Transférés directement aux Catacombes dans l

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Transférés directement aux Catacombes dans l’anonymat
Transferred directly anonymously to the Catacombs / Despojos llevados directamente en el anonimato da las Catacumbas
Les victimes de ces événements sont les seules à avoir été déposées directement aux Catacombes, dans l’anonymat. Des monuments en rappellent le souvenir.
The victims of these events are the only ones to have been directly deposited in the Catacombs, anonymously. Monuments stand in memory of them.
Las víctimas de estos acontecimientos son las únicas en haber sido depositadas directamente en las Catacumbas, en el anonimato. Se les recuerda por unos monumentos.
L’attaque de Réveillon le 28 avril 1789
The Réveillon Attack – April 28, 1789 /El asalto de Reveillon el 28 de abril de 1789
Fabricant de papiers peints au faubourg Saint-Antoine,
Réveillon était un homme estimé. Le 23 avril 1789 courut le
bruit qu’il allait diminuer le salaire de ses ouvriers. Le 27 avril,
son effigie fut brûlée et, après une manifestation devant l’Hôtel
de Ville, la foule se dirigea vers le faubourg. Le lendemain,
l’agitation reprit, la foule attaqua la manufacture, la troupe tira.
On dénombra 25 morts et 22 blessés.
Réveillon, a wallpaper manufacturer, was a highly respected man. On April 23, 1789
a rumor circulated that Réveillon was about to reduce his employees’ salaries. On April 27th,
he was burned on effigy. Protests resumed the next day and a mob attacked his factory.Troops
fired on the protesters, killing 25 people and wounding 22 more.
Reveillon, fabricante de papeles pintados, era un hombre bien considerado.
El 23 de abril de 1789 corrió la voz de que iba a rebajar el sueldo de los obreros.
El 27 de abril, quemaron su efigie.Al día siguiente, siguió la revuelta y la muchedumbre
asaltó la manufactura, el ejército disparó. Se contaron 25 muertos y 22 heridos.
La prise des Tuileries le 10 août 1792 /The Storming of the Tuileries – August 10, 1792 / La toma de las Tuileries el 10 de agosto de 1792
Depuis la fuite de Louis XVI et son arrestation à Varennes, de
nombreuses voix demandaient sa déchéance. Le territoire était
envahi, et la France ne semblait pas en mesure d’y faire face. On
criait à la trahison du roi. Le 10 août 1792, des troupes composées
de fédérés venus de plusieurs régions de France (dont les
Marseillais qui étaient arrivés quelques jours plus tôt en chantant
le futur hymne national) et de membres des sections parisiennes
envahirent le château des Tuileries. Le roi, sa famille, quelques
gardes nationaux et les ministres se réfugièrent auprès des députés
dans la salle du manège. Les gardes suisses résistèrent ; la fusillade
fit une centaine de morts et de blessés chez les insurgés.Très vite,
les assaillants prirent le dessus grâce à l’arrivée de renforts
d’ouvriers et d’artisans sans travail du faubourg Saint Antoine.
Alors que les Suisses, sur l’ordre du roi, se repliaient, ils furent
cernés et massacrés par les émeutiers, qui s’en prirent à tous ceux
qu’ils pouvaient croiser dans le palais, gentilshommes, journalistes
ou simples domestiques : la fureur n’épargna personne. On évalue
le nombre des victimes à 800.
After Louis XVI took flight and was arrested in Varennes, many people clamoured for
him to be deposed. France was under invasion and the country didn’t seem capable of defending
itself. People accused the King of treason. On August 10, 1792, federated troops from various
regions of France (including soldiers from Marseille who had arrived a few days earlier singing
what would become the National Anthem) along with members from different areas of Paris
invaded the Tuileries castle.The King, his family, several National Guards and Ministers took
refuge with the Deputies.The Swiss Guards held their ground and the fusillade killed or wounded
one hundred of the insurgents. But very quickly, the assailants took the upper hand due to the
arrival of unemployed workers and craftsmen.When the Swiss Guards were ordered by the King
to fall back, they were surrounded and massacred by the rioters, who attacked anyone they found
in the palace: gentlemen, journalists or humble servants.The killing spree spared no one.The
number of victims was estimated to be 800.
Desde Louis XVI y su detención en Varennes, eran muchos los que pedían su destitución.
El territorio nacional estaba en vías de ser invadido y Francia no parecía poder afrontarlo. Se
proclamaba a voces la traición del Rey. El 10 de agosto de 1792, invadieron el palacio de las
Tuileries unas tropas compuestas por Federales de varias regiones de Francia (entre los cuales los
Marselleses que unos días antes habían llegado cantando el futuro himno nacional), y por
miembros de secciones parisinas. El Rey, unos cuantos miembros de la Guardia Nacional y los
ministros se refugiaron junto a los diputados. La guardia suiza resistió, el tiroteo causó un
centenar de muertos y heridos entre los insurrectos. Rápidamente, los sublevados fueron
dominando la situación por el refuerzo de obreros y artesanos desempleados. Cuando los
guardias suizos, obedeciendo a la orden real, se iban retirando, los amotinadores los cercaron y
los mataron, así como a cualquiera con quien se toparon en el palacio, fueran gentileshombres,
periodistas o sencillamente criados. El furor arrasó con todo. Las víctimas se estiman en 800.
Les massacres de septembre 1792 (2 au 6 septembre) / The Massacres of September 1792 (2 to September 6) / Las masacres de septiembre de 1792 (2 al 6 de septiembre)
Avec la suspension du roi le 13 août 1792, la menace d’un
complot aristocratique hantait les parisiens, alors qu’au même
moment s’annonçait l’invasion prussienne. La foule envahit les
prisons de la Force, de l’Abbaye, des Carmes, du Châtelet, de la
Conciergerie et massacra plus d’un millier de personnes : des
aristocrates, des prêtres refusant de prêter serment, mais aussi
des détenus de droit commun.
After the King was suspended of his functions on August 13, 1792, the threat of an
aristocratic conspiracy haunted Paris while the Prussian invasion loomed at the same time.
Mobs overwhelmed certain prisons and massacred more than a thousand people: priests who
refused to swear allegiance, aristocrats and also ordinary detainees.
