Génération - El Café Latino

Transcripción

Génération - El Café Latino
MAGAZINE BILINGUE SOCIO-CULTUREL
Génération
Z
AMERICA LATINA
CANADA-QUEBEC
EUROPA
N˚29
LUIS
MILLINGALLI
Flor de Tilo Verde
Paisaje Andino de Cotopaxi
Nació en 1959 en Ecuador al pie del volcán
Cotopaxi. Pinta desde los 12 años guiado de la
mano del maestro Oswaldo Guayasamín,
quien le da un estudio. Artista autodidacto que
muestra sus raíces indígenas y define su obra
como ecológica y tradicional. Sus creaciones
artísticas entran en la corriente naife con la
técnica cromática con la cual sensibiliza su
público.
Condor view
Né en 1959 au pied du volcan
Cotopaxi en Équateur, il peint
depuis l'âge de 12 ans, à ses
débuts il est guidé par la
main d' Oswaldo Guayasamín
qui met à sa disposition un
atelier. Artiste autodidacte
qui revendique ses racines
indigènes, il définit son
œuvre comme écologique et
traditionnelle.
Ses créations artistiques
s'inscrivent dans le courant
naïf d'une technique
chromatique pour toucher la
sensibilité de son public.
© crédit
Danzantes en Camino
Toros Bravos de
Paramo
2
Loto Floreciente
3
Éditorial
MAGAZINE BILINGUE: ESPAÑOL - FRANÇAIS
Constitución de la UNESCO
2-3 Artiste: Luis Millingalli
p. 6-7
6-7 Benjamin de Roubaix Javier Leibiusky
SIRET 813662186 00010
sommaire
Editorial
w w w. e lc a f e l a t i n o . o rg
8-13 Génération Z Mauricio Álvarez Lopera
14-17 La fleur de l’oubli Juan Manuel Tagina
18-19 Festival 'le venezuela au cinéma'
24-27 'Las Cimarronas' du Costa Rica Silvia Espinoza
28-29 Celui qui ne fut pas Pilar Mata Solano
30-31 Le Tango Blanca Guzmán
32-33 Fernell Franco Andrés Betancourt et Daniel Emilio Rojas
p. 20-23
34 Jacaranda Correa Ricardo Ariza
p. 30-31
42 Bresil
Aprobada en Londres el día 16 de noviembre de 1945.
ARTICULO N° 1
Que, puesto que las guerras nacen en la mente de los hombres, es
en la mente de los hombres donde deben erigirse los baluartes de la
paz.
Adoptée à Londres le 16 novembre 1945.
ARTICLE 1
Que, les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est
dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de
la paix...
Esta frase resume el comportamiento humano.
Los eventos se suceden primero en nuestras mentes y luego afuera.
Parece extraño, pero es como cuando vemos el Sol en el firmamento,
aparece por un lado y se oculta por el otro. Pero no es el Sol el que gira
es la tierra.
Cette phrase résume le comportement humain.
Les évènements se succèdent en premier lieu dans nos esprits et
ensuite en dehors.
Cela semble étrange, mais c'est comme lorsque nous voyons le Soleil
dans le firmament :il apparaît d'un côté et se cache de l'autre.
Cependant, ce n'est pas le Soleil qui tourne, c'est la Terre.
La société est la somme des personnes, les personnes font les
sociétés, c'est pourquoi nous disons “chaque pays a le président qu'il
mérite”.
Sur la planète, il y a des guerres, des pollutions, des maladies et nous
sommes, nous autres, ceux qui les produisent. Mais, il est plus aisé de
me cacher et de chercher un coupable qui ne soit pas moi. De plus, il
est facile de croire que quelqu'un va venir résoudre mes problèmes;
un politique, un messie, un scientifique qui nous explique l'origine de
la vie.
Si je me crois meilleur que mon ami ou amie, meilleur que mes
voisins, meilleur que les membres de ma famille, si je crois ceux de
ma ville meilleurs que ceux d'une autre ville, ceux d'une région
supérieurs à ceux d'une autre région, ceux d'un pays meilleurs ou
supérieurs à ceux d'un autre pays, etc.; il est logique que ce raisonnement conduise à la guerre.
L'Unesco recherche l'éducation culturelle de l'humanité, elle dit que
les guerres sont le produit de l'ignorance. Art 3, N°2:.
2. Dans la lutte contre la guerre d’agression, le racisme et l’apartheid
ainsi que contre les autres violations des droits de l’homme qui sont,
entre autres, le résultat des préjugés et de l'ignorance…
La sociedad es la suma de las personas, las personas hacen las
sociedades, por eso decimos “cada país tiene el presidente que se
merece”.
En el planeta hay guerras, contaminaciones, enfermedades y somos
nosotros los que las producimos. Pero es más fácil esconderme y
buscar un culpable que no sea yo y creer que alguien va a venir a
solucionarme los problemas; un político, un mesías o un científico
que nos explique el origen de la vida.
20-23 L'Argentine: la référence mondiale du Polo Stéphane Cardon
p. 8-13
Constitution de l' UNESCO
Si me creo mejor que mi compañero o compañera, mejor que mis
vecinos, mejor que mis familiares, los de mi ciudad mejores que los
de otra ciudad, los de una región superiores a los de otra región, los de
un país mejores o superiores a los de otro país, etc.; es lógico que este
razonamiento nos conduce a la guerra.
40 Calisabor Anton Amadieu
La UNESCO busca la educación cultural de la humanidad, porque dice
que las guerras son producto de la ignorancia. Art 3 N°2:
2. En la lucha contra la guerra de agresión, el racismo y el apartheid,
así como contra las otras violaciones de los derechos humanos que,
entre otras cosas, son resultado de los prejuicios y de la ignorancia...
44 El Café Cultural
La agresividad interior que cargamos los humanos produce las
guerras, no los políticos. Ellos son el resultado de lo que somos.
p. 24-27
L'agressivité intérieure que nous portons, nous les humains, est celle
qui engendre les guerres,et ce ne sont pas les politiques. Les
politiques sont le résultat de ce que nous sommes.
En Colombie, on vient de signer la paix après 60 ans de guerre entre la
guerilla et l'état.
Pour que cette paix soit réelle, il est nécessaire que non
seulement,nous les populations, nous nous désarmions mentalement mais aussi que nous nous retirions du champ de bataille.
En Colombia se acaba de firmar la paz después de 60 años de guerra
entre la guerrilla y el estado. Para que esta paz sea real se necesita no
solo que los pobladores nos desarmemos mentalmente, sino que nos
retiremos del campo de batalla.
EX
CE
PT
IO
N
N
EL
LE
RE
En la foto, el estilógrafo con el cual se firmó la paz; una bala de fusil
convertida en instrumento de educación.
Nom, prénom (association):
FF
p.32-33
Sur la photo le stylo (stylographe) avec lequel on a signé la paix; une
balle de fusil convertie en instrument d' éducation.
O
Adresse:
2) Un CD du groupe
WAYKIKI BOYS
Ville:
Pays:
Date:
Adresse e-mail:
Commentaires:
PHOTO: LUCIA
4
© crédit
PHOTO COUVERTURE © MAURICIO ALVAREZ LOPERA
© crédit
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Signature
3) Un CD de
SALSA
1) Deux entrées au spectacle
CIRKACUBA
du Cirque Fenix
5
El Café Latino
63 rue du Maréchal Leclerc
94410 Saint-Maurice
France
E-mail: [email protected]
Téléphone: 33 (0)664732284
[email protected]
por javier leibiusky
par javier leibiusky
E
L
- El monstruo existe solamente en el
interior nuestro – le dije.
- Si el monstruo existe lo voy a matar, si es
mentira voy a reír.
Luego de tres semanas durante las cuales
sólo veíamos agua el Sr. de Roubaix me
habló nuevamente.
- Me he perdido – dijo algo preocupado.
Sentí un escalofrío.
- Hasta ahora lo había ocultado para
protegerte – estalló en una terrible
carcajada.
Se paró y comenzó a gritar hacia el océano.
- ¡Si yo fuera un guerrero te llevaría a
caballo pero como soy un perro voy a
© de roubaix
De
Roubaix
e mail arriva avec trois ans de
retard. Chose inimaginable par les
temps qui courent. Parce que le
temps court. De plus en plus vite.
Néanmoins, il reste encore des moyens de
ralentir cette course folle. Partir en bateau
à Nouméa par exemple.
Ce mail arrivé avec trois ans de retard était
en fait une invitation que je n'ai pas pu
refuser. Il venait d'un Monsieur, un tel de
Roubaix, qui jouait du trombone. Partir sur
un bateau avec guitare et trombone
comme seul bagage me semblait une
excellente idée.
Le bruit des vagues tôt le matin était
hypnotisant. Il y avait une brume étrange et
au loin une voix omniprésente qui tantôt
chantait tantôt respirait. Peut-être
n’était-ce que dans ma tête.
Nous hissâmes les voiles sans moteur et
sans commandant, à part mon compagnon
de voyage, habillé à la Beatles sur la
couverture de Sergent Pepper's Lonely
Heart Club Band. Il gardait un silence
mystérieux.
Une fois en pleine mer, le silence commença à me gêner. J'ai tenté plusieurs fois
d’entamer une conversation avec Mr de
Roubaix mais la seule chose qu'il dit fut
qu'il allait me faire oublier mon passé,
même mon présent...
Les jours passaient et au fur et à mesure
j'ai appris que mon compagnon d'aventure
était le fils d'un compositeur de musique
de films, François de Roubaix et que sa
mère était d'origine péruvienne ; il me
parla aussi de son passage à Tahiti dans
une fanfare de l'armée française, de
l'écriture de chansons d'amour, de son
amour pour la musique sud-américaine et
enfin de sa recherche du paradis. Il me
parla aussi du Monstre. Il ne savait pas s'il
existait réellement mais au cas où, il avait
son machete toujours avec lui.
Un extraño miedo invadió mi ser. No tenía
ninguna manera de escaparme si no fuera
nadando. A lo lejos se oían unas percusiones que parecían tambores rituales
africanos.
© crédit
morderte hasta la médula!
© crédit
l mail llegó con tres años de
retraso. Algo difícil de imaginar en
los tiempos que corren. Porque el
tiempo corre. Cada vez más rápido. Y a
pesar de ello, aún quedan maneras de
disminuir esta carrera loca. Por ejemplo,
partir en barco hacia Numea.
Aquel mail llegado con tres años de retraso
fue en realidad una invitación que no pude
rechazar. Venía de un señor, un tal De
Roubaix, que tocaba el trombón. Partir en
un barco con una guitarra y un trombón
como solo equipaje me pareció una
excelente idea.
El ruido de las olas a la madrugada me
hipnotizaba. Había una bruma extraña y
una voz lejana y omnipresente que cantaba
y respiraba. Tal vez la voz estaba en mi
cabeza.
Levantamos las velas sin motor ni capitán.
Mi compañero de viaje vestido como los
Beatles en la tapa de Sergent Pepper´s
Lonely Heart Club Band. Un silencio muy
misterioso reinaba por todos lados.
Una vez en alta mar, el silencio comenzó a
molestarme. Intenté varias veces entablar
una conversación con el Sr. de Roubaix
pero lo único que me dijo fue que iba a
hacerme olvidar mi pasado y mi presente...
Los días transcurrieron y de a poco fui
aprendiendo que mi compañero de viaje
era el hijo de un compositor de música
para cine, François de Roubaix y que su
madre era de origen peruano. Me habló
también de su estadía en Tahití como parte
de una orquesta militar francesa, de la
escritura de canciones de amor, de su
amor por la música latinoamericana y de la
búsqueda del paraíso. También me habló
del monstruo. No sabía si existía realmente pero por las dudas llevaba su
machete consigo.
De Roubaix se volvió hacia mí con una
sonrisa maligna:
- Ayúdame por favor a vivir como
Matusalén.
Ante mi mirada de asombro, agregó:
- Quiero vivir 900 años.
- ¡Pero eso es imposible!
- ¿Escuchas los tambores? Nos están
esperando. ¡Será rápido y así tendré mi
elixir !
Un mail que llegó con tres años de retraso.
Algo difícil de imaginar en estos tiempos
que corren. Porque el tiempo corre cada
vez más rápido. Y a pesar de ello, aún
quedan maneras de disminuir esta carrera
loca. Por ejemplo, partir en barco hacia
Numea. Y yo sabía que era un viaje de ida.
- Le Monstre n'existe qu'à l'intérieur de
nous – lui dis-je.
- Si le Monstre existe vraiment je le tuerai.
Si c'est un mensonge alors je rigolerai.
Après trois semaines au cours desquelles
on ne voyait que de l'eau partout Mr de
Roubaix parla de nouveau.
Benjamin de Roubaix vive y trabaja en
Paris. Acaba de publicar un nuevo disco
“Chansons d'amour” que pueden comprar
en la FNAC.
- Je me suis égaré – dit-il d'un air troublé.
J'ai senti des frissons parcourir mon dos.
http://www.benjaminderoubaix.fr/
On va jouer au Sunset le samedi 15 octobre 2016 à 21h30. Adresse : Sunset/Sunside 60 rue des
Lombards 75001 Paris. Infoline +33 (0)1 40 26 46 60
http://www.sunset-sunside. com/2016/10/artiste/830/4149/
6
- Jusque là je l'ai caché pour te protéger - il
éclata de rire.
Relecture :
Anne-Marie Haas et Benjamin de Roubaix
Il se mit débout et commença à crier vers
l'océan.
7
- Si j'étais un guerrier je t’emmènerai à
cheval, mais comme je ne suis qu'un chien
je te rongerai jusqu'à la moelle !
Je commençais à sentir une peur étrange.
Je n'avais aucune possibilité de partir si ce
n'était à la nage. De loin on entendait des
percussions qui sonnaient comme des
tambours rituels africains.
De Roubaix se retourna vers moi avec un
sourire saugrenu :
- Aide moi, s'il te plait à vivre comme
Mathusalem.
Face à mon regard d’incompréhension il
ajouta :
- Je veux vivre 900 ans.
- Mais c'est impossible !
- Entends-tu les tambours ? Ils nous
attendent. Ça sera rapide puis j'aurai mon
élixir !
Un mail qui arrive avec trois ans de retard...
Chose inimaginable par les temps qui
courent. Parce que le temps court. De plus
en plus vite. Néanmoins, il reste encore
des moyens pour ralentir cette course
folle. Partir en bateau à Nouméa par
exemple. Et je savais que ce serait un aller
simple.
Benjamin de Roubaix vit et travaille à Paris.
Il vient de sortir un nouvel album «
Chansons d'amour » que vous pouvez
acheter à la FNAC.
http://www.benjaminderoubaix.fr/
Génération Z
enciosa
l
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s
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u
t
n
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R
v
u
j
et
a
rat
n
o de u
Portrait d’une génération
silencieuse
On connaît la génération y,
mais que sait-on de la z ?
Generación Z
H
aciéndome esta pregunta tomé la
decisión de realizar un retrato de
este grupo de personas nacidas a
partir de 1995.
Para ello, lo más natural fue apoyarme en
mis dos actividades profesionales :
consultoría en innovación y fotografía.
Durante seis años, me he dado a la tarea de
transmitir a diversas organizaciones el
"Design Thinking", una metodología
abierta, multidisciplinaria, no lineal y
sobretodo enfocada en el ser humano.
Los 5 pasos : comprender, definir, crear
(en este caso a través de la fotografía y de
la escritura), prototipar y experimentar.
Me inspiré principalmente en las herramientas y el modo operatorio de los
etnólogos para comprender un grupo de
individuos en función de su comportamiento y su interacción con el mundo que
les rodea.
Como parte de este proyecto, he optado
por incluir un número equivalente de
jóvenes de sexo femenino y masculino,
entre 14 y 20 años, con domicilio en París,
en suburbios de la regional parisina y en
Normandía, a partir de categorías socioprofesionales variadas, con 10% de
jóvenes “extremos” y 90% en la norma.
El reclutamiento lo efectué en parte a
través de mi red de contactos, pero
también por medio de Internet y de las
redes sociales, y en la calle con encuentros
casuales.
Esta fue sin duda la etapa más complicada
debido a que la noción de tiempo es muy
relativa para esta generación. Definir una
cita con un joven es una verdadera hazaña.
Ellos no quieren comprometerse al
mediano o al largo plazo, ya que no desean
cerrar las puertas a otras actividades. Una
cita no garantiza un encuentro, ya que
pueden cancelar en el último minuto o
simplemente olvidar ... Su respuesta
preferida? "Este proyecto me interesa.
Lo contacto pronto”. Una manera educada
de decir. Nunca sucederá.
En consecuencia, para encontrar 28
jóvenes, he tenido que reclutar alrededor
de 50.
