
21
28, RUE DES FRÈRES DELGA
Cet hôtel du XVIIIème siècle construit dans un
faubourg de la ville fut la maison natale des
trois frères Delga, officiers de l’Empire.
Jacques Michel (1711-1809), chef de bataillon
à l’armée d’Italie, fit la campagne d’Egypte où
il fut blessé à Saint-Jean-d’Acre. Nommé chef
d’escadron dans la gendarmerie de la garde,
puis colonel, il suit Napoléon dans toute l’Europe. Nommé général et baron d’Empire, il est
blessé à Wagram et meurt à Vienne.
Jean (1783-1812), saint-cyrien, lieutenant puis
capitaine en 1811 au 25e de ligne, fit la campagne de Russie et se distingua à la Moscova où
il fut décoré de la Légion d’Honneur. Il mourut
pendant la retraite de Russie.
Joseph (1789-1809), jeune soldat, il fit les campagnes de l’Empire avec ses frères et mourut à
Wagram.
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AVENUE JEAN CALVET
Fondé par le Comte de Toulouse, le premier hôpital était dans les faubourgs.
En 1308, le roi Philippe le Bel le déclare de
fondation royale. Détruit en 1381 sur ordre des
Consuls de Gaillac, parce que les anglais s’en
étaient servi de place forte. Il fut reconstruit
en 1384 et devint commanderie. Détruit par les
protestants en 1568, il fut reconstruit en 1587.
En 1680, il fut transféré sur son emplacement
actuel. Un important projet de reconstruction
en 1730 ne sera réalisé qu’en 1770, dans l’aspect
qu’on lui connaît aujourd’hui.
Cet hôpital conserve toujours le tour qui accueillit dès le Moyen Age les enfants abandonnés.
L’hôpital a été rénové et agrandi en 1999.
HÔTEL DELGA
This seventeenth century townhouse was the
birthplace of the three Delga brothers, all officers of the Empire:
Jacques Michel (1771-1809), Jean (1783-1812)
and Joseph (1789-1809).
HÔTEL DELGA
Esta casa solariega del siglo XVIII fue la casa
natal de los tres hermanos Delga, oficiales del
Imperio:
Jacques Michel (1771-1809), Jean (1783-1812)
y Joseph (1789-1809).
SAINT ANDRE HOSPITAL
Founded by the Count of Toulouse, the first hospital was in the suburbs.
In 1308 King Philippe Le Bel declared it a royal
institution. In 1680 it was moved to its current
location. A major construction project initiated
in 1730 was not completed until 1770, when
it took on the appearance that we know today,
with traditional brickwork and numerous wide
openings, in accordance with the eighteenth
century approach to hygiene.
The hospital still has its “hatch” which was a
refuge for abandoned children in the Middle
Ages. As set down in its statutes, from 1270 to
1390 the hospital had an obligation to nurse
and support such children until they could care
for themselves; funds came from the Commanderie de l’Hôpital, which possessed considerable assets.
HOSPITAL SAINT ANDRE
Fundado por el Conde de Toulouse, el primer
hospital se encontraba en los suburbios.
En 1308, el Rey Philippe le Bel hizo de él una
fundación real. En 1680 lo trasladaron en su
emplazamiento actual. El importante proyecto
de reconstrucción de 1730 fue realizado sólo
en 1770, dándole el aspecto que le conocemos
hoy, con su bella arquitectura clásica de ladrillos
y sus grandes ventanas características de la
concepción de la higiene en el siglo XVIII.
Este hospital conserva todavía el torno donde se
depositaban a los niños abandonados a partir
de la Edad Media. Los estatutos del Hospital
de 1270 a 1390 le obligaba a criarlos hasta que
pudieran ganarse la vida y la “Encomienda” del
hospital cubría los gastos gracias a los bienes
considerables que poseía.
ANGLE DE LA RUE DU CHATEAU
DU ROI ET DE LA RUE PUJOL
Cet hôtel particulier, initialement construit en
L, fut agrandi par l’adjonction d’un bâtiment en
retour sur la cour du XVIIIème. Il a conservé au
dernier niveau une série d’ouvertures formant
un galerie « lombarde », éclairant un couloir
périphérique desservant une série de pièces de
services. Cet hôtel est resté longtemps la propriété de la famille Constant de Saint Sauveur,
famille bourgeoise qui accéda à la noblesse au
XVIIIème siècle. Elle en resta propriétaire jusqu’au début du XXème siècle.