A raíz del derrocamiento del rey el 13 de agosto de 1792, la amenaza de una
conspiración aristocrática cundía entre los parisinos, cuando a la vez se perfilaba la invasión
prusiana. La muchedumbre invadió las cárceles, y mató a más de mil personas: aristócratas,
sacerdotes que se negaban a otorgar juramento republicano, pero también reos de condena común.
Parmi les personnes tuées on peut citer :
Marie-Thérèse de Savoie Carignan,
princesse de Lamballe (Turin 1749)
Veuve à 18 ans, elle devint, en 1774, la surintendante de la maison de Marie-Antoinette et
l’une de ses meilleures amies. Lors de la fuite
de la famille royale à Varennes en juin 1791,
elle émigra, mais revint quelques mois plus
tard servir la reine, elle suivit la famille
royale au Temple. Le 19 août 1792, elle en
fut séparée, et échoua à la Force. Le
3 septembre, ses bourreaux la décapitèrent à
la hache. On poudra ses cheveux et maquilla
son visage avant de ficher sa tête au bout d’une
pique. Pique que ses assassins promenèrent sous les
fenêtres du Temple. Marie-Antoinette ne la vit pas,
mais alarmée par la rumeur, elle questionna ses gardiens qui lui répondirent « C’est la tête de Madame de Lamballe qu’on veut vous montrer ».
Among the people killed,we can name:Marie-Thérèse de Savoie Carignan,Princesse de Lamballe (Turin 1749)
Widowed at 18,she became superintendant of Marie-Antoinette’s home in 1774 and also one of her best friends.
When the royal family fled to Varennes in June 1791, she emigrated, but returned several months later to serve
the Queen. She followed the family to the Temple prison. On August 19, 1792, she was separated from them
and sent to another prison. On September 3, she was beheaded with an axe. Her hair was powdered and makeup applied to her face before her head was raised on a pike. Her killers then paraded the pike around under the
Temple prison windows.Marie-Antoinette didn’t see it,but,alerted to the rumor,she asked her guards,who responded,
“They’re trying to show you the head of Madame de Lamballe.”
Entre las víctimas se puede nombrar a:Marie-Thérèse de Savoie Carignan,Princesse de Lamballe (Turín 1749)
Se quedó viuda a los 18 años, llegó a ser la superintendente de la casa real de Marie-Antoinette y una de sus
mejores amigas. Durante la huída de la familia real camino de Varennes en junio de 1791, se fue de emigrada
al extranjero, pero volvió algunos meses más tarde para ponerse de nuevo al servicio de la Reina. Estuvo junto a
la familia real en la cárcel del Temple. El 19 de agosto de 1792, la sacaron separándola de la familia real, y
vino a parar a la cárcel de la Force. El 3 de septiembre, sus verdugos la decapitaron a hachazos. Empolvaron la
cabellera y la maquillaron antes de clavar su cabeza en una pica. Sus asesinos enarbolaron la pica con su cabeza
debajo de las ventanas del Temple. Marie-Antoinette no la viò pero se entero por el rumor y les hizo preguntas
a sus carceleros. Éstos le contestaron:“Lo que quieren enseñarle es la cabeza de Madame de Lamballe.”
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Transfert du cimetière des Errancis
Transferred from the Errancis Cemetary /Despojos llevados al cementerio de los Errancis
Les hasards de l’histoire ont réuni dans le cimetière des Errancis
(aujourd’hui place Prosper-Goubaux, métro Villiers) les
victimes de la Terreur (septembre 1793-juillet
1794), quel qu’ait été leur rôle durant cette période tragique.
Ce cimetière ayant été vidé entre 1844 et 1859, aujourd’hui, ils se
retrouvent, anonymes, aux Catacombes.
The whims of fate reunited the victims of the Reign of Terror (September 1793-July 1794) in
the Errancis Cemetery (today Place Prosper-Goubaux, Métro Villiers), no matter what their role
had been.As this cemetary was emptied between 1844 and 1859, they lie anonymously today
in the Catacombs.
Los avatares de la Historia hicieron que se juntara en el cementerio de los Errancis (hoy
en día plaza Prosper-Goubaux, metro Villiers) a las víctimas del Terror (septiembre de 1793-julio
de 1794), cualquiera que fuese su papel durante aquel período trágico. Dicho cementerio fue
desalojado entre 1844 y 1859, de modo que hoy en día, la víctimas se encuentran anónimas en
las Catacumbas.
Les hébertistes, exécutés le 4 germinal an II (24 mars 1794)
The Hébertists, executed on 4 Germinal II (March 24, 1794) /Los Hebertistas, ejecutados el 4 de germinal del año II (24 de marzo de 1794)
Jacques René Hébert
(Alençon, 1757)
Jugé comme un politique de faible envergure et
journaliste d’une rare vulgarité, il s’expliqua, déclarant qu’« il faut jurer avec ceux qui jurent », ajoutant « Tous
ceux qui aiment la franchise et la probité ne s’effarouchent pas des
bougres et des foutres dont je larde, par-ci et par-là, mes joies et mes
colères. » Membre de la Commune, orateur aux clubs des Jacobins et des
Cordeliers, il est surtout connu comme le rédacteur du Père Duchesne. Hébert
poussa le peuple à envahir la Convention, le 4 septembre 1793, pour
réclamer du pain. Sous son impulsion furent votées les lois des suspects et
du maximum. Il encouragea la déchristianisation, et favorisa l’institution
du culte de la Raison. Il s’en prit à ses concurrents, les Enragés, puis aux
dantonistes « Indulgents », servant ainsi la politique de Robespierre.
Quand, en mars 1794, il lança un appel à l’insurrection, et dénonça aux
Cordeliers le modérantisme de Robespierre, ce dernier décida de se débarrasser de lui. Dans la nuit du 13 au 14 mars 1794, sur un rapport de SaintJust, la Convention décida son arrestation et celle de ses partisans. Ils
furent jugés et guillotinés.
Jacques René Hébert (Alençon,1757). Judged to be an insignificant politician and an uncommonly vulgar journalist.Member of the Commune,speaker at Jacobin and Cordelier clubs,he is principally known for editing the Père
Duchesne journal.Hébert pushed the people to invade the Convention on September 4,1793 to demand bread.At his
behest,certain laws were voted into legislation (les lois des suspects et du maximum).He encouraged the DeChristianization movement and favored instituting the worship of Reason. He went after his rivals, thus aiding
Robespierre’s political aims.When,in March 1794,he called for an insurrection and denounced Robespierre’s moderantism, Robespierre decided to get rid of him. On the night of March 13-14, 1794 following a report by SaintJust, the Convention decided to arrest him and his followers.They were judged and sent to the guillotine.