Para preparar mis entrevistas, he elaborado un cuestionario de sesenta preguntas
que permitan obtener una visión amplia de
la vida de estos jóvenes : el amor, la
amistad, la tecnología, el medio ambiente,
la educación, la política, la religión, etc.
Durante más de cinco meses, llevé a cabo
28 entrevistas, que podían durar de una a
tres horas, en función de la calidad de los
intercambios. La gran mayoría de ellas
fueron “frente a frente”, con la excepción
de dos entrevistas grupales y dos entrevistas telefónicas. La mayor parte de estos
8
Rudy
intercambios se llevó a cabo en lugares
públicos, pero en ciertos casos le pregunté
a algunos jóvenes, que me permitieran
realizar la entrevista en su lugar de
residencia y en presencia de sus padres.
Al final de cada reunión, hice un retrato que
permitiera ilustrar el estilo de vida de cada
joven.
Luego de las primeras 25 entrevistas pude
llevar a cabo un primer nivel de análisis
que me permitió identificar alrededor de
23 características compartidas por los
jóvenes de la Generación Z. Se trata de
hipótesis personales definidas a partir del
material colectado. Sin embargo, era
necesario evaluar la veracidad de estas
últimas con ciertos jóvenes. La pregunta
era simple: "¿En cuál de éstas hipótesis te
reconoces?” El Design Thinking promueve
los intercambios regulares con los
individuos estudiados, este trabajo
permite afinar los resultados a medida que
el proyecto avanza.
Luego de algunas iteraciones, pasé no
solamente de 23 a 12 características
âgés de 14 à 20 ans, résidant à Paris, en
proche et lointaine banlieue, mais aussi en
Normandie, issus de catégories socio-professionnelles variées, avec 10% de jeunes
extrêmes et 90% “dans la norme”. J’ai
recruté ces derniers à travers mon réseau
de contacts, sur Internet, grâce aux
réseaux sociaux, mais aussi dans la rue, au
hasard des rencontres.
Ce fut l’étape la plus complexe, car la
notion de temps et très relative chez les
membres de cette génération. Fixer un
rendez-vous relève de l’exploit. Ils ne
veulent pas s’engager sur le moyen terme,
se fermer les portes à d’autres activités.
Un rendez-vous fixé ne garantit jamais une
rencontre, car ils peuvent annuler à la
dernière minute ou simplement oublier...
Leur réponse préférée ? “ça m’intéresse.
Je reviens bientôt vers vous.” Une façon
polie de vous dire : ça ne se passera jamais.
Résultat, pour rencontrer 28 jeunes, il m’a
fallu en recruter environ 50.
Pour préparer mes entretiens, j’ai défini
une soixantaine de questions permettant
d’obtenir une vision assez large de la vie de
ces jeunes : amour, amitié, technologie,
environnement, éducation, politique,
religion, etc.
Pendant plus de cinq mois, j’ai mené 28
entretiens, d’une durée allant d’une à trois
heures, selon la qualité des échanges. La
grande majorité d’entre eux en face-àface, à l’exception de deux entretiens de
groupe, et de deux entretiens téléphoniques. La plupart de ces échanges se sont
déroulés dans des lieux publics, même si
j’ai demandé à certains jeunes, en présence de leurs parents, de me laisser
visiter leur lieu de résidence.
A la fin de chaque rencontre, j’ai réalisé un
portrait de chaque jeune qui représente
idéalement son quotidien et son mode de
vie.
Una parte del análisis se realiza a partir de
la observación. El lenguaje físico, no
verbal, aporta una dimensión esencial al
proyecto. Como fotógrafo, le doy una gran
importancia a los gestos, los objetos, el
estilo, el lugar de vida, etc.
Une partie de l’analyse se fait sur la base
de l’observation. Le langage non verbal
apporte une dimension essentielle au
projet. En tant que photographe, j’accorde
beaucoup d’importance à ce que révèlent
les gestes, les objets, les tenues vestimentaires, l’environnement, etc.
A la suite des 25 premiers entretiens, j’ai
effectué un premier niveau d’analyse qui
© mauricio alvarez lopera
Se conoce la Generación Y,
Pero qué se sabe de la Z?
Je m’inspire avant tout des pratiques des
ethnologues pour mieux comprendre un
groupe d’individus en fonction de son
comportement et de son interaction avec le
monde qui l’entoure.
Dans le cadre de ce projet, j’ai choisi de
cibler des jeunes, filles et garçons à parité,
Lucia
© mauricio alvarez lopera
por mauricio álvarez lopera
C
’est en me posant cette question
que j’ai entrepris de réaliser un
portrait de ce groupe de personnes
nées après 1995.
Pour cela, quoi de plus naturel que de
m’appuyer sur mes deux métiers : le
conseil en innovation et la photographie.
Depuis six ans, je m’attache à transmettre
à diverses organisations une méthodologie
appelée le “design thinking”, une approche
fortement orientée vers l’humain, pluridisciplinaire, non linéaire et ouverte. Le tout
en cinq étapes : comprendre, définir, créer
(photographier et écrire), prototyper,
expérimenter.
par
mauricio álvarez lopera
9
Alexandra et
Morgane
m’a permis d’identifier autour de 23
caractéristiques partagées par les jeunes
de la Génération Z, des hypothèses
personnelles tirées de la lecture de la
matière collectée. Restait à évaluer auprès
des jeunes la justesse de ces dernières. La
question était simple : “Dans lesquelles de
ces hypothèses te reconnais-tu ?” Le
design thinking favorise une interaction
régulière avec les cibles étudiées, cela
permet d’affiner les résultats au fur et à
mesure de l’avancée du projet.
pas, ils sont nés dedans !
Je suis ainsi passé non seulement de 23 à
18, puis à 12 caractéristiques communes
de cette fameuse Génération Z, mais j’ai
aussi reformulé certaines d’entre elles.
Cet exercice ne revêt évidemment pas un
caractère sociologique, mais il offre un
point de départ pour mieux comprendre
une génération qui représente environ un
quart de la population française, et dont
une bonne partie arrive bientôt sur le
marché du travail.
MÉLANGE RÉEL ET VIRTUEL
Les nouvelles technologies sont de
véritables extensions corporelles et
cérébrales, chez les jeunes que j’ai
rencontrés. Elles leur permettent de vivre
simultanément dans différents espaces
physiques et temporels. Pour eux, il
n’existe plus de frontière visible entre le
monde physique et le monde virtuel. Ils
passent de l’un à l’autre sans difficulté.
Les 12 traits communs observés par
Mauricio Alvarez Lopera
Este ejercicio no reviste un carácter
sociológico, sino que ofrece un punto de
partida para la comprensión de una
generación que representa aproximadamente una cuarta parte de la población
francesa, y de los cuales una gran parte
llegará próximamente al mercado laboral.
Las 12 características comunes
observadas por Mauricio Álvarez Lopera
LA GENERACIÓN Z …
MEZCLA EL MUNDO REAL CON EL
VIRTUAL
Las nuevas tecnologías se han convertido
en extensiones corporales y cerebrales
para los jóvenes de esta generación.
Ellas permiten vivir de manera simultánea
en diferentes espacios físicos y
temporales. Para ellos, no hay una
frontera visible entre el mundo físico y el
mundo virtual, pasan de uno a otro sin
dificultad.
PRUDENTE Y REALISTA
Los jóvenes que tuve la oportunidad de
entrevistar son tranquilos, medidos, y
algunas veces hasta parecen ausentes.
El contexto inestable en el que crecieron
(económico, político y ambiental), ha
modelado sin duda alguna una generación
de personas más prudente y realista que
idealista. Este realismo es también el
resultado de un acceso permanente a una
información bruta, sin filtro y en tiempo
real.
LA GÉNÉRATION Z...
NE TRAVAILLERA PLUS COMME AVANT
La recherche de sens, de plaisir et de
liberté l’emporte sur la réussite professionnelle, la rémunération, le statut. Ils
ambitionnent de s’accomplir dans leur
travail et privilégient des activités en lien
avec leurs passions, les petites structures
peu hiérarchisées, le travail en mode
free-lance. Le changement ne les effraie
© mauricio alvarez lopera
comunes de los jóvenes de la Generación
Z, sino que también tuve la oportunidad de
reformular algunas de ellas.
Merveille
PRÉFÈRE L’IMAGE AU TEXTE
Pour communiquer, s’informer ou
s’amuser, ils privilégient les contenus
visuels (vidéo, photo, dessin, animation,
icônes, etc.) et utilisent principalement
des supports mobiles connectés, qu’ils
considèrent plus ergonomiques, flexibles,
disponibles. En témoigne leur engouement pour Youtube, Periscope, Instagram,
Snapchat ou les jeux vidéo.
EST PRUDENTE ET RÉALISTE
Les jeunes avec lesquels je me suis
entretenu sont calmes, mesurés, parfois
absents. Le contexte instable (économique, politique et environnemental) dans
lequel ils ont grandi a sans doute façonné
une génération d’individus plus prudents
et réalistes qu’idéalistes. Ce réalisme est
aussi le résultat d’un accès permanent,
sans filtre et en temps réel à l’information.
EST DÉÇUE PAR LA CLASSE POLITIQUE
Ils veulent exercer leur droit de vote en
2017, mais estiment ne pas avoir de vrai
choix. Peu concernés par les mouvements
sociaux, ils sont néanmoins plus d’un sur
deux à se dire prêts à descendre dans la
rue en cas de mise en danger des droits
fondamentaux. Ils misent sur le pouvoir de
mobilisation des nouvelles technologies et
sur les initiatives positives à petite échelle.
EST INDIVIDUALISTE
Dans leur quête de liberté et d’autonomie,
les jeunes sont mus par leurs passions et
leurs intérêts personnels. La plupart
appartient à de nombreuses communautés en ligne et écument les réseaux
sociaux, mais les liens qu’ils établissent
sont plutôt éphémères et précaires.
Chez eux, l’intérêt commun semble
relégué au second plan.
© crédit
PREFIERE LA IMAGEN AL TEXTO
Para comunicar, aprender o entretenerse,
los jóvenes Z prefieren contenidos visuales
(vídeos, fotos, dibujos, animaciones,
íconos, etc.) y utilizan principalmente
dispositivos móviles conectados, que
consideran más ergonómicos, flexibles y
accesibles.
Esto se demuestra con el entusiasmo
suscitado por YouTube, Periscope,
Instagram, Snapchat o los videojuegos.
10
© crédit
NO TRABAJARÁ NUNCA MÁS COMO LAS
ANTERIORES
La búsqueda de sentido, de placer y de
libertad triunfa sobre el éxito profesional,
la remuneración, el estatus.
Ellos aspiran a realizarse a través de su
trabajo y por lo tanto privilegian las
actividades relacionadas con sus pasiones,
las pequeñas estructuras poco jerárquicas
y el trabajo independiente. El cambio no les
asusta, ya que nacieron en él!
NE SE SENT PAS CONCERNÉE PAR LE
CLIMAT
Ils ont tous entendu parler du dérèglement
climatique, tous sont conscients de
l’urgence d’un changement de comportement. Pourtant, la plupart ont décidé d’en
faire abstraction dans leur quotidien :
“C’est au gouvernement et aux entreprises
de garantir cette transition. Ils estiment
nécessaire la création d’un cadre légal
plus strict et contraignant.”.
11
Chloe
www.latingourmetservices.com
© mauricio alvarez lopera
VIT DANS L’INCERTITUDE MAIS RESTE
POSITIVE
L’incertitude et la précarité du monde dans
lequel ils évoluent ne semblent pas
affecter le moral et le positivisme qui est le
leur. Il serait facile de les croire angoissés,
renfermés. Au contraire, ils pensent
majoritairement que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents, et que
celle de leurs enfants sera meilleure que la
leur.
VIVE EN LA INCERTIDUMBRE PERO
SIGUE SIENDO POSITIVA
La incertidumbre y la precariedad del
mundo en el que viven no parecen afectar
el estado anímico y el positivismo de los
jóvenes. Sería fácil pensar una generación
ansiosa y replegada en sí misma, pero es
todo lo contrario lo que sucede.
ES INDIVIDUALISTA
En su búsqueda de libertad y de
independencia, los jóvenes se mueven en
función de sus pasiones e intereses
personales.
La mayoría pertenece a varias comunidades en línea y se obsesiona por las redes
sociales, pero los vínculos que establecen
son precarios y efímeros.
Para los jóvenes Z, el interés común pasa a
un segundo plano.
NO CREE MÁS EN LAS PAREJAS
TRADICIONALES
La representación tradicional de la familia,
heterosexual, con un núcleo compuesto de
padre, madre e hijos viviendo bajo un
mismo techo, no ha sobrevivido a ésta
generación.
De la misma forma que el modelo del
matrimonio, que ellos consideran
demasiado rígido y frágil. La unión libre o
el PACS son sin lugar a duda, alternativas
mucho más viables.
NO SE SIENTE RESPONSABLE DEL
ASUNTO CLIMÁTICO
Todos han oído hablar del cambio climático, son conscientes de la urgencia de un
cambio general de comportamiento. Sin
embargo, la mayoría decide ignorar dicha
problemática en el cotidiano.
Para ellos, es el gobierno y las empresas
quienes deben asegurar esta transición y
consideran que es necesario crear un
marco jurídico más estricto, que obligue a
la acción.
La mayoría piensa que su vida será mejor
que la de sus padres y la de sus hijos mejor
que la de ellos.
ESTÁ ATRAPADA EN EL PRESENTE
INMEDIATO
Condicionados por Internet y por las
nuevas tecnologías, los jóvenes buscan
siempre una satisfacción instantánea y son
muchos los que caen en la trampa de la
facilidad y de la dispersión.
La mayoría tiene dificultades para trabajar
en actividades a largo plazo que requieren
esfuerzos de concentración, de análisis y
de pensamiento crítico.
12
EST PRISE AU PIÈGE DE L'INSTANTANÉ
Conditionnés par Internet et les nouvelles
technologies, les jeunes sont à la
recherche de satisfaction immédiate et
sont nombreux à tomber dans les pièges
de la facilité et de la dispersion.
EST CONSERVATRICE MAIS TOLÉRANTE
Leur style de vie est étonnamment
conservateur. J’ai eu beau chercher chez
eux des comportements extrêmes, je n’en
ai pas trouvé. Il semble qu’ils aient
développé une capacité d’autorégulation
pour compenser l'excès de liberté offerte
par la société contemporaine.
Pour autant, ils s’estiment chanceux de
vivre dans un contexte de diversité et de
liberté et ne se retranchent pas derrière
une identité spécifique.
PLACE LA RELIGION AU SECOND PLAN
La religion n’est pas une thématique
centrale dans la vie des jeunes de la
génération Z, qui se montrent étonnés face
à l’obsession des médias et des hommes
politiques pour ce sujet. Ils estiment qu’en
France, chacun peut exercer son culte et
sa foi librement.
Alors, à quoi bon mettre ce thème en
permanence sur le devant de la scène ?
ES CONSERVADORA, PERO TOLERANTE
Su estilo de vida es sorprendentemente
conservador. Durante mi investigación,
intenté encontrar comportamientos
extremos, pero no he encontrado ninguno.
Laura
35 Bd de Rochechouart
75009 - París
Todo parece indicar que esta generación
ha desarrollado una capacidad de autorregulación para compensar el exceso de
libertad que le ofrece la sociedad
contemporánea.
Téléphone: 01 40 34 20 04
Mobile: 07 60 45 45 12
Sin embargo, los jóvenes se consideran
afortunados de vivir en un contexto de
diversidad y de libertad y no buscan
refugiarse detrás de una identidad
específica.
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icains
Produits latino-amér
UBICA LA RELIGIÓN EN UN SEGUNDO
PLANO
La religión no es un tema central en la vida
de los jóvenes de la generación Z.
Ellos manifiestan su asombro por la
obsesión de los medios de comunicación y
de los responsables políticos por éste
tema. Los jóvenes estiman que en Francia,
cada quien puede practicar su fe y su
religión libremente.
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t d’argen
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i
l
o
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Envoi de
ts
Envoi de docummen
Serv
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argo
Así es que, ¿Cómo explicar que este tema
ocupe constantemente un lugar preponderante en el debate público?
© crédit
ESTÁ DECEPCIONADA DE LA CLASE
POLÍTICA
Los jóvenes entrevistados desean ejercer
su derecho al voto en 2017, pero estiman
no tener verdaderas alternativas; son poco
interesados en los movimientos sociales,
se dicen sin embargo listos para salir a las
calles en caso de sentir amenazados sus
derechos fundamentales, creen en el
poder de convocatoria de las nuevas
tecnologías y en la fuerza de las iniciativas
positivas a pequeña escala.
