LA FEMME PENDANT LA REPUBLIQUE

Transcripción

LA FEMME PENDANT LA REPUBLIQUE
Avec les élections municipales du 12 avril
1931, on donne la majorité aux
républicains et socialistes, et le 14 avril
est proclamée la République, ce qui aura
des
grandes
conséquences
dans
l’Histoire de la femme en
Espagne.
La Constitution de 1931
reconnaît à la femme le droit de vote et le droit à être élue à
un poste politique. (Aux élections générales deux femmes sont élues
parmi les 465 députés ).
Sont signées aussi les Lois sur le Mariage Civil et sur le
Divorce.
Deux mesures qui ont frappé un grand coup à l’Eglise qui a vu
diminuer son influence et ses fonctions au sein de la famille et un
grand pas avant pour que la femme sorte de son orbite d’influence.
(En 1935 est abolie la prostitution réglementée, sortant ainsi de l'idée que
le corps de la femme est une marchandise. En 1936 le Gouvernement de
la Generalitat de Catalunya dépénalise et légalise l'avortement. )
Les femmes ont commencé à adhérer aux partis politiques et à participer
aux manifestations ouvrières. La gauche leur promettait égalité et liberté à travers
le travail, et la droite la défense du foyer catholique.
Très vite, un changement important dans les habitudes a lieu dans les villes : plus
de naturalité dans les relations entre les deux sexes, conception des relations
sexuelles comme un fait biologique naturel qui devait être décidé et consenti
entre personnes adultes... Dans ce sens, on distribue de livres de divulgation sur la
sexualité. Le nudisme apparaît comme mesure de santé bénéfique pour la vie et
l’hygiène.
Tous ces changements politiques, sociaux et économiques nécessaires pour la
libération de la femme ont eu lieu si vite, et tout fut tellement condensé, que les
mentalités, attitudes et relations humaines n’ont pas suivi au même rythme.
Exemple clé : la République instaure l’état laïque et retire à l’église l'exclusivité de
l'enseignement. Les femmes de droite feront de ceci leur cheval de bataille,
allant à la tête de manifestations habillées en noir.
Le droit de vote et le divorce ont été des réussites pour la femme en période
républicain, mais aussi éphémères que le régime lui-même. La Guerre Civile et
le nouvel Etat imposé après la victoire des forces franquistes le 1 avril 1939
allaient envoyer aux oubliettes, et durablement, tout progrès acquis.
L'idéologie franquiste propose une idée de la femme très restreinte :
A través de toda la vida, la misión de la mujer es servir. Cuando Dios hizo el primer
hombre, pensó: “No es bueno que el hombre esté solo”. Y formó a la mujer, para su
ayuda y compañía, y para que sirviera de madre. La primera idea de Dios fue “el
hombre”. Pensó en la mujer después, como un complemento necesario, esto es, como
algo útil.” (pág. 17 de La Sección Femenina de Luis Otero)
La Falange (extrême-droite, bras politique et civil de Franco) prend en
charge l'éducation des femmes dès le début de son apparition sur la
scène des conflits. En 1934, elle fonde la SECCIÓN FEMENINA,
organisation traditionaliste qui a servi aux soins des amputés et des
blessés de la guerre. La loi du 28 / 12 / 39 lui a confié l'éducation des
femmes de tout âge et classe sociale. Cette organisation a constitué
l'une des voies utilisées par le régime pour créer une structure
sociale basée sur la séparation des sexes. Ses fonctions sont
centrées sur le travail social, l'éducation et la propagande des idéologies
nouvelles inspirant le système.
1. A la aurora eleva tu corazón a Dios y piensa en un nuevo día para la Patria.
2. Ten disciplina, disciplina y disciplina.
3. No comentes ninguna orden, cúmplela sin vacilar.
4. En ningún caso y bajo ningún pretexto te excuses a un acto de servicio.
5. A ti ya no te corresponde la acción, anima a cumplirla.
6. Que el hombre que esté en tu vida sea el mejor patriota.
7. No olvides que tu misión es educar a tus hijos para el bien de la Patria.
8. La angustia de corazón de mujer compénsala con la serenidad de que ayudas a salvar España.
9. Obra alegremente y sin titubear.
10.Obedece, y con tu ejemplo, enseña a obedecer.
11.Procura ser tú siempre la rueda del carro y deja a quien deba ser su gobierno.
12.No busques destacar tu personalidad, ayuda a que sea otro el que sobresalga.
13.Ama a España sobre todo para que puedas inculcar a otros tus amores.
14.No esperes otra recompensa a tu efuerzo que la satisfacción propia.
15. Que los haces que forman la Falange estén
cimentados en un común anhelo individual.
16.Lo que hagas supérate al hacerlo.
17.Tu entereza animará para vencer.
18. Ninguna gloria es comparable, a la gloria
de haberlo dado todo por la Patria.

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