Jacques René Hébert (Alençon,1757).Considerado como político de poca monta, y como periodista de suma
vulgaridad.Miembro de la Commune,se le conoce sobre todo como redactor del Père Duchesne.Fue bajo su impulso
cuando se votaron las leyes de sospechosos y del máximo. Fomentó la descristianización y desarrolló la institu-
ción del culto a la Razón.Arremetió contra sus competidores, favoreciendo así la política de Robespierre. Cuando,
en marzo de 1794,se pronunció a favor del levantamiento y denunció el moderantismo de Robespierre,éste decidió
quitárselo de encima. Durante la noche del 13 al 14 de marzo de 1794, a partir de un informe de Saint Just,
la Convention decidió detenerle a él y a sus partidarios. Fueron juzgados y guillotinados.
Baron Jean-Baptiste Cloots, dit Anacharsis
(Gnadenthal, Prusse, 1755)
Venu à Paris en 1776, où il collabora à différents journaux, il se rallia à la
Révolution dès 1789. Se nommant lui-même « orateur du genre humain »
et « citoyen de l’humanité », il fut membre du club des Jacobins où il se
signala par ses positions extrémistes. Député à la Convention en 1792, il
se rapprocha des hébertistes et prit une part active au mouvement de
déchristianisation fin 1793 et à l’institution du culte de la Raison. Cloots
fut arrêté et guillotiné avec les hébertistes.
Baron Jean-Baptiste Cloots dit Anacharsis (Gnadenthal, Prussia, 1755). He moved to Paris in 1776. He
already supported the Revolution in 1789. Calling himself “the orator of humankind” and a “citizen of
humanity,” he was a member of the Jacobins and stood out for his extremist positions.A Deputy at the Convention in 1792,he grew closer to the Hébertists
and played an active role in the De-Christianization movement at the
end of 1793 and in instituting the worship of Reason.Cloots was
arrested and guillotined with the Hébertists.
Baron Jean-Baptiste Cloots alias Anacharsis (Gnadenthal,
Prusia,1755).Vino a París en 1776 y apoyó la Revolución en
1789. Se nombró a sí mismo “Orador del género humano” y
“ciudadano de la humanidad”, fue miembro del club de los Jacobins donde destacó por sus tomas de posición extremistas. Diputado de la Convention en 1792, se acercó a los hebertistas, y
desempeñó un papel activo en el movimiento de descristianización y
de institucionalización del culto a la Razón. Lo detuvieron y lo guillotinaron a la vez que los Hebertistas.
Les dantonistes, exécutés le 16 germinal an II (5 avril 1794)
The Dantonists, executed on 17 Prairial II (April 5, 1794) / Los Dantonistas, ejecutados el 17 de prairial año II (5 de abril de 1794)
Georges Danton
(Arcis-sur-Aube, 1759)
Avocat au Conseil du Roi, élu représentant de
la Commune provisoire de Paris en 1790, il
fonda le club des Cordeliers. Député en 1791, il
devint, le 11 août 1792, ministre de la Justice.
Lors des massacres de septembre 1792, il aurait
déclaré : « Je me fous bien des prisonniers, qu’ils deviennent
ce qu’ils pourront. » Élu à la Convention (1792), il vota
la mort du roi. Il participa à la création du Tribunal révolutionnaire. Membre du Comité de Salut public en avril 1793,
il en fut éliminé en juillet. Instigateur de la Terreur, il en réclama la fin.
Accusé de concussion, il fut arrêté le 30 mars 1794 et guillotiné. Il aurait
demandé au bourreau : « Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine. »
Georges Danton (Arcis-sur-Aube,1759).Lawyer to the King,elected representative of the Provisory Commune
of Paris in 1790,he founded the Cordeliers club.A Deputy in 1791,he became the Minister of Justice on August
11,1792.During the massacres of September 1792,he declared,“I could care less about prisoners,let them become
what they can.” Elected to the Convention in 1792, he voted for the King’s death. He helped create the Revolutionary Tribunal. He became a member of the Committee of Public Safety in April 1793, but was eliminated
from it in July. He instigated the Terror but also called for its end.Accused of misappropriation of public funds,
he was arrested on March 30, 1794 and guillotined. His last words were addressed to the executioner,“You will
show my head to the people, it is worth seeing.”
Georges Danton (Arcis-sur-Aube,1759).Abogado en el Consejo del Rey, elegido representante de la Commune
provisoria de Paris en 1790,fundó el club de los Cordeliers.Diputado en 1791,llegó a ser,el 11 de agosto de 1792,
ministro de Justicia. Durante las matanzas de septiembre de 1792 hubiera declarado:“Me importan un bledo los
presos,¡allá ellos!”.Fue elegido en la Convention en 1792 y votó a favor de la muerte del rey.Participó de la creación del Tribunal revolucionario. Miembro del Comité de Salvación pública en abril de 1793, lo apartaron en
julio.Instigador del Terror,pidió sin embargo que cesara.Acusado de concusión,lo detuvieron el 30 de marzo de 1794
y lo guillotinaron. Hubiera pedido al verdugo:“Enseñarás mi cabeza al pueblo, vale la pena.”
Fabre d’Églantine
(Carcassonne, 1750)
Fabre, ayant obtenu à un concours poétique un
lis d’argent pour un Sonnet à la Vierge, il s’attribua la première récompense, l’églantine
d’or, qu’il accola à son nom. Comédien
ambulant, il fit représenter, en 1780, son
premier opéra-comique Laure et Pétrarque, dont
il reste la romance Il pleut,il pleut,bergère. Établi
à Paris en 1787, il fut sauvé de la prison pour
dettes par Louis XVI. En 1789, membre du club
des Cordeliers, il se lia avec Marat et Danton, dont
il fut secrétaire au ministère de la justice. Élu député
à la Convention en 1792, il est l’auteur de la dénomination des mois et jours
du calendrier républicain. Il vota la mort du roi. Convaincu de faux en écriture et de concussion, il fut arrêté, condamné et guillotiné. La légende veut
qu’il ait pleuré sur la charrette le menant à l’échafaud, se lamentant de
n’avoir pu terminer un poème. Danton lui aurait alors déclaré : « Ne t’inquiète
donc pas, dans une semaine, des vers, tu en auras fait des milliers... »
Fabre d'Églantine (Carcassonne,1750).Fabre,after having won a silver lily in a poetry contest,he added Eglantine, the golden wild rose, to his name.An itinerant actor, he premiered his first light opera, Laure et Pétrarque,
from which one song remains (Il pleut, il pleut, bergère). He settled in Paris in 1787 and was reprieved of his
sentence for bad debts by Louis XVI.In 1789 he became close to Marat and Danton and became Secretary to the
Minister of Justice.In September 1792,he called for the prisoners to be massacred.Elected deputy to the Convention in 1792, he was the author of the names and days of the Revolutionary Calendar. He voted for the King’s
death.Convicted of false entry and misappropriation of public funds,he was arrested,condemned and guillotined.