NE CROIT PLUS AU COUPLE
TRADITIONNEL
La représentation traditionnelle de la
famille, hétérosexuelle, cellule composée
d’un père, d’une mère et d’un ou plusieurs
enfants vivant sous le même toit, n’aura
pas survécu à cette génération, pas plus
que le modèle du couple marié, jugé trop
rigide, trop fragile aussi. L’union libre ou le
PACS ont sans conteste leur préférence.
La plupart éprouvent des difficultés à
s’investir dans des tâches de longue
haleine, qui exigent des efforts de concentration, d’analyse et d’esprit critique.
13
Billets d
’avion
La flor del
olvido
La fleur de
l’oubli
por juan manuel tagina
traducción e ilustraciones de mélanie nogues tagina
por juan manuel tagina
traduction et illustration de mélanie nogues tagina
D
D
on Tomás recuerda constantemente sus años en las cosechas de
trigo. A decir verdad, es casi lo
único que recuerda.
-Se trabajaba mucho allá en Valdivia.
Dice contento, mientras riega las flores
frente a la puerta de su casa.
- Los gringos nos daban de comer a todos,
la mujer de mi patrón cocinaba en unas
ollas grandes con cuatro patas de hierro
bien firmes.
Cuenta, sereno, sentado en su silla de paja
y madera, mirando un punto fijo perdido en
la montaña.
Tomás vive con su familia en una barriada
de gente trabajadora, instalada en la
periferia de Monte Grande, una localidad
muy pequeña que se cobija al interior del
Valle del Elqui: un lugar milenario ubicado
en la región de Coquimbo, en el norte chico
de Chile. Desde ese sitio, según comprueban los que pasaron alguna vez por ahí,
pueden verse todas las estrellas del cielo,
hasta esas que alumbran casi nada y no
alcanzan a contemplarse desde ningún
otro lugar.
Cada año pasan por esta zona miles de
visitantes para disfrutar de los diferentes
atractivos turísticos que se ofrecen en ese
rincón de la pre cordillera. Por cierto,
ninguno de ellos conoce a Tomás, ni el
barrio en el que vive. Y eso a él, muy lejos
de preocuparlo, lo alegra infinitamente.
El viejo Tomás es de esos tipos que
disfrutan de la tranquilidad, de la naturaleza y, sobre todo, de los pequeños
placeres como cocinar con su hija, tocar la
guitarra en compañía de sus nietos, y
dibujar con su nietita la menor.
-Yo trabajaba una máquina a motor que
tenía un cuchillo pa' l lao, y había que andar
despacito, así, pa' que el trigo quede
limpiecito...
Explica serio el viejo, y entra a poner la
pava.
Su semblante es el de un hombre que ha
trabajado mucho y sabe de lo que habla.
De vez en cuando, en el iris de sus ojos
pueden verse con claridad esas viejas
máquinas desmalezadoras que van
limpiando el trigal a paso lento, mientras
el viento llena el aire de ínfimas partículas
amarillas. En el fondo el cielo celeste
termina cortante y contrasta con el blanco
que se hace cristalino por la invasión de
una lágrima que le genera el recuerdo.
Aquel paisaje lejano ocupa casi todo el
espacio en la memoria del viejo.
-Habrá que tomar un tecito...
Murmura. Y, esperando que el agua esté
lista, se hecha en el sillón a tocar con su
vieja guitarra una melodía repetitiva y
cautivante como sus palabras. Un tibio
rayo de sol entra por la ventana de la sala y
encandila uno de sus ojos. Él lo cierra sin
forzar. La melodía vuelve a recomenzar:
una, diez veces. No se deja interrumpir ni
siquiera por el silbido de la pava, que ya
hierbe desde varios segundos. La música
pertenece a una canción que ya no
recuerda con claridad. Porfiado, la repite
con entusiasmo, ante la mirada dulce y
compasiva de su hija que apaga el fuego de
14
la hornalla y le recuerda, por tercera vez,
que debe tomar sus pastillas.
Según dicen sus nietos, se toma más de 20
tecitos por día: le pasa que se olvida del té
que tomó hace un rato y vuelve a poner la
pava para tomar el próximo.
-Cuando yo era niño, no se conocía el té. Ni
en los supermercados, ni en ninguna
parte. Puro café nomás había, y era
demasiado caro, así que tomábamos mate
nomás. Comprábamos harta yerba. Y
mate, mate nomás.
Habla con el ceño fruncido, insistiendo en
desparramar la manteca –todavía dura–
por toda la superficie del enorme pedazo
de pan casero que cortó con la mano.
-... el fundo San Javier se llamaba, era un
on Tomas se souvient constamment de ses années passées dans
les champs de blé. A vrai dire, c’est
presque la seule chose dont il se souvient.
-On travaillait beaucoup, là-bas, à Valdivia.
Dit-il souriant, en arrosant les fleurs
devant la porte de sa maison.
-Les gringos nous donnaient de quoi
manger à tous, la femme du patron
cuisinait dans d’énormes marmites avec
quatre solides pattes en fer.
Contait-il, serein, assis sur sa chaise de
paille et de bois, regardant un point fixe
perdu dans la montagne.
Tomas vit avec sa famille dans un quartier
ouvrier de la périphérie de Monte Grande,
un petit village niché au sein de la vallée
d’Elqui : un lieu millénaire situé dans la
région de Coquimbo au Nord du Chili. A cet
endroit, comme on put le vérifier ceux qui
passèrent un jour par-là, on peut voir
toutes les étoiles du ciel, y compris celles
qui n’éclairent que très peu et qu’on ne
peut contempler nulle part ailleurs.
Chaque année, des milliers de visiteurs
passent par cette zone afin de découvrir les
différentes activités touristiques qui
existent dans ce coin de la pré Cordillère. Il
est certain qu’aucun d’entre eux ne connaît
Tomas, ni le lieu où il demeure. Cela, loin
de le préoccuper, le réjouit infiniment.
Le vieux Tomas est l’un de ces gars qui
profitent de la tranquillité, de la nature et,
plus que tout, des petits plaisirs comme
cuisiner avec sa fille, jouer de la guitare en
compagnie de ses petits-enfants ou
dessiner avec sa plus jeune petite-fille.
-Moi, je travaillais avec une machine à
moteur qui avait un couteau su’l côté et il
fallait aller doucement, comme ça, pour
qu’le blé reste propre…
Explique-t-il, sérieux, avant d’entrer
mettre l’eau à chauffer.
Son visage est celui d’un homme qui a
beaucoup travaillé et qui sait de quoi il
parle.
Quelques fois, dans l’iris de ses yeux, on
peut voir avec clarté ces vieilles machines
qui nettoient le blé à pas lents, pendant que
le vent emplit l’air d’infimes particules
jaunes. Au fond, le ciel bleu clair se
termine tranchant et contraste avec le
blanc qui devient cristallin par l’invasion
d’une larme générée par le souvenir. Ce
paysage lointain occupe presque tout
l’espace dans la mémoire du vieil homme.
-On devrait boire un thé. Murmure-t-il.
En attendant que l’eau soit chaude, il se
met dans le fauteuil et joue avec sa vieille
guitare une mélodie aussi répétitive et
captivante que ses paroles.
Un tiède rayon de soleil entre par la fenêtre
de la pièce à manger et éblouit un de ses
yeux. Il le ferme sans forcer. La mélodie
reprend : une fois, dix fois. Il ne se laisse
jamais interrompre, même pas par le
sifflement de la bouilloire, dont l’eau bout
depuis déjà plusieurs secondes. La
mélodie est celle d’une chanson dont il ne
se souvient pas bien. Têtu, il la répète avec
enthousiasme sous le regard doux et
compatissant de sa fille qui éteint le feu de
la gazinière et lui rappelle, pour la troisième fois, qu’il doit prendre ses médicaments.
Selon ses petits-enfants, il boit plus de 20
thés par jour car il oublie le thé qu’il vient
de boire et remet de l’eau à chauffer pour
en boire un autre.
-Quand j’étais enfant, on ne trouvait pas de
thé. Ni dans les supermarchés, ni ailleurs.
Il n’y avait que du café, et il était assez cher,
donc on buvait du maté c’est tout. On
achetait beaucoup d’herbe. Et du maté, du
maté c’est tout.
Il parle en fronçant les sourcils, s’entêtant
à étaler le beurre encore dur sur son
énorme bout de pain fait maison qu’il a
coupé à la main.
-La ferme de San Javier, ça s’appelait.
C’était une très grande ferme, on devait
labourer plus de 340 hectares pour
semer…
Il s’amuse à faire de petits tas de mie de
pain sur les dessins de fleurs de la nappe
en plastique.
-On travaillait beaucoup, moi j’avais une
machine qui avait un couteau su’l côté et
fallait aller doucement… … doucement,
comme ça, pour qu’le blé reste propre…
Et les histoires renaissent, de façon
répétitive, tout au long de la journée. Avec
la même intonation dans la cuisine ou dans
le patio, à midi ou l’après-midi, un jour
férié ou n’importe quel autre jour. Il les
laisse s’envoler comme un enfant qui
s’amuse avec une boîte à musique, jouant
la même chanson, une fois après l’autre,
jusqu’à la lassitude sympathique de ceux
qui l’entourent.
A l’heure de la sieste, il sort presque
machinalement dans le jardin. Il installe sa
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Una tarde, cuando el sol ya había caído
detrás del cerro y algunas estrellas
dejaban ver su brillo en el manto azul del
cielo que se volvía cada vez más oscuro,
Tomás se armaba un puro de tabaco, y
miraba a su nietita dibujar la casita, las
montañas y su familia.
-Laraira-lara-larairaa, laraira-laralaraaaa.
Tarareaba, y humedecía el papel de arroz
con la lengua, cuando algo en el cielo se
iluminó: un fino haz de luz blanca que se
extendió diagonalmente en el aire y
después brilló muy fuerte hasta desaparecer.
La nena se paralizó. De golpe se puso de
pie y fue corriendo emocionada a abrazar a
su abuelo.
-¿Viste eso abuelo?, ¿viste eso?
Le preguntó exaltada y, con una sonrisa
enorme en la cara, le repitió dos veces:
-Abuelo, ¿viste eso?, ¿lo viste?
El viejo –que no había visto la estrella
fugaz, el asteroide, o lo que fuere, sino el
brillo de fascinación en los ojos de esa niña
maravillada por la ingenuidad de quien
descubre el mundo– le susurró:
-Por favor hijita, tráigame la guitarra que
me acordé.
La nena salió corriendo a buscar la
guitarra adentro. Fue directamente hasta
el sillón, donde la criolla se reposaba
habitualmente –como invitando al que
sabe a tocarse algo, o dejando con las
ganas al que desconoce la forma de
relacionarse con ella–. Y en el camino
encontró a sus hermanos en la cocina.
-Vengan rápido, no saben lo que pasó.
Vengan délen, el abuelo se acordó, vengan.
Su madre –que leía en la habitación– escuchó las palabras radiantes de la pequeña, y
saltó de la cama para ir a descubrir lo que
estaba pasando.
Una vez que llegaron todos al patio, se
acercaron sigilosos y se fueron acomodando de a uno en el piso. Armaron una
especie de ronda discreta para evitar
interrumpir o incomodar al viejo, que
permanecía inmóvil y misterioso en su
silla.
-Alegres eran mis ojos.
Dijo con voz clara –examinando lúcido los
últimos trastes de su guitarra–, y dejó
brotar de sus manos ásperas un lindo
punteo, simple y preciso, a modo de
introducción.
La noche ya se mostraba imponente. La
luna llena bañaba el valle y hacía de faro,
alumbrando el patio, las flores y las
lágrimas que –más tarde o más temprano–
serían olvidadas por todos, menos por el
viejo Tomás.
“…olvidar es una flor, no florece pa'
cualquiera, florecerá para ti palomita
mensajera, tómala de la corona y goza tu
vida entera…”
Alegres eran mis ojos / la flor del olvido
- Violeta Parra.
16
© crédit
A la hora de la siesta sale casi maquinalmente al jardín. Acomoda su sillita a la
sombra y se sienta fascinado a mirar la
montaña y el pueblo desde las alturas de
su parcela: parece no ver ni montaña ni
pueblo, sino ese recuerdo remoto que lo
viaja a Valdivia en el esplendor de su
juventud. Los perros que lo escoltan,
ladran inocentes ante el estruendo de una
nuez que cae sobre el techo de chapa
tendido bajo el inmenso nogal –hace unos
años, cuando gozaba de mayor entereza
física y mental, él mismo había construido
una habitación ahí con sus propias manos
para disfrutar de la sombra y el abrigo de
aquel hermoso árbol–.
-… allá se ve la cara de Gabriela Mistral…
…aquella es una botella acostada.
Señala con voz pausada, observando
como aturdido, en silencio, la inmensidad
que lo circunda.
El eco del silbido de la pava –que vuelve a
hervir– resuena entre las calles de piedra
que bajan del cerro hasta la catedral.
El viejo canturrea entonado y, para variar,
clava la mirada en una de las hortensias
que crecen en su patio.
-... Habrá que ir a hacer un tecito... …pa, pi,
pa, paaai, pa, pa, paaaiiiii…
Y sus días se repiten uno tras otro, casi
calcados; como sus frases, sus arpegios,
sus nueces, o sus saquitos de té.
© crédit
fundo grande, teníamos que arar trecientas cuarenta hectáreas para sembrar...
Y juega a armar grupitos de migas de pan
sobre los dibujos floridos del mantel
plastificado.
-... se trabajaba mucho allá en Valdivia, yo
andaba en una máquina que tenía un
cuchillo pa' l lao y había que ir despacito...
… despacito así, pa’ que el trigo quede
limpiecito…”.
Y los relatos renacen así, en forma repetida, a lo largo del día. Con una entonación
parecida en la cocina o en el patio; al
mediodía o a la tarde; un día feriado o
cualquier otro; los suelta como un niño que
juega con una caja musical y hace sonar la
misma canción a su antojo, una y otra vez,
hasta el hartazgo simpático de quienes lo
rodean.
chaise à l’ombre et se sent fasciné en
regardant les montagnes et le village
depuis les hauteurs de son terrain. Il
semble ne voir ni les montagnes ni le
village, uniquement ce souvenir si lointain
qui l’emmène à Valdivia, au temps de sa
jeunesse resplendissante.
Les chiens qui l’escortent aboient innocemment au vacarme d’une noix tombant
sur le toit de tôle situé sous l’immense
noyer. Il y a quelques années, lorsqu’il était
en meilleure forme physique et mentale, il
avait lui-même construit de ses mains
cette maison à l’abri et à l’ombre de cet
arbre splendide.
-… Là-bas on voit le visage de Gabriela
Mistral… là, c’est une bouteille couchée.
Dit-il avec une voix posée, en observant en
silence, comme étourdi, l’immensité qui
l’entoure.
L’écho du sifflement de la bouilloire, qui
boue de nouveau, résonne entre les ruelles
de pierre qui descendent du mont jusqu’à
la cathédrale.
Le vieil homme chantonne et, pour
changer, pose son regard sur les hortensias qui poussent dans son patio.
-Il faudrait faire un autre p’tit thé… pa, pi,
pa, paaai, pa, pa, paaaiiiii…
Et ses jours se répètent l’un après l’autre,
comme calqués. Tout comme ses phrases,
ses arpèges, ses noix et ses petits sachets
de thé.
Un après midi, alors que le soleil s’était
déjà couché derrière le mont et que
quelques étoiles brillaient dans le manteau bleu du ciel qui devenait de plus en
plus sombre, Tomas roulait une cigarette
et regardait sa petite fille dessiner la
maison, les montagnes et sa famille.
-Laraira-lara-larairaa, laraira-laralaraaaa.
Il fredonnait et humidifiait le papier de riz
avec sa langue, lorsque quelque chose
dans le ciel s’illumina : un fin faisceau de
lumière grandit diagonalement dans l’air,
brilla intensément et disparut.
L’enfant se paralysa. Soudain, elle se leva
et courut embrasser son grand-père avec
émotion.
- Tu as vu ça grand-père ? Dis, tu as vu ça ?
Demanda-t-elle exaltée, un immense
sourire illuminant son visage. Elle répéta
deux fois :
- Grand père, tu as vu ? Tu l’as vu ?
Le vieil homme, qui n’avait pas vu l’étoile
filante, l’astéroïde ou quoi que cela fut,
mais seulement la lumière dans les yeux
de cette petite émerveillée par l’innocence
de celui qui découvre le monde, lui
chuchota :
-S’il te plait ma fille, apporte-moi la
guitare. Je me souviens.
La petite s’en alla en courant chercher la
guitare à l’intérieur de la maison. Elle alla
directement jusqu’au fauteuil où la guitare
reposait habituellement, comme invitant
celui qui savait jouer un air, ou donnant
envie à celui qui ne savait pas comment
entrer en contact avec elle.