Sous l’Empire, cet hôtel fut la résidence de Gustave Constant de Saint Sauveur, artiste peintre,
élève de F. Saurine. Il découvrit le talent de
Firmin Salabert, le forma et le fit entrer dans
l’atelier de J.D. Ingres à Paris.
HÔTEL DE SAINT SAUVEUR
This town house, initially constructed in an
L shape, was enlarged with the addition of a
building at right angles in the eighteenth century courtyard. A series of openings has been
preserved on the uppermost level that form a
“Lombard” gallery, which provides a peripheral
corridor with light, which in turn serves a series
of service rooms. The house was for a long time
the property of the Constant de Saint-Sauveur
family, who owned it until the beginning of the
twentieth century.
Under the Empire, the house was the residence
of Gustave Constant de Saint-Sauveur. A painter
and pupil of F. Saurine, he discovered Firmen
Salabert, trained him and gained him entry to
D.J Ingres’ studio in Paris.
23
HÔTEL DE SAINT SAUVEUR
Esta casa solariega, inicialmente construida en
forma de L, fue ampliada con la construcción de
un edificio en ángulo, en el patio del siglo XVIII.
Ha conservado en su parte alta, una galería
«lombarda» cuyo pasillo periférico permite el
acceso a una serie de habitaciones. Esta casa solariega perteneció hasta principios del siglo XX a
la familia Constant de Saint-Sauveur.
Durante el Imperio francés, fue la residencia
de Gustave Constant de Saint-Sauveur, pintor y
alumno de F. Saurine que descubrió el talento
de Firmen Salabert y, tras enseñarle la pintura,
lo hizo entrar en el taller de D.J Ingres en París.
3, RUE MAX DE TONNAC
Cet hôtel en partie médiéval sur sa partie arrière
où est conservée une tour ronde du XIIIème siècle, a été reconstruit au début du XVIIIème siècle dans une architecture classique avec un très
beau portail à plein cintre à larges moulures de
briques fermant une cour d’honneur.
Cet hôtel fut la résidence gaillacoise de la famille de Tonnac qui donna un Maire : FrançoisJoseph (1751-1835), un Député : Hippolyte
(1796-1873) et un des premiers colons d’Algérie ; Magistrat et Maire de Blida : Maximilien
(1803-1884).
HÔTEL DE TONNAC
This partly medieval town house has retained its
thirteenth century round tower. It was rebuilt at
the beginning of the eighteenth century in the
classical style; the doorway with its semicircular
arch and wide brick mouldings is particularly
attractive, and opens onto the main courtyard.
This was the Gaillac residence of the Tonnac
family, who produced a mayor, François Joseph
(1751-1835), a deputy,
Hippolyte (1796-1873), and one of the first Colonels of Algeria, magistrate and mayor of Blida,
Maximilien (1803-1884).
HÔTEL DE TONNAC
Esta casa solariega ha conservado una torre
redonda del siglo XIII en la parte trasera. Fue
reconstruida a principios del siglo XVIII en una
arquitectura clásica con un magnífico portal de
medio punto decorado con ataires de ladrillo
que permite el acceso a un patio.
Fue la residencia de la familia de Tonnac que
dio un Alcalde: François Joseph (1751-1835),
un Diputado:
Hippolyte (1796-1873) y uno de los primeros
Colonos de Argelia, Magistrado y Alcalde de
Blida: Maximilien (1803-1884).
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En centre-ville, le stationnement est soumis
à la réglementation Zone bleue
(disque de stationnement obligatoire)
pour une heure et demie de gratuité.
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El castillo, construido en el siglo XVII por el
Consejero de Foucaud pasó a ser propiedad de
la familia Huteau en el siglo XVIII y de Puységur
en el siglo XIX que lo vendió al ayuntamiento.
Se ubica en el centro de un parque tradicional
francés que consta de bonitas perspectivas, terrazas, fuentes así como cuadras en semicírculo,
un invernadero de naranjos y un pabellón de
verano.
Transformado en Museo de Bellas Artes en
1935, rehabilitado en 1991-1992, el castillo
propone colecciones de pinturas, de esculturas
y de historia local. En la colección de pinturas
se pueden ver obras de artistas regionales del
siglo XIX como Loubat o Escot, y sobretodo la
importante colección que Salabert, alumno de
lngres, pintor de paisajes y retratista, legó a la
ciudad de Gaillac en 1895.