Fabre d’Eglantine (Carcassonne,1750).Al obtener en un certamen poético una flor de lis de plata, Fabre decidió
atribuirse a sí mismo el primer premio, la rosa silvestre de oro (“l’églantine”), que añadió a su apellido. Cómico
ambulante, mandó representar en 1780 su primera ópera lírica Laura y Petrarca, de la cual queda hoy el aire
Il pleut, il pleut, bergère.Afincado en París en 1787, escapó al encarcelamiento por deudas gracias a Louis XVI.
En 1789, trabó amistad con Marat y Danton de quien fue secretario en el ministerio de la justicia. Fue elegido
diputado en la Convention en 1792, ideó los nombres de los meses y días del calendario republicano.Votó a favor
de la muerte del rey. Miembro del Comité de Seguridad General, fue excluido del Club de los Jacobins, se le acusó
de falsificación de firma y de concusión, lo detuvieron, condenaron y guillotinaron.
Camille Desmoulins (Guise, 1760)
Camille Desmoulins fit de brillantes études en compagnie de Robespierre dans
l’actuel lycée Louis-le-Grand. Ses débuts au barreau ne furent pas satisfaisants : il bégayait. Au renvoi de Necker, le 12 juillet 1789, il appela aux
armes la foule dans les jardins du Palais-Royal. De 1789 à 1791, il rédigea
un journal à gros tirage, Les Révolutions de France et de Brabant.Il participa à la prise
des Tuileries, le 10 août 1792 et devint le secrétaire de Danton, ministre de
la Justice. Siégeant parmi les Montagnards à la Convention nationale, il vota
la mort du roi. Horrifié par la Terreur, il devint plus modéré et fut l’un des
chefs du « parti des Indulgents ». Il publia un nouveau journal, Le Vieux
Cordelier, s’opposant à Hébert puis au Comité de Salut public. Il fut guillotiné, criant le nom de sa femme avant de mourir.
Camille Desmoulins (Guise, 1760). Camille Desmoulins was a brilliant student along with Robespierre (in
the current Louis-le-Grand high school). Because he stuttered, he didn’t have a good start in the bar.At the time
of Necker’s dismissal, July 12th 1789, he called the crowd to arms in the garden of the Palais-Royal. From
1789 to 1791, he published a popular newspaper, Les revolutions de France et de Brabant. He participated in
the taking of the Tuileries on August 10th 1792 and became the secretary of Danton Minister of Justice. He
voted for the King’s execution. But horrified by the Reign of Terror, he became more moderate and was one of
the leaders of the “Indulgents”. He published a new journal, Le Vieux Cordelier, and
opposed Hébert and the Committee of Public Safety. He was guillotined, crying
out his wife’s name before dying.
Camille Desmoulins (Guise,1760).Camille Desmoulins fue un estudiante brillante, compañero de Robespierre. Sus primeros pleitos como
abogado no le hicieron famoso: tartamudeaba. Participó de la Revolución en sus primeros días, animando a la muchedumbre en los
jardines del Palais-Royal a que se armara y se sublevara, tras el
despido de Necker el 12 de julio de 1789. De 1789 a 1791, fue
redactor en un periódico de tirada importante, Les Révolutions
de France et de Brabant. Participó activamente en la sublevación del 10 de agosto de 1792 (Toma de las Tuileries), y llegó a
ser secretario del ministro de Justicia, Danton.Votó a favor de la
muerte del rey. Pero frente a los desmanes del Terror, se quedó horrorizado, y se hizo más moderado. Fue uno de los jefes del « Partido de
los Indulgentes ». Publicó un nuevo diario, Le Vieux Cordelier, y se
opusó a Hébert y luego al Comité de Salvación Pública. Lo guillotinaron,
y antes des ser ejecutado gritó el nombre de su mujer.
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Exécutés le 24 germinal an II (13 avril 1794)
Executed on 22 Germinal II (April 13, 1794 ) / Ejecutados el 22 de germinal del año II (13 de abril de 1794)
Lucile Desmoulins
Pierre Chaumette dit Anaxagoras (Nevers, 1763)
Fils d’un cordonnier, il vint à Paris en 1789 et travailla
au journal Les Révolutions de Paris. Nommé en 1792
procureur syndic de la Commune, membre du
club des Cordeliers, il prit part aux massacres de
septembre 1792 ; il professa les opinions les
plus violentes et se rapprocha d’Hébert. Il participa au mouvement de déchristianisation et à
la destruction des œuvres d’art religieuses. Il
institua le culte de la Raison, célébré à NotreDame. Robespierre, détestant son athéisme,
contribua à le faire condamner.
(Paris, 1771)
Fille d’un premier commis du
Contrôle général des finances, elle
épousa, le 24 décembre 1790, à
l’église Saint-Sulpice, Camille
Desmoulins, dont elle eut un fils,
Horace Camille (1792-1825). Lors
de son procès on l’accusa d’essayer
d’attendrir le peuple au profit d’ennemis
de la Révolution.
Lucile Desmoulins (Paris, 1771). Daughter of the first clerk of general
control of finances,she was married to Camille Desmoulins on December 24th 1790 in the church Saint Sulpice.
They had a son, Horace Camille (1792-1825).
Lucile Desmoulins (París, 1771). Hija de un alto funcionario, primer comisario del Control general de
Hacienda, se casó el 24 de diciembre de 1790 en la iglesia de Saint-Sulpice con Camille Desmoulins, con quien
tuvo un hijo, Horace Camille (1792-1825).