En chemin, elle croisa ses frères dans la
cuisine.
-Venez rapidement, vous n’imaginez pas
ce qu’il se passe ! Allez, grand-père se
souvient, venez vite !
Sa mère, qui lisait dans la chambre,
entendit les paroles rayonnantes de la
petite et sauta du lit pour aller voir ce qu’il
était en train de se passer.
Lorsqu’ils arrivèrent dans le patio, ils se
rapprochèrent doucement et s’installèrent
un à un sur le sol. Ils formèrent une espèce
de ronde discrète pour éviter d’interrompre ou d’incommoder le vieil homme,
qui demeurait immobile et mystérieux sur
sa chaise.
-Joyeux étaient mes yeux.
Dit-il avec une voix claire, examinant avec
lucidité les frets de sa guitare, et il laissa
échapper de ses mains rugueuses un bel
arpège, simple et précis, en guise d’introduction.
La nuit avait déjà tout recouvert. La pleine
lune dominait la vallée comme un phare,
éclairant le patio, les fleurs, et les larmes
qui, tôt ou tard, seraient oubliées par tous,
sauf par le vieux Tomas.
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“…olvidar es una flor, no florece pa'
cualquiera, florecerá para ti palomita
mensajera, tómala de la corola y goza tu
vida entera…”
Alegres eran mis ojos / la flor del olvido
- Violeta Parra.
“…l’oubli est une fleur qui ne fleurit pas
pour n’importe qui, elle fleurira pour toi,
colombe messagère, prends-la par la
corolle et jouis de ta vie entière…”
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Pour
la deuxième
année
consécutive
a eu lieu en
France
LE FESTIVAL
“LE VENEZUELA
AU CINÉMA”.
Por segundo año consecutivo se realiza en Francia
EL FESTIVAL “LE VENEZUELA AU CINÉMA”
Ya en 1951 en la cuarta edición del Festival
Internacional de Cine de Cannes; la
película, La Balandra Isabel llego esta
tarde, ganó el premio a la mejor Direccion.
En el año 2006 el gobierno venezolano
crea la VILLA DEL CINE, un complejo
cinematográfico dedicado a la producción
de obras de cine y audiovisuales al mismo
tiempo que sirve como escuela de cine.
Esta se encuentra localizada en las
cercanías de Caracas y cuenta con los mas
modernos estudios de filmación, grabación y posproducción. En las palabras del
Ex-presidente Chaves, “esta Villa fue
creada para acabar con la dictadura de
Hollywood”.
Estas son algunas de las casas de producción en cine del país:
•Bolívar Films
•Cinesa Soluciones Audiovisuales
•La Villa del Cine
•Cinema Sur
•La Movida Films
En París en Junio del 2016 en la sala
Reflets Médicis, de la mano de Ilsen
Castillo, Agregada Cultural de la
Embajada de la República Bolivariana de
Venezuela; se inaugura el 2do festival de
cine venezolano, con más de 20 películas
de largometrajes, cortometrajes, documentales, dibujos animados y tuvo la
presencia de dos países invitados; Francia
con el film “Venez jouer Là” y Argentina
con “La Caracas”.
En la inauguración se presento el film
“Tres bellezas” con la presencia del
realizador, Carlos Caridad-Montero,
película que nos habla de la tradición
venezolana de tener reinas de belleza a
nivel mundial. Una película de “Humor
Negro”
Entre otras películas vimos; AZU, ALMA
DE PRINCESA, del realizador Luis Alberto
Lamata en la cual Mariela Reyes Encarnó
a “Doña Inés” personaje principal en
“AZÚ” Largometraje de la Villa del Cine
(2011).
Película que narra la historia de los
esclavos visto desde el punto de vista de
ellos mismos y el deseo de buscar su
libertad. Muchos de ellos habían nacido
siendo esclavos y tenían miedo de la
libertad porque no sabían qué había al otro
lado de la frontera de la finca del “propietario”. Todos los esclavos esperaban una
señal para partir. La llegada de AZU fue
esa señal esperada .
Mariela Reyes, la interprete de AZU es una
Actriz y Orfebre, Licenciada en Artes,
18
L’histoire du cinéma vénézuélien a des
racines anciennes. En 1897, est projeté
pour la première fois à Macaraibo «
Muchachos bañándose en la laguna de
Maracaibo », film réalisé par Manuel
Trujilo Duran. Dès lors, le Vénézuela
commence à produire une série de
court-métrages et de longs -métrages qui
continue encore de nos jours.
mención Artes Escénicas de la U.C.V, y
egresada del Taller de Formación Actoral
del Taller Experimental de Teatro TET.
Realiza su primer montaje teatral a los 8
años dirigida por Delia Flor, desde
entonces ha realizado estudios de actuación y participado en diversos proyectos
teatrales, cinematográficos y televisivos.
Entre otras tiene una empresa de guiones
de matrimonio donde le aprende a los
novios a fabricar su propio anillo de bodas.
Dans les années 20, le Laboratoire
National du Ministère des Œuvres
publiques de Maraca est créé et les
Studios cinématographiques de Lara sont
fondés à Barquisimeto. En 1930, Romulo
Gallego crée les Studios Avila à Caracas et
en 1940 est fondée la compagnie Bolivar
Films.
Ilsen Castillo la directora de “ le Venezuela
au Cinéma” nos dice que ya están trabajando el el festival de cine del 2017 del cual
asegura, estará lleno de buenas sorpresas.
El Café Latino 2016
En 1951, le film « La Balandra Isabel llego
esta tarde”, gagne le prix de la mise en
scène « Un certain regard » lors de la
quatrième édition du festival de Cannes.
© el festival “le venezuela au cinéma”
En los años 20 se crea los Laboratorios
Nacionales del Ministerio de Obras
Publicas en Maraca y en Barquisimeto y se
fundan los Estudios Cinematográficos
Lara. En 1930 Rómulo Gallego crea los
Estudios Avila en Caracas y en 1940 se crea
Bolívar Films.
•Guakamaya Films
•Primeras Voces
•KINOKI
© el festival “le venezuela au cinéma”
La historia del cine venezolana nos viene
desde muy lejos. En 1897 se estrena en
Maracaibo el filme; Muchachos bañándose en la laguna de Maracaibo, película
realizada por Manuel Trujillo Duran. A
partir de esa época Venezuela comienza a
producir cortos y largo metrajes en serie
hasta el día de hoy aplicando las nuevas
técnicas de audiovisuales.
En 2016, le gouvernement vénézuélien
crée la Villa del Ciné, un complexe cinématographique dédié à la production
d’œuvres audiovisuelles et à l’enseignement des métiers du cinéma. Situé dans la
banlieue de Caracas, il compte avec les
équipements les plus modernes de
tournage, d’enregistrement et de postproduction. Selon les paroles de l’ancien
Président Chaves “Cette Villa fut créée
pour en finir avec la dictature de
Hollywood”.
Ci-dessous, quelques maisons de production de cinéma du pays :
-Bolívar Films
-Cinesa Soluciones Audiovisuales
-La Villa del Cine
-Cinema Sur
-La Movida Films
-Guakamaya Films
-Primeras Voces
-KINOKI
A Paris, en juin dernier, au cinéma Reflets
Médicis, Ilsen Castillo, Attaché culturel de
l’Ambassade du Venezuela en France, a
inauguré le deuxième festival du cinéma
vénézuélien. Plus de vingt longs métrages,
courts-métrages, documentaires et films
d’animation ont été présentés au public.
Deux pays ont été invités : la France avec le
film « Venez jouer Là » et l’Argentine avec
le film « La Caracas ».
Le jour de l’inauguration fut présenté le
film “Tres bellezas” en présence du
réalisateur Carlos Caridad-Montero. Une
œuvre d’humour noir qui aborde la
tradition vénézuélienne qui consiste à
avoir trois reines de beauté au niveau
mondial.
Nous avons notamment vu : AZU, ALMA DE
PRINCESA, du réalisateur Luis Alberto
Lamata, film dans lequel Mariela Reyes
incarne Doña Ines, le personnage principal.
Ce film nous conte l’histoire des esclaves
depuis leur point de vue et leur désir d’être
libre. Beaucoup d’entre eux étaient nés
esclaves et portaient en eux la peur de la
liberté. Azu fut le signal qui leur a donné le
courage de franchir les barrières de la propriété et de s’échapper.
Mariela Reyes est une actrice , licenciée en
arts , mention Arts scéniques de la UCV,
diplômée de l’atelier expérimental de
théâtre TET. Elle joue pour la première fois
19
au théâtre à huit ans, alors dirgée par Delia
Flor. Depuis, elle a joué dans de nombreuses pièces et participe à divers projets
cinématographiques et télévisuels. Elle a
de plus une entreprise d’organisation de
mariages grâce à laquelle les époux
peuvent apprendre à fabriquer leurs
propres alliances.
Ilsen Castillo, la directrice du festival, nous
a confirmé que son équipe a déjà commencé à préparer la prochaine édition du
festival qui sera, selon elle, pleine de
bonnes surprises.
El Café Latino 2016
Argentina:
L’Argentine:
por stéphane cardon
par stéphane cardon
la référence
mondiale du Polo
La referencia
mundial del Polo
E
L
l origen del polo en la Pampa
Terrenos planos a pérdida de vista,
maravillosos caballos criollos, una
tradición de los gauchos donde el caballo
es sagrado.
Solo fue necesario que los ingenieros
ingleses encargados de instalar la red
ferroviaria implantaran el polo durante los
fines de semana, en estas tierras
australes. Y los locales adoptaron rápidamente este deporte que se convertiría en
una referencia mundial.
Zoom sobre el Polo de Chantilly
Creado hace 20 años, este club se ha vuelto
el más grande de Europa continental con 9
magníficos terrenos y 500 caballos en
temporada alta.
Adolfo Cambiaso) y Ellestrina (Familia
Pieres)
El mejor material de Polo gracias a una
excelente calidad de cuero y una destreza
ancestral. Y el mazo de bambú con la
cabeza (el cigarro) de una madera dura, la
tipa, del Norte de Argentina.
El Polo en Francia
Los grandes clubes y los clubes de
equitación
Primero los grandes clubes tradicionales:
el Polo de París (edición # 122 de son Open)
llamado Bagatelle, puesto que está
situado en el Bosque de Boulogne. El Polo
de Deauville (desde 1907) con su prestigiosa Copa de Oro en Agosto, el Polo de
Saint-Tropez y el Polo de Chantilly.
Ficha Práctica: ir al Open de Francia 2016
El más alto nivel de polo. Desde hace 5
años con el Open femenino. Del 3 de
Septiembre hasta las finales del domingo
18 con numerosas actividades para todos.
Una experiencia que no hay que dejar
pasar por ningún motivo, en familia o entre
amigos. Picnic al borde del terreno. ¡Y con
entrada libre! A menos de una hora de
París (pueblo de Apremont vía l’A1).
Aprovechando del día con un paseo en el
bosque o una visita del Castillo o del Museo
Viviente del Caballo.
Retrato de 2 argentinos de Polo en
Francia
Mariano López: criador de caballos, polo
20
manager y jugador profesional
Mariano es originario de Gualeguaychu,
(Entre-Rios). En 1993 deja la universidad
de ingeniería para comenzar desde cero en
Francia el Polo de la Moinerie como
petisero (botones o mozo de cuadra). Con
solo un tío que juega al Polo pero sobre
todo, como todo argentino del campo, con
una complicidad completa con el caballo.
Compañero indispensable de todos los
días, desde que va a la escuela. A lo largo
de los años, Mariano se convierte al mismo
tiempo en jugador profesional de Polo. En
el 2004, escoge una oportunidad relacionada con los Campeonatos del Mundo de
Polo en Chantilly para comprar y traer sus
7 caballos. Su empresa (La Matrica, las
primeras sílabas de sus 3 hijas) cuenta
ahora con casi 90 caballos. Y Mariano se ha
convertido en uno los actores mayores en
Europa en la venta y alquiler de caballos
“low-medium” goal. Mariano se convertirá
luego en el Polo Manager de un nuevo y
simpático club de polo de campo, La
Mariana. A pesar de la crisis que ha
afectado el mundo del polo, Mariano no
piensa regresar a Argentina…puesto que
su familia se ha integrado completamente
a su país de adopción..
Julián Puig: petisero
Julián forma parte de los centenares de
petiseros argentinos que compiten en las
temporadas de Polo en los Estados Unidos
y en Europa cuando la primavera occidental comienza y luego regresan al país en el
Le Polo en France
Les ‘grands’ clubs et les clubs
d’équitation
D’abord les grands clubs traditionnels : le
‘Polo de Paris’ (122 ème édition de son
Open) dit Bagatelle car situé au cœur du
Bois de Boulogne, le Polo de Deauville
(depuis 1907) avec sa prestigieuse ‘Coupe
d’Or’ en Août, le Polo de Saint-Tropez et le
Polo de Chantilly . Ensuite des clubs avec
un bon niveau de Polo soit issus de familles
d’entrepreneurs à succès comme le
Brittany à La Baule , Sainte-Mesme et La
Moinerie dans la région de Dourdan (78),
soit nés à l’initiative de passionnés et
d’amis , comme La Mariana (Dourdan) .
Enfin, et de plus en plus, les ‘sections polo’
de clubs traditionnels d’équitation ; en
région parisienne à Gif / Yvette, Chaville,
Les Molières…
Zoom sur le Polo de Chantilly
Créé il y a 20 ans, ce club est devenu le plus
grand d’Europe continentale avec 9
magnifiques terrains, 500 chevaux en
pleine saison.
Fiche pratique : aller à l’ Open de France
2016
Le plus haut niveau de polo. Avec depuis 5
ans, l’Open féminin. Du 3 septembre aux
finales du dimanche 18 avec de multiples
animations pour tous. Une expérience à ne
rater sous aucun prétexte, en famille ou
entre amis. Pique-nique au bord du
terrain. Et avec entrée libre ! A moins d’une
heure de Paris (village d’Apremont via l’A1).
En profitant de la journée pour une
promenade en forêt ou une visite du
Château ou du Musée vivant du Cheval.
Portrait de 2 argentins du Polo en France
Mariano Lopez : éleveur de chevaux, polo
manager et joueur professionnel
Mariano est originaire de Gualeguaychu,
(Entre-Rios). En 1993, il quitte l’université
d’ingénierie pour commencer ‘de zéro’ en
France au Polo de la Moinerie comme
© crédit
stéphane cardon
Enseguida los clubes con un buen nivel de
Polo proceden de familias de emprendedores exitosos como el Brittany de la
Baule, Saint-Mesme y La Moinerie en la
región de Dourdan (78), o nacen de la
iniciativa de apasionados y amigos como
La Mariana (Dourdan). Finalmente, y cada
vez más, las secciones polo de clubes
tradicionales de equitación; en la región
parisina en Gif Yvette, Chaville, Les
Molières…
La prédominance partout
- Les meilleurs ‘ poneys’ de polo, au garrot
bas et dotés d’une forte vivacité.
- Les meilleurs joueurs au monde : 9 du
Top 10 sont argentins (le dixième étant
uruguayen …).
- Les plus grands tournois dont l’ Open de
Palermo , du nom du stade dédié au Polo
en plein cœur de Buenos Aires .
- Les meilleures équipes dont La Dolfina
(avec Adolfo Cambiaso) et Ellestrina
(famille Pieres)
-Le meilleur matériel de Polo grâce à une
superbe qualité de cuir et un savoir –faire
ancestral. Et le maillet en bambou avec la
tête (le ‘cigare’) dans un bois dur, le tipa,
du Nord de l’Argentine.
© stéphane cardon
La supremacía en todo
Los mejores poneys de polo, de cruz baja y
dotados de una fuerte vivacidad.
Los mejores jugadores del mundo: 9 del
Top 10 son argentinos (el décimo es
uruguayo)
Los más grandes torneos como el Open de
Palermo, del nombre del estadio dedicado
al Polo en pleno centro de Buenos Aires.
Los mejores equipos como La Dolfina (con
’origine du polo dans la Pampa
Des terrains plats à perte de vue, de
superbes chevaux ‘criollos’, une
tradition des ‘gauchos ‘ où le cheval est
sacré. Il n’en fallait pas plus aux ingénieurs
anglais en charge d’installer le réseau de
chemin de fer de s’occuper le week-end et
donc d’implanter le polo dans ces terres
australes. Mais les ‘locaux’ vont vite
adopter ce sport et devenir la référence
mondiale.