En 1975 el museo recibió las esculturas de J.J.
Pendariès, alumno de Mercié. Una sala está
dedicada a la historia local y a personajes regionales notables (Portal, Rigal, etc.), así como a la
donación Tournon.
Rue
The Castle was built in the seventeenth century
by the Councillor of Foucaud and became the
property of the Huteau family as the result of
a marriage in the eighteenth century. It was
owned by the Puységur family in the nineteenth century, who then sold the castle to the
local council.
It is set in the middle of a traditional park in the
French style with viewing points, terraces and
fountains.
A semicircle of stables, an orangery and a summer pavilion complete the ensemble.
The castle was converted into a Fine Arts Museum in 1935, which was then restored in 19911992, and now houses a collection of paintings,
sculpture and local history. The paintings include works by regional nineteenth century artists
such as Loubat and Escot, and a particularly fine
collection that was left to the town of Gaillac in
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CHÂTEAU DE FOUCAUD AND PARK
1895 by Salabert, a landscapist and portraitist
who was a pupil of Ingres.
In 1975 the sculpture collection of J.J. Pendariès, a pupil of Mercié, came to the Museum.
A room is devoted to local history and regional
personalities (Portal, Rigal, etc.), and also to the
Tournon donation.
au
Le château fut construit au XVIIème siècle par
le Conseiller de Foucaud et devint par alliance
la propriété de la famille d’Huteau au XVIIIème
siècle, puis de Puységur au XIXème siècle. C’est
cette dernière qui le vendit à la Mairie.
Il est situé au centre d’un parc à l’italienne et à
la française conçu avec perspectives, terrasses et
fontaines.
Des écuries en hémicycle, une orangerie et un
pavillon de fraîcheur complètent ces bâtiments.
Transformé en Musée des Beaux-Arts en 1935,
restauré en 1991-1992, le château abrite des
collections de peintures, de sculptures : le fonds
comprend les œuvres d’artistes régionaux du XIXème siècle comme Loubat ou Escot, et surtout
l’importante collection que Salabert, élève d’Ingres, peintre de paysages et de portraits, légua
à la ville de Gaillac en 1895.
En 1975, est entré le fonds de sculptures de J.J.
Pendariès, élève de Mercié ainsi que la donation
Tournon.
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MAISON DES VINS
OFFICE DE TOURISME
MUSÉE DE L'ABBAYE
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Textes :
Bertrand de Viviès
Conservateur
des Musées de Gaillac
Au centre d’un vignoble réputé, à une demi-heure de villes
d’Art et d’Histoire (Albi, Castres, Toulouse, Montauban),
desservie par l’autoroute A68 et baignée par le Tarn,
Gaillac est ravie de vous accueillir.
Les Gaillacois sont heureux de partager avec vous l’amour
qu’ils ont pour leurs maisons de briques, pour leurs jardins,
leurs promenades et terrasses ombragées, et leur convivialité
autour d’un bon Gaillac, rouge ou blanc.
Si vous découvrez Gaillac, nous souhaitons que vous trouviez
l’atmosphère d’une Occitanie joyeuse, digne d’une longue
tradition d’accueil et d’un terroir dynamique et vivant.
Vous y reviendrez sans doute, pour quelques jours,
ou pour toujours, partageant avec tous nos amis la longue
histoire d’une cité dont les mille cinq cent ans d’existence
parsèment notre sol et nos rues de vestiges, de monuments
et de maisons anciennes, d’un patrimoine caché aux regards
trop rapides ou au contraire étalé au soleil d’un Midi tamisé.
Parmi les plus beaux détours de France, prenez le temps
d’en savourer la chaleur et l’hospitalité.
Bon séjour à Gaillac et bienvenue
parmi les Gaillacois.
Conception et réalisation :
Vent d’Autan
81600 GAILLAC
Photos :
Raynaud, D. Rousseau,
G. Fernandez, F. Lacassagne,
Vent d’Autan.
TARN : NATURE & PATRIMOINE
ADRESSES UTILES :
Office de tourisme
Pays, bastides et vignoble
Gaillac
Abbaye Saint Michel
81600 Gaillac
Tél. 05 63 57 14 65
[email protected]
www.tourisme-vignoble-bastides.com
Le bureau d’information touristique de Gaillac
organise des visites guidées des vieux quartiers
et des 3 musées de Gaillac,
pour les groupes et sur RDV.

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