Pierre Chaumette, called Anaxagoras (Nevers, 1763). Son of a shoemaker, he came to Paris in 1789 and worked at the journal, Les Révolutions
de Paris. He took part in the September 1792 massacres. He professed extremely violent opinions and sided
with Hébert. He participated in the De-Christianization movement and the destruction of religious works of
art. He instituted the worship of Reason, celebrated at Notre-Dame. Robespierre detested his atheism and had
him accused and condemned to death.
Chrétien Lamoignon de Malesherbes (Paris, 1721)
Antoine Laurent de Lavoisier
Membre de l’Académie des sciences en 1750, de l’Académie des inscriptions
en 1759 et de l’Académie française en 1775, protecteur des philosophes, il
laissa diffuser l’Encyclopédie. Émigré, il revint en France pour apporter son
appui au roi qu’il défendit pendant son procès avec Tronchet et de Séze en
décembre 1792. Il fut guillotiné le 3 floréal an II (22 avril 1794), à 73 ans,
avec sa fille, ses petits-enfants et deux de ses secrétaires. Comme il sortait de
prison pour monter dans la sinistre charrette, il heurta du pied une pierre
qui lui fit faire un faux pas. « Voilà, dit-il en souriant tristement, un mauvais
présage ; à ma place, un Romain serait rentré chez lui. »
(Paris, 1743)
Chrétien Lamoignon de Malesherbes (Paris, 1721). Member of the
Academy of Science in 1750, of the Academy of Inscriptions in
1759, of the Academy Française in 1775, protector of philosophers, he allowed the Encyclopedia to be published. He emigrated
and then returned to France to support the King, whom he
defended in his lawsuit with Tronchet and de Seze in December
1792. He was guillotined on 13 Prairial II (April 22,
1794) when he was 73 years old, along with his daughter,
his grandchildren and two of his secretaries.As he left the
prison to board the sinister cart taking him to the gallows,
he stubbed his toe on a rock, making him trip. He said with
a sad smile,“That’s a bad sign; in my place, a Roman will
have gone home.”
Chrétien Lamoignon de Malesherbes (París,1721).Miembro
de la Academia de Ciencias en 1750,de la Academia de Inscripciones
en 1759 y de la Academia francesa en 1775, protector de los filósofos,
dio permiso para que se publicara la Enciclopedia. Emigró, y volvió a Francia
para apoyar al rey y defenderle durante el juicio junto a Tronchet y de Séze (diciembre de 1792). Fue guillotinado el 13 de prairial del año II (22 de abril de 1794), con 73 años, junto a su hija, sus nietos y dos de sus
secretarios.Así como salía de la cárcel para subirse a la funesta carreta, tropezó contra una piedra y dio un traspié:
«Esto es de mal agüero: en mi lugar un romano se hubiera dado la vuelta para casa» dijo sonriendo tristemente.
Pierre Chaumette alias Anaxagoras (Nevers, 1763). Hijo de zapatero, vino a París en 1789 y trabajó en el
periódico Les Révolutions de Paris. Participó en las matanzas de septiembre de 1792, profesó ideas entre las más
violentas y trabó amistad con Hébert.También participó del movimiento de descristianización y de destrucción
de las obras de arte sacro. Instituyó el culto a la Razón, celebrado en la catedral de Notre-Dame. Robespierre, a
quien le parecía odioso su ateísmo, contribuyó para que le condenaran.
Comte Arthur de Dillon
(Braywich, Irlande, 1750)
S’il s’intéressa à de nombreuses disciplines
(géologie, météorologie, physiologie,
agronomie, économie), il fut l’un des
fondateurs de la chimie moderne,
découvrant entre autres la composition de l’eau et de l’air et le rôle de
l’oxygène. Il participa à l’établissement du système métrique et fit un
mémoire sur le meilleur système
d’éclairage de Paris. À partir de 1775,
il fit de son laboratoire à l’Arsenal
l’un des centres scientifiques les plus
réputés d’Europe : il y accueillit ainsi
Benjamin Franklin. Fermier général à
partir de 1778, Lavoisier fut pour cette
raison stigmatisé par les révolutionnaires et
guillotiné le 19 floréal an II (8 mai 1794), à
l’âge de 51 ans, avec l’ensemble de ses collègues.
À sa demande d’un sursis pour achever une expérience, le président du tribunal révolutionnaire, Jean-Baptiste
Coffinhal, lui aurait répondu : « La République n’a pas besoin de savants ni de chimistes ;
le cours de la justice ne peut être suspendu. »
Antoine Laurent de Lavoisier (Paris, 1743). Interested in numerous disciplines (geology, meteorology, physiology, agronomy, economics), he was one of the founders of modern chemistry and discovered the composition
of water and air and the role of oxygen. He helped establish the metric system and wrote an essay on the best
street lighting system for Paris. In 1775 he turned his laboratory at Arsenal into one of the most reputable scientific centers in Europe. One of his visitors was Benjamin Franklin. After becoming a tax collector for the
Ferme Générale in 1778, Lavoisier was stigmatized by the revolutionaries and guillotined on May 8, 1794
Officier à quinze ans, gouverneur de Tobago, il
fut élu en 1789 député de la noblesse de
Martinique aux états généraux. En
juin 1792, il reçut, le commandement de
l’armée du Nord, qui lui fut retiré après la
journée du 10 août 1792. Il fut arrêté le
13 juillet 1793 pour intelligence avec l’ennemi. Bien que Camille Desmoulins eût
pris vigoureusement sa défense, il fut
condamné et guillotiné. Son nom figure au
côté nord de l’Arc de triomphe.
at the age of 51 with all of his colleagues. When he asked for clemency to finish an experiment, the President
of the Revolutionary Court, Jean-Baptiste Coffinhal, responded,“The Republic has no need for geniuses nor
chemists; the course of justice can’t be stopped.”