21
sabe cuándo un caballo se pone triste. Un
pro que mientras descansa, comparte
buenos momentos alrededor de un mate
con sus compatriotas escuchando una
milonga o una cumbia. Un buen embajador
de la cultura argentina.
suprema e intemporal del Polo Lifestyle
regresando a la ropa (poncho, estola,
pashmina…) y a las mantas de Baby
Alpaga; finura, dulzura, calor…
‘petisero’ (groom ou palefrenier). Juste un
oncle qui joue au Polo mais surtout,
comme tout argentin ‘del campo’, une
complicité totale avec le cheval.
Compagnon indispensable au quotidien, à
commencer par le chemin de l’école…Au fil
des années, Mariano devient en parallèle
joueur professionnel de polo. En 2004, il
saisit une opportunité liée aux
Championnats du Monde de Polo à
Chantilly pour acheter et faire venir ses
premiers 7 chevaux. Sa société (La
Matrica, les premières syllabes de ses 3
filles) en compte désormais presque 90. Et
Mariano est devenu l’un des acteurs
majeurs en Europe dans la vente et
location de chevaux de ‘low-medium’ goal.
Mariano devient ensuite le Polo Manager
d’un nouveau (et sympathique) club ‘de
polo de campo’, La Mariana. En dépit de la
crise qui a affecté le monde du polo,
Mariano ne se voit pas revenir en
Argentine... de par sa famille complètement intégrée à leur pays d’adoption..
Ficha práctica “Tierra de Gauchos”
Creada por Silvina (originaria de Buenos
Aires, una porteña) y Stéphane Cardon
(expatriado durante 13 años en América
del Sur). Todo el material técnico polo y
todos los productos sportwear y accesorios (cuero, baby alpaga, joyas, decoración…) relacionadas con el universo del
polo. En dos tiendas en Paris: Rive gauche
-58 rue Saint-Placide 6° y Rive droite – 96
av.Mozart 16 °. En internet
www.tierradegauchos.fr
Y durante los torneos de Polo, como el
Open de Francia en el medio del pueblo
asociado.
El Polo en la práctica
Las reglas de base
El polo se juega con 2
equipos de 4 jugadores
sobre una cancha de 275
metros de largo y 145
metros de ancho, ósea casi
3 veces un terreno de
fútbol.
El partido se desarrolla en
periodos (chukkers), de 4 a
8, de 7 minutos 30. El
jugador puede cambiar
(por fuera del terreno) de
montura sin esperar el
intervalo.
Las reglas muy estrictas
conservan la seguridad de
los jugadores y de los
caballos.
-obligación de tener el
mazo con la mano derecha
-después de haber tirado, la bola define en
su trayectoria una línea imaginaria que
Julian Puig : ‘petisero’
Julian fait partie de ces centaines de
‘petiseros’ argentins qui font les saisons
de Polo aux États-Unis et en Europe
lorsque le printemps ‘occidental’ commence…et repartent ‘au pays’ en octobre.
Ce qu’a fait Julian de 21 à 26 ans. En
revenant chaque année à Capitan
Sarmiento ( Prov Bs As) . Et depuis 7 ans,
Julian vit en France après son mariage
avec Bérangère, qui lui a donné 2 jumelles
Antonella et Catalina.
Et toujours fidèle au Polo de Chantilly qui
compte 40 petiseros ‘saisonniers’. Et à son
‘patron’ (tel est le jargon) Stanislas Clavel
de SC Polo. Mais Julian est un ‘Pro’…des
chevaux. Qui les connaît depuis tout petit.
Qui a un degré d’exigence élevé envers son
métier puisque ‘l’Argentine offre le
meilleur du polo dans le monde ». Qui
arrive aux écuries à 4h30 du matin pour
nourrir les chevaux, les brosser, nettoyer
les boxes… Et après quelques matés,
Julian prend ses chevaux en groupe pour
un trot d’une heure sur la piste en sable.
Qui est le partenaire indissociable du
joueur de polo lors des practices ou
matchs. Un pro qui sait même quand un
cheval est triste. Un pro qui lors des rares
pauses partage de bons moments autour
d’un maté avec ses compatriotes en
écoutant une milonga ou une cumbia. Un
bel ambassadeur de la culture argentine.
Iniciarse al Polo
La región parisina ofrece varias soluciones
sin tener caballo y sin ni siquiera tener
bases de equitación.
-SC Polo bajo la dirección de Stanislas
Clavel, jugador profesional y también
capitán de los juegos de Polo de Paris.
Cursos todo el año en Chantilly (tel:
0612736145)
Jérôme Anier, jugador profesional, da
clases en La Mariana (tel: 0680635845)
-La asociación Polo des Grandes Escuelas
Y Universidades creada y animada de
manera dinámica por Dan Deville.
Iniciación en grupo, Torneos, noches
festivas, ventajas con asociados… Abierto a
todos (hasta sin haber hecho Ciencias
Políticas o HEC).
© crédit
El polo: un bello universo “lifestyle”
Argentina también ha impregnado el
mundo del polo con sus tradiciones y un
lifestyle elegante. Un arte de vivir sociable
alrededor de un asado con la compañía de
una Quilmes o de un Malbec. La escena
clásica de los petiseros llevando la
bombacha, las alpargatas, la boina y
bebiendo sus mates.
El accesorio más a la moda, cuyo éxito
sobrepasó el mundo del polo, siendo la
famosa cintura bordada a mano con su
motivo geométrico tradicional: la cruz
pampa. El tapete de silla se vuelve de
moda originario de un maravilloso objeto
de decoración. Siempre para la casa, el
arte de la mesa con los cuchillos gauchos o
la artesanía de la Patagonia. La elegancia
ningún jugador puede traspasar.
-Por cada gol, los jugadores cambian de
lado por cuestión de equidad
22
©
©stéphane
crédit
cardon / ecl
mes de Octubre. Es lo que Julián ha hecho
de los 21 a los 26 años. Regresando cada
año a Capitán Sarmiento (Prov. Bs As).
Desde los 7años, Julián vive en Francia,
después de su matrimonio con Bérangère,
que le ha dado dos gemelas, Antonella y
Catalina. Y siempre fiel al Polo de Chantilly
que cuenta con 40 petiseros de temporada.
Y a su patrón (así es la jerga) Staninlas
Clavel de SC Polo. Sin embargo, Julián es
un Pro de los caballos. Conociéndolos
desde niño. Teniendo un alto grado de
exigencia hacia su trabajo puesto que el
Argentino ofrece lo mejor del polo al
mundo” Llegando a las caballerizas a las
4:30 de la mañana para alimentar los
caballos, peinarlos, limpiar las cocheras..
Y después de varios mates, Julián saca los
caballos en grupo para un trote de una
hora sobre la pista de arena. Es el socio
indisociable del jugador de polo durante
las prácticas o partidos. Un pro que hasta
Le polo : un bel univers ‘lifestyle’
L’Argentine a aussi imprégné le monde du
polo via ses traditions et un ‘lifestyle’
élégant. Un art de vivre convivial autour d
‘un ‘asado’ accompagné d’une ‘Quilmès ‘
ou d’un malbec. La scène classique des
‘petiseros’ portant la ‘bombacha’, les
‘alpargatas’ (espadrilles) et la ‘boina’
(béret) en buvant leur ‘maté’.
L’accessoire ‘nec plus ultra’, dont le succès
a dépassé le monde du polo, étant la
fameuse ceinture brodée main avec son
motif géométrique traditionnel ‘croix
pampa’. Le tapis de selle devient en mode
détourné un superbe objet ‘déco’. Toujours
pour la maison, l’art de la table avec les
couteaux gauchos ou l’artisanat de
Patagonie. L’élégance suprême et intemporelle du ‘Polo Lifestyle’ revenant aux
vêtements (poncho, étole, pashmina…) et
aux plaids en Baby Alpaga ;Finesse,
douceur, chaleur…
Fiche pratique ‘ Tierra de Gauchos’
Créée par Silvina (originaire de Buenos
Aires, une ‘portena’ ) et Stéphane Cardon
(expatrié pendant 13 ans en Amérique du
Sud) . Tout le matériel technique polo et
tous les produits sportswear et accessoires (cuir, baby alpaga, bijoux, décoration…) liés à l’univers du polo. Dans 2
boutiques à Paris : Rive gauche -58 rue
Saint-Placide 6° et Rive droite – 96
av.Mozart 16 °. Sur
www.tierradegauchos.fr
Et lors des tournois de Polo, dont l’Open de
France au sein du village partenaires.
Le Polo dans la pratique
Les règles de base
Le Polo se joue avec 2 équipes de 4 joueurs
sur un terrain de 275 m de long et 145 m de
large, soit presque 3 fois un terrain de
football.
La partie se déroule en périodes
(‘chukkers’), de 4 à 8, de 7 minutes 30. Le
joueur peut changer (en dehors du terrain)
de monture sans attendre l’intervalle.
Les règles très strictes préservent la
sécurité des joueurs et des chevaux.
- Obligation de tenir le maillet avec la main
droite
- Après avoir été frappée, la balle définit
dans sa trajectoire une ligne imaginaire
qu‘aucun joueur ne peut franchir.
- À chaque goal, les joueurs changent de
côté dans un souci d’équité.
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rentabilidad (exclusividad del sistema A&A)
S’initier au polo
La région parisienne offre plusieurs
solutions sans avoir de cheval et même
sans aucune base d’équitation.
- SC Polo sous la houlette de Stanislas
Clavel , joueur professionnel et également
capitaine des jeux du Polo de Paris. Cours
toute l’année à Chantilly. (tél : 0612736145)
Jérôme Anier, joueur professionnel, donne
ses cours La Mariana (tél : 0680635845)
- L’ Association Polo des Grandes Écoles et
Universités créée et animée de façon dynamique par Dan Deville. Initiations en
groupe, Tournois, Soirées festives,
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tous (même sans avoir fait Sciences Po ou
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23
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Las Cimarronas
Las Cimarronas
Véritable symbole de la musique
traditionnelle costaricienne
par silvia espinoza, présidente de l'association des costariciens en france -acrf-
L
Una representación tangible de la
texto y fotografíasmúsica
de margarita cadenas
tradicional costarricense
marchas fúnebres (en Semana Santa).
Además, han generado, a lo largo del
tiempo, una influencia directa en otras
manifestaciones culturales relacionadas
con el arte del espectáculo: como lo son las
mascaradas y los bailes típicos.
Las cimarronas aparecen en las fiestas del
pueblo, las bodas, los “quince años” y las
festividades patrias. En Costa Rica, cada
región cuenta con sus propias Cimarronas.
Algunas tienen décadas de existir y han
logrado ganarse un espacio privilegiado en
la memoria de la comunidad de donde
provienen, creando así un sentido de
pertenencia y de identidad.
En la mayoría de los eventos, la cimarrona
24
llega acompañada de una mascarada. La
mascarada es un grupo de bailarines
disfrazados que siguen el ritmo de la
música y que interactúan con los pasantes.
Es una tradición popular costarricense que
tiene influencias indígenas europeas y
africanas. Según diferentes investigaciones su origen tendría lugar en el Valle
Central, en la región de Cartago, en el siglo
XIX, durante los eventos organizadas para
festejar a los santos patronos. Con el paso
de los años la tradición adquirió rasgos
criollos representativos de la cultura
costarricense.
A los integrantes de la mascarada también
se les llama mantudos o payasos.
Mantudos porque antes se utilizaba una
manta para cubrir el cuerpo de quienes
portaban las máscaras.
Dos rasgos particulares identifican una
mascarada tradicional: la fabricación y los
personajes que la integran. Con respecto a
la fabricación, es importante tomar en
cuenta que las máscaras son hechas a
mano y deben respetar las técnicas
artesanales de los mascareros de las
diferentes regiones. Generalmente, se usa
papel maché, yeso, barro y pegamento
casero y pinturas de diferentes colores,
todo buscando una estructura sólida
según el tipo de máscara el tamaño y la
forma. Hay varios tipos de máscaras los
“gigantes” que sobrepasan el cuerpo de
quienes las usan; los “cabezudos” o
máscaras que cubren toda la cabeza; las
©acrf
U
no de los legados más importantes en la cultura de un país es
su música. La música está
presente en los contextos más variados
(desde los más populares, hasta los más
sagrados). Se relaciona con el quehacer de
las comunidades y con su historia; posee
una dimensión política, social o económica
y logra ser parte en todo tipo de ocasiones:
bodas, funerales, celebraciones patrias…
sin distinción.
Desde hace más de un siglo la música
tradicional costarricense, patrimonio
inmaterial del país, tiene un gran representante: las bandas musicales de los
municipios (o alcaldías), conocidas
popularmente como “Cimarronas”.
Las Cimarronas son grupos pequeños de
músicos (entre 5 y 8 integrantes), compuestas únicamente por instrumentos de
viento y percusión. Poseen un estilo
musical único que se trasmite de “oído en
oído” (básicamente sin partitura) y de
generación en generación .Se les llama
"Cimarronas" pues se les compara con
algunos animales salvajes que hacen
mucho ruido mientras se desplazan de un
lugar a otro. Tal es el caso del ganado
cimarrón o de los gatos cimarrones en los
techos de las casas.
Los músicos de cimarrona, son muy
versátiles y poseen un alto nivel musical.
Esta versatilidad les ha permitido crear
composiciones para eventos como
desfiles, procesiones o incluso para
© acrf
por silvia espinoza presidente asociación de costarricenses en francia -acrf-
a musique est l'un des héritages les
plus importants dans la culture
d’un pays. Elle est présente dans
différents domaines, des plus populaires
aux plus sacrés. Liée au savoir-faire des
communautés et à leur histoire, la
musique possède une dimension politique,
sociale et économique et est présente à
différentes occasions : mariages, funérailles, fêtes nationales, etc.
Déclarée patrimoine immatériel au Costa
Rica, la musique traditionnelle costaricienne est, depuis plus d'un siècle, jouée
par des groupes de musiciens des communes, plus connus sous le nom de «
Cimarronas ».
Les cimarronas sont de petits groupes de
musiciens (entre cinq et huit membres),
composés uniquement d'instruments à
vent et de percussions. Ces groupes ont un
style musical unique qui est transmis « à
l'oreille » (généralement sans partition) et
d’une génération à l’autre. Ils sont appelés
cimarronas en référence à certains
animaux sauvages qui font beaucoup de
bruit en se déplaçant d’un endroit à l’autre.
C'est notamment le cas des chats sauvages sur les toits des maisons. Les
musiciens des cimarronas sont très
polyvalents et ont un niveau musical élevé.
Cette polyvalence leur a permis de créer
des compositions pour des événements
tels que des défilés, des cortèges ou même
pour des marches funèbres (pendant la
Semaine Sainte). En outre, les cimarronas
ont eu, au fil du temps, une influence
directe sur d’autres événements culturels
liés à l’art du spectacle, tels que les
mascaradas et les danses folkloriques.
Les cimarronas jouent lors des fêtes de
village, des mariages, de la fête des quinze
ans et des fêtes nationales. Au Costa Rica,
chaque région possède ses propres
cimarronas. Certaines cimarronas
existent depuis plus de dix ans et ont réussi
à occuper un espace privilégié dans la
mémoire et la communauté dont elles sont
originaires, créant ainsi un sentiment
d'appartenance et d'identité.
Dans la majorité des événements, la
cimarrona arrive accompagnée d'une
mascarada. La mascarada est un groupe
de danseurs costumés qui suit le rythme
de la musique et qui interagit avec les
spectateurs et les passants.C’est une
tradition populaire costaricienne qui a des
influences indigène, européenne et
africaine. Cette tradition serait apparue au
cours du XIXe siècle dans la Vallée
Centrale, dans la région de Cartago, au
centre du Costa Rica, pendant les manifestations organisées en l'honneur des saints
patrons. Au fil des ans, la tradition a pris
des caractéristiques créoles représentatives de la culture costaricienne.
Les membres de la mascarada sont
également appelés mantudos ou clowns.
Mantudos fait référence à la couverture
("manta" en espagnol) qu'on utilisait pour
couvrir le corps de ceux qui portaient les
masques.
Deux caractéristiques permettent d'identifier une mascarada traditionnelle : la
fabrication et les personnages qui la
composent. En ce qui concerne la fabrication, il est important de mentionner que les
masques sont réalisés à la main et
respectent les techniques artisanales des
mascareros (ceux qui fabriquent les
masques) des différentes régions.
Généralement, on utilise du papier mâché,
du plâtre, de la boue de la colle maison et
des peintures de couleurs différentes,
dans le but de créer une structure solide
25
selon le type de masque, sa taille et sa
forme. Il existe différents types de
masques :
-les gigantes (les géants), qui dépassent la
taille de ceux qui les portent ;
-les cabezudos (les grosses têtes), qui
couvrent toute la tête ;
-les caretas (masques type loup), qui
couvrent uniquement le visage ;
-les aparatos, qui représentent des
animaux.
La mascarada comprend différents
personnages traditionnels ou légendaires
du Costa Rica. Le but est d’exagérer les
caractéristiques particulières des personnages en soulignant quelques détails.
Parmi tous les personnages possibles, le
Diable, la Mort, la Sorcière, le Géant et la
Géante sont les incontournables. Dans les
mascaradas d'aujourd'hui, on retrouve des
personnages politiques, quelques personnages de dessins animés et même des
footballeurs.
Depuis 1997, par le décret présidentiel N°
25724, le 31 octobre a été désigné Journée
nationale de la mascarada traditionnelle
costaricienne. Une façon de rendre
hommage au travail passionné de la
Nuit y ACA, la Asociación Centroamericana
en París.
Integrantes: Juan José Carazo - percusión,
redoblante Carlos Ocampo - percusión,
bombo y platillos Johel Mora – trompeta
Doryan Unfried – trombón Antony Cordero
– sax Andres Villalobos – tuba
fabrication des masques et au travail des
musiciens et des danseurs pour préserver
les traditions populaires.
“De Kañir” un grupo de tradiciones
costarricenses en París
La Asociación de Costarricenses en
Francia (ACRF) es un proyecto sin fines de
lucro que busca difundir la cultura
costarricense en territorio francés,
gracias a la puesta en marcha de proyectos
interdisciplinarios. Desde su creación
hace más de 6 años, la ACRF se ha dado la
tarea de producir y recrear manifestaciones culturales tradicionales costarricenses, como es el caso de la Cimarrona,
de la Mascarada y de los bailes típicos
costarricenses.
culturales de su comunidad, rescatando
las tradiciones populares y la música
costarricense. En junio 2016 la agrupación
se hizo presente en el Festival de
Fanfarrias de Montpellier y en el
Encuentro de Gigantes y Cabezudos de
Cataluña, en la Llacuna. La gira fue
declarada de interés cultural por parte del
Ministerio de Cultura de Costa Rica.
Pie de foto La Original Domingueña dio un
concierto único en la fuente de Saint
Michel en Paris, como parte de las actividades de la Semana de América Latina y el
Caribe. Contó con el apoyo de Asociación
de Costarricenses en Francia ACRF, la
Embajada de Costa Rica en Francia, la
Alcaldía de París, la Asociación Jour et
La Original Domingueña:
Una Cimarrona Experimental
Una de las cimarronas más importantes de
Costa Rica en la actualidad es La Original
Domingueña (de la región de Santo
Domingo de Heredia a 10km de San José)
Formada en el año 2004 por seis jóvenes
músicos profesionales, los domingueños
conservan lo tradicional de una cimarrona
y lo fusionan con el sabor y las influencias
de la música afro latina y latinoamericana.
Además, incorporan música de otras
latitudes tales como Skajazz, Reggae,
Second Line, musica orquestal
(soundtracks de películas) y sonidos de
brass band y fanfarrias alrededor del
mundo.
Todos tienen menos de 30 años y en su
mayoría poseen una vena artística heredada de sus familiares.Se les encuentra en
muchos escenarios del país dando
conciertos y presentaciones privadas,
además se han convertido en gestores
© acrf
“caretas”, que cubren solo el rostro; y los
“aparatos”, que representan animales. La
mascarada incluye diversos personajes
tradicionales o legendarios de Costa Rica.
El objetivo es exagerar algún rasgo
particular de los personajes resaltando
algún detalle. Entre los personajes que
nunca pueden faltar se encuentran el
Diablo, la Muerte, la Bruja, el Gigante y la
Giganta. En las mascaradas actuales
también se incluyen personajes políticos, y
algunos personajes de dibujos animados y
hasta futbolistas.
Desde 1997, mediante Decreto Ejecutivo
N° 25724, se declaró al 31 de octubre el Día
Nacional de la Mascarada Tradicional
Costarricense. Una forma de rendirle
homenaje al trabajo apasionado de
músicos, mascareros y bailarines en su
afán por preservar las tradiciones populares.
En el 2013 y gracias al talento de sus
miembros, se construyeron 4 máscaras
(Una giganta, y 3 cabezudos: el Diablito, la
Muerte y la Negrita). Además se conformó
una cimarrona con 5 músicos y se creó un
grupo de bailes folclóricos. Este grupo de
artistas se presenta bajo el nombre de la
compañía de tradiciones costarricenses
“De Kañir” que significa amanecer en
lengua indígena.
La compañía se ha presentado en diferentes escenarios en la región Parisina. En
el Museo del Quai Branly, en el marco de
las Celebración de la Semana de América
Latina (2015);en la Casa de América
Latina, durante la celebración de la fiesta
nacional de Costa Rica en colaboración con
la Embajada de Costa Rica en Francia
(desde el 2013); en la Fiesta del Barrio de la
Ciudad de Malakoff (2014); en Cité de Soleil
en Versailles durante el Día de Costa Rica
en la Competencia de Solar Decathlon
(2014), y en la Feria del Chocolate en París
durante la Presentación de los Premios a
los Mejores productores de Cacao del
Mundo (Octubre 2015).
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“La Original Dominguena” : une cimarrona innovante
Une des cimarronas les plus importantes
du Costa Rica est “La Original
Domingueña” (originaire de la région de
Santo Domingo de Heredia, à 10 km de San
José)
Ce groupe formé en 2004 par six jeunes
musiciens professionnels, les domingueños ont conservé le caractère traditionnel de la cimarrona tout en intégrant
une touche afro-latine et latino-américaine. Ils intègrent également différents
styles tels que le Ska, lejazz, le Reggae, le
Second Line, la Musique de Chambre
(bandes originales de films) et fanfares du
monde entier.
Tous ont moins de 30 ans et la plupart ont
une sensibilité artistique héritée de leur
famille. On les retrouve sur de nombreuses scènes du pays, pour des concerts
et des présentations privées. Ils sont
également devenus agents culturels pour
leur localité, mettant ainsi en avant les
traditions populaires et la musique
costariciennes. En juin 2016, le groupe
était présent au Festival des fanfares de
Montpellier et lors de la rencontre des
Gigantes y Cabezudos à Catalogne, dans la
province de La Llacuna. Leur tournée a été
déclarée d’intérêt culturel par le Ministère
de la culture du Costa Rica.
La Original Domingueña a donné un
concert unique à la fontaine Saint-Michel
à Paris, dans le cadre de la semaine de
l’Amérique latine et des Caraïbes. Le
groupe a pu compter sur le soutien de
l’Association du Costa Rica en France
ACRF, de l’Ambassade du Costa Rica en
France de la Mairie de Paris, de l’Association Jour et Nuit et de l’Association de
l’Amérique centrale à Paris ACA.
Membres : Juan José Carazo - percussion ;
Carlos Ocampo - percussion, grose caisse
et cymbales ; Johel Mora – trompette ;
Doryan Unfried – trombone ; Antony
Cordero – saxophone ; Andres Villalobos
– tuba.
« De Kañir » : un groupe de traditions
costariciennes à Paris
L’Association du Costa Rica en France
(ACRF) est un projet à but non lucratif qui
cherche à diffuser la culture du Costa Rica
sur le territoire français, grâce à la mise en
place des projets interdisciplinaires.
Depuis sa création il y a plus de six ans,
l’ACRF a organisé des manifestations
traditionnelles culturelles costariciennes,
comme la cimarrona, la mascarade et les
danses folkloriques costariciennes.
En 2013, grâce au talent de ses membres,
quatre masques ont été réalisés (une
géante et trois têtes : le Diable, la Mort et la
Noire). Par ailleurs, une cimarrona de cinq
musiciens et un groupe de danses traditionnelles se sont formés. Ce groupe
d’artistes se nomme « De Kañir », ce qui
signifie « aube » en langue autochtone.
Le groupe de danse s'est produit à plusieurs occasions en région parisienne :
-Au musée du Quai Branly, dans le cadre
de la célébration de la semaine de l’Amérique latine (2015)
-Á la Maison de l'Amérique Latine, lors de
la célébration de la fête nationale du Costa
Rica, en collaboration avec l’ambassade
du Costa Rica en France (à partir de 2013) ;
-Á Malakoff pour la fête des quartiers
(2014) ;
-Á Versailles, pour la journée du Costa Rica
dans le cadre de la compétition Solar
Décathlon (2014) ;
-Lors du Salon du Chocolat à Paris à
l'occasion de la remise des prix décernant
les meilleurs producteurs de cacao du
monde (octobre 2015).
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© acrf
Traducción realizada por Jessica SAMSON
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27
CELUI
QUI
NE FUT PAS
par pilar mata solano
illustration de álvaro lombarte
A
QUIEN
NO
FUE
por pilar mata solano
ilustración de álvaro lombarte
H
abía desaparecido por las
escaleras del olvido. Violeta
intentaba reconciliarse con la
evidencia, porque un joven de veinte años y
un leve tramo, a lo sumo, no eran futuro en
una mujer sin horizonte, poetisa de un
verso.
Violeta fue rondada por Cupido en un claro
de luna, grave y ligero. Sin embargo la
experiencia ya festejaba los funerales de
una pasión que fue atravesada por la luz de
una tulipa negra. Violeta confesaba que,
durante el lapsus de un sueño, el amor
nació fugaz. Confesaría también que fue un
amante delicioso. Confesó que, se perdió,
en sus sublimes ojos color del océano
May be monday, may be tuesday, may be
wednesday… cantaba la canción a ritmo de
jazz en el gramófono. El disco era viejo y
estábamos a jueves.
Quizás al acostarse o acaso al despertar,
Quien No Fue, sintiera la ausencia de la
piel de Violeta que le aguijoneara la nuca,
que compensaría en fugaces nalgas, un
látigo caliente sobre los senos de otras
flores, orquídeas, nenúfares, camelias,
aves del paraíso. Aunque el llanto se
derrame solo, independiente, sin permiso.
Y Violeta creyó adivinar en los sublimes
ojos de Quien No Fue, aquella belleza
endiablada, soberbia, de nariz romana,
perfilados labios, dedos finos de delicado
pianista, pelo azabache ensortijado;
bronceada piel, muy fina, cuerpo cincelado
de Adonis, una lágrima contenida entre la
penumbra del tiempo y la alcoba del
recuerdo donde una sosegada paz, fuera
de las horas, reinaba suspendida. Todavía
la luna del espejo ofrecía al corazón,
presente y rotundo, un galope de bruma
incierta, de crin de plata, muerte, daga,
harakiri. Quien No Fue llevaba en la venas
a Oriente bajo la pagoda del crespúsculo.
La cafetería recóndita, sin dirección, no la
busquen, aunque todos un día estemos
sentados en ella. Por las calles un frío
glaciar Y Violeta se deprime, acaricia la
idea teórica del suicidio que la corteja
como la sombra de un cuervo.
Ahora se encuentra en la cafetería
recóndita de siempre — como ayer— sin
ningún sentido. Sólo angustia, decepción,
tristeza y dos centavos con que pagar el
café. Casi igual que ayer si no fuera por el
saco de frustración a cuestas. Ayer era
cuando las voces se confundían risueñas
entre el humo de los cigarrillos, pero
estaba a hoy.
Gastar la tarde, gastar los rostros que
pasan hacia ninguna parte a través del
cristal de cortinas de terciopelo; atraparlos por una milésima de segundos y
lanzarlos al vacío que no oculta salida,
mientras Violeta vomita íntima sangre por
la entrepierna. Patético animal herido.
¡Qué lamentables pensamientos! —se
dice— ¡Cuánta lluvia!
La ciudad paralela despedezándose,
la sombra de luz se aproxima lenta por los
balcones, hora en negativo en que Violeta
abandona la fiesta, cumbre que la introduce en el sarcófago del día.
A Violeta le habían hechizado los cansinos
gestos, desmayados. Las caricias que
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bordeaban los hombros desnudos de un
lago. Los dedos que vagabundearon por el
cuello rendido de un cisne negro.
Las manos enlazadas de una escultura de
bronce cálido. La belleza, eterno ángel
adolescente, imperaba. La melena
dormida en el regazo que, con columna de
gato, se arrebataba en el fugaz beso al
despuntar la comisura del alba.
Todo parábolas, eclipses, curvas.
Largas curvas que se aventuraban cautas
por senderos vírgenes.
Quien No Fue se negaba a franquear la
línea del escote, los senos infantiles.
Detenía la instintiva exploración, sinuosa y
lenta. La naturaleza impregnada de divina
esencia. Cada gesto era un poema, un
minúsculo verso. La armonía atrapaba
la lascivia muda de los labios.
En algún lugar leyó Violeta que la obra más
perfecta es la de la vida. Nada tiene
comparación, ningún arte, ya sea pintura,
escultura, literatura, música, pero William
Blake escribía que la inmortalidad está
enamorada de las obras del hombre.
vait disparu par les escaliers de
l’oubli. Violeta essayait de se
réconcilier avec cette évidence,
car un jeune de vingt ans et un court
moment passé ensemble, tout au plus,
n’étaient pas un futur pour une femme
sans horizon, poète en un vers.
Violeta fut approchée par Cupidon au clair
de lune, grave et léger. Toutefois, l’expérience célébrait déjà les funérailles d’une
passion qui fut traversée par la lumière
d’une tulipe noire. Violeta confessait que,
durant le lapsus d’un rêve, l’amour naquit
fugace. Elle confesserait également qu’il
fut un délicieux amant. Elle confessa
qu’elle se perdit, dans ses sublimes yeux
couleur de l’océan.
May be Monday, may be Tuesday, may be
Wednesday… chantait la chanson jazz dans
le gramophone. Le disque était ancien et
nous étions un jeudi.
Peut-être qu’en se couchant ou en se
réveillant, celui qui ne fut pas, sentirait
l’absence de la peau de Violeta qui lui
titillerait la nuque, qu’il compenserait avec
des fesses passagères, une claque chaude
sur les seins d’autres fleurs, orchidées,
nénuphars, camélias, oiseaux de paradis.
Même si les larmes se versent seules,
indépendantes, sans autorisation. Et
Violeta crut deviner dans les sublimes yeux
de celui qui ne fut pas, une de ces beautés
endiablées, splendide, au nez grec, aux
lèvres bien dessinées, aux doigts fins de
pianiste, aux cheveux de jais bouclés ; une
peau bronzée, délicate, le corps ciselé
d’Adonis, une larme retenue entre la
pénombre du temps et la chambre à
coucher du souvenir où une calme paix, en
dehors des heures, régnait suspendue.
La lune du reflet offrait encore au cœur,
présent et catégorique, un galop de brume
incertaine, de crin d’argent, la mort, une
dague, un hara-kiri. Celui qui ne fut pas
portait dans ses veines l’Orient sous la
pagode du crépuscule.
Le café reculé, sans adresse ; ne le
cherchez pas, même si un jour nous y
serons tous attablés. Dans les rues, un
froid glacial et Violeta déprime, caresse
l’idée théorique du suicide qui l’accompagne telle l’ombre d’un corbeau.
À présent, elle se trouve dans le café reculé
de toujours, comme hier, sans aucun sens.
Seulement de la déception, de la tristesse
et deux sous pour payer le café. Presque
comme hier, à l’exception du poids de la
frustration à porter sur son dos. Hier,
c’était quand les voix se mélangeaient
dans la fumée des cigarettes, mais hier est
un autre jour.
Passer l’après-midi, laisser s’écouler les
visages qui défilent jusqu’à nulle part au
travers du cristal des rideaux de velours,
les attraper durant un millième de
seconde et les lancer dans le vide qui ne
cache aucune issue, pendant que Violeta
vomit du sang intime par son entrejambe.
Pathétique animal blessé. Quelles
lamentables pensées ! se dit-elle. Que de
tristesse !
La ville parallèle tombe en lambeaux,
l’ombre de lumière s’approche lentement
des balcons ; heure négative à laquelle
Violeta abandonne la fête, moment qui la
pousse dans le sarcophage du jour.
Violeta avait été envoûtée par les gestes
fatigués et pâles. Les caresses qui longeaient les épaules dénudées d’un lac. Les
doigts qui vagabondèrent sur le cou
abandonné d’un cygne noir. Les mains
enlacées d’une sculpture de bronze chaud.
La beauté, éternel ange adolescent,
régnait. La crinière endormie dans le giron
qui, avec une colonne de chat, s’arrachait
dans un baiser fugace au lever de la
commissure de l’aube. Tout est paraboles,
éclipses, courbes. Amples courbes qui
s’aventurent prudentes sur des chemins
inexplorés.
Celui qui ne fut pas se refusait à franchir la
ligne du décolleté. Les seins infantiles. Il
retenait l’exploration intuitive, sinueuse et
lente. La nature imprégnée d’essence
divine. Chaque geste était un poème, un
minuscule vers. L’harmonie accrochait la
mue lascive des lèvres.