Antoine Laurent de Lavoisier (París, 1743). Le interesaron muchas disciplinas (geología, meteorología, fisiología, agronomía, economía), y fue uno de los fundadores de la química moderna. Entre
sus descubrimientos destacan el de la composición del agua,del aire y el del papel del oxígeno.Contribuyó a imponer el sistema métrico y realizó un estudio sobre el mejor sistema de alumbrado de
París.A partir de 1755, hizo de su laboratorio en el Arsenal, uno de los centros científicos más
famosos de Europa: allí acogió a Benjamín Franklín. Recaudador General de impuestos a partir
de 1778, los revolucionarios le acusaron con saña por este mismo cargo, y le condenaron a ser
guillotinado a los 51 años de edad, el 8 de mayo de 1794 con todos sus colaboradores científicos. Pidió que se retrasara el cumplimiento de la sentencia para poder llevar a cabo un experimento, pero el presidente del tribunal revolucionario, Jean-Baptiste Coffinhal le hubiera
contestado:“A la República no le hacen falta sabios ni químicos: no se puede detener
la mano de la Justicia”.
Comte Arthur de Dillon,(Braywich,Irlande,1750).Officer at 15, Governor of Tobago, he was elected Deputy
of the Martinique nobility to the States General. In June 1792, he headed the Northern Army but had his title
stripped from him on August 10,1792.He was arrested on July 13,1793 for aiding the enemy.Though Camille
Desmoulins defended him tooth and nail, he was condemned and guillotined. His name is on the northern side
of the Arc de Triomphe.
Arthur comte de Dillon (Braywich, Irlande, 1750). Oficial a los quince años, gobernador de Tobago, fue
elegido en 1789 diputado de la nobleza de Martinica en los Estados generales. En junio de 1792, le dieron el
mando del ejército del Norte., pero se lo retiraron después del 10 de agosto del mismo año. Le detuvieron el 13
de julio de 1793 por complicidad con el enemigo.Aunque Camille Desmoulins salió en su defensa con energía,
le condenaron y le guillotinaron. Su nombre aparece grabado el lado norte del Arc de Triomphe.
Guillotinée le même jour :
Marie-Marguerite Goupil, épouse d’Hébert (1756)
Guillotined on the same day:
Marie-Marguerite Goupil, wife of Hébert (1756).
Aquel mismo día fue guillotinada:
Marie-Marguerite Goupil, mujer de Hébert (1756).
Madame Élisabeth de France (Versailles, May 23, 1764). Sister of King Louis XVI, the Count of Provence
(the future Louis XVII) and the Count of Artois (the future Charles X), she spent her life at Versailles, refusing
marriage so she could remain with Louis XVI and Marie-Antoinette.When trouble broke out with the revolutionaries she refused to emigrate and shared the fate of the royal family. She was locked away in the Temple
prison in 1792.She looked after her young niece,Madame Royale,after the King and Queen were executed.Madame
Élisabeth de France was executed on May 10, 1794, the last of 24 executions that day.
Madame Élisabeth de France (Versalles, 23 de mayo de 1764). Hermana del rey Louis XVI, del comte de
Provence (futuro Louis XVIII) y del comte d’Artois (futuro Charles X), se pasó la vida en Versailles, rechazando
cualquier propuesta de casamiento para poder seguir Louis XVI y Marie-Antoinette. Cuando estallaron las
revueltas revolucionarias, se negó a emigrar y compartió la suerte de la familia real. La encerraron en la cárcel
del Temple en 1792.Después de la ejecución de los reyes cuidó de su sobrinita,Madame Royale.Murió en el cadalso
el 10 de mayo de 1754, la última de los 24 condenados del día.
Isaac Le Chapelier guillotiné à Paris, le 3 floréal an II
(22 avril 1794).
Madame Élisabeth de France
Isaac Le Chapelier (Rennes, 1754) guillotined in Paris on 13 Prairial II
(April 22, 1794).
(Versailles, 1764)
Sœur du roi Louis XVI, du comte de Provence (futur
Louis XVIII) et du comte d’Artois (futur Charles X),
elle passa sa vie à Versailles, refusant de se marier pour
pouvoir rester auprès de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Au moment des troubles révolutionnaires, elle
refusa d’émigrer et partagea le sort de la famille royale.
Elle fut enfermée à la prison du Temple en 1792. Elle
veilla sur sa jeune nièce, Madame Royale, après l’exécution
du roi et de la reine. Elle périt sur l’échafaud le 21 floréal
an II (10 mai 1794), la dernière de la charrette des vingtquatre condamnés du jour.
Isaac Le Chapelier (Rennes, 1754) guillotinado en París el 13 prairial
del año II (22 de abril de 1794).
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Les robespierristes exécutés le 10 thermidor an II (28 juillet 1794)
The Robespierrists, executed on 10 Thermidor II (July 28, 1794)/Los partidarios de Robespierre decapitados el 10 de thermidor del año II (28 de julio de 1794)
Maximilien de Robespierre
(Arras, 1758)
Avocat, élu député du tiers état en 1789. Il
dénonça le cens électoral (pour être électeur,
il fallait être imposable) et les tentatives pour
restreindre la liberté de la presse. Le
5 septembre 1792, élu député de Paris à la
Convention, il vota la mort du roi : « Louis
doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive. » Le
27 juillet 1793, il entra au Comité de Salut
public. Le 17 septembre il soutint la loi des
suspects (étaient réputés suspects les nobles et
leurs parents, les personnes qui s’étaient vu refuser
des certificats de civisme et tous ceux qui « par leur
conduite,leurs relations,leurs propos,leurs écrits se montrent partisans du
fédéralisme et des ennemis de la liberté ») et la Terreur (du 5 septembre 1793 au
27 juillet 1794). Il instaure le culte de l’être suprême. Le 16 juin 1794, les
garanties fondamentales de justice étaient supprimées. Une coalition se
forma contre lui les 8 et 9 thermidor (26-27 juillet) : décrété d’accusation
et prisonnier, il fut libéré par la municipalité de Paris qui le ramena à
l’Hôtel de Ville. Le 10 thermidor (28 juillet), l’Hôtel de Ville fut envahi par
les gardes nationaux. Robespierre eut la mâchoire fracassée (tentative de
suicide ou coup de pistolet du gendarme Merda ?). Le jour même, il fut
exécuté avec son frère.
Maximilien de Robespierre (Arras, 1758). Lawyer, he was elected Deputy to the Third Estate in 1789. He
denounced all tentatives to restrain freedom of the press. He also spoke out for Jewish emancipation and political rights for people of color. On September 5, 1792, he was elected Deputy to the Convention and voted for
the King’s death.“Louis must die so that the country may live.” On September 17, he supported the Suspect Law,
(former nobles and their parents [labelled “suspect”], people who were denied certificate of good citizenship and
anyone who “through their behaviour,relationships,speech or writings,showed themselves to be partisans of Federalism and enemies of liberty”) and the Reign of Terror (from September 5, 1793 to July 27, 1794). He established the Cult of the Supreme Being. On June 16, 1794, the fundamental guarantess of justice were suppressed.
A coalition formed against him on 8-9 Thermidor (July 26-27).Arrested and imprisoned, he was freed by the
city of Paris and brought to the Hôtel de Ville. On 10 Thermidor (July 28), the Hôtel de Ville was invaded by
National Guardsmen and Robespierre’s jaw was shattered by either a self-inflicted gunshot wound or Officer Merda’s
pistol shot. He was executed the same day along with his brother.
Maximilien de Robespierre (Arras,1758).Abogado, fue elegido diputado del Tercer Estado en 1789. Denunció
cualquier intento para cercenar la libertad de prensa.El 5 de septiembre de 1792,fue elegido diputado en la Convención, y votó a favor de la muerte del rey declarando:“Louis tiene que morir porque la patria tiene que vivir.” El
17 de septiembre aprobó la ley contra Sospechosos (eran sospechosos todos los nobles y familiares, toda persona
a quien le fuera negado sacar certificados de civismo, y a todos los que “por su conducta, sus relaciones, sus palabras, sus escritos fuesen partidarios públicos y notorios del federalismo y enemigos de la libertad”).También obró
difundiendo el Terror (del 5 de septiembre de 1793 al 27 de julio de 1794). Instituyó el culto al Ser Supremo.
El 16 de junio de 1794 se abrogaron las garantías fundamentales de Justicia. Se formó una coalición en su contra
los 8 y 9 de thermidor (26-27 de julio).Acusado bajo arresto y encarcelado, fue puesto en libertad por la municipalidad de París, que volvió a llevarle al ayuntamiento. El 10 de termidor (28 de julio), la Guardia nacional
invadió el ayuntamiento, y Robespierre tuvo la mandíbula fracturada (¿Intentó suicidarse o fue por culpa de un
pistoletazo del gendarme Merda?) Aquel mismo día, fue ejecutado junto con su hermano.
Louis de Saint-Just
(Decize, 1767)
Incarcéré de septembre 1786 à
mars 1787 pour avoir dérobé des
bijoux à sa mère, qui fit lancer contre
lui une lettre de cachet, il assista aux
débuts de la Révolution à Paris. Il
participa à la Fête de la Fédération le
14 juillet 1790, et fit partie de l’escorte de Louis XVI à son retour de
Varennes (juin 1791). Député en
1791 à l’Assemblée législative, il ne
put siéger en raison de son âge. Il fut élu
en 1792 à la Convention, et rejoignit les
Montagnards, dont il fut l’un des principaux orateurs. Plusieurs fois membre du Comité
de Salut public, représentant aux armées du Rhin, il y
rétablit la discipline. Partisan de l’offensive à outrance ; son action fut
couronnée par les victoires de Courtrai et de Fleurus. Il fut l’un des acteurs
de la chute des dantonistes et des hébertistes et fut surnommé l’« archange
de la Terreur ».
Louis de Saint-Just (Decize,1767). Incarcerated from September 1786 to March 1787 for having stolen his
mother’s jewels,the subject of a lettre de cachet,he participated in the Revolution from its very beginning in Paris.
He attended the Federation celebration on July 14, 1790 and joined in escorting Louis XVI on his return to Paris
fromVarennes in June 1791.Deputy to the Legislative Assembly in 1791,he has too young to participate.He was
the elected official to the Convention in 1792 and joined the “Montagnards”,becoming one of their main speakers.
Named several times as a member of the comitee of public safety and representative for the Rhine armies, he reestablished discipline. Fiercely offensive, his actions were rewarded with victories in Courtrai and Fleurus. He
helped bring down the Dantonists and the Hébertists and his nickname was the “Archangel of Terror”.
Louis de Saint-Just (Decize,1767). Encarcelado de septiembre de 1786 a marzo de 1787, por haber robado
las alhajas de su madre, la cual pidió por carta real sellada que lo encerraran, presenció en París los comienzos
de la Revolución. Participó en la Fiesta de la Federación, el 14 de julio de 1790, y escoltó a Louis XVI durante
el viaje de vuelta desde Varennes (junio de 1791). Diputado en 1791 en la Asamblea legislativa, no pudo por
razón de edad ocupar el escaño que le tocó. Fue el representante elegido del departamento de l’Aisne en 1792 en
la Convención, y se juntó con los Montagnards, entre los cuales destacó como orador, tanto durante el juicio de
Louis XVI como cuando redactó la Constitución.Varias veces fue miembro del Comité de Salvación Pública, y
delegado en el ejército del Rin donde restableció el orden. Partidario de una ofensiva sin tregua. Su carrera
militar fue coronada por las victorias de Courtrai y Fleurus. Fue uno de los responsables del derrocamiento de
los Dantonistas y de los Hebertistas. Le guillotinaron con los partidarios de Robespierre. Se le dio el apodo de “El
arcángel del Terror”.
Georges Couthon (Orcet, 1755)
Avocat issu d’une famille de notaires royaux, président du tribunal civil de Clermont-Ferrand
(1790), il fut élu député en 1791 à l’Assemblée législative, puis à la Convention où il
siégea parmi les Montagnards. Là il se lie
avec Robespierre et Saint-Just, formant
ce fameux « triumvirat » que l’on accusa
d’aspirer à la dictature. Il contribua à la
chute des Girondins et fut l’un des rédacteurs de la Constitution en 1793. À la suite
d’une nuit passée dans un tonneau rempli
d’eau glaciale pour ne pas compromettre
l’honneur d’une femme, il avait perdu l’usage
de ses jambes.
Georges Couthon (Orcet,1755). A lawyer from a family of Royal notaries, he was President of the Civil
Tribunal in Clermont-Ferrand (1790), he was elected Deputy to the Legislative Assembly, then the Convention,
where he joined the “Montagnards”.He sided with Robespierre and Saint-Just,forming the famous “triumvirate”
which was accused of seeking to establish a dictatorship. He was one of the editors of the Constitution in 1793.
After spending a night in a barrel filled with ice-cold water so he wouldn’t damage a woman’s honor, he lost the
use of both legs.
Georges Couthon (Orcet,1755).Abogado cuya familia se componía de notarios reales, presidente del tribunal
civil de Clermont-Ferrand (1790),fue elegido diputado en 1791 en la Asamblea Legislativa,y luego en la Convención donde tuvo escaño entre los Montagnards.Ahí fue donde se trabó amistad con Robespierre y Saint-just, constituyendo aquel temible “triumvirat”, al que se le acusó después de imponer una dictadura. Fue uno de los
redactores de la Constitución de 1793. A consecuencias de haber tenido que pasar toda una noche metido en
una cuba de agua helada, por no deshonrar a una mujer, ya no podía valerse de las piernas.
Antoine Simon (1736)
Cordonnier venu de Troyes à Paris, il
appartint au conseil général de la
Commune, et se vit confier la garde de
Louis XVII au Temple. Ardent robespierriste, il fut arrêté à l’assemblée
générale de sa section qu’il tentait
d’entraîner le 9 thermidor. Transféré
dans l’après midi du 10 thermidor à la
Conciergerie, il fut exécuté le jour
même.
Antoine Simon (1736).A shoemaker from Troyes, he belonged
to the General Counsel of the Commune and was assigned the
task of guarding Louis XVII at the Temple prison.An ardent follower
of Robespierre, he was arrested at a meeting of his section of the General
Assembly on 9 Thermidor.Transferred on the afternoon of 10 Thermidor to the Conciergerie, he was executed
the same day.
Antoine Simon (1736). Zapatero, vino a París desde Troyes. Perteneció al Consejo General de la Commune y
le encargaron la custodia del delfín (Louis XVII) en la cárcel del Temple. Partidario a toda costa de Robespierre,
fue detenido en la Asamblea General de su sección cuando intentaba animar a que le siguieran el 9 thermidor.
Por la tarde del 10 de thermidor, le llevaron a la Conciergerie y fue ejecutado en el día.
Procès des membres du tribunal révolutionnaire
Antoine-Quentin FouquierTinville (Hérouël, 1746)
Clerc principal chez un procureur dont il
acheta la charge. On le qualifie de
débauché, pilier de tripot et d’ivrogne.
Ruiné, il dut vendre sa charge, et
déménager. Désigné, par Danton et
Robespierre, accusateur du Tribunal
criminel extraordinaire le 13 mars
1793, il occupa ce siège durant dixsept mois, requérant et obtenant la
mort de plus de 2000 personnes. À
l’audience, sans distinction d’opinions,
de sexe, d’âge ou de classe, il refusait
généralement d’accorder la parole et usait
même de facéties à l’encontre des futures
victimes. Il ira jusqu’à proposer de monter
une guillotine dans la salle même du tribunal !
Il requit la peine de mort contre Marie-Antoinette,
Trial of Members of the Revolutionary Tribunal /Procesos a los miembros del tribunal revolucionario
Philippe-Égalité, Charlotte Corday, Hébert, Danton, Camille Desmoulins
et Robespierre. Mis en accusation, on lui reprocha entre autres les jugements
qu’il faisait signer en blanc. Pour excuser sa férocité, il déclara : « Je n’ai été
que la hache de la Convention ; punit-on une hache ? » Il fut condamné à mort le
16 floréal an III (6 mai 1795) et exécuté le lendemain avec 16 autres
membres du tribunal révolutionnaire.
Antoine Quentin Fouquier-Tinville (Hérouël 1746).He was a law clerk for a prosecuter and bought his practice. Historically, he was considered a debauched individual, a barfly and a drunk. He quickly went bankrupt,
sold his practice and had to move. Danton and Robespierre designated him the public prosecutor for the Revolutionary Tribunal on March 13, 1793. He occupied this post for seventeen months and obtained the deaths
of more than two thousand people. During trials he generally refused to allow defendants to speak, regardless of
their opinions, sex, age or class. He cracked jokes at the expense of his future victims and even went so far as to
suggest setting up a guillotine in the courtroom! He called for the execution of Marie-Antoinette,Philippe-Égalité,
Charlotte Corday, Hébert, Danton, Camille Desmoulins and Robespierre. However, he was eventually indicted
and accused of numerous misdeeds including falsified death sentences.To excuse his ferocity,he stated,“I was merely
the Convention’s axe; can an axe be punished?” He was condemned to death on May 6, 1795 and executed the
following day with 16 other members of the Revolutionary Tribunal.
Antoine Quentin Fouquier-Tinville (Hérouët, 1746). Primer oficial de un fiscal, por cargo comprado. El
tópico histórico lo presenta como libertino perdido, dado al juego y borracho. Pronto se arruinó, tuvo que vender
el cargo y mudarse de casa. Danton y Robespierre le nombraron fiscal del tribunal sumarísimo el 13 de marzo
de 1793. Durante diecisiete meses, actuó de fiscal pidiendo y obteniendo la muerte de más de dos mil personas.
En las audiencias, por lo general, sin tomar en consideración opiniones, sexos, edades o clases sociales negaba a sus
víctimas el derecho de palabra e incluso actuaba ridiculizándolas. ¡Hasta propuso que se armara una guillotina
en la misma sala del tribunal! Así fue cómo pidió la pena de muerte para Marie-Antoinette,Philippe-Égalité,Charlotte Corday, Hébert, Danton, Camille Desmoulins y Robespierre. Sin embargo le arrestaron a su vez, acusándole
de haber mandado que se firmara sentencias sin poner el nombre del condenado. Para que se le perdonara su ferocidad,declaró:“Sólo he sido el hacha de la Convention;¿acaso se puede condenar un hacha?”Le condenaron a muerte
el 6 de mayo de 1795, y fue ejecutado al día siguiente con otros 16 miembros del tribunal revolucionario.
Musée Carnavalet histoire de Paris
Commissariat :
Rosine Trogan, conservateur en chef
Christian Gros, responsable action culturelle
Remerciements
Jean-Marie Bruson, conservateur en chef
Pierre Blottière et Philippe de Carbonnières,
Cabinet des arts graphiques
Recherches et documentation :
Frédéric Roussel, documentaliste action culturelle
assisté de Eva Riaux et Sarah Bliss
Conception graphique
Valérie Charlanne et Marie-Christine Gaffory
Fabrication Publidécor
Réalisation Paris musées

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