Violeta lut quelque part que l’œuvre la plus
parfaite est la vie. Rien n’est comparable,
aucun art, ni aucune peinture, sculpture,
littérature ou musique, mais William Blake
écrivit que l’immortalité est amoureuse
des œuvres de l’Homme.
29
El tango:
Le Tango:
Un baile felino que no
pasa desapercibido en
París
(1)
“Buenos Aires es la esposa del tango, París
es la amante y nadie sabe de quién son los
hijos”, dice una frase urbana entre los
tangueros. Desde los primeros albores del
siglo XX, el tango ya había cautivado a la
alta burguesía francesa y a los intelectuales de la época. La belleza de sus
movimientos, su exotismo, su carácter
dramático o el misterio de lo prohibido, le
otorgaban una popularidad evidente (2).
No obstante, durante los años 60 y 70
presenciamos un repliegue del tango en
Francia. De acuerdo, a uno de los pioneros
del tango Orlando “Coco” Días, a su llegada
a París en 1977 el terreno era sumamente
árido, no es sino hasta 1981 que este
género reapareció con la apertura de la
tanguería Les Trottoirs de Buenos Aires
(3).
La situación del tango en París daría un
giro a partir de la primera década del siglo
XXI pasando por el furor del tango nuevo
hasta el resurgimiento del tango de pista,
en buena medida, gracias a la creación del
Campeonato Mundial en 2003, lo que le
permitió recuperar su esencia porteña. En
este sentido, por tercer año consecutivo la
Ciudad de la Luz aportó su grano de arena
con la organización de las Preliminares de
tango en mayo de 2016, bajo la batuta del
mismo Coco Días apoyado por su
compañera, la gran bailarina y coreógrafa
Silvia Lezcano. Teniendo como objetivo
transmitir la savia del tango, como puede
observarse en cada uno de sus espectáculos que combina los pasitos milongueros al
estilo canyengue y la estética de la danza
contemporánea.
Así, en la edición 2016 de las Preliminares
fueron galardonados la pareja formada por
Irene Moraglio y Patrice Meissirel, quienes
recibieron el doble título de campeones de
tango de pista y de escenario, gracias a su
excelente conexión y a la perfección de sus
movimientos. Y no era para menos que
esta joven pareja obtuviera dicho honor, ya
que el triunfo no sólo proviene de la
caminata felina y el misticismo que
caracterizan a Patrice o de la sorprendente
velocidad de las piernas esbeltas de Irene,
quien con su inverosímil disociación y
gracia va dejando estela en cada desplazamiento, sino también emana de las arduas
jornadas de trabajo escénico y coreográfico tanto en París como en Buenos Aires.
Bajo este tenor, el fruto de tal labor se
concretizaría con la creación de su
compañía Tango Unione desde el año 2013,
erigida con el fin de promover el lado
artístico, teatral y creativo del tango, y
porque no de llevarlo a la “estrella inaccesible”, tal como lo reivindica el emblema de
30
par blanca guzmán
dicha Compañía.
Hoy en día el gusto por esta danza sigue
latente; entre múltiples milongas, prácticas dirigidas, bailes “milegales” en
lugares emblemáticos de la capital, los
parisinos siguen entrelazando sus
cuerpos y mejorando su técnica y destreza
en el baile. Donde maestros de gran
renombre como los argentinos Gisela
Passi y Rodrigo Rufino, comparten desde
hace más de 12 años sus conocimientos y
pasión a los nuevos milongueros, los
cuales inspirados por sus maestros
buscan reproducir de manera “limpia” y
elegante los boleos, lápices, enrosques,
barridas o sacadas.
De igual manera, los eventos de tango
siguen multiplicándose, entre los cuales
podemos citar el gran festival “Tango
Roots”, organizado por Silvia Gerbi. Mismo
que es una oda a la cultura argentina,
donde orquestas invitadas, cantantes de
talla mayor como Ana Karina Rossi y
bailarines profesionales de folklore
dirigidos por Alejandro Hernández y
Valentina Molina, se dan cita cada año para
deleitar a los adeptos del tango.
Sin duda, París seguirá acogiendo este
baile, la plaza de Trocadero recibirá a los
bailarines de diversas partes del mundo
con sus milongas al aire libre, los anfiteatros de los andenes del rio Sena atraerán
las miradas de los turistas del bateau
mouche para observar a los amantes del
tango, que durante el estío se dan cita. Y es
que el tango en la Ciudad de la Luz transmuta, se reconstruye y resurge con mayor
fuerza como el Fénix.
(1) [email protected]
(2)Para ahondar en el tema sobre la historia
del tango en París véase “Dictionnaire
passionné du tango”, Mingalon, Denigot,
Honorin, ed. Seul, 2015, p. 504-518.
(3)Entrevista a Coco Días en la milonga del
Chantier en Montreuil. Asimismo, véase
http://www.clubdetango.com.ar/articulos/origen_auge.htm
© fabio giambruno
por blanca guzmán
Une danse féline qui ne
passe pas inaperçue à
Paris
(1)
"Buenos Aires est l'épouse du tango, Paris
est la maîtresse et personne ne sait à qui
appartiennent les enfants», dit un proverbe prononcé entre tangueros. Depuis
l'aube du XXe siècle, le tango avait déjà
captivé la haute bourgeoisie française
ainsi que les intellectuels de l'époque. La
beauté de ses mouvements, son exotisme,
son caractère dramatique ou le mystère de
l'interdit, lui ont conféré une popularité
évidente. Nonobstant, nous avons assisté
au cours des années 1960 et 1970 à un
retrait du tango en France. Selon l'un des
pionniers du tango Orlando "Coco" Días, le
panorama était désertique à son arrivée à
Paris en 1977. Il a fallu attendre l’année
1981 pour que ce genre de musique
refasse surface, notamment avec l'ouverture de la Tangueria “Les Trottoirs de
Buenos Aires”.
La situation du tango à Paris a connu un
tournant à partir de la première décennie
du XXIe siècle, en passant par la fureur du
tango nuevo jusqu’à la renaissance du
tango de salon. Tout ceci en grande partie
grâce à la création du Championnat
Mondial du Tango en 2003, qui lui a permis
de récupérer son essence « porteña »
(Porteño = désigne les habitants de
Buenos Aires) . À cet égard, pour la
troisième année consécutive, la Ville
Lumière a apporté son grain de sable avec
l'organisation des Préliminaires de tango,
célébrées en mai 2016 sous la direction du
Coco Días et de sa partenaire, la célèbre
danseuse et chorégraphe Silvia Lezcano.
L’objectif visé était de transmettre l’essence du tango, tel que nous pouvons le
constater lors de leurs performances
dansées, qui combinent les figures du style
canyengue avec l'esthétique de la danse
contemporaine.
Ainsi, lors de l'édition 2016 des
Préliminaires de tango, le couple formé
par Irene Moraglio et Patrice Meissirel ont
été couronnés double champions de tango
de salon et de scène, en raison de leur
excellente connexion et la perfection de
leurs mouvements. Il n’était pas étonnant
que ce jeune couple ait obtenu cet honneur, puisque le triomphe ne s’explique
pas uniquement par la marche féline et le
mysticisme qui caractérisent Patrice, ni
par la vitesse incroyable des jambes
fuselées d’Irene, qui avec sa dissociation
chimérique et son charme, diffuse un
sillon de lumière à chaque déplacement.
Ce succès est également le résultat d’un
travail acharné autant à Paris qu’à Buenos
Aires. Dans le même ordre d'idées, le fruit
d’un tel investissement s’est traduit par la
création en 2003 de leur propre compagnie
« Tango Unione », créée en vue de promouvoir le côté artistique, théâtral et créatif du
tango. Et pourquoi pas, d’atteindre
l’«inaccessible étoile », comme le revendique cette compagnie.
De nos jours, l’intérêt par cette danse en
France demeure latent. Avec de multiples
milongas, des pratiques dirigées, des
danses "milegales" dans des lieux
emblématiques de la capitale, les
Parisiens entrelaçant leurs corps et
améliorent leur performance technique.
Des Maestros réputés partagent leur art,
notamment les argentins Gisela Passi et
Rodrigo Rufino, qui depuis plus de 12 ans
prodiguent leurs connaissances et leur
passion pour le tango. Ainsi les nouveaux
milongueros, inspirés par la qualité de
l’enseignement de leurs professeurs,
cherchent à reproduire de manière
«propre» et élégante les voleos, crayons,
enroulements, balayage ou les chassés du
pied.
De la même manière, les événements de
tango continuent à se multiplier. Nous
pouvons citer parmi ceux-ci le grand
festival de " Tango Roots", organisé par
Silvia Gerbi. Il s’agit d’une ode à la culture
argentine, où orchestres, chanteurs de
renom tels qu’Ana Karina Rossi, et
danseurs folkloriques professionnels (ces
derniers dirigés par Alejandro Hernández
et Valentina Molina), se réunissent chaque
année pour ravir les adeptes du tango.
Sans aucun doute, Paris continuera à
accueillir cette danse. La place du
Trocadéro recevra des danseurs de chaque
coin du monde au sein de ses milongas en
plein air. Ses amphithéâtres du bord de
Seine continueront d’attirer les regards
curieux des touristes de Bateaux Mouches,
afin de contempler les amateurs du tango
qui se donnent rendez-vous pour la
période estivale. Ainsi, tel le Phoenix, le
tango dans la Ville Lumière se métamorphose, se reconstruit, et se relève toujours
de ses cendres.
(1) [email protected]
31
Fernell
Franco:
CLAROSCURO
La obra de Fernell Franco se desarrolló a
partir de los años sesenta casi en su
totalidad en la ciudad de Cali, la capital
cultural del sur-occidente colombiano que
ha servido de laboratorio de trabajo y de
fuente de inspiración para varias generaciones de artistas.
Franco llega a Cali a la edad de ocho años
procedente de un pequeño municipio del
departamento del Valle del Cauca,
huyendo de la violencia partidista que
azota a Colombia mediados del siglo
pasado. A los doce años empieza a trabajar
en un laboratorio de fotografía, primero
como mensajero y luego como asistente, y
más tarde se une al equipo de dos de los
diarios más importantes de la ciudad como
reportero gráfico. En los años setenta
financia sus proyectos artísticos trabajando para agencias de publicidad y
vendiendo sus imágenes a numerosos
diarios locales. Para 1982, la Equitable
Gallery de Nueva York lo considera como
una de las referencias más importantes de
la fotografía latinoamericana.
Desde sus primeros pasos en el oficio,
como retratista de paseantes en la plaza
de Cayzedo, Franco se relaciona de uno u
otro modo con un tema esencial de la
fotografía: el de la memoria. Sus series de
lugares arruinados o vacíos, demolidos o a
punto de serlo, surgen de la preocupación
de retratar los últimos estadios de una
ciudad en plena mutación, que está
dejando de ser un pueblo y sufre las
consecuencias urbanísticas de la industrialización. Antes de que sus rastros
desaparezcan para siempre, Franco busca
capturar sus imágenes. La Cali que ellas
retratan se nos muestra con total sinceridad, sin maquillaje. Pero también lo hacen
sus retratos de grupos juveniles, de
interiores de inquilinatos y de bares, de
retratos de ciudad, como si mediante este
conjunto el fotógrafo buscara hacer un
Esta poética del fragmento se vincula
directamente con algunas de sus técnicas
de trabajo, en particular con el uso de la
mutilación, la composición, el fotomontaje, el collage, la superposición de
imágenes. Imágenes que son a veces lo
más fragmentarias posible: minúsculos
pedazos de otras fotos que cuestionan el
grado de acabamiento de la obra y que
añaden pliegues, cortes, rasgaduras,
nuevos ensamblajes. Pero su lenguaje
fotográfico contiene elementos que
trascienden la materialidad del soporte.
Por un lado, Franco modifica químicamente las fotos, más allá de la transformación tradicional que implica el revelado. La
ausencia de fijador, el coloreado de ciertos
elementos, la modificación por el uso de
otros agentes químicos, dan a su obra un
matiz plástico, casi pictórico. Por otro lado,
la obra de Franco es muy sensible a la luz,
a todas las variaciones de la luz: la que
lustra el asfalto y los cuerpos al mediodía,
pero también aquella que se busca en los
confines de las sombras. Es una obra que
se construye sobre todo entre esos dos
extremos, en el ámbito del claroscuro.
La estética de una imagen realista y
misteriosa, de un universo que rechaza la
artificialidad o la excentricidad de un
canon de belleza dictado por el mercado y
los medios de comunicación cobra vida en
la serie Prostitutas, que Franco realiza en
el puerto de Buenaventura entre 1970 y
1972. La sensualidad trágica de la mujer y
la marginalidad se mezclan en el instante
capturado por el fotógrafo, en esa intimidad de los cuartos, de los cuerpos, de los
rostros o de los rituales cotidianos del
baño. Franco percibe todo esto sin denigrarlo o magnificarlo. Prostitutas es el
inicio de exploraciones temáticas y
formales que convierten al artista en
portador de ese conjunto de valores
estéticos que algunos han definido como
logótico tropical, que invade a toda una
generación de intelectuales, escritores y
directores de cine y de teatro de Cali.
Testimonio de un proyecto creativo que se
concibió en la atmósfera de la ciudad junto
32
derniers états d'une ville en pleine
mutation, qui cesse d'être un village et qui
souffre les conséquences urbanistiques
de l'industrialisation. Avant que les traits
de cette ville ne disparaissent pour
toujours, Franco cherche à capturer les
images. La Cali que ses clichés nous
montrent est pleine de sincérité, sans
concessions. Il fait également des portraits de groupes de jeunes, d'intérieurs
d'habitations et de bars comme si, grâce à
cet assortiment, le photographe cherchait
à créer une mosaïque urbaine dont les
fragments seraient le coin de la rue, le
bordel, le billard, la porte murée ou le mur
qui se craquelle.
a una generación inédita de artistas, el
trabajo de Franco se encuentra mayormente en colecciones privadas y en
museos de Europa y de Estados Unidos. Es
valorado como una referencia mayor de la
fotografía contemporánea, que además de
sensibilizar al estudio de la imagen y la
memoria, constituye un patrimonio
artístico que aún no ha sido completamente explorado.
Écrit par Andrés Betancourt et
Daniel Emilio Rojas
U
n regard sur l'œuvre du photographe Fernell Franco, à l'occasion de la récente rétrospective
qui lui a été consacrée à la Fondation
Cartier.
L'œuvre de Fernell Franco s'est développée à partir des années soixante, presque
en sa totalité dans la ville de Cali, la
capitale culturelle du Sud-Ouest de la
Colombie, qui fut un laboratoire et une
source d'inspiration pour de nombreuses
générations d'artistes.
Franco arrive à Cali âgé de huit ans, en
provenance d'un petit village du département du Valle del Cauca, fuyant la violence
partisane qui s'abat sur la Colombie vers le
milieu du siècle dernier. À douze ans, il
commence à travailler dans un laboratoire
de photographie, dans un premier temps
en tant que livreur puis rapidement en tant
qu'assistant et plus tard il rejoint l'équipe
de deux des journaux les plus importants
de la ville en tant que reporter graphique.
Dans les années soixante-dix, il finance
ses projets artistiques en travaillant pour
des agences de publicité et en vendant ses
clichés à plusieurs journaux locaux. En
1982, la Equitable Gallery de New-York le
considère comme l'une des références les
plus importantes de la photographie
latino-américaine.
Dès ses premiers pas dans le métier, en
tant que portraitiste des passants de la
place de Cayzedo, Franco aborde d'une
manière ou d'une autre un thème essentiel
de la photographie : la mémoire.
Ses séries de lieux en ruines ou déserts,
détruits ou sur le point de l'être, viennent
de la préoccupation de photographier les
Cette poétique du fragment est directement liée à ses techniques de travail, en
particulier à l'utilisation de la mutilation,
de la composition, du photomontage, du
collage et de la superposition d'images.
Images qui sont le plus fragmentées
possible : minuscules morceaux d'autres
photos, qui questionnent le degré d'achèvement de l'œuvre et qui ajoutent des plis,
des coupes, des déchirures, de nouveaux
assemblages. Mais son langage photographique contient des éléments qui transcendent la matérialité du support. D'un
côté, au-delà de la transformation
traditionnelle du développement, Franco
modifie chimiquement ses photos.
L'absence de fixateur, la teinte de certains
détails, la modification par l'usage
d'autres agents chimiques donnent à son
œuvre une nuance plastique, presque
picturale. D'un autre côté, l'œuvre de
Franco est très sensible à la lumière, à
toutes les variations de la lumière : celle
qui lustre l'asphalte et les corps à midi,
mais également celle qui se trouve aux
confins des ombres. C'est une œuvre qui
se construit avant tout entre ces deux
extrêmes, dans le cadre du clair-obscur.
L'esthétique d'une image réaliste et
mystérieuse, d'un univers qui refuse
l'artifice ou l'excentricité d'un canon de
beauté dicté par le marché et les moyens
de communication, prend vie dans la série
Prostituées, que Franco fait sur le port de
Buenaventura entre 1970 et 1972. La
sensualité tragique de la femme et la
marginalité se mélangent en un instant
capturé par le photographe, dans l'intimité
des chambres, des corps, des visages ou
des rituels quotidiens de la toilette. Franco
perçoit tout cela sans le dénigrer, ni le
magnifier. Prostituées est le commencement d'explorations thématiques et
formelles qui ont converti l'artiste en
porteur de cet ensemble de valeurs
esthétiques que certains ont défini comme
le gothique tropical, qui a influencé toute
une génération d'intellectuels, d'écrivains
et de metteurs en scène de Cali.
Témoignage d'un projet créatif résultat de
l'atmosphère de la ville et d'une génération inédite d'artistes, le travail de Franco
est majoritairement conservé dans des
collections privées et dans les musées
d'Europe ou des États-Unis. Il est estimé
comme une référence majeure de la
photographie contemporaine qui, en plus
de sensibiliser à l'étude de l'image et de la
mémoire, constitue un patrimoine
artistique qui n'a pas encore été totalement exploré.
© fundación colombiana fernell franco
U
na mirada a la obra del fotógrafo
Fernell Franco a propósito de la
reciente exposición retrospectiva
del artista en la Fondation Cartier.
mosaico urbano cuyos fragmentos fueran
la esquina, el burdel, el billar, la puerta
tapiada o la pared que se resquebraja.
© fundación colombiana fernell franco
escrito por andrés betancourt et
daniel emilio rojas
CLAIR-OBSCUR
33
Cinéma - Bio - Mexique
Cinéma indépendant au Mexique
Jacaranda CORREA
par ricardo ariza
D
Reencuéntrate con todo lo que extrañas.
ifficile d’écrire une brève biographie de la cinéaste mexicaine
Jacaranda Correa sans commettre des omissions concernant son
vaste et intéressant parcours. Depuis son
poste au sein de la télévision culturelle
publique sur la chaîne 22 en tant que
reporter, productrice et animatrice, en
passant par son travail de journaliste et
par son rôle de réalisatrice de documentaires, les thèmes qu’elle aborde la
démarquent en tant que créatrice de
contenus humanistes : identité, corps et
genre : conflits et violences de genre et
masculinités, droits humains, liberté
d’expression.
Elle réalise actuellement, pour la télévision culturelle de Mexico, la série de
documentaires “Vision periférica”. Elle est
également directrice de la maison de
production indépendante « Sirena Films »
qui est sa « marque de fabrique ».
En tant que réalisatrice, elle a remporté,
avec « Opera prima », le prix du Festival
International de Cinéma de Guadalajara en
2011. Le long métrage « Morir de pie »
(2010) de 80 minutes, fut nominé pour le
prix Ariel (décerné par l'Académie mexicaine des arts et des sciences cinématographiques) en 2012 et a été honoré dans
divers festivals internationaux.
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Elle dirige actuellement un des projets les
plus ambitieux de sa vie. En effet, elle
produit et dirige un laboratoire d’expérimentation digitale « LAB22 ». C’est une
sorte de minichaîne, une plate-forme de
contenus interactifs dont le thème central
est le nouveau documentaire mais en le
réalisant différemment : « Nous allons
raconter des histoires en utilisant les
nouvelles formes narratives digitales et
les nouveaux formats web ».
“Dans le monde, il se passe des choses
terribles. Pour cette raison, communiquer
demande de nos jours un effort constant de
bon sens, de distance, de critères pour
ouvrir un terrain propice à un dialogue
pluriel et réellement humain qui nous
préserve des banalités ».
https://www.youtube.com/
watch?v=xvr7lGkG6tc
© crédit
cinéma documentaire qui l’a choisie : elle a
d’abord essayé de trouver sa voie en tant
qu’actrice et pianiste. Son expérience
auprès d’acteurs provenant de différentes
couches sociales, l’a poussée à passer
derrière la caméra pour raconter l’histoire
de personnages qui vivent à différents
endroits de la ville de Mexico. « Ils cassent
toutes les idées que tu puisses avoir sur le
concept d’identité », affirme-t-elle.
Jacaranda Correa a reçu le Prix des droits
de l’Homme “Rostros de la discriminación” pour la série de quatre grands
reportages « Secuestro de migrantes
centroamericanos » en 2007. Elle a
également obtenu le prix Pantalla de
Cristal pour Anxie, portrait d’un travesti
hétérosexuel, en 2004. Elle a été décorée
de la médaille Humberto G Tamayo,
octroyée par l’Association Nationale des
présentateurs, pour sa contribution
sociale et culturelle au sein de la télévision
publique avec le programme El Rotativo.
© jacaranda correa
En 2011, lorsqu’un jury international lui
décerna le « Mayahuel » du meilleur
documentaire au festival de cinéma de
Guadalajara, au moment de la remise du
prix, son œuvre fut célébrée comme « Une
histoire de cohérence, de lutte et de
compromis avec la vie, l’amour et l’identité
la plus intime de l’être humain dans le
contexte des contradictions de notre
époque. »
Jacaranda Correa a étudié le journalisme à
la faculté des sciences politiques et
sociales UNAM et a pris divers cours et
effectué des stages dans le domaine de la
réalisation cinématographique. Elle est
désormais enseignante en sociologie
politique pour l’université de la Sorbonne à
Paris.
En tant que journaliste, elle a travaillé plus
de 20 ans sur les chaînes Televisa, Canal
Once, Telemundo, Canal 22, Milenio diario
et Milenio revista semanal. Elle a été la
réalisatrice et l’animatrice de trois
programmes d’investigation sur la chaîne
22 : Ventana de medianoche, Espacio
Alterno y El Rotativo.
D’un caractère entreprenant, c’est le
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Acoger calurosamente el estudiante dentro de la familia
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adolescentes durante el periodo de vacaciones escolares)
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Hay una condición: es obligatorio hablar en español en casa durante
toda la estadía del invitado
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Quedo a vuestra disposición para cualquier duda o información adicional. Estaré encantada de
compartir e intercambiar información.
Gracias por vuestra contribución. Un cordial saludo,
Mélanie VUILLET
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37
Les trésors naturels du
Pérou à portée de main
Bionaturista vous propose de partir à la
découverte de compléments alimentaires naturels provenant du Pérou.
Disponibles en France grâce au travail
d’une équipe de passionnés. Ces produits,
véritables trésors de la Nature, sauront
répondre aux besoins de toutes les personnes en quête de bien-être et de qualité.
Bionaturista : une entreprise qui fonctionne en synergie avec la Nature
Bionaturista a été fondée par le biologiste
Blas Silva, chercheur de renom en
Amérique Latine (Laboratoire Algues
Marinas), spécialisé dans le domaine des
plantes médicinales du Pérou.
Avec ses 25 ans d’expérience dans la
recherche, la production, la commercialisation et l'exportation de produits de très
haute qualité (produits naturels - compléments alimentaires - produits cosmétiques), l’entreprise a su se positionner
comme une référence et un gage de qualité
et d’efficacité.
Par ailleurs, Bionaturista respecte la biodiversité et préserve l'environnement.
L’entreprise possède une chaîne d'approvisionnement qui profite aux collectivités
rurales de la côte, des montagnes et de la
jungle Amazonienne. Une belle façon de
travailler de manière éthique et de proposer des produits qui préservent la Nature
et les Hommes.
Le Pérou à Paris
Bionaturista s’est implantée en France en
2013, sous l’impulsion de Dominique Bouy.
La boutique située en plein cœur de Paris,
à deux pas de la Place de la République,
représente le Pérou et ses produits de phytothérapie exceptionnels. Vous serez reçue
par une équipe Franco-Péruvienne.
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Le meilleur de la Nature péruvienne en un
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Pour ceux et celles qui ne peuvent pas se
rendre à Paris, Bionaturista France a créé
un site web avec tous les produits présentés en boutique. Chaque produit est
accompagné d’une fiche explicative qui
vous permet de choisir ce qui vous convient
le mieux en fonction de vos besoins. Si vous
avez la moindre question, une équipe d’experts se tient à votre disposition pour y
répondre par téléphone.
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Camu, le Curcuma, la Griffe de Chat (Uña
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besoins d’énergie et de vitalité.
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organisme.
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effets du temps.
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Pérou à portée de vos mains !
38
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Calisabor!
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José Falla et Johana Medina
vous invitent à
redécouvrir la
gastronomie et l’ ambiance typique de
la Colombie à Paris.
Quand les français de Calisabor
sont invités aux championnats du
monde de salsa de Cali !
Restaurante Bar Colombiano
ali, Colombie, auto-proclamé
'la capitale mondiale de la salsa',
organise son XI ème festival
mondial de salsa du 12 au 18 septembre
2016.
Nous vous accueillons 7j/7 Tous les jours
Du lundi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 23h(cuisine)
Ouvert jusqu’ à 2 heures du matin
DIMANCHE HORAIRE CONTINU
est une championne et une référence à Cali
partie à l’étranger, posant ses valises à
Paris pour fonder Calisabor. Francy a ainsi
pu devenir une marraine en Colombie
grâce au rayonnement et à la dynamique
qu’elle a donné à sa salsa en France et
finalement a ouvert les portes de la
Colombie à de nombreux français qui
voyagent tous les six mois avec elle, faisant
tomber les préjugés, leur permettant de
vivre des moments exceptionnels.
Le secrétariat à la culture, organisateur du
festival a invité la troupe Calisabor pour
participer à cette compétition ; c’est un
événement pour la troupe que Francy a
mené jusqu’à un niveau permettant de
participer. La salsa caleña est un style qui
s’est développé en prenant le chemin de la
compétition mais qui est riche d’un
incroyable mélange de danses américaines, folklore, salsa. Si en Colombie la
grande majorité de la population danse
une salsa sociale épurée, quand on passe
dans une école c’est pour apprendre le Cali
Style.
Francy, « j’ai beaucoup travaillé avec les
étrangers en Colombie, j’ai formé des
danseurs pendant 17 ans en menant une
carrière de danseuse professionnelle.
Cette invitation est un signe de
40
reconnaissance important pour tout le
travail fait depuis 3 ans et demi à Paris. Je
tenais à remercier les personnes qui nous
ont soutenus et surtout les danseurs de la
troupe avec lesquels je suis très exigeant;
nous remercions aussi la Compagnie
Air-Europa de nous avoir aidé pour les
trajets vers Bogota, du fait de la nouvelle
correspondance qu’ils ont ouverte entre
Paris et Bogota. »
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Entret + Plat + Café
A manger :
A La Carte : Cazuela
Pescado frito,
Pollo a la plancha
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y mucho más
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Facebook : Calisabor Salsa Caleña en Europa
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©cali sabor
Le festival de salsa de Cali met en compétition les meilleures écoles de Salsa caleña
appelée aussi salsa colombienne ; si la
majorité des écoles viennent du cœur de la
cité mère de cette salsa de Cali, d’autres
viennent des villes de Medelin, Bogota et
de Paris !!!!
Les danseurs de samba ont comme rêve de
monter sur un char pendant le carnaval de
Rio, un danseur de salsa Caleña a comme
rêve de participer à ce mondial. Cali c’est
une énorme concurrence près de 5000
danseurs professionnels et une centaine
d’écoles de salsa, dont la plus connue
SWING LATINO, les danseurs de Jennifer
Lopez.
Le mondial de Cali c’est une compétition,
des concerts, des conférences, des
démonstrations, des cours. Un des
concours qui rend cette compétition
unique est la compétition ou chaque école
est associée à avec un groupe de musique
live sur scène et doit composer une
chorégraphie avec un moment d’échange.
La salsa est comme Cali, c’est le résultat
d’un grand métissage, une culture unique
qui s’est construite ces 60 dernières
années, pour donner une très forte identité
à cette ville. La salsa Caleña venue de Cali
en Colombie s’exporte depuis quelques
années sous sa forme la plus aboutie, née
il y a quelques années dans les barrios
(quartiers) de Cali, une salsa de compétition où les danseurs sont des athlètes. Une
danse rapide avec de sensationnels
portés. Pour tout amateur de salsa, la
Colombie et notamment Cali est un
paradis sur terre. Les DJ peuvent y trouver
la plus grande diversité de musique salsa
dans des magasins spécialisés et auprès
des collectionneurs, les danseurs peuvent
découvrir une nouvelle danse le Cali Style,
profiter tous les soirs de la salsa qui surgit
à tous les coins de rue de Cali, dans les
maisons, les bars et les nombreux
concerts.
La sensation de l’année est la présence de
la France représentée par l’école parisienne Calisabor dirigée par la danseuse
professionnelle Francy Barahona. Francy
79 rue de Charonne 75011 Paris M°0 Charonne
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12ème EME EDITION « BRESIL EN MOUVEMENTS »
Du 12 au 16 octobre 2016
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Cinéma La Clef
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Métro Censier-Daubenton
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Depuis 2005, l'association Autres Brésils organise le festival de films documentaires «Brésil en
Mouvements» : cinq jours de projections-débats sur les droits humains, les questions sociales et
environnementales au Brésil. Réalisateurs, représentants d’ONG et de mouvements sociaux y sont
invités à débattre avec le public.
MERCREDI 12 OCTOBRE
OUVERTURE
HOMMAGE A EDUARDO COUTINHO
19h00 : POT D'OUVERTURE
20h00 : ULTIMAS CONVERSAS
JEUDI 13 OCTOBRE
MEGAPROJETS EN AMAZONIE : IMPACTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX
20h00 : JACI – SETE PECADOS DE UMA OBRA AMAZONICA
21h45 : RENCONTRE
Soirée organisée en partenariat avec l’Observatoire des multinationales
VENDREDI 14 OCTOBRE
RAPPORT DE L’HOMME A SON ENVIRONNEMENT
18h00 : 5 VEZES CHICO - O VELHO E SUA GENTE
ACCES A LA TERRE
20h00 : HA TERRA
TAEGO AWA
21h30 : DÉBAT – A qui appartient la terre?
SAMEDI 15 OCTOBRE
PERDITIONS, CORPS, TERRITOIRES
16h30 : A DEUSA BRANCA
EM TRES ATOS
19h00 : APERO MUSICAL - Aurélie & Verioca
VOIX ET VOIES DE FEMMES
20h00 : NAO SAIA HOJE
QUEM MATOU ELOA
CLANDESTINAS
21h45 : DÉBAT – Violences et discriminations : défis de femmes luttant pour leurs droits
DIMANCHE 16 OCTOBRE
MEMOIRE ET DICTATURE
16h00 : RETRATOS DA IDENTIFICAÇAO
ENTRE IMAGENS – INTERVALOS
ACTUALITE AU BRESIL
18h00 : DÉBAT - Crise politique au Brésil : enjeux et perspectives
FILM DE CLÔTURE
20h00 : A LOUCURA ENTRE NOS
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reggaeton
Un phénomène social
Le terme « reaggaeton » est apparu pour la première fois à Porto
Rico. C’est sur cette île que ce nouveau genre musical se développe,
se modernise et prend un autre registre qui suscite à la fois ferveur
et polémiques… Ainsi, le reggaeton est un genre hybride, composé
de rythmes populaires tels que le reggae, le hip-hop, le rap, la salsa,
la cumbia, la bachata et le merengue. Le reggaeton se caractérise
principalement par les tenues provocatrices de ses artistes, avec des
accessoires synonymes de richesse et d’opulence, par ses textes,
majoritairement à haute teneur sexuelle, diffusant l’image de la
femme soumise, par une instrumentalisation musicale essentiellement
électronique et par une forme particulière de danser.
Malgré la constante médisance perçue et manifeste en ce qui concerne
la qualité de sa musique, le reggaeton continue à faire son chemin,
car il est devenu un business. Notre intérêt consiste à comprendre
pourquoi il plaît et, surtout, en quoi il contribue à la dynamique
d’innovation, dans le complexe processus de construction d’identités
et de différences en Amérique latine.
Saúl Escalona est Docteur de l’université Sorbonne
Nouvelle et membre du CRICCAL (Centre de Recherche
Interuniversitaire sur les Champs Culturels en Amérique
latine) à Paris III.
Saúl Escalona
De la salsa...
au reggaeton
Un phénomène social
De la salsa... au reggaeton
Un phénomène social
De la salsa... au
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Espagne:
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Hugo Busso.
Christian Jaramillo.
Bertrand Le Four., Pedro Lima. (Région Paca)
Traducteurs:
Relecture français:
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Conseilleur scientifique:
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Tatiana Gomez
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Leonardo Espejo.
Duvan Montoya. DUMONT.
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elcafelatino.